Le Cayman GT4 a connu un succès des plus inattendu lors de sa sortie. Appréciée aussi bien pour son look que pour sa dextérité sur circuit, elle sera très certainement l’une des grandes nouveauté dans le calendrier 2018 de Porsche. Cette future Porsche Cayman GT4 RS, ou plutôt 718 GT4 RS a été aperçue sur la piste du Nürburgring. Pas de doute sur cette mule au regard de l’inscription GT4 présente latéralement.
Un design des plus sportif et des plus agressif
Cette nouvelle Porsche Cayman GT4 RS qui devrait prendre le nom de Porsche 718 GT4 RS sera probablement dévoilée courant 2018.
Cette magnifique 718 apparaît avec un aerokit des plus agressif et à priori plus proéminent que celui de l’actuel modèle.
Les changements ne devraient pas être la grande nouveauté de ce nouveau modèle…
Une nouvelle motorisation et un retour au Flat6
La grande rumeur qui tend à se confirmer d’après les dernières informations est que Porsche opterait pour un retour à un Flat6 atmosphérique.
Une marche arrière de Porsche qui s’expliquerait par le grandissime succès de la Cayman GT4 auprès de ses clients.
Nul doute qu’une 718 GT4 RS serait accueillie de la plus belle manière par les passionnés attachés au Flat 6 atmosphérique.
Il est d’ailleurs fort probable que cette 718 GT4 RS serait propulsée par l’actuel 4.0 litres de la nouvelle GT3 et développerait un minimum de 400 chevaux, voire davantage.
Découvrez ci-dessous l’ensemble des photos concernant cette future Porsche 718 GT4.
911andCo reste aux aguets.
Porsche a dévoilé cette nouvelle Porsche 911 GT3 (991 MK2) au salon de Genève. Un certain nombre de journalistes du monde entier ont été sélectionnés par Porsche pour découvrir de manière privilégiée cette nouvelle GT3.
Les journalistes conviés ont eu l’immense chance de découvrir l’Andalousie à bord de plusieurs Porsche 911 GT3 de nouvelle génération, 991 MKII. De petites routes sinueuses, bordées de magnifiques paysages, un terrain de jeu de premier choix pour cette sportive qui nous a déjà impressionné par ses premières performances sur le Nürburgring, ceux-ci ont également pu découvrir son comportement sur le circuit de 3km de Circuito Guadix.
Vous trouverez ci-dessous un petit rappel de ses performances sous forme d’une infographie. Découvrez également l’ensemble des clichés de ce road-trip andalous.
La seconde étape du Championnat du monde d’enduranceWEC s’est déroulée sur le tracé belge de Spa Francorchamps. 911andCo avait fait le déplacement à SPA pour couvrir cet évènement. Bien décidés à prendre leur revanche sur Toyota, les pilotes Porsche ont tout donné, mais cela n’a pas suffi. Les deux premières places du podium sont au constructeur japonais tandis que les Porsche 919 Hybrid finissent en 3 et 4èmes position.
Le circuit de la discorde
Une belle séance d’essai
Le tracé de Spa Francorchamps n’est pas le point fort de Porsche : il y a au moins une voiture en pole position chaque année depuis 2014… mais aucune victoire. Cette année ne dérogera malheureusement pas à cette triste règle. Pourtant, tout a bien démarré, avec des séances d’essai prometteuses qui ont assuré la pole position à la 919 Hybrid n°1, pilotée le trio Jani, Lotterer et Tandy.
Des conditions difficiles
Cependant, les conditions météorologiques difficiles connues à Silverstone le mois dernier se sont répétées sur le circuit belge. Un temps humide, venteux et frais qui met les mécaniques à rude épreuve. Autre aspect : le kit Le Mans, appliqué aux deux 919 Hybrid, qui offre un plus faible appui mais qui améliore le comportement général des deux Porsche LMP1… Mais qui, selon des rumeurs, pénaliseraient les chronos.
Ajoutons à cela une interdiction de dépasser temporaire, suite à la perte d’un élément de carrosserie de la Porsche 911 n°86, à la mi-course, qui a ralenti le rythme. La Porsche n°2, n’a pas fait son arrêt aux stands durant cette période, la ralentissant. Jouant de malchance, cette même voiture, avec Hartley aux commandes, percutera l’Alpine… Endommageant le capot avant et imposant un passage aux stands.
Des résultats en demi-teinte
Rivale de choc pour les 919 Hybrid
À Silverstone, les deux Porsche 919 n’étaient pas parvenues à prendre la tête de la course, laissant la première position à la Toyota TS050 Hybrid n°8. Cette même Toyota a de nouveau été la première à passer le drapeau à damiers au bout des 6 heures de la deuxième manche du championnat.
La seconde Toyota, la n°7, est elle aussi parvenue à tirer son épingle du jeu, en dépassant les deux 919 Hybrid. Il faudra donc se contenter d’une respectable troisième place pour la n°2 de Bernhard, Bamber et Hartley. La n°1 de Jani, Lotterer et Tandy suivra en quatrième position.
La bataille fut néanmoins rude puisque les quatre premières voitures ont avalé chacune 173 tours, avec un écart entre la première et la quatrième de moins d’une minute trente. Les deux 919 Hybrid ont donc toutes leurs chances lors de la troisième étape du championnat : Le Mans.
Si Porsche a brillé sur le Nürburgring avec une 911 GT3 restylée plus efficace que jamais, le bilan est plus mitigé pour les 911 RSR officielles. Le bilan demeure toutefois positif par rapport à Silverstone où la n°92 n’avait pas passé la ligne d’arrivée.
La 911 RSR n°91 termine cette fois au 21ème position au classement général et 5ème place dans la catégorie GTE Pro, pilotée par Lietz et Makowieski. La n°92 de Christensen et Estre finit juste derrière, en 22ème position au général et 6ème dans sa catégorie.
Des performances mitigées qui devraient probablement s’améliorer lors de la prochaine du championnat WEC, où les Porsche font souvent la différence.
Une troisième étape cruciale
Les 17 et 18 juin, se jouera l’étape la plus importante du championnat WEC : Le Mans. Cette course prestigieuse de 24 heures permet de doubler les points par rapport aux autres courses. Un bon résultat permet donc de faire la différence. Et Porsche entend bien réitérer la belle performance (suite à une défaillance dans le dernier tour de la Toyota n°8) de l’année précédente sur le circuit manceau. Affaire à suivre…
La première manche de la Porsche Carrera Cup s’est déroulée ce week-end sur le circuit de Spa-Francorchamps, lors de la seconde étape du championnat WEC. Le jeune Julien Andlauer, 17 ans, s’est imposé à deux reprises, avec deux victoires face à ses 37 concurrents. Joffrey De Narda, vice-champion 2016, l’un des grands favoris limite « la casse ». Faisons le point sur cette course et les prochaines à suivre.
Cette course unique en son genre est composée de six courses dont la première s’est déroulée ce week-end, en deux parties. Deux manches de 30 minutes chacune durant laquelle les concurrents français ont affronté ceux du Porsche GT3 Cup Challenge Benelux. Toutes les voitures sont similaires en tout point, il s’agit de la dernière génération de Porsche 911 GT3 Cup. L’enjeu ? Se surpasser et accéder à des primes pouvant aller jusqu’à 30 000 € pour le vainqueur.
Plusieurs catégories de joueurs entreront en compétition, les classés « A » ainsi que les gentlemen drivers, « B ». Ils sont accompagnés cette année par Patrick Pilet, parrain de la Porsche Carrera Cup France. Plusieurs noms bien connus y figurent, comme Christophe Lapierre, que nous avions présenté dernièrement.
Une course haletante
Course 1 – 5 mai
Julien Andlauer, le grand vainqueur de ce week-end à Spa
Nouveau dans l’écurie Martinet by Alméras, Julien Andlauer a rapidement trouvé ses marques en réalisant le meilleur temps lors des essais. Sa bonne performance fait craindre le pire lorsqu’en se plaçant sur la ligne de départ, il est contraint de faire une légère marche arrière. S’ensuit une pénalité de cinq secondes. Pourtant, le jeune pilote remonte très vite sur ses concurrents. Dès le sixième tour, il dépasse audacieusement Dylan Derdaele, alors en pole position. Son avance augmente petit à petit et il est le premier à passer le drapeau à damiers du circuit belge. Joffrey de Narda, le vice-champion 2016, soutenu par le Centre Porsche Lorraine, n’a pas été épargné par la malchance, ses qualifications étant altérées par la sortie de plusieurs drapeaux rouges.
Le vice-champion 2016 : Joffrey De Narda du Team Sébastien Loeb Racing
Fort d’une première victoire, c’est un Julien Andlauer plus que motivé qui parvient à réaliser le doublé majeur. Il parvient à dépasser ses concurrents grâce à un excellent départ, où il passe le raidillon devant ses adversaires. La course est rapidement encadrée par une voiture de sécurité après le tête-à-queue de Maxime Gimbert (n°16), heurté par Wim Meulders (n°49). Julien Andlauer, au volant de la 911 GT3 Cup n°555 accentue son avance et continue sur sa lancée de la veille.
Résultats course 2 1 – Julien Andlauer – Martinet By Alméras – n°555
2 – Joffrey de Narda – Sébastien Loeb Racing – n°9 / + 4,6 secondes
3 – Antoine Jung – Team 85 / Bourgoin Racing – n°85 / + 9,8 secondes
4 – Vincent Beltoise – Saintéloc – n°7 / + 12,1 secondes
5 – Florian Latorre – Martinet By Alméras – n°10 / + 13,2 secondes
Porsche Carrera Cup France B
Lindland ROAR, vainqueur de la première course – Team Sébastien Loeb Racing
Cette seconde catégorie est réservée aux Gentlemen Drivers. Dans la première course, c’est Lindland ROAR, de la Team Sébastien Loeb Racing qui a devancé Nicolas MISSLIN (Martinet By Almeras). Son coéquipier Christophe Lapierre, tenant du titre et quadruple vainqueur de ce championnat, termine troisième de cette première course.
La deuxième course a vu s’imposer Nicolas MISSLIN, prouvant la grande forme du Team Martinet By Almeras. Christophe LAPIERRE termine à nouveau 3ème de cette seconde course.
Christophe LAPIERRE : quadruple vainqueur de la Porsche Carrera Cup France B et tenant du titre
La prochaine étape de la Porsche Carrera Cup 2017 aura lieu sur le circuit du Mans, à l’occasion de la course des 24 Heures, troisième étape du championnat WEC. La Team du Sébastien Loeb Racing, hégémonique la saison précédente, attend cette deuxième manche avec impatience pour remettre les pendules à l’heure. Comptons sur Joffrey De Narda et Christophe LAPIERRE, les deux leaders de l’équipe, qui attendent avec impatience les 24H du Mans pour en découdre.
Quand nous cherchons à mesurer les performances d’une auto, les chiffres du 0 à 100 km/h ne suffisent pas. Depuis quelques années, le circuit du Nürburgring, en Allemagne, est devenu un indicateur sérieux. Avec ses 176 virages et ses 20,83 kilomètres de long, l’Enfer Vert – c’est son surnom – met les mécaniques à rude épreuve. Voyons comment la Porsche 911 GT3 (991 MKII) restylée s’en est sortie.
La Porsche 911 GT3 restylée s’est dernièrement essayée à l’exercice. L’objectif, démontrer que cette voiture n’est pas simplement une Porsche plaisir, mais bien une 911 performante. Très performante. Les technologies embarquées à bord dérivent directement des modèles engagés en compétition. À l’issue de quelques tours de chauffe et d’entrainement, le temps tombe : 7 minutes et 12,7 secondes. À titre de comparaison, seule la Porsche 918 Spyder a réalisé un meilleur temps, passant sous la barre des 7 minutes. La 911 GT2 RS de la génération 997 a décroché 3 secondes supplémentaires, en 2010, malgré 120 chevaux supplémentaires.
Comment une telle performance est possible ?
Avec cet excellent temps, Porsche confirme l’efficacité de ses modèles. Frank-Steffen Walliser est vice président du département Motorsport, il s’explique. « Un temps comme cela, seules des voitures de course à pneus slick pouvaient le faire. Nous avons travaillé sur l’optimisation de la qualité de conduite et une augmentation des performances pour atteindre ce score ». La GT3 est donc une sportive accomplie, tout en gardant la possibilité d’être conduite très simplement sur route ouverte.
La Porsche 911 GT3 restylée
Avec ses 500 chevaux développés par une mécanique à aspiration naturelle, la dernière 911 GT3 crée l’émoi. Pour atteindre cette performance sur le tracé allemand, la boîte PDK fut choisie, tout comme l’essieu arrière directeur, afin d’accroître les vitesses de passage en courbe. Enfin, la consommation n’excède pas les 13 litres aux 100 kilomètres en cycle mixte, tout en maintenant son tarif initial à 155 255 €… Pour une authentique voiture de course utilisable sur route.
Les 5 Porsche de série les plus rapides sur le Nürburgring
A la vue de ce tableau, la prochaine 911 GT3 RS (991 MK2) pourrait très bien passer sous la barre des 7 minutes, au même titre que la 918 Spyder. Nul doute que la Porsche 911 GT2 RS passera sous cette barre des 7 secondes…
Comme vous, nous attendons avec impatience la sortie de ces deux guerrières des circuits. Seule certitude les concernant, elles vont affoler les chronos et provoquer autant d’émoi que leurs devancières.
Aujourd’hui démarre la 1ère journée de la PORSCHE CARRERA CUP FRANCE à Spa Francorchamps, en même temps que les 6 Heures de Spa-Francorchamps, 2ème manche du Championnat du Monde d’Endurance FIA (WEC). 911andCo fera le déplacement ce jeudi 4 mai pour le démarrage de ce magnifique championnat qu’est la Porsche Carrera Cup.
En Porsche Carrera Cup A, c’est Joffrey De Narda, de la Team du Sebastien Loeb Racing, qui fera office de grandissime favori. Nous avions d’ailleurs consacré il y a peu de temps, un article sur la présentation de l’équipe du Team de la Sebastien Loeb Racing en PORSCHE CARRERA CUP A.
Arrêtons-nous aujourd’hui sur la série B de la Porsche Carrera Cup, celle des Gentlemen Drivers et plus particulièrement sur le grand favori de cette épreuve : Christophe LAPIERRE, également membre de la Team du Sébastien Loeb Racing.
Christophe LAPIERRE est très loin d’être un inconnu dans le paysage du sport automobile français.
A 52 ans, ce pilote d’expérience a débuté dans le sport automobile en 1986 en Volant Elf, reprenant le flambeau transmis par son père, Jean LAPIERRE, ancien brillant pilote de course de côte. Son actuel palmarès en Porsche Carrera Cup B en ferait presque oublié qu’il a été vainqueur de la coupe de France des Rallyes en 1992, de la Porsche Cayman Cup en 2008 et vainqueur de la Porsche Cup Legend l’année suivante. Notons aussi ses participations aux 24H de SPA et aux 24H de Dubaï sur Porsche 911 GT3 RSR, ou encore sa participation aux 24H de Daytona en 2017 sur GT3 Cup. Nous nous arrêterons là car il faudrait consacrer un article complet au Palmarès de talentueux pilote.
Depuis son arrivée en Porsche Carrera Cup, Christophe LAPIERRE n’a pas laissé grand-chose à ses adversaires : celui-ci a était sacré à 4 reprises Champion de la Carrera Cup France B sur les 5 dernières années et a remporté pas moins de 40 victoires durant cette période hégémonique. Un record dans ce championnat.
Comment ne pas faire de lui l’indiscutable favori pour cette saison 2017!
Christophe LAPIERRE : pilote de talent et homme d’affaires
Le Centre Porsche Service de Montélimar
Vous l’aurez compris, la carrière de pilote automobile de Christophe LAPIERRE est intimement liée à Porsche. Et pour cause …celui-ci est également le très apprécié et reconnu Directeur du Centre Porsche de Montélimar. En créant en 2005, le Centre Porsche drômois de Montélimar, Christophe LAPIERRE a su intégrer à sa vie professionnelle, ses passions pour la marque de Zuffenhausen et pour le sport automobile. Son Centre Porsche bénéficie d’ailleurs d’une cote de popularité à la hauteur de son palmarès. Encore ce jour, sur l’un des groupes Facebook suivis par 911andCo, un de ses clients qui s’était retrouvé dans une situation délicate ce week-end, au Porsche Spring Meeting du Castellet, remerciait toute l’équipe du Centre Porsche de Montélimar pour son professionnalisme, sa gentillesse et sa réactivité. Christophe prend d’ailleurs le temps d’intervenir régulièrement sur les groupes Porschiste français sur Facebook. Un témoignage de son engagement au plus proche de ses clients.
Présentation de la Porsche GT3 Cup 2017 de Christophe Lapierre pour cette saison 2017 de la Porsche Carrera Cup France B
Porsche 911 GT3 Cup 2017 de Christophe Lapierre - Sébastien Loeb Racing
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Profitons également de cette occasion pour présenter l’autre 911 GT3 Cup conduite par le norvégien Roar Lindland en Porsche Carrera Cup France B, toujours pour l’insatiable Team du Sébastien Loeb Racing.
Présentation de la Porsche GT3 Cup 2017 de Roar Lindland pour cette saison 2017 de la Porsche Carrera Cup France B
Porsche 911 GT3 Cup 2017 de Roar Lindland - Sébastien Loeb Racing
Ces derniers mois ont vu l’arrivée de nombreux nouveaux modèles dans la grande famille Porsche.
Cela a commencé en fin d’année 2016 par l’arrivée de la nouvelle Panamera. Puis ont été dévoilés successivement, les versions GTS de la Porsche 991 MK2, la Panamera Sport Tourismo, la Panamera Turbo S E-hybride et la nouvelle version de la 911 GT3 (991 MK2).
Sans aucun doute, les prochains mois verront l’arrivée d’autres nouveautés pour satisfaire tous les passionnés de la marque de Zuffenhausen.
Quoi qu’il en soit, les yeux sont aujourd’hui déjà tous rivés sur la prochaine génération de Porsche 911, une nouvelle génération qui pourrait bien prendre le nom de 992.
Un étonnant convoi de 7 Porsche 911 noires repéré à 30 km de Stuttgart
Ce mardi 2 mai, un passionné alsacien de Flat 6 conduisait paisiblement à proximité de Stuttgart. Plus précisément à Heimsheim, à une trentaine de kilomètres de Stuttgart.
Quel fut son étonnement de voir arriver à un carrefour… un convoi de 7 magnifiques Porsche 911 de couleur noire présentant des éléments de masquage. Il s’agissait sans nul doute de plusieurs versions de la future 992. Voici les clichés récupérés présentant trois des sept 911 de ce convoi.
Décryptage de ces Spy Shots
Ce premier modèle est celui que nous avions déjà aperçu en vidéo sur le circuit du Nürburgring mi-avril 2017. L’aileron masque une bonne partie du design adopté à l’arrière de ce futur Flat 6. Cette future 992 est ici probablement équipée des actuelles jantes RS Spyder, en couleur noir satiné, de 20 pouces.
Remarquons la partie avant du véhicule qui semble apparemment plus allongé que le modèle actuel tout en conservons l’esprit et le design propre aux 911. Effet d’optique propre à nos chères 911 ou réelle modification de l’avant du véhicule ?
L’arrière de cette 911 laisse également dubitatif. Cet arrière-train donne l’impression d’être plus trapu en vision latérale, alors que vu par l’arrière (photos du Nürburgring), elle semble plus effilée. Ce qui est certain est que les designers Porsche ont fait ce qu’il fallait pour brouiller les pistes. Devons-nous nous attendre à une 911 très proche de l’actuelle ou à une mini-révolution de son train arrière ? Nous pourrions éventuellement penser que Porsche ait fait un choix situé entre les deux… pas certain. Au vu des innovations auxquelles ceux-ci nous ont habitués ces derniers mois, nous pouvons très certainement compter sur une 911 dont le design sera revu en profondeur. Faisons confiance à Porsche pour conserver l’esprit 911 propre à ce modèle qui traverse le temps tout en conservant ce qui a fait le succès de l’actuelle 991 qui a réellement trouvé son public.
Ce deuxième modèle du convoi, bien que ressemblant fortement au premier, ne présente pas cet imposant aileron masquant tout l’arrière du véhicule. Nous voyons toutefois bien que l’arrière et notamment les optiques arrière ont bien été masqués pour nous cacher le futur design de cette prochaine génération de 911. Des optiques moins échancrées vers l’avant seraient tout à fait plausibles, mais vérifions le cliché suivant…
Ce dernier cliché présente une 911 qui ressemble très fortement aux deux précédentes, mais pour une fois, les optiques arrières ne sont étonnamment pas masquées et l’on retrouve des optiques similaires à ceux de la génération précédente. Décidément, nous pourrions croire que ce convoi composé de 911 a été réalisé pour véritablement… brouiller les pistes. Notons également au passage la présence des étriers jaunes attestant de la présence de freins céramiques PCCB Porsche. Difficile d’en dire plus à la vu de ces clichés.
Nul doute que ce convoi sera à nouveau de sortie très prochainement. Attendons les prochains clichés pour nous faire un avis plus précis sur le futur design de cette prometteuse « 992 » qui devrait, à priori, être équipée d’un moteur de près de 400 chevaux dès sa version Carrera.
La manifestation du 1er mai, c’est un grand rituel à Paris. Cette année, entre 30 et 80 000 personnes ont arpenté les rues de la capitale pour la Fête du Travail. Vers 18 heures, un Porsche Boxster de dernière génération quitte le boulevard Beaumarchais… Entièrement recouvert de stickers. Mais que s’est-il passé ?
Un Boxster recouvert d’autocollants
En passant par le boulevard Beaumarchais, à cheval sur les 3, 4 et 11èmes arrondissements, les manifestants sont tombés nez à calandre sur une rutilante Porsche Boxster de dernière génération, habillée du profond Noir Intense. Heureusement pour son propriétaire, le sort réservé à ce roadster sera nettement moins crispant que la malheureuse 911 type 996 incendiée à Nantes l’année passée. Ce Boxster a été recouvert d’autocollants : sigle, ailes, capot, capote, rétroviseur et même plaque d’immatriculation : aucune zone n’a été épargnée. Les manifestants s’y sont donnés à cœur joie : chacun y apposant des stickers à l’effigie de son organisation, syndicat ou même travail.
Une belle collection de stickers
En tout, ce sont plusieurs centaines d’autocollants en tout genres qui ont été disposés sur le malheureux Boxster. En se stationnant au mauvais endroit, son propriétaire a rapidement du regretter son choix de place de parking. Si la carrosserie n’a pas souffert, plusieurs heures de nettoyage ont du être nécessaires pour venir à bout des traces de colle, difficiles à retirer. Une personne a immortalisé la scène du départ de la Porsche Boxster : son propriétaire affichant un doigt d’honneur à l’objectif. Il y a de quoi être énervé…
Pour bon nombre de passionnés, les Porsche sont un doux rêve… parfois inaccessible. Nous avons voulu répondre à une question, que nous entendons souvent : les Porsche sont-elles plus chères aujourd’hui qu’il y a 5, 10 ou 20 ans ? Nous avons concentré nos recherches sur les 911 neuves et nous avons été surpris des résultats !
Comment suivre l’évolution des prix ?
Pour établir cet article, nous avons pris en compte deux paramètres. Tout d’abord, il y a le prix de vente d’une génération précise de 911, qu’il soit en Francs ou en Euro, hors options. Ensuite, nous avons pris en compte le SMIC horaire brut en vigueur, pour chaque année depuis 1980, afin d’aboutir à la problématique suivante : combien d’années à temps plein faut-il travailler pour pouvoir s’offrir une Porsche 911 ? Pour cela, nous avons réalisé des graphiques permettant de suivre l’évolution de cette donnée.
Les 911 moins chères aujourd’hui ?
L’évolution du prix d’achat des Porsche 911 Carrera
Commençons par l’entrée de gamme de la Porsche 911 : la version Carrera. Celle-ci est très représentative, car le constructeur de Stuttgart a toujours fait en sorte de la placer à un prix « attractif », si nous pouvons qualifier son prix ainsi vu le montant à débourser. Il y a 25 ans, la 911 (993) Carrera était vendue pour moins de 70 000 € quand l’actuelle 911 (991) a dépassé cette année le cap des six chiffres. Pour autant, si on observe la courbe, on remarque qu’il fallait plus de 7 années de travail pour s’offrir une 911 en 1991, quand il n’en faut plus « que » 5,6 actuellement. On peut donc en déduire qu’en fonction du coût de la vie, les 911 Carrera sont meilleur marché aujourd’hui qu’à l’époque.
Concernant l’évolution du prix d’achat des 911 GT3
Étudions désormais un second modèle : la 911 GT3. Ce modèle a toujours eu un certain succès en raison de ses bonnes performances et de son comportement tant sur route que sur circuit. Notre graphique débute avec la génération 996 puisque celle-ci est la première à se doter d’une officielle version GT3. Premier constat : la courbe de tarif a progressivement chuté lors de la sortie de la 911 (997) avant de remonter progressivement. Désormais, il faut 8,4 années de SMIC pour s’offrir la dernièrement génération de 911 GT3. Le niveau le plus élevé jamais atteint pour ce modèle de 911. Et bien plus encore si l’on rajoute quelques options…
Les 911 Turbo
Dernier modèle de notre analyse : la 911 Turbo. Celle-ci incarne pour beaucoup un accomplissement, faisant écho aux modèles des années 70-80 et leur brutalité. Dès 1991, les 911 (964) sont proposées avec un Flat 6 suralimenté. Les prix sont alors relativement haut placés et creusent l’écart avec les modèles Carrera. En 1991, il fallait plus de douze années de SMIC pour s’offrir une 911 Turbo. Dans les années 2000, il en fallait moins de neuf. Désormais, la valeur remonte petit à petit, frôlant les dix années. Une courbe qui confirme une légère remontée des prix générale chez Porsche depuis la 911 (991) restylée de 2016.
Comment expliquer ces variations ?
La 911 type 997, la moins chère !
D’une manière générale, les trois modèles de Porsche 911 que nous avons étudiés suivent une courbe relativement proche. Les 911 (997) sont les mieux placées d’un point de vue tarifaire. Cela s’explique par des prix qui ont faiblement augmenté par rapport à la précédente génération de 911, mais aussi par une hausse assez conséquente du SMIC horaire brut, passant de 8,03 € en 2005 à 8,86 € en 2010.
Des prix qui repartent à la hausse
La nouvelle Porsche 911 GT3 MK2
Depuis le restylage de la dernière 911, les prix d’achat repartent à la hausse suivant le mouvement d’augmentation de la cote des Porsche 911 d’occasion. En de hors des GT3, acheter une Porsche 911 demeure toutefois « plus avantageux » aujourd’hui qu’il y a vingt ans. Les prix sont donc relativement bien placés même si, pour le commun des mortels, signer un chèque à six chiffre, paraît bien peu raisonnable pour une voiture. À titre de comparaison, si les valeurs n’avaient pas évolué en vingt ans, une Porsche 911 d’entrée de gamme coûterait pas moins de 134 150 € aujourd’hui ! (« À peine » plus de 100 000 € actuellement)
Les Porsche 911 plus chères hier qu’aujourd’hui
Comme nous avons pu le constater, les Porsche 911 sont aujourd’hui « plus accessibles » qu’il y a vingt ou trente ans, même si la tendance actuelle est à la hausse.
Thomas Behringer et Matthias Krauss sont deux passionnés de voitures. En 1987, ils fondent Techart, une entreprise de préparation de voitures. 30 ans plus tard, jour pour jour, leur société existe toujours. Elle a même bien prospéré avec régulièrement de nouveaux modèles. Pour cet anniversaire, un nouveau modèle voit le jour, sur la base du Porsche Cayenne : le redoutable Techart Magnum Sports Edition 30 years… de 720 chevaux ! Qui dit mieux ?
Dès 1987, Techart s’est attelée à concevoir des intérieurs hauts de gamme destinés à de nombreuses marques. La sellerie est devenue rapidement une spécialité avant de s’élargir au domaine de la carrosserie, en moulant des pièces au besoin. Dans la continuité, c’est la mécanique qui fut mise à l’honneur, en proposant des composants, des reprogrammations et divers éléments permettant d’augmenter la puissance tout en préservant la fiabilité.
En trente ans, Techart s’est ouverte à plus de 30 ans, grâce à 75 employés qualifiés et experts dans leur domaine. Il en découle des modèles toujours plus raffinés et performants. Les salons s’enchainent et la marque se centre sur Porsche, dès la fin des années ’80. C’est à ce moment là que les CT3 (911 type 993 de 462 chevaux) voient le jour en 1995.
Des modèles originaux
Chez Techart, l’originalité prime. Si certains modèles sont relativement discrets et subtils d’apparence (à l’image des 718 Boxster et Cayman), d’autres sont nettement plus chargés tout en affirmant un sacré caractère, à l’image de la GTstreetR. Une constante : une finition de qualité, avec des pointes de couleur et toujours une belle harmonie d’ensemble dans les réalisations. En 2005, la police allemande commande une Carrera S à Techart, afin de promouvoir les préparations légales.
Le Magnum Sports Edition 30 years
Pour célébrer dignement ses trois décennies d’existence, Techart a officialisé un nouveau modèle, sur base de Cayenne dernière génération (type 958). Ce beau mastodonte répond désormais au nom de Magnum Sport Edition 30 years. Il s’habille d’une livrée blanc nacré, de grandes jantes noires, de multiples touches de carbone, d’un intérieur encore mieux fini, avec des surpiqures rouges. Le design évolue vers plus d’agressivité sans dénaturer les lignes originales établies par Porsche. Quant à la partie mécanique, elle permet d’aller jusqu’à 720 chevaux. Joyeux anniversaire Techart !
