Le Taycan : la 992 Quatre Portes

Préambule

Ce dossier n’a pas pour but d’examiner en détail les caractéristiques techniques de cette nouvelle Porsche mais de vous donner le ressenti d’une prise en mains du Taycan sur environ 150 km qui m’a laissé totalement sans voix !

Amoureux depuis que je conduis des moteurs atmosphériques qui chantent, qui montent dans les tours, avec pour certains qui hurlent comme ceux des Honda de la grande époque (S2000), de certaines Ferrari et des dernières GT3 RS, je me retrouve ici au volant d’une voiture ou plutôt d’un concentré de technologie dont je n’imaginais pas un seul instant qu’il allait me procurer un tel plaisir ! Alors c’est parti…après un petit retour en arrière.

La Lohner Porsche

En 1897, Ludwig Lohner, autrichien fabriquant de véhicules hippomobiles, recrute Ferdinand Porsche, alors âgé de 22 ans. Passionné de technique, celui-ci invente au sein de l’entreprise un moteur électrique intégré dans la roue et c’est ainsi qu’un prototype de voiture électrique (un moteur dans chaque roue avant) est présenté en 1899 sous le nom de Lohner Porsche Semper Virus.

photo 2 lohner porsche

Puis très rapidement Ferdinand y ajoute un moteur thermique et crée ainsi la première voiture hybride au monde !

120 ans plus tard, Ferdinand ne serait sans doute pas peu fier du modèle Taycan avec sa transmission électrique motricée par les quatre roues !

Le Taycan

Avec sa batterie de 800 volts, la plus puissante au monde pour une voiture électrique de série, le Taycan existe en quatre versions avec des puissances allant de 435 à 625 cv, en partant de la 4 S jusqu’à la Turbo S. Lorsqu’elles passent en Overboost, les Taycan Turbo et Turbo S voient leur puissance monter respectivement de 625 à 680 et 761 chevaux. Le couple variant lui de 850 à 1050 Nm ! Avec une longueur de 496 cm pour une largeur de 196 cm et une hauteur de 138 cm nous sommes en présence d’un engin plutôt imposant dont le poids de 2300 kg à vide veut dire à priori que les velléités sportives resteront ….sur le papier et pourtant… !

Premier Contact

En Mars, ayant été invité à son lancement par le Centre Porsche IMSA de Caen, j’avais été totalement séduit par l’arrière du Taycan, qui est vraiment superbe, bien plus beau que celui de la 992, beaucoup trop lourd lorsqu’il n’est pas équipé du « pack sport design », grâce auquel il s’affine, la plaque d’immatriculation allégeant alors son aspect.

photo 3 taycan trois quart arriere

L’avant, de son côté, m’avait désarçonné par son aspect très futuriste et j’avais hâte de le voir dans son monde naturel, la route, où dans sa couleur « bleu gentiane », je le trouve absolument magnifique, car cette couleur lui fait ressortir les ailes et les nervures du capot sans oublier le bouclier très en harmonie avec le reste !

photo 4 taycan avant

Au Démarrage

Une fois quelques explications données par l’un des commerciaux du Centre Porsche, je quitte tout doucement celui-ci au volant du modèle intermédiaire Turbo qui a les quatre roues directrices dans un silence inhabituel et pour cause !

Je note immédiatement la finition irréprochable du modèle, digne du haut de gamme qu’il est ! Puis, disons-le tout de suite, il y a tellement de possibilités de réglage du châssis et d’assistances diverses, qu’il doit falloir au moins 5000 km pour tout intégrer sans oublier tout ce qui est lié à l’agrément général de l’habitacle. Vu que personnellement je souhaite conduire et ne pas être conduit, je supprime grâce aux différentes commandes et autres touches tactiles, toutes les assistances (aide au maintien dans la file, gestion des distances de sécurité par exemple, arrivée d’un véhicule en face, etc) sauf l’anti patinage, vu le couple qui sur le papier est énorme et immédiat.

photo 5 taycan tableau de bord

A la première accélération et en ville, disons autour de 50 km/h il y a comme un bruit de sifflement, pas très agréable, mais inhérent à tous les modèles électriques, puis au fur et à mesure de l’accélération ce bruit s’estompe et on n’entend plus que les bruits de roulement particulièrement bien étouffés, ce qui n’était pas évident vu la taille des jantes et des pneus ; je me souviens encore de mon essai de la 1ére Panaméra hybride où en électrique le bruit de roulement était tellement désagréable que j’avais rapidement mis la position thermique, le son du V6 étant bien plus agréable !

Quatre Voies et Autoroute

Avec la puissance immédiate…on est également aussitôt à 110 ou 130 km/h et je ne peux que conseiller d’avoir en permanence le compteur digital allumé (ou de mettre le régulateur de vitesse) si l’on ne veut pas perdre son permis car d’une pichenette sur l’accélérateur, on se retrouve la tête collée contre le repose-tête et à des vitesses hélas prohibées aujourd’hui alors que la sécurité est totale ! Ce qui est sympa c’est qu’on sent le passage vers 80 km/h du deuxième rapport de vitesse (il n’y en pas d’autres ensuite…) si on accélère assez fort ! Le réglage général en position « normale » est un idéal compromis entre douceur et fermeté et je me vois bien partir faire ainsi 1000 km sans aucun problème pour mes vertèbres sans oublier une onctuosité du moteur certaine ! Mais il est temps de passer aux choses sérieuses car si je suis là c’est avant tout pour voir si le Taycan est bien une vraie Porche côté châssis, freins, direction, alors prenons les chemins de traverse !

photo 6 taycan chemin

Routes secondaires

Dans ma région normande, j’ai l’habitude lorsque j’essaie une voiture de faire à peu près le même parcours de 100 km qui me mène sur la côte par de petites routes, sinueuses, vallonnées, au revêtement approximatif mettant en valeur positivement ou négativement les caractéristiques du modèle. Et là, alors que je m’attendais à une voiture pataude, ou plutôt pleine de qualités mais insipide, je vais être totalement surpris.

photo 7 taycan lin

Très vite, je me rends compte qu’il faut passer en mode « sport » pour mieux sentir ce qui se passe sur le châssis et le moteur. Dans cette configuration si l’option a été retenue, le son change et devient un « son sport électrique » que l’on n’entend bien et pas désagréable. Le châssis, de son côté, devient très précis et il absorbe absolument toutes les bosses sans me secouer comme un prunier. Le train avant, malgré le poids n’est pas mou et se met exactement où l’on veut. Grâce aux roues directrices ajoutées à l’arrière, j’enroule les virages à large rayon avec une précision chirurgicale. Les ingénieurs ont réussi à concevoir une direction que je qualifierai de parfaite : consistance, démultiplication, précision et même le ressenti dans le sens où elle n’efface pas tout ce qui se passe sous le train avant alors que celui-ci par ailleurs est d’une fidélité incroyable. Dans le très sinueux, c’est encore plus jouissif, j’ai pratiquement l’impression d’être au volant de mon Boxster 981 S, c’est dire les qualités du châssis. On en fait ce qu’on veut avec le volant et l’accélérateur en jouant avec les transferts de charge. Il faut dire que les batteries dont le poids est supérieur à une demi-tonne, sont placées au ras du plancher, recentrées au maximum, permettant ainsi d’avoir un centre de gravité particulièrement bas favorable au comportement routier.

Côté freinage, vu la masse, on peut dire que celui-ci est excellent car vu les accélérations, donc les vitesses atteintes entre chaque virage, il a fort à faire. Mais il faut quand même raison garder car ce n’est pas une ballerine de 1100 kg qui doit ralentir mais plus du double, d’où l’importance d’avoir toujours un œil sur le compteur pour éviter de se faire piéger ! Côté endurance, je n’ai pas pu juger, seule une descente en montagne permettrait certainement de voir assez vite la limite des freins car il ne peut y avoir de miracle avec un tel poids !

photo 8 taycan lin ar

Pour voir, j’ai terminé la fin de ce parcours en sélectionnant le « sport plus » pour me rendre compte que sur les mauvais revêtements la suspension était alors trop dure mais que par contre une fois sur l’autoroute l’accélération devenait démoniaque, les voitures doublées ne disparaissant pas… mais s’effaçant dans le rétroviseur ! Il restait le réglage « individuel » mais mon essai hélas trop bref ne m’a pas permis de l’utiliser…

Mais attention, vu la masse, je pense que sur le mouillé, le comportement doit être beaucoup plus pointu et que les 2300 kg doivent embarquer rapidement…donc méfiance !

Conclusion

Oui, le Taycan est une vraie Porsche, oui le Taycan a une âme comme l’ont une 992 et un Cayman GTS, oui si j’avais 35 ans, deux jeunes enfants et les moyens financiers j’en achèterais une tout en étant conscient que l’autonomie permise par les batteries aujourd’hui demande lorsqu’on veut faire un long voyage une autre philosophie pour effectuer celui-ci. Car c’est là le seul vrai problème du Taycan, et de toutes les voitures électriques aujourd’hui, si en roulant calmement tout en se faisant plaisir lors de doublements par exemple on peut espérer faire environ 370 km (pour 450 km donnés par Porsche), c’est vraiment juste même si en utilisant les bornes de charge Ionity (pas assez nombreuses en France pour l’instant) et ceci dans les meilleures conditions on peut récupérer 80 % d’autonomie en moins de 45 minutes….

Un grand merci à Eric Antoine, responsable du Centre Porsche IMSA Caen, pour le prêt de ce superbe et envoutant Taycan Turbo qui se fera un plaisir de vous le faire essayer…et peut-être de vous le faire adopter. Tel : 02 31 70 99 11

Guide d’achat-Porsche 911 3.0L SC et Turbo 3.3L de 1978 à 1983. Evolution des Carrosseries et des Equipements.

À consulter également :




Préambule

Durant les millésimes 1974/1977 un tournant important a été pris dans l’aspect de la carrosserie de la 911 et sur son équipement afin de la mettre aux nouvelles normes de sécurité, notamment celles applicables sur le « Nouveau Continent ». Nous invitons nos internautes à se reporter aux dossiers détaillés parus récemment sur notre site à leur sujet car pour les millésimes 1978 à 1983, il y a peu de modifications notoires à ce niveau que nous allons bien évidemment décrire ci-après comme de nouveaux ailerons pour l’aspect carrosserie par exemple. Par contre deux nouvelles versions vont apparaître durant cette période avec la mise sur le marché du Cabriolet et de la Slantnose qui méritent une étude détaillée.

Carrosserie et Equipement des Porsche 911 Porsche 911 3.0L SC 1978 et 1979 Séries K et L.

Commençons par la carrosserie. Un gros sigle noir 911 SC voulant dire Super Carrera apparaît sur le capot arrière.

photo 2 sigle sc

Avec la disparition des versions 2.7l et Carrera 3.0l, l’aspect extérieur de la seule version atmosphérique dénommée SC aboutit à un mélange de ces deux anciennes carrosseries. Les jantes en tôle encore disponibles sur le modèle 2.7l de 1977 disparaissent et les jantes ATS sont de série de couleur argent en 6 et 7 pouces de large et 15 pouces de diamètre, (toutes les options Fuchs précédentes restent d’actualité) avec les ailes arrière reprenant l’élargissement de celles des anciennes Carrera 3.0l.

Noter que les déflecteurs pivotants des vitres avant et des custodes arrière n’existent plus et que les entourages d’aspect chromé des pare-brise, lunette arrière et vitres latérales sont de série (l’option noire étant souvent choisie). De la même manière l’entourage des phares chromé est visible car contrairement à la Carrera 3.0l qui les avait de série, les « casquettes de phares » couleur carrosserie deviennent une option. Dans le même ordre d’idées, les lave-phares de série sur les Carrera 3.0l sont en option (sauf pour certains pays où c’est obligatoire). L’équipement aérodynamique comprenant aileron et spoiler reste identique aux millésimes précédents.

Pour les Targa, l’arceau est d’aspect acier poli pour le millésime 1978 (noir en option).

Ci-dessous un modèle Targa de 1979 et son arceau noir (aspect acier poli en option)

Continuons par l’équipement qui évolue très peu si ce n’est le retour de la commande de chauffage manuelle (auparavant automatique sur la carrera 3.0l) et la fourniture en série de la console centrale à partir du millésime 1979. Le volant trois branches fait toujours 400 mm de diamètre. Le manomètre de température d’huile est gradué en zones, alors qu’auparavant il était gradué en degrés.

photo 5 chauffage volant temperature

Les clients anglais ont droit à une version Sport qui comprend : un aileron en élastomère, le spoiler avant, les amortisseurs Bilstein, les Fuchs en 6 et 7 pouces de large et de 16 pouces de diamètre avec les pneus en taille basse Pirelli P7 en 205/55 et 225/50 respectivement. A l’intérieur les sièges Recaro sont fournis sans oublier un équipement stéréo radio cassette et une antenne électrique.

Numéros de série des châssis des Porsche 911 3.0L SC 1978 et 1979 Séries K et L.

MODELES MILLESIME NUMEROS DE CHÂSSIS PRODUCTION
Coupé reste/monde 1978 9118300001 à 9118302438 2438 EX
Targa reste/monde 1978 9118310001 à 9118311729 1729 EX
Coupé USA 1978 9118200001 à 9118202436 2436 EX
Targa USA 1978 9118210001 à 9118212579 2579 EX
Coupé Japon 1978 9118309501 à 9118309804 304 EX
Targa Japon 1978 9118619501 à 9118619530 30 EX
MODELES MILLESIME NUMEROS DE CHÂSSIS PRODUCTION
Coupé reste/monde 1979 9119300001 à 9119303319 3319 EX
Targa reste/monde 1979 9119310001 à 9119311875 1875 EX
Coupé USA 1979 9119200001 à 9119202013 2013 EX
Targa USA 1979 9119210001 à 9119211965 1965 EX
Coupé Japon 1979 9119309501 à 9119309873 373 EX
Targa Japon 1979 9119319501 à ……. Non disponible

Carrosserie et Equipement des Porsche 911 Porsche 911 3.0L SC 1980 Séries A.

Le noir étant de plus en plus à la mode, toutes les parties chromées existant auparavant deviennent noires et les « casquettes des phares » couleur carrosserie en option autrefois, deviennent l’équipement standard. Les jantes de série sont toujours les ATS couleur argent avec toutes les versions de Fuchs proposées en option identiques depuis le millésime 1977. Modification importante de l’aspect des lave-phares (toujours en option) qui ne sont plus proéminents mais intégrés dans le pare-chocs.

Côté équipement, le volant passe d’un diamètre de 400 mm à 380 mm et le chauffage redevient à réglage automatique. Les tissus des sièges-arrière sont recouverts du même tissu qu’à l’avant et une nouvelle finition appelée Pacha est proposée. Controversée à l’époque cette finition est assez recherchée aujourd’hui grâce à son originalité.

photo 7 sieges pacha

Pour terminer sur l’équipement, pour les versions destinées au « Nouveau Continent », le fait d’introduire une sonde à oxygène sur les moteurs oblige qu’on installe un témoin lumineux « OXS » qui apparaît en haut du tableau de bord entre le compte-tours et le compteur de vitesse. Ce témoin s’allume lorsque qu’il faut changer la sonde, soit tous les 50000 km environ.

photo 8 temoin sonde oxygene

La Série Limitée Weissach Destinée Aux USA

Durant ce millésime 1980, l’usine décide de produire une série limitée de quatre cent huit 911 dans sa version Coupé exclusivement destinées aux USA, avec un équipement montrant son savoir-faire et portant le code M439 comme référence de son pack options !

Cette version spécifique reçoit extérieurement l’équipement aérodynamique spoiler et aileron, le rétroviseur passager, les jantes Fuchs en 7 et 8 pouces de large et de diamètre 15 pouces avec leurs branches couleur carrosserie. Le toit ouvrant électrique est également présent ainsi que les antibrouillards. Les amortisseurs Bilstein sont présents de série. Deux teintes sont proposées : Noir Métallisé ou Platine Métallisé comme notre modèle présenté ci-dessous.

A l’intérieur, l’usine propose une finition qu’à titre personnel je trouve comme un des plus beaux ayant jamais été produits par Porsche ! Le cuir gris dorien est partout avec les passepoil rouge Bourgogne sur les sièges sports, alors que les moquettes reprennent cette couleur. La radio avec antenne électrique est présente comme la climatisation.

photo 10 interieur weissach

Numéros de série des châssis des Porsche 911 3.0L SC 1980 Série A

MODELES MILLESIME NUMEROS DE CHÂSSIS PRODUCTION
Coupé et Targa reste/monde et Japon 1980 91A0130001 à 91A0134831 4831 EX
Coupé et Targa USA 1980 91A0140001 à 91A0144272 4272 EX

Carrosserie et Equipement des Porsche 911 Porsche 911 3.0L SC 1981, 1982 Séries B et C.

La carrosserie des versions Coupé et Targa sur ces millésimes évolue peu si ce n‘est qu’à partir de 1981 un répétiteur des clignotants apparaît sur les ailes avant (sauf pour le « Nouveau Continent »). Les jantes ATS de série voient leurs branches peintes en noir (les options Fuchs dans leurs différentes dimensions restant bien évidemment d’actualité). A partir de 1982 les lave-phares sont se série. La carrosserie est garantie sept ans contre la rouille.

Un nouvel aileron est proposé pour ceux qui souhaitent obtenir l’option aérodynamique, plus plat et beaucoup moins esthétique que le précédent car il ne suit pas la ligne du pavillon.

photo 12 aileron 1981

Côté équipement, le levier central de commande de chauffage disparaît, les boutons du tableau de bord sont lumineux où les différents témoins adoptent le code international.

Un nouveau revêtement de siège apparaît en 1981 sous forme d’un tweed appelé Berbére du plus bel effet !

photo 13 siege berbere

La Carrosserie Slantnose

Avec la victoire de la Porsche 935 aux 24 heures du Mans en 1979 (modèle introduit en course en 1976), certains clients poussent l’usine à au moins proposer un kit pouvant équiper leur 911 reprenant son aspect global comme les ailes avant plates.

photo 14 935

L’usine, moyennant une grosse somme d’argent, accepte en 1980, pour un fidèle client allemand, Gerhard Siegfried Amann, de modifier une carrosserie de 911 Turbo en lui formant spécifiquement des ailes avant plates notamment. L’usine fait même l’honneur à ce client de placer sur la boite à gants un écusson Porsche avec un code reprenant les initiales de celui-ci. Cette voiture va servir de base à celles qui suivront et qui constitueront la première série qui va être fabriquée de 1981 à 1983. Il y aura ensuite la série deux de fin 1983 à 1987, puis la série trois (en deux définitions de carrosseries) de fin 1987 à 1989.

Ce qui nous intéresse ici est la première série, qui, il faut bien le reconnaître n’est pas particulièrement équilibrée et alourdit la ligne de la 911. En effet, les normes d’homologation routières n’étant pas les mêmes que celles de course, il faut adapter notamment l’éclairage et les clignotants afin que la sécurité du conducteur et des autres usagers soit respectée. Elles sont construites au « Département des Demandes Spéciales » en reprenant une partie du catalogue d’options spéciales de l’usine. Ce département a été créé lorsque Mansour Ojjeh, président de groupe TAG, a demandé qu’on lui fabrique une 911 Turbo reprenant la ligne de la 935 de course. Celle-ci ne sortira que fin 1983 dont la 2éme série s’inspirera notamment pour les ailes avant dont nous reparlerons dans le futur dossier consacré aux générations 3.2l.

Pour la première série, les ailes sont lisses, l’éclairage se situe sous le pare-chocs en fibre de verre et en général elles ont les seuils de portes alors que les ouïes d’entrée d’air sur les ailes arrière peuvent être retenues. On appelle ce style « Tête de Marteau », car la forme ressemble vraiment au Requin Marteau, donc d’un aspect pas très harmonieux. De plus ces modifications usine ne sont pas homologuées par tous les pays et au final, vu son coût élevé (presque le double du prix de base d’une 911 Turbo), les clients seront peu nombreux à acquérir le produit qui ne sera fabriqué qu’à 58 exemplaires.

photo 15 slantnose

Par contre de nombreux spécialistes indépendants feront des copies, non homologuées évidemment et les vendront à un prix beaucoup plus bas…avec tous les risques encourus par le client en cas d’accident !

La SC Jubilé 50éme Anniversaire de la Marque

Ferdinand Porsche décide de créer son propre bureau d’études de construction et s’inscrit au registre de commerce de Stuttgart le 25 Avril 1931. Pour commémorer cet anniversaire, l’usine décide de lancer une série limitée de ses trois modèles fabriqués en 1981 pour le millésime 1982.

Sont alors produits six cents 924, deux cents 911 et cent quarante 928S avec un pack spécifique. Pour la 911 la référence de ce pack est M403. A l’inverse de la série Weissach de 1980 réservé aux USA, celle-ci est réservée au marché Européen et configurée pour les deux carrosseries existantes ! En France il y en aurait eu vingt en version Coupé et dix en version Targa.

Pour assurer la promotion de cette version, l’usine sort un catalogue spécifique.

photo 17 plaquette jubile

L’équipement extérieur comprend le rétroviseur côté passager, l’essuie-glace arrière, les glaces teintées en vert, les lave-phares. La peinture est exclusive car elle n’existe pas au nuancier de l’année de fabrication du modèle, ni lors d’un millésime précédent. Son nom est Gris Météor Métallisé et porte la référence 961. Cette couleur sera reprise…en 1985 dans le nuancier de la 3.2 !

Particularité relative au toit ouvrant électrique et aux jantes. Sur la plaquette de l’usine le toit ouvrant est de série…mais certains modèles ne l’ont pas ; il est possible qu’au final celui-ci soit resté une option selon le choix du client. Pour les jantes, selon la plaquette de l’usine, celles-ci sont des Fuchs en 7 et 8 pouces de large avec un diamètre de 15 pouces, mais il semble selon les pays qu’en fait on trouve également les ATS en 6 et 7 pouces de large et de 15 pouces de diamètre ! Dans tous les cas les branches sont peintes en noir.

L’équipement intérieur est particulièrement complet et superbe avec une combinaison d’un tissu rayé blanc avec des coutures rouge Bourgogne (clin d’œil à la version Weissach) sur le centre des sièges et sur les contreportes. Le cuir rouge bourgogne de l’entourage des sièges vient donner l’harmonie finale avec le tissu ! Pour justifier l’équipement très complet, même les ceintures de sécurité arrière à enrouleur sont présentes !

photo 19 interieur jubile

Le tableau de bord et le volant reçoivent le même cuir ….

photo 20 volant jubile

…..ainsi que le pavillon et la plage arrière !

photo 21 plage ar

Le haut des sièges avant sont signés Ferry Porsche et toutes les moquettes sont également rouge Bourgogne.

photo 22 ferry

Pour terminer sur cette magnifique série limitée, même s’il n’y avait pas de plaque numérotée sur le tableau de bord, l’acheteur pouvait avoir une plaque commémorative placée dans un écrin ! A noter qu’il existe un rassemblement annuel des passionnés de ce modèle exclusif.

photo 23 plaque commémorative

Numéros des châssis des Porsche 911 3.0L SC 1981 et 1982, Séries B et C

MODELES MILLESIME NUMEROS DE CHÂSSIS PRODUCTION
Coupé reste/monde 1981 WP0ZZZ91ZBS100001 à 103181 3181 EX
Targa reste/monde 1981 WP0ZZZ91ZBS140001 à 140703 1703 EX
Coupé USA 1981 WP0AA091BS120001 à 121573 1573 EX
Targa USA 1981 WP0EA091BS160001 à 161407 1407 EX
Coupé Japon 1981 WP0ZZZ91ZBS129501 à 129622 122 EX
Targa Japon 1981 WP0ZZZ91ZBS169501 à 169530 30 EX
MODELES MILLESIME NUMEROS DE CHÂSSIS PRODUCTION
Coupé reste/monde 1982 WP0ZZZ91ZCS100001 à 103307 3307 EX
Targa reste/monde 1982 WP0ZZZ91ZCS140001 à 141737 1737 EX
Coupé USA 1982 WP0AA091CS120001 à 122457 2457 EX
Targa USA 1982 WP0EA091CS160001 à 162426 2426 EX
Coupé Japon 1982 WP0ZZZ91ZCS109501 à 109628 128 EX
Targa Japon 1982 WP0ZZZ91ZCS149501 à 149562 62 EX

Carrosserie et Equipement des Porsche 911 Porsche 911 3.0L SC 1983 Série D.

Pour ce millésime, aucune modification notable aussi bien du côté carrosserie que du côté équipement n’apparaissent pour les versions Coupé et Targa. Par contre, c’est lors de celui-ci qu’apparaît la version Cabriolet.

Revenons….20 ans en arrière car comme nous l’avons évoqué dans notre dossier relatif aux modèles 2.0, l’usine avait déjà sorti un prototype de cabriolet, qui allait devenir la version Targa vu que le « Nouveau Continent » avait émis l’idée que les cabriolets seraient interdits sur son territoire pour des raisons de sécurité en imposant un arceau…ce qui ne se fera jamais !

Il y eut treize prototypes de cabriolets fabriqués et l’un des deux qui a survécu sortit avant le 14 Septembre 1964, date à partir de laquelle, suite à un recours de Peugeot, les 901 devinrent des 911. Il est répertorié comme la deuxième 901 la plus ancienne avec son numéro de série 13360 et fait aujourd’hui le beau jour des expositions suite à une restauration partielle car il fallait lui garder une part d’authenticité !

photo 24 prototype cabriolet

Les années passent et lorsque Monsieur Shutz prend la tête de Porsche à la fin des années 1980, Ferry Porsche lui assigne le travail de relancer la 911. Alors ce dernier ressort des tiroirs les plans dessinés par Butzi Porsche et fait créer par son bureau d’études un concept de cabriolet basé sur une 911 Turbo équipée en plus d’une transmission à quatre roues motrices. Ce concept est présenté à Francfort en 1981 où il rencontre un joli succès auprès du public sans oublier que pour marquer le coup les sièges sont siglés Ferry Porsche. Il est dorénavant exposé au musée Porsche de Stuttgart.

photo 25 concept cab turbo

Il est finalement décidé en haut lieu que le cabriolet va sortir de série sur la base de la 911 SC en deux roues motrices. Il est alors présenté en Mars 1982 au salon de Genève et est fabriqué pour le millésime 1983. La version Turbo sortira plus tard…et en deux roues motrices !

Si les caractéristiques d’équipement, de moteurs et boites de vitesses sont identiques à ceux des versions Coupé et Targa, on peut noter que sur le Cabriolet, le rétroviseur extérieur côté passager est de série et qu’un amortisseur entre la caisse et la turbine permet d’éviter des effets parasites sur le fonctionnement du moteur car la caisse moins rigide a tendance à subir quelques torsions !

photo 27 amortisseur moteur

Numéros de série des châssis des Porsche 911 3.0L SC 1983 Série D.

MODELES MILLESIME NUMEROS DE CHÂSSIS PRODUCTION
Coupé reste/monde 1983 WP0ZZZ91ZDS100001 à 102995 2995 EX
Targa reste/monde 1983 WP0ZZZ91ZDS140001 à 141258 1258 EX
Cabriolet reste/monde 1983 WP0ZZZ91ZDS150001 à 152406 2406 EX
Coupé USA 1983 WP0AA091DS120001 à 122559 2559 EX
Targa USA 1983 WP0EA091DS160001 à 161430 1430 EX
Cabriolet USA 1983 WP0EA091DS170001 à 171781 1781 EX
Coupé Japon 1983 WP0ZZZ91ZDS129501 à 129645 145 EX
Targa Japon 1983 WP0ZZZ91ZDS149501 à 149562 62 EX
Cabriolet Japon 1983 WP0ZZZ91ZDS159501 à 159590 90 EX

Carrosserie et Equipement des Porsche 911 Turbo 3.0L 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, 1983 Séries K, L, A, B, C, D.

Si côté évolution carrosserie on retrouve les mêmes modifications de détails que sur les versions atmosphériques, avec l’introduction du moteur 3.3l qui comporte un échangeur, la modification la plus importante de la carrosserie par rapport aux modèles antérieurs est l’apport d’un nouveau capot arrière car il comporte un échangeur air/air nécessitant un nouvel aileron. Ce nouveau capot a une forme plus lourde ainsi que l’aileron lui-même avec ses côtés relevés.

photo 29 aileron turbo

Côté équipements, on retrouve ceux des modèles précédents, avec les mêmes évolutions que sur les versions atmosphériques. Il existe une rare option retenue de sièges électriques Recaro.

photo 30 sieges recaro electriques

Numéros de série des châssis des Porsche 911 Turbo 3.3L 1978, 1979 1980, 1981, 1982, 1983 Séries K, L, A, B, C, D.

MODELES MILLESIME NUMEROS DE CHÂSSIS PRODUCTION
Turbo/reste du monde 1978 9308700001 à 9308700735 735 EX
Turbo/nouveau continent 1978 9308800001 à 9308800461 461 EX
Turbo/Japon 1978 9308709501 à 9308709560 60 EX
Turbo/reste du monde 1979 9309700001 à 9309700820 820 EX
Turbo/nouveau continent 1979 9309800001 à 9309801200 1200 EX
Turbo/Japon 1979 9309709501 à 9309709532 32 EX
MODELES MILLESIME NUMEROS DE CHÂSSIS PRODUCTION
Turbo/reste du monde/Japon 1980 93A0070001 à 93A0070840 840 EX
MODELES MILLESIME NUMEROS DE CHÂSSIS PRODUCTION
Turbo/reste du monde 1981 WP0ZZZ93ZBS00001 à 00698 698 EX
Turbo/Canada 1981 WP0JA093BS050001 à 50063 63 EX
MODELES MILLESIME NUMEROS DE CHÂSSIS PRODUCTION
Turbo/reste du monde 1982 WP0ZZZ93ZCS000001 à 00938 938 EX
Turbo/Canada 1982 WP0JA093ZCS050001 à 50089 89 EX
MODELES MILLESIME NUMEROS DE CHÂSSIS PRODUCTION
Turbo/reste du monde 1983 WP0ZZZ93ZDS00001 à 01015 1015 EX
Turbo/Canada 1983 WP0JA093ZDS050001 à 50065 65 EX

Notre Choix.

Sans hésiter, si j’avais les moyens financiers de le faire, je choisirais deux modèles avec un exemplaire de chacune des séries limitées « Weissach » (en Platine Métallisé) et « Jubilé 50éme Anniversaire » car elles sont toutes les deux magnifiques à la fois de par la couleur de leur intérieur et de leur extérieur et également superbement équipées. L’une sportive avec l’équipement aérodynamique de la « Weissach » et le côté plus pur de la « 50éme anniversaire ». Maintenant il faut en trouver une, ce qui est loin d’être évident même si aujourd’hui pour les « Weissach » quelques spécialistes indépendants en importent du « Nouveau Continent » depuis quelques années !

Dans notre prochain dossier nous étudierons les moteurs des modèles 3.2l qui représentent la dernière génération de la pure 911 née en 1964…

Est-il important de faire expertiser sa Porsche ?

Acheter ou vendre une Porsche peut s’avérer parfois complexe, surtout quand il s’agit d’une occasion. Ce marché est spécifique et repose sur de nombreuses règlementations. Bien qu’un accord amiable puisse être conclu entre l’acheteur et le vendeur, l’intervention d’un expert peut être cruciale pour procéder à une vente en toute sérénité.

Vous souhaitez vendre votre Porsche ? La vente se fera plus aisément si votre voiture a fait l’objet d’une expertise. L’évaluation de votre Porsche permettra de faciliter sa vente. Le potentiel acquéreur sera rassuré. Au contraire, si vous avez des doutes sur l’achat d’un véhicule, n’hésitez pas à demander son expertise. Ce serait dommage de se retrouver avec une mauvaise surprise après l’achat du véhicule.
L’expertise d’un véhicule ne s’adresse pas uniquement aux professionnels. Les particuliers ont aussi la possibilité de faire expertiser une voiture avant l’achat ou à la vente. L’objectif est de circonscrire toutes tentatives d’escroquerie ou de litige. 

Faire expertiser sa Porsche, mais par qui ?

Vous avez envie d’expertiser votre Porsche, vous avez fait le bon choix. Mais par qui la faire expertiser ? Il existe deux façons d’évaluer son véhicule, deux types d’experts.
Certains garages automobiles indépendants proposent d’expertiser votre Porsche mais leur analyse peut être non reconnue. Attention, il faut alors vérifier que l’expert soit agréé pour réaliser l’évaluation. Il est d’ailleurs plus aisé d’expertiser une Porsche récente type 911 991 Carrera qu’une Porsche Classic type 911 3.3L Turbo de 1978. En cas de litige, seule l’expertise réalisée par une agence agrée sera recevable devant les tribunaux. Vous pouvez télécharge ici la liste nationale des experts en automobile tenue par l’administration contenant nom, prénom, coordonnées et numéro d’agrément de l’expert.

Le travail d’analyse de l’expert 

Le rendez-vous est pris, l’expert mandaté par une agence agréée va alors se déplacer pour vérifier l’état du véhicule. Il va commencer son travail en analysant les malfaçons ainsi que les vices cachés potentiels du véhicule. Sa mission repose sur la vérification de 6 points essentiels :

  • vérifier la conformité des documents administratifs. Il s’assure que le véhicule n’a pas été volé et qu’il n’est pas gagé.
  • inspecter l’intérieur du véhicule. Il réalise une analyse globale d’usure des sièges, des différents boutons de commandes, de la radio, du GPS si la voiture en possède un.
  • examiner l’extérieur du véhicule. Il analyse attentivement la carrosserie pour repérer d’éventuelles rayures, chocs qui nécessiteraient des réparations.
  • vérifier le carnet d’entretien. Il s’assure que le véhicule a été régulièrement entretenue : contrôle technique, pneus, entretien de la climatisation, usures des disques de frein…
  • contrôle mécanique. L’expert vérifie le bon fonctionnement de la voiture sur route après plusieurs contrôles statiques.
  • contrôle des différents équipements de sécurité. Il vérifie freins, tenue de route, fonctionnement des airbags, pneus…

Après l’expertise complète du véhicule, vous pourrez confirmer ou rétracter l’achat de la voiture. Un document officiel attestera de cette dernière. Une cote sera également transmise par l’expert pour vous faire une idée plus précise de la valeur de votre Porsche. 

Le prix d’une expertise complète réalisée par un expert agréé oscille entre 150 € et 240 € selon l’agence.

Cet article a été rédigé en collaboration avec le cabinet SARRUT Assurances Sport et Prestige, un cabinet d’assurance spécialisé depuis plus de 20 ans dans l’assurance des Porsche. Vous souhaitez changer d’assureur et obtenir un devis personnalisé auprès de ce professionnel ? N’attendez plus, vous aurez la meilleure couverture, au prix le plus juste.

Guide d’achat-Porsche 911 3.0L SC et Turbo 3.3L Les Amortisseurs, les Barres de Torsion et Antiroulis, les Freins

À consulter également :




Préambule

Compte tenu du fait que nous avons déjà étudié toutes les caractéristiques particulières de chacun de ces sujets dans nos dossiers techniques relatifs aux 911 2.0, nous invitons les internautes qui nous lisent régulièrement à s’y reporter afin de se les remémorer et aux nouveaux d’y en apprendre toutes les subtilités.

En conséquence nous avons regroupé dans le présent dossier l’étude des amortisseurs, barres de torsion, barres antiroulis et les freins en passant en revue les modifications effectuées, et en indiquant les références des nouvelles pièces montées sur les 911 3.0l SC et Turbo 3.3l de 1978 à 1983, donc pour les séries K, L, A, B, C, D.

Les Amortisseurs Première Monte des Porsche 911 3.0L SC de 1978 à 1983, Séries K, L, A, B, C, D.

Pour ces millésimes, l’ensemble jambe de force/amortisseur pour le train avant et les amortisseurs arrière montés en première monte sont tous de marque Boge, alors qu’en option il est possible d’obtenir des jambes de force/amortisseurs Bilstein. L’option Koni disponible avant 1978 disparaît.

photo 2 911 sc coupe
photo 3 sigles boge bilstein

MONTAGE DE SÉRIE POUR LES 3.0 SC MILLÉSIMES 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, 1983

JAMBE DE FORCE/AMORTISSEUR AVANT BOGE 911341913.03
AMORTISSEUR ARRIÈRE BOGE 911333051.03 ou 05

MONTAGE EN OPTION POUR LES 3.0 SC MILLÉSIMES 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, 1983

JAMBE DE FORCE/AMORTISSEUR AVANT BILSTEIN 911341041/42.33
AMORTISSEUR ARRIÈRE BILSTEIN 911333051.49

Les Amortisseurs Première Monte des 911 Turbo 3.3L de 1978 à 1983, Séries K, L, A, B, C, D.

Pour ces millésimes, les 911 Turbo 3.3l reçoivent d’origine des amortisseurs Bilstein en série.

photo 4 911 turbo

MONTAGE DE SERIE POUR LES TURBO 3.3L MILLÉSIMES 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, 1983

JAMBE DE FORCE/AMORTISSEUR AVANT BILSTEIN 911341041/42.33
AMORTISSEUR ARRIÈRE 911333051.49

Quels amortisseurs sont disponibles aujourd’hui ?

Boge qui fournissait donc les 911 en première monte autrefois a fusionné avec Sachs, et ne propose plus à ce jour que quelques références. De son côté si Koni avait disparu des options en première monte, cela ne l’a pas empêché de continuer à proposer ses produits avec succès en deuxième monte. Bilstein de son côté a continué a développer sa gamme. Ainsi aujourd’hui grâce à ces deux marques, la gamme proposée est très large pour les 911 anciennes, comme nous allons le voir. Donc nous développerons ci-après la gamme de chacune de ces deux marques.

La marque Koni propose une gamme de cartouches avant et d’amortisseurs arrière aux caractéristiques différentes selon les modèles de 911 3.0l et Turbo 3.3l Turbo avec les versions bitube à huile/air.

Leur particularité est que tous ces amortisseurs sont réglables par démontage ; il ne faut d’ailleurs pas se tromper car si cette possibilité de modifier le tarage est un plus, il faut savoir que compte tenu du travail que cela demande, ce réglage est destiné avant tout à compenser l’usure au fur et à mesure des kilomètres. Côté couleur, en principe ils sont rouges ou jaunes selon leur type, mais il ne faut pas s’arrêter à la couleur, ce qui compte c’est de bien préciser la référence au distributeur.

La marque Bilstein propose une gamme de cartouches pour les jambes de force Boge et Bilstein avant et des amortisseurs arrière dont la caractéristique est qu’ils ne sont pas réglables. Ils sont une combinaison huile/gaz quel que soit le modèle.

Leur couleur est verte ou jaune, mais ce qui importe avant tout est la référence du constructeur. Côté appellation, en fonction de leur tarage, le nom change et on trouve : série, turbo, sport-route, course, 1000 lacs.

Les Amortisseurs Deuxiéme Monte des Porsche 911 3.0L SC et Turbo 3.3L de 1978 à 1983, Séries K, L, A, B, C, D.

Cartouches et amortisseurs Koni

CARTOUCHE AVANT POUR JAMBE DE FORCE BOGE DES 911 SERIES K, L, A, B, C, D TOUTES VERSIONS CONFONDUES

REFERENCE TARAGE : DETENTE/COMPRESSION APPELLATION
P360113 150/110 TURBO
P360115 225/112 SPORT-ROUTE
P360116 208/160 CLUB-SPORT

RÉFÉRENCE TARAGE : DÉTENTE/COMPRESSION APPELLATION
86-1943 110/35 SPECIAL
8641-1039 150/35 SPECIAL
8641-1039 SPORT 150/50 SPORT

AMORTISSEUR ARRIERE DES 911 SERIES K, L, A, B, C, D TOUTES VERSIONS CONFONDUES

REFERENCE TARAGE : DETENTE/COMPRESSION APPELLATION
82-1962 105/45 SPECIAL
8210-1159 SPORT 105/60 SPORT
8210-1962 SPORT 105/60 SPORT
30-1214 140/60 SPECIAL
30-1214 SPORT 190/90 SPORT

Cartouches et amortisseurs Bilstein

CARTOUCHE AVANT POUR JAMBE DE FORCE BOGE DES 911 SERIES K, L, A, B, C, D TOUTES VERSIONS CONFONDUES

REFERENCE TARAGE : DETENTE/COMPRESSION APPELLATION
P360113 150/110 TURBO
P360115 225/112 SPORT-ROUTE
P360116 208/160 CLUB-SPORT

CARTOUCHE AVANT POUR JAMBE DE FORCE BILSTEIN DES 911 SERIES K, L, A, B, C, D TOUTES VERSIONS CONFONDUES

REFERENCE TARAGE : DETENTE/COMPRESSION APPELLATION
R36 5001 160/127 TURBO
RE3 5050 225/112 SPORT-ROUTE
RE3 5049H1 200/170 COURSE
RE3 5049H0 161/160 COURSE
RE3 61220 270/100 MILLE LACS

AMORTISSEUR ARRIERE DES 911 SERIES K, L, A, B, C, D TOUTES VERSIONS CONFONDUES

REFERENCE TARAGE : DETENTE/COMPRESSION APPELLATION
B46 0169 195/150 TURBO
B46 0975 300/150 SPORT-ROUTE
B46 0973 320/150 MILLE LACS
B46 0967 220/150 CLUB-SPORT

Les Barres de Torsion et Antiroulis des 911 3.0L SC et Turbo 3.3l de 1978 à 1983, Séries K, L, A, B, C, D.

A partir du millésime 1978, si à l’avant la 911 3.0l SC conserve une barre de torsion de 18,8 mm de diamètre à l’avant, à l’arrière elle passe de 23 mm à 24,1 mm. Ceci pour tenir compte du poids qui augmente de 60 kg et également pour garder une meilleure stabilité dans les trous de la chaussée car on s’est rendu compte qu’avec la barre de 23 mm et des amortisseurs plus performants la caisse faisait trop de « mouvements de galop ». On retrouve bien évidemment sur ces modèles le système de réglage de hauteur arrière de la caisse avec son système en « biseau » permettant de jour sur 2 cm de débattement. A l’avant la hauteur est également réglable de la même manière qu’auparavant. Pour les barres antiroulis ou stabilisatrices, qui sont montées de série sur toutes les versions dorénavant, on trouve comme auparavant une barre stabilisatrice coudée passant sous la caisse, reliée aux triangles de suspension par des supports garnis de caoutchouc dans lesquels elle s’emboite. Le diamètre de la barre stabilisatrice avant est de 20 mm et à l’arrière de 18 mm.

Barre stabilisatrice avant

bphoto 6 barre stab avta

Barre stabilisatrice arrière.

photo 7 barre stab ar

Les 911 Turbo 3.3l conservent les mêmes barres de torsion que celles montées sur les versions 3.0l Turbo précédentes. Elles respectent un diamètre de18,8 mm à l’avant et de 26 mm à l’arrière. Pour le réglage en hauteur on retrouve le même système que sur les versions à moteur atmosphérique.

Pour les barres de torsion, une modification importante intervient à l’avant car le systéme à levier des versions 3.0l Turbo disparaît au profit du système mono pièce déjà monté depuis quelques années sur les versions à moteur atmosphérique. Le diamètre de cette barre antiroulis avant est augmenté et passe de 18 mm à 20 mm. Celle de l’arrière reste identique aux Turbo 3.0l avec 18 mm.

A l’arrière une barre en forme de U car la boite de vitesses est plus grosse, le moteur est reculé de 3 cm, si bien que la barre se trouve sous la traverse de fixation de la boite ce qui demande cette forme afin que les deux pièces ne se frottent pas.

photo 8 barre stab turbo ar

Fiches Techniques des Barres de Torsion et Antiroulis des 911 3.0L SC et Turbo 3.3l de 1978 à 1983, Séries K, L, A, B, C, D.

MODELE MILLESIMES DIAMETRE BARRE
TORSION AVANT
DIAMETRE BARRE
ANTIROULIS AVANT
DIAMETRE BARRE
TORSION ARRIERE
DIAMETRE BARRE
ANTIROULIS ARRIERE
3.0l SC 1978/1979/ 1980/1981/ 1982/1983 18,8 MM 20 MM 24,1 MM 18 MM
Turbo 3.0l 1978/1979/ 1980/1981/ 1982/1983 18,8 MM 20 MM 26 MM 18 MM

Le Freinage des 911 3.0L SC et Turbo 3.3l de 1978 à 1983, Séries K, L, A, B, C, D.

photo 9 911 sc targa

Le système de freinage des 911 3.0l SC reprend rigoureusement les mêmes caractéristiques que ceux des Carrera 3.0 de 1977. Par contre la Turbo 3.3l reçoit un nouveau freinage vu les performances très élevées du moteur et son poids plus élevé que la Turbo 3.0l.

Ainsi, la Turbo 3.3l reçoit des freins dérivés de la Porsche 917 et de la 911 Groupe 5 935 ! On trouve des disques faisant 304 mm de diamètre à l’avant avec une épaisseur de 32 mm alors qu’à l’arrière les disques font 309 mm de diamètre et 28 mm d’épaisseur. Ces disques sont « pincés » par des étriers en aluminium ayant quatre pistons de diamétre de 38 mm à l’avant et de 30 mm à l’arrière. Les moyeux qui les supportent sont également en aluminium. . Ainsi la surface des plaquettes de freins passe à l’avant de 78 cm2 pour la Turbo 3.0l à 94 cm2 sur la Turbo 3.3l et à l’arrière de 52,5 cm2 respectivement. Ainsi équipée la Turbo 3.3l donne l’impression à chaque freinage que des herses s’enfoncent dans le sol !

Faire le bon choix de vos trains roulants

photo 10 911 sc coupe verte

Alors que choisir parmi tous les choix possibles d’amortisseurs proposés par Koni et Bilstein, dont la qualité des produits est reconnue dans le monde entier, particulièrement dans celui de de la compétition ?

Précisons que, tels que présentés, les références données ci-dessus reprennent une proposition de combinaisons avant arrière/homogène, ce qui n’empêche nullement de panacher selon votre utilisation sous la condition que ce soit possible sur votre version. Eviter le tarage trop élevé est une précaution à prendre, même si c’est possible.

Enfin, les combinaisons proposées par chacune des marques le sont également en fonction des diamètres des barres de torsion et des barres antiroulis de chaque modèle, ce qui veut dire que si on décide de panacher à sa façon, il faut également tenir compte de ces éléments pour ne pas compromettre l’équilibre de la 911.

Ces paramètres étant posés, pour vous aider dans vos choix classons en trois grandes catégories l’utilisation des 911 Classic : la promenade dominicale, puis les longues virées combinant autoroute, routes secondaires et circuit une ou deux fois par an pour terminer par les « accrocs » du circuit.

Commençons par la marque Koni. On peut dire que le modèle « spécial » de tarages 150/35 semble le mieux approprié pour une utilisation adaptée à toutes les situations sauf pour le circuit où la version « sport » de tarages 150/50 est la mieux adaptée. A l’arrière choisir la version « spéciale » de tarages 140/60 pour la majorité des situations étant la plus judicieuse alors que pour le circuit la version « sport » de tarages 190/90 sera le bon choix.

Continuons avec la marque Bilstein. Si on fait de la route secondaire rapide et un peu de circuit, le modèle « Sport-route » de tarages 225/112 avec jambes de force Bilstein à l’avant semble le mieux approprié ; complété par la version amortisseur arrière « mille lacs » de tarages 320/150. Ainsi avec ce panachage, la 911 a une meilleure assiette, prend moins de roulis et absorbe sans faire de rebonds tous les types de routes. Si on fait du rallye historique, mettre la version « Mille Lacs » à l’avant de tarages 270/100 sera un plus car souvent les itinéraires de ces sorties empruntent des routes défoncées, les tarages choisis sur ces versions permettent alors de « survoler les trous » !

Enfin pour les purs pistards, la version à tarages avant 200/170 sera adaptée à tous les types de revêtements alors que la version 161/160 sera avant tout destinée aux circuits au revêtement parfait car avec le peu de débattements qu’ils présentent, les rebonds sont inévitables. On complétera à l’arrière par la version « club-sport » de tarages 220/150

Si on veut sortir du cadre du remplacement classique, vu l’ampleur prise aujourd’hui par les courses historiques, Bilstein a développé une gamme de jambes de force avant et d’amortisseurs arrière dont le corps extérieur est fileté, ce qui permet avec des ressorts appropriés de régler en plus la hauteur de caisse à la demande comme le montrent les deux photos ci-après. Evidemment inutile de préciser que sur les belles secondaires françaises la 911 devient plutôt ingérable vu la dureté ainsi engendrée ; par contre sur circuit c’est un vrai régal. Evidemment là on entre dans un domaine très spécifique, entraînant des renforcements obligatoires de la « caisse » vu les contraintes engendrées par de tels combinés !

  Amortisseur arrière avec corps fileté           et  Jambe de force avec corps fileté                             

photo 11bilstein filetés

Nous aborderons dans notre prochain dossier l’évolution de la carrosserie, des équipements de ces modèles 3.0l SC et Turbo 3.3l ainsi qu’un dossier sur la deuxième série limitée de 911.

Les nouveaux Porsche Cayenne GTS : le retour du V8

Les variantes GTS de la Porsche Cayenne 2021 ont récemment fait leurs preuves. Elle ont été remarquées sur le circuit du Nurburgring le mois dernier pendant leurs phases d’essais. Avec le Cayenne GTS et le Cayenne GTS Coupé, Porsche complète sa gamme de SUV avec deux nouveaux modèles conçus pour offrir de superbes performances de conduite.

Cayenne Coupé GTS ©Porsche

Pour les modèles GTS, le Cayenne exploite le même V8 biturbo de 4,0L que la Panamera GTS. Il développe 460 Chevaux et 620 Newton Mètre de couple, à l’aide d’une boîte de vitesses PDK à huit rapports et d’une transmission intégrale. Les performances ont été nettement améliorées par rapport au V6 des générations précédentes. Le Cayenne Coupé GTS réussit l’exercice du zéro à 100 km/h en 4,5 secondes avec le pack Sport Chrono en option et atteint 270 km/h en vitesse de pointe. 

Une configuration sportive symbole de plaisir

Échappement Sport, Cayenne Coupé ©Porsche

Un échappement sport a été spécialement configuré pour offrir une expérience auditive unique.
Il se compose de deux sorties ovales centrales proposées en exclusivité sur le Cayenne GTS Coupé. L’échappement de série dispose quant à lui de deux sorties circulaires situées sur les côtés extérieurs de l’arrière de la voiture.
Du coté du châssis, la suspension de série abaisse la voiture de 20 millimètres et comprend le système Porsche Active Suspension Management (PASM) pour un contrôle actif et sportif des amortisseurs. Le Porsche Torque Vectoring Plus (PTV Plus) est également monté de série.

Un SUV à toutes épreuves

Cayenne GTS – V8 ©Porsche

Les modèles GTS sont équipés de série de jantes RS Spyder Design noir satiné de 21 pouces. Le Cayenne GTS et Cayenne Coupé GTS apportent au segment des SUV l’agilité et le freinage d’une véritable voiture de sport. 
En option, la décélération peut être optimisée grâce au frein en carbure de tungstène ou bien par les très onéreux freins composites céramiques (PCCB). Une suspension pneumatique à trois chambres de 10 mm d’épaisseur peut être rajoutée à votre configuration ainsi que le système de stabilisation active du roulis Porsche Dynamic Chassis Control (PDCC).

GTS : Un design unique

Pack intérieur GTS – Cayenne GTS ©Porsche

Le pack Sport Design standard assure une apparence unique et exclusive. La dynamique spécifique aux modèles GTS est évidente au premier coup d’oeil, en particulier par son jeu de contrastes avec les nombreux éléments en noir. Les phares Porsche Dynamic Light System (PDLS) et la barre de feux arrière à LED sont également teintés en noir.
À l’intérieur, l’Alcantara est bien présent, comme dans l’ensemble des modèles GTS de la marque. On le retrouve sur le volant, les poignées de la console centrale, les panneaux de porte, les accoudoirs, les sièges et le ciel de toit. On ne peut pas se tromper, on a bien affaire à une GTS. 
Les Cayenne GTS sont équipés de sièges sport standard à huit réglages, exclusivement réservés à ces nouveaux modèles. Parmi les nombreuses options de personnalisation, on trouve le pack intérieur de la GTS, avec des accents de couleur supplémentaires en rouge carmin ou en crayon, pour des éléments tels que les coutures décoratives.

Guide de l’apprenti porschiste : Comment distinguer les différentes générations de Porsche Boxster et Cayman ?

Précédemment, nous vous avions appris à devenir incollable sur les différentes générations de Porsche 911. Cette fois, nous allons nous intéresser à un modèle emblématique de la marque de Stuttgart. Enfin, à deux modèles, plus précisément. Vus comme des « Porsche de pauvre » par certains, les Boxster et Cayman sont pourtant des voitures très équilibrées et plaisantes, avec un moteur en position centrale arrière, qui offre une excellente répartition des masses. Quatre générations se sont succédé.

Un modèle d’appel chez Porsche : une nécessité ?

Avant d’aborder les différentes générations (et versions !) des Porsche Boxster et Cayman, remontons le temps pour mieux comprendre dans quel contexte sont nés ces deux modèles emblématiques. Dans les années 1960, le passage de flambeau entre la 356 et la 911 laisse des séquelles, avec notamment un prix d’appel en très forte hausse.

Pour tempérer les esprits, la marque allemande crée la 911 T, moins puissante, mais aussi moins onéreuse. De même, la 912 reprend l’esthétique d’une 911 mais elle abandonne le moteur 6-cylindres à plat (Flat-6 pour les intimes), au profit d’un retour du « vieux » 4-cylindres de la 356. Le prix d’appel chez Porsche diminue alors sensiblement.

De 1969 à 1976, la 914 viendra constituer une entrée de gamme originale chez Porsche avec une ligne célèbre : les Porsche à moteur avant (PMA). Elle est développée conjointement par Porsche et Volkswagen. L’accueil est mitigé par le public et Porsche optera un design plus consensuel avec les 924, 944 et 968. En 1995, la lignée « PMA » s’éteint.

Le concept Boxster de 1993

Porsche Boxster Concept 1993

Au début des années 1990, le président Porsche de l’époque, Wendelin Wiedeking souhaite amorcer une transition afin de redorer l’image de la marque. Un concept assez osé est présenté en janvier 1993, sous le nom de Boxster Concept.

Derrière une élégante robe grise, ce concept – toujours exposé au Porsche Museum de Stuttgart – va donner un nouveau souffle à la marque allemande. L’avant sera pris presque tel quel sur la version finale du Boxster, qui arrivera trois ans plus tard, en 1996, mais également sur la 911 type 996, en 1997.

Le Boxster Concept est en quelque sorte un retour à l’essence de l’automobile : un cabriolet deux places léger, au tempérament sportif, assez économique à produire comme à utiliser au quotidien. Pour Porsche, l’enjeu est important : ce Boxster doit marquer un renouveau, en permettant une baisse des coûts de fabrication. C’est pour cette raison que les Boxster et 911 auront tant de similitude, tant d’un point de vue esthétique que mécanique.

1ère génération : Comment reconnaître la Porsche Boxster type 986 (1996-2004) ?

Porsche Boxster 986

Trois ans après le concept éponyme, le Boxster de série est là. Nous retrouvons une ligne proche de celle du concept, mais avec des améliorations et surtout, un arrière totalement redessiné. Pour le moment, il n’est pas question de Cayman : seul le Boxster existe aux côtés de la 911. L’accueil du public est relativement enthousiaste face à ce petit roadster deux places bien dessiné… Et très désirable.

Spécificité esthétiques du Boxster 986

Visuellement, le Boxster de première génération ressemble à s’y méprendre à la 911 type 996 qui est sortie quelques mois après. C’est un roadster bien dans l’ère du temps, arborant des phares en amande, du plus bel effet. Notons que la production du Boxster type 986 se décline en deux temps : la phase 1, de 1996 à 2002, puis la phase 2 (restylée), de 2002 jusqu’à 2004. Les phases 1 se reconnaissent à leurs clignotants oranges à l’avant et à l’arrière. Mais beaucoup ont préféré les passer en blanc…

Le profil du Boxster 986 est élégant, avec une ligne de caisse assez épurée qui se terme sur deux écopes de prises d’air, destinées à refroidir le moteur. La partie arrière a été complètement revue depuis le concept car. Les feux sont plus massifs et les traits plus doux, donnant un rendu plus rigoureux… et sportif ! Seules deux versions verront le jour : Boxster et Boxster S ainsi qu’une édition limitée.

Sous le capot de la Porsche Boxster type 986

Stricte propulsion, le Boxster type 986 a été proposé avec deux niveaux de puissance, hiérarchisés de la même manière que pour les 911. L’entrée de gamme est sobrement nommée Boxster, tandis que la version plus sportive prend l’appellation de Boxster S. La seconde se reconnait à sa double sortie d’échappement tandis que le Boxster « classique » arbore une canule unique.

Le Boxster dispose d’un 6-cylindres à plat emprunté à la 911. La cylindrée est d’abord portée à 2,5 litres pour 204 chevaux. Elle évoluera en 2000 à 2,7 litres pour 220 chevaux. Lors du restylage, la puissance passera même à 228 chevaux. Le Boxster S type 986 a une cylindrée de 3,2 litres tout au long de sa carrière : 252 chevaux avant le restylage de 2002 et 260 chevaux après.

Précisons également que le moteur est disposé en position centrale arrière. La répartition des masses est donc excellente. Le Boxster profite du savoir-faire apporté à la 911 et permet de constituer une entrée de gamme très attractive.

Ce qui évolue avec le Boxster 986

Remplaçante indirecte des Porsche à moteur avant, la Porsche Boxster type 986 marque un véritable tournant dans l’histoire de la marque. Ce roadster est assez bien équipé de série, et habitable, malgré une liste d’option conséquente.

Les différentes versions de Porsche Boxster type 986

Boxster : version « classique », de 204, 220 ou 228 chevaux
Boxster S : version plus sportive, de 252 ou 260 chevaux

Comment distinguer une Porsche Boxster type 986 ?

Porsche Boxster 986

Pour distinguer un Porsche Boxster de type 986, rien de plus simple ! Seule cette génération dispose de phares en amandes ! La génération suivante reviendra à des optiques rondes plus traditionnelles. Vous ne pourrez donc pas vous tromper. Si vous hésitez entre Boxster type 986 et 911 type 996, vérifiez le nombre de places à bord : exclusivement 2 sur le premier, et 4 sur la seconde.

Le Boxster 986 restylé dispose à la fois de clignotants blancs et non plus oranges, mais également de pare-chocs plus ajourés, ainsi que de nouvelles jantes.

Quelques anecdotes concernant la Porsche Boxster type 986

• En 2003, pour célébrer les 50 ans de la Porsche 550 Spyder, Porsche réalise un Boxster S « 50 ans de la 550 Spyder ». Il se caractérise par une peinture gris Argent GT, des jantes gris Kerguelen, une capote marron (cocoa), des écussons spécifiques et la puissance portée de 260 à 266 chevaux. Seuls 1963 exemplaires ont vu le jour, numérotés.
• Les clignotants orange ont été définitivement abandonnés à la fin de l’année 1999. Porsche a profité pour augmenter la puissance du Boxster classique à ce moment, mais aussi à redessiner quelque peu le pare-choc avant.
• Pour identifier du premier coup d’œil un Boxster S : regardez la couleur des étriers de frein. Ils sont gris sur le Boxster « classique » mais rouges sur son homologue S.
• Le moteur étant en position centrale arrière, il y a un coffre à l’avant, et un second à l’arrière !
• Jusqu’en 2008, les Boxster rencontrent des soucis liés à l’IMS : il s’agit d’un roulement à bille qui se désagrège et qui peut aller jusqu’à entrainer une casse moteur.

2ème génération : Comment reconnaitre les Porsche Boxster et Cayman type 987 (2004-2012) ?

Porsche Boxster 987

L’année 2004 marque un nouveau cap pour Porsche qui remplace conjointement les Boxster et 911 par de nouvelles générations. Cette fois encore, ces deux modèles conserveront un fort lien de parenté, tant mécanique qu’esthétique. Cette fois, une déclinaison coupé (toujours deux places) verra le jour en 2005, il s’agit du Cayman. Cette seconde génération de Boxster, et première pour le Cayman, porte l’identifiant 987.

Spécificité esthétiques des Porsche Boxster et Cayman 987

Le Boxster type 987 dispose d’une face avant revisitée et plus dynamique qu’auparavant. Les phares en amende s’effacent au profit d’optiques plus ovoïdales. La ligne de caisse demeure, avec des écopes plus importantes. Les jantes gagnent un pouce tandis que les feux arrière sont dessinés à la manière de ceux montés sur les 911 type 997, alors fraichement dévoilées.

Nouveauté de 2005, le Cayman vient compléter l’entrée de gamme de chez Porsche, tout en étant vendu un peu plus cher que le Boxster. Il repose sur la même base que ce dernier mais est considéré comme un modèle à part dans la gamme. Il dispose par ailleurs d’un bouclier avant spécialement dessiné pour lui, avec un des antibrouillards ronds et un style plus agressif. Il en est de même à l’arrière, comme vous pourrez le voir par vous-même ci-dessous.

Un restylage aura lieu à mi-carrière, en novembre 2008. Il concerne à la fois l’avant, avec un nouveau pare-choc tant pour le Boxster que le Cayman, intégrant de nouveaux phares et un design plus dynamique (surtout pour le Boxster). Notons que l’arrière est aussi amélioré, avec notamment des feux au design plus travaillé et tout en courbe, évoquant brièvement ceux du concept Boxster de 1993.

Sous le capot des Porsche type 987

Motorisation du Boxster type 987

Chez Porsche, la tendance est toujours à la hausse. Nous retrouvons donc, sur le Boxster type 987 « classique », une mécanique de 2,7 litres développant 240 chevaux, puis 245 chevaux dès 2007. Le restylage de 2009 augmentera la cylindrée à 2,9 litres pour 255 chevaux.

Le Boxster S dispose du même moteur, de 3,2 litres pour 280 chevaux. Il passera à 3,4 litres et 295 chevaux en 2007 et 310 lors du restylage de 2009. Les gains de 5 chevaux de 2007 s’expliquent par l’adjonction du VarioCam Plus, qui agit sur l’admission et les soupapes.

Notons que le restylage apporte l’arrivée de la boîte automatique à double embrayage PDK à 7 rapports en option, en remplacement de la précédente Steptronic S. Notons que des versions spéciales ont été programmées sur les Boxster et Cayman 987, du fait des bons chiffres de vente de ces modèles.

Motorisation du Cayman type 987

Le Porsche Cayman 987 gagne quelques chevaux par rapport au Boxster. Ainsi, le Cayman « de base » délivre 245 chevaux, puis 250 chevaux en 2007 et enfin 265 chevaux après 2009, lors du restylage et du passage à une cylindrée de 2,9 litres.

Le Cayman S a débuté à 295 chevaux, avant d’atteindre les 320 chevaux lors du restylage de 2009. La différence de puissance avec la Porsche 911 Carrera n’était alors que de cinq chevaux.

Ce qui évolue avec les Boxster et Cayman 987

Avec cette nouvelle génération, Porsche joue beaucoup. La marque n’a donc pas été avare en nouveautés pour rendre ses Cayman et Boxster plus désirables et attractifs. Les évolutions vont dans le bon sens. Notons que les séries limitées et éditions spéciales avaient rarement été aussi nombreuses. Certaines sont aujourd’hui des collectors.

Le Cayman est un pari audacieux, il devait se positionner comme une entrée de gamme intéressante, sans pour autant faire de l’ombre à la 911, et sans rouler dans les platebandes du Boxster. Ce modèle a donc été particulièrement choyé et rendu attractif par des puissances appréciables, un niveau d’équipement correct et un style plus affirmé que son homologue décapotable.

La génération 987 marque aussi un tournant sous le capot, avec l’arrivée de la boîte PDK à 7 rapports en remplacement de la Steptronic S sur les versions restylées, le VarioCam Plus, un système embarqué plus performant et complet, le PASM, qui permet de régler ses suspensions en fonction de l’usage ou encore les freins à disque en carbone-céramique, qui bien que facturés plus de 8 000 €, pouvaient répondre à certaines demandes…

Les différentes versions de Porsche Boxster et Cayman type 987

Boxster : version d’appel de Porsche, en cabriolet
Boxster S : version sportive du Boxster, allant jusqu’à 295 chevaux

Cayman : version d’appel de la déclinaison coupé du Boxster
Cayman S : version plus sportive du Cayman, allant jusqu’à 320 chevaux
Cayman R : produite de 2011 à 2013, version encore plus radicale de 330 chevaux

Reconnaître les séries limitées des Porsche Boxster et Cayman type 987

Boxster RS 60 Spyder : version hommage à la 718 RS Spyder de 1960, carrosserie argent GT, feux entièrement rouges, kit SportDesign, puissance de 303 chevaux, capote rouge. 1960 exemplaires.
Boxster Spyder : produit en 2009, ce Boxster basé sur la version S dispose de strippings latéraux, d’un cache moteur bosselé, d’un allègement conséquent et d’une capote manuelle noire. Puissance de 320 chevaux.
Boxster Limited Edition : 500 exemplaires produits aux États-Unis et Canada, de couleur orange à jantes noires.
Cayman S Porsche Design Edition : 777 exemplaires produits en 2007, reconnaissables à une peinture noire, des bandes noires, des optiques intégralement rouges, des jantes de 911 (997) Turbo et un intérieur en cuir noir avec appuie-têtes embossé.
Boxster S Porsche Design Edition 2 : 500 exemplaires produits en 2008 reconnaissables par leur peinture Blanc Carrara et jantes assortis, une capote gris pierre, un kit SportDesign, des bandes grises, des phares bi-xénon et la puissance portée à 303 chevaux.
Boxster S Black Edition : 987 exemplaires ont été produits en 2011, peints en noir, avec les jantes du Boxster Spyder peintes en noir. Puissance portée à 320 chevaux et équipement de série enrichi.
Cayman S Black Edition : idem ci-dessus, mais tirage à 500 exemplaires.
Cayman S Sport : édition limitée à 700 exemplaires. 7 couleurs au choix, stripping latéral, jantes noires. Puissance portée à 303 chevaux.

Comment repérer les Porsche Boxster type 987 ?

Porsche Boxster Cayman 987

Boxster et Cayman disposent d’un design quelque peu différent. Le Cayman reçoit de plus grandes aérations dans son pare-choc avant tandis que le bouclier arrière est plus ajouré. Le restylage opéré à la fin de l’année 2008 portera principalement sur les pare-chocs avant, au look plus sportif mais aussi sur la forme des feux arrière, désormais tout en arrondis, évoquant le Boxster Concept de 1993. Vous reconnaitrez principalement un Boxster ou Cayman type 987 à sa forme de phares.

Quelques anecdotes concernant la Porsche Boxster type 987

• En 2011, Porsche a envisagé de produire une version électrique du Boxster type 987 : le Boxster E. Trois prototypes ont été réalisés, avec un ou deux moteurs. Les performances étaient au rendez-vous, malgré un poids de 1,6 tonne et une autonomie de 160 kilomètres. Il n’y eut pas de suite.
• De 2011 à 2013, le Cayman s’est vu décliné dans une version plus radicale que le S : le Cayman R. Cette version était plus légère et reconnaissable à sa peinture Vert Péridot, de série.
• La boîte automatique à double embrayage PDK permettait pour la première fois, à une boîte auto chez Porsche, d’offrir de meilleures performances que la boîte manuelle également proposée. Une belle prouesse.
• Tout comme le 986, les Boxster et Cayman type 987 disposent d’un aileron intégré qui se déploie à haute vitesse pour augmenter l’appui.

3ème génération : Comment distinguer les Porsche Boxster et Cayman type 981 (2012-2016) ?

Porsche Boxster 981

Cette fois encore, Porsche va faire coordonner le remplacement des Boxster et Cayman avec celui de la 911. Les évolutions sont assez marquantes pour cette troisième génération portant l’identifiant 981. Le 6-cylindres à plat subsiste mais la ligne évolue assez fortement.

Spécificité esthétiques des Porsche Boxster et Cayman Type 981

Visuellement, les Boxster et Cayman type 981 se reconnaissent à leur avant redessiné intégralement. Les phares sont désormais plus étirés, avec des fonds noirs. Des différentes subsistent entre les avant des Cayman et Boxster, mais c’est assez subtil. Il en est de même pour l’arrière. L’avant paraît plus trapu et agressif et donne une brève impression de lourdeur. Pourtant, cette génération est légèrement plus légère que la précédente.

La ligne de caisse, notamment, a été profondément revue, elle est désormais plus fluide et intègre de larges écopes derrière les portes. Les jantes passent à 18 pouces de série tandis que l’intérieur est remanié pour plus de modernité. Les possibilités de personnalisation sont très nombreuses et laissent le choix entre trois types de sièges, de l’assise confortable jusqu’au baquet.

À l’arrière, les feux sont tout nouveaux, ils disposent d’un renflement qui s’achève sur un subtil becquet reliant l’un à l’autre. Contrairement aux précédentes générations, les Boxster et Cayman.

Motorisation des Porsche Boxster et Cayman type 981

Vendue sans discontinuer de 2012 à 2016, cette génération de Porsche Cayman et Boxster n’aura été équipé que de moteurs atmosphériques. Nous retrouvons le célèbre 6-cylindres à plat équipant la 911, dans une version dégonflée. Comme il n’y a pas eu de restylage, il est relativement facile de s’y retrouver dans la gamme.

Concernant le Boxster, la version d’appel dispose du Flat-6 dont la cylindrée est portée à 2,7 litres et offre 265 chevaux. Les autres versions passent à 3,4 litres. Le S atteint 315 chevaux, le GTS grimpe à 330 tandis que le Spyder culmine à 375 chevaux.

Il en est de même du côté du Cayman, mais avec un surplus de 10 chevaux sur chaque version. Ainsi, le Cayman « classique » développe 275 chevaux, 325 pour la version S, 340 pour le GTS et enfin 385 pour le GT4.

Ce qui évolue avec les Boxster et Cayman 981

Cette nouvelle génération marque un tournant dans l’histoire du Boxster d’un point de vue esthétique, avec un style plus affirmé et toujours assez proche de celui de la 911. Cette fois, le Cayman est vendu moins cher que le Boxster, faisant de ce dernier le modèle d’appel de chez Porsche.

À bord, nous retrouvons tous les codes stylistiques en vigueur chez Porsche, tant au niveau de l’assise, que de la console centrale, que du système embarqué ou bien de la partie mécanique. Les performances sont également au rendez-vous avec en haut de gamme, une version GT4 du Cayman, particulièrement taillée pour la piste. Surtout si vous optez pour le pack Clubsport optionnel, qui ajoute tous les attributs pour bruler de la gomme sur circuit.

Les différentes versions de Porsche Boxster et Cayman type 981

Boxster : version classique, développant 265 chevaux
Boxster S : version sportive de 315 chevaux, étriers de frein rouge
Boxster GTS : version encore plus efficace reconnaissable à ses jantes noires
Boxster Spyder : version avec double bosselage de cache moteur, capote manuelle, jantes de 20 pouces et fort allègement.

Cayman : version de base du Cayman
Cayman S : version plus sportive du Cayman
Cayman GTS : version encore plus efficace reconnaissable à ses jantes noires
Cayman GT4 : version allégée du Cayman, avec un imposant aileron fixe, pré-équipement pour la piste. Puissance portée à 385 chevaux.

Comment repérer les Porsche Boxster et Cayman type 981 ?

Porsche Boxster Cayman 981

Non restylées, les Boxster et Cayman de type 981 sont relativement simples à reconnaître. Ils disposent en effet d’une ligne de caisse plus sculptée qu’auparavant. Les optiques étirées sont également bien différentes. Enfin, la forme des feux arrière est unique chez Porsche, c’est un bon moyen de repérer au premier coup d’œil un 981. Les versions S se reconnaissent toujours à leurs étriers de frein rouges.

Les versions GTS, qui ont fait leur apparition conjointement sur cette génération, apportent des jantes noires avec logo coloré, un moteur plus pêchu et quelques équipements complémentaires dans l’habitacle. Elles offrent un très bon rapport qualité/prix.

Quelques anecdotes concernant la Porsche Boxster type 981

• La version GT4 fait écho au précédent Cayman R, qu’elle remplace officieusement.
• Avant la présentation des Boxster et Cayman de type 981, beaucoup redoutaient la présence d’un 4-cylindres suralimenté, ce ne sera finalement pas le cas.
• Pour la première fois, le Cayman est vendu moins cher que le Boxster.
• Porsche a utilisé massivement l’aluminium pour rendre ses carrosseries plus légères, il en ressort une répartition des masses très avantageuses (46% sur l’avant et 54% sur l’arrière).
• Tout comme les précédentes générations, Boxster et Cayman 981 disposent de deux coffres : un à l’avant et le second à l’arrière.

4ème génération : Comment reconnaitre les Porsche 718 Boxster et Cayman – Type 982 (depuis 2016)

Porsche 718 Boxster 982

En 2016, l’heure est venue d’opérer un toilettage sur les Boxster et Cayman. C’est finalement bien plus qu’une évolution qui se produira puisque la quatrième génération des modèles deux-places de chez Porsche voit le jour. Elle porte l’identifiant 982 et un nouveau nom. En effet, exit Cayman et Boxster, il faudra désormais parler de Porsche 718 Boxster, ou Cayman. Les Porsche 718 peaufinent leur esthétique et adoptent définitivement le quatre-cylindres à plat, suralimenté par un turbo à géométrie variable. Un changement que les porschistes n’ont pas tous digéré.

Spécificité esthétiques des Porsche 718 Boxster et Cayman

Si nous nous concentrons exclusivement sur le design, les Porsche 718 Boxster et Cayman semblent être une subtile évolution de la génération 981. En effet, l’avant est quasiment similaire, avec un bouclier toujours commun aux deux modèles. Le design est plus sage et s’inspire davantage des premières générations de Boxster. La raison est probablement que Porsche souhaite rationaliser et hiérarchiser sa gamme en différenciant davantage les 911 des 718.

À l’arrière, les modifications sont plus importantes. Le bandeau lumineux, dévoilé sur la Panamera de 2015 (type 971) est désormais inclut d’office, ajoutant de nouveaux feux en volume et très élégants. Et c’est à peu près tout. Les jantes demeurent celles de la précédente mouture. Pour ne pas confondre les 981 et 982, analyser le profil ne suffira donc pas.

Motorisation des Porsche 718 Boxster et Cayman

Les Porsche 718 Boxster et Cayman abandonnent le célèbre Flat-6 au profit d’un 4-cylindres suralimenté. N’y voyez pas une volonté de la marque mais bien une conséquence inéluctable des normes de pollution toujours plus drastiques et défavorables aux moteurs atmosphériques.

Désormais, un unique moteur 4-cylindres à plat équipe les 718. Il est décliné en deux cylindrées et deux niveaux de puissances. Cette fois, le roadster et le coupé sont pareillement motorisés. Ainsi, les 718 Boxster et Cayman reçoivent une cylindrée de 2.0 litres et fournissent 300 chevaux. Les 718 Boxster S et Cayman S voient leur cylindrée portée à 2.5 litres et atteignent les 350 chevaux.

Ce qui évolue avec les 718 Boxster et Cayman 982

La principale évolution des Porsche 718 est d’ordre mécanique. Porsche en a profité pour opter pour une nouvelle dénomination. Si les malus écologiques sont moindres, l’accueil du public a été mitigé, malgré des performances en hausse.

L’habitacle demeure très proche de celui des Boxster et Cayman 981. Seul le volant est nouveau, reprenant le design de celui monté dans la 918 Spyder. Le multimédia gagne heureusement en réactivité et en fonctionnalités.

Distinguer les différentes versions de Porsche 718 type 982

Boxster : version d’appel, de 300 chevaux
Boxster T : version de 300 chevaux également, plus allégée, plus sportive avec de nombreux équipement de série comme les jantes 20 pouces
Boxster S : version sportive, développant 350 chevaux
Boxster GTS : version plus radicale, jantes noires, feux teintés, équipement enrichi, puissance portée à 365 chevaux
Boxster GTS 4.0L : version pour le puristes, elle se voit doter d’un moteur 6 cylindres à plat de 400 chevaux
Boxster Spyder : version avec double bosselage de cache moteur, capote manuelle, jantes de 20 pouces et fort allègement. Puissance portée à 420 chevaux.

Cayman : version d’entrée de gamme, de 300 chevaux
Cayman T : version de 300 chevaux également, plus allégée, plus sportive avec de nombreux équipement de série comme les jantes 20 pouces
Cayman S : version plus sportive, étriers de frein rouges, 350 chevaux
Cayman GTS : version plus radicale, jantes noires, feux teintés, équipement enrichi, puissance portée à 365 chevaux
Cayman GTS 4.0L : version pour les puristes, elle se voit doter d’un moteur 6 cylindres à plat de 400 chevaux
Cayman GT4 : version allégée du Cayman, avec un imposant aileron fixe, pré-équipement pour la piste. Puissance portée à 420 chevaux.

Comment reconnaître les Porsche 718 Boxster / Cayman type 982 ?

Porsche 718 Boxster Cayman 982

Quelle que soit la version de Porsche 718 que vous aurez face à vous, vous aurez toujours le même faciès. Hormis si la voiture en question a reçu le pack Sportdesign optionnel. D’une manière générale, le style est tout de même très proche de la précédente génération de Boxster et Cayman (type 981). La principale différence concerne les boucliers, plus sages sur les 718, et l’arrière, qui arbore désormais un bandeau entre les feux arrière. Pour l’heure, il s’agit de la seule génération de Boxster et Cayman disposant de cet attribut esthétique.

Quelques anecdotes concernant la Porsche Boxster type 982

• Il s’agit de la première génération de Boxster et Cayman à ne plus disposer du légendaire Flat-6, cher aux passionnés de la marque. Beaucoup ont été déçus.
• Porsche a choisi le nom « 718 » car il s’agissait d’une voiture de course ayant couru aux 24 Heures du Mans à la fin des années 1950. Sa particularité, c’est qu’elle disposait d’un 4-cylindres à plat. Une mécanique du même type que celle montée dans les 718 Boxster et Cayman actuels.
• En perdant deux cylindres et en passant à la suralimentation, les Boxster et Cayman abaissent leur consommation de 15% avec une consommation en cycle mixte qui descend légèrement sous la barre des 7 litres aux 100 kilomètres.
Le 6 cylindres reste tout de même présent dans la gamme pour les modèles les plus radicaux présentés entre 2019 et 2020 avec les GTS 4.0L, Spyder et GT4.

Les modèles de 718 avec un moteur 6 cylindres atmo :

Pour finir

Vous êtes désormais en mesure d’identifier à coup sûr 95% des Porsche Boxster et Cayman que vous croiserez. Pourquoi pas 100% ? Parce que certains choisissent d’offrir un lifting à leur voiture afin de la faire paraître plus récente. L’exemple le plus probant, c’est de remplacer les clignotants oranges d’un Boxster 986 phase 1 par des modèles blancs. Certains autres remplacent toute la partie avant de ce même Boxster par une autre, singeant le faciès d’un modèle 987.

Guide d’achat-Porsche 911 3.0L SC, Turbo 3.3L de 1978 à 1983. Les boites de vitesses mécaniques

À consulter également :




Préambule

Pour cette période qui couvre six millésimes, pour les modèles 3.0l SC, donc à moteurs atmosphériques, nous trouvons toujours les boites de vitesses mécaniques dites de « type 915 », qui bien évidemment reçoivent un certain nombre d’évolutions. D’abord, les versions à quatre rapports disparaissent au profit des seules boites à cinq vitesses. Il faut dire que peu d’acheteurs retenaient ce choix vu son manque d’agrément par rapport à la version cinq rapports avec une démultiplication longue des vitesses intermédiaires entraînant de moins bonnes reprises. Cependant aujourd’hui une 911 équipée en quatre rapports est un « vrai collector » ! De son côté la 911 Turbo 3.3l reçoit toujours une transmission de type « 930 » mais exclusivement à quatre rapports avec un certain nombre de modifications techniques.

Boites de vitesses des Porsche 911 3.0L SC Millésimes 1978 Série K et 1979 Série L

Les boites de vitesses des 911 3.0 SC voient leur carter en magnésium remplacé par un carter en aluminium plus solide déjà présent sur les versions 911 Turbo 3.0l. Côté mécanisme et rapports de boites de vitesses, on reprend intégralement celles équipant les 911 Carrera 3.0 précédentes. Elles portent d’ailleurs la même dénomination avec le « type 915/61 ». Bien évidemment on retrouve en option l’autobloquant à 40%. Lorsqu’elle est équipée de cet autobloquant la transmission comporte un chiffre de référence supplémentaire qui est 12.

Rapports de la boite cinq vitesses de type 915/61 :

1ère : 3.182         2ème : 1.834            3ème : 1.261              4ème : 0.1000         5ème : 0.821

Pont : 3.875                  Démultiplication finale sur le dernier rapport : 3.181

photo 2 911 sc targa

Fiches techniques des boites de vitesses des Porsche 911 3.0L SC Millésimes 1978 Série K et 1979 Série L

MILLESIME 1978 SERIE K

MODELE CYLINDREE PUISSANCE COUPLE TYPE
911 SC rest/monde 2994 cm3 180 cv à 5500 tr/mn 265 Nm à 4200 tr/mn 915/61
911 SC USA 2994 cm3 175 cv à 5500 tr/mn 237 Nm à 4200 tr/mn 915/61
911 SC Californie 2994 cm3 175 cv à 5500 tr/mn 237 Nm à 4200 tr/mn 915/61
911 SC Japon 2994 cm3 175 cv à 5500 tr/mn 237 Nm à 4000 tr/mn 915/61

MILLESIME 1979 SERIE L

MODELE CYLINDREE PUISSANCE COUPLE TYPE
911 SC rest/monde 2994 cm3 180 cv à 5500 tr/mn 265 Nm à 4200 tr/mn 915/61
911 SC USA 2994 cm3 175 cv à 5500 tr/mn 237 Nm à 4200 tr/mn 915/61
911 SC Californie 2994 cm3 175 cv à 5500 tr/mn 237 Nm à 4200 tr/mn 915/61
911 SC Japon 2994 cm3 175 cv à 5500 tr/mn 237 Nm à 4000 tr/mn 915/61

Boites de vitesses des Porsche 911 3.0L SC Millésimes 1980 Série A, 1981 Série B, 1982 Série C, 1983 Série D

A partir du millésime 1980 la transmission est modifiée selon les pays et la puissance des moteurs, et également pour avoir un rôle bénéfique sur la consommation.

Ainsi pour le « reste du monde » la transmission voit son rapport de 5éme allongé pour diminuer la consommation et le bruit à vitesse élevée (il passe de 0.821 à 0.785). Elle devient de dénomination « type 915/62 ». Elle équipe aussi bien les SC à moteurs 188 cv (1980) et 204 cv (1981,1982,1983).

Ainsi la démiltiplication finale sur le dernier rapport passe de 3.181 à 3.041. Pour les boites équipant les moteurs 204 cv, l’amortisseur en caoutchouc équipant le mécanisme d’embrayage des moteurs moins puissants est remplacé par un systéme à ressorts hélicoidaux plus rigide.

Pour les USA et le Japon, dont la puissance des moteurs 3.0l SC est de 180 cv pour ces quatre millésimes, la transmission porte la dénomination « type 915/63 » car les boites de vitesses ont un rapport de seconde allongé (qui passe de 1.833 à 1.777) et un rapport de cinquième identique à celui équipant la boite 915/61 des millésimes précédents (0.821) donc plus courte que sur la 915/62. La démultiplication finale sur le dernier rapport est donc de 3.181.

Rapports de la boite cinq vitesses de type 915/62 :

1ère : 3.182     2ème : 1.833       3ème : 1.261          4ème : 0.1000         5ème : 0.785

Pont : 3.875                  Démultiplication finale sur le dernier rapport : 3.041

Fiches techniques des boites de vitesses des Porsche 911 3.0L SC Millésimes 1980 Série A, 1981 Série B, 1982 Série C, 1983 Série D

MILLESIME 1980 SERIE A

MODELE CYLINDREE PUISSANCE COUPLE TYPE
911 SC rest/monde 2994 cm3 188 cv à 5500 tr/mn 265 Nm à 4200 tr/mn 915/62
911 SC USA 2994 cm3 180 cv à 5500 tr/mn 244 Nm à 4200 tr/mn 915/63
911 SC Japon 2994 cm3 180 cv à 5500 tr/mn 244 Nm à 4200 tr/mn 915/63

MILLESIME 1981 SERIE B

MODELE CYLINDREE PUISSANCE COUPLE TYPE
911 SC rest/monde 2994 cm3 204 cv à 5900 tr/mn 267 Nm à 4300 tr/mn 915/62
911 SC USA 2994 cm3 180 cv à 5500 tr/mn 244 Nm à 4200 tr/mn 915/63
911 SC Japon 2994 cm3 180 cv à 5500 tr/mn 244 Nm à 4200 tr/mn 915/63

MILLESIME 1982 SERIE C

MODELE CYLINDREE PUISSANCE COUPLE TYPE
911 SC rest/monde 2994 cm3 204 cv à 5900 tr/mn 267 Nm à 4300 tr/mn 915/62
911 SC USA 2994 cm3 180 cv à 5500 tr/mn 244 Nm à 4200 tr/mn 915/63
911 SC Japon 2994 cm3 180 cv à 5500 tr/mn 244 Nm à 4200 tr/mn 915/63

MILLESIME 1983 SERIE D

MODELE CYLINDREE PUISSANCE COUPLE TYPE
911 SC rest/monde 2994 cm3 204 cv à 5900 tr/mn 267 Nm à 4300 tr/mn 915/62
911 SC USA 2994 cm3 180 cv à 5500 tr/mn 244 Nm à 4200 tr/mn 915/63
911 SC Japon 2994 cm3 180 cv à 5500 tr/mn 244 Nm à 4200 tr/mn 915/63

Boites de vitesses des Porsche 911 Turbo 3.3L Millésimes 1978 Série K, 1979 Série L, 1980 Série A, 1981 Série B, 1982 Série C, 1983 Série D

A partir de 1978, pour les modèles dont la puissance atteint pour les versions « reste du monde » 300 cv, un embrayage plus largement dimensionné est adopté. Avec notamment un plateau plus lourd, le carter d’embrayage étant lui en fonte à la place de l’aluminium. Toujours pas d’apparition de boite à cinq rapports. De leur côté les pays du « nouveau continent » se voient privés de Turbo à partir de 1980 ainsi que le Japon à partir de 1981. A l’opposé la version 300 cv est importée au Canada à partir de 1981 !

La vitesse de pointe augmentant, le quatrième rapport est allongé, passant de 0.656 à 0.625. La démultiplication finale passant alors sur ce rapport de 2.768 à 2.637. Elle est dénommée de « type 930/34 ».

De leur côté les versions pour le « nouveau continent » et le Japon, malgré une puissance limitée de 265 cv, reçoivent cette nouvelle définition de transmission de type 930/34.

Rapports de la boite quatre vitesses de type 930/34 :

1ère : 2.250         2ème : 1.304            3ème : 0.893              4ème : 0.625

Pont : 4.22                  Démultiplication finale sur le dernier rapport : 2.637

Fiches techniques des boites de vitesses des Porsche 911 Turbo 3.3L Millésimes 1978 Série K, 1979 Série L, 1980 Série A, 1981 Série B, 1982 Série C, 1983 Série D

MILLESIME 1978 SERIE K

MODELE CYLINDREE PUISSANCE COUPLE TYPE
911 Turbo 3.3l rest/monde 3298 cm3 300 cv à 5500 tr/mn 412 Nm à 4000 tr/mn 930/34
911 Turbo 3.3l USA 3298 cm3 265 cv à 5500 tr/mn 395 Nm à 4000 tr/mn 930/34
911 Turbo 3.3l Californie 3298 cm3 265 cv à 5500 tr/mn 395 Nm à 4000 tr/mn 930/34
911 Turbo 3.3l Japon 3298 cm3 265 cv à 5500 tr/mn 395 Nm à 4000 tr/mn 930/34

MILLESIME 1979 SERIE L

MODELE CYLINDREE PUISSANCE COUPLE TYPE
911 Turbo 3.3l rest/monde 3298 cm3 300 cv à 5500 tr/mn 412 Nm à 4000 tr/mn 930/34
911 Turbo 3.3l USA 3298 cm3 265 cv à 5500 tr/mn 395 Nm à 4000 tr/mn 930/34
911 Turbo 3.3l Californie 3298 cm3 265 cv à 5500 tr/mn 395 Nm à 4000 tr/mn 930/34
911 Turbo3.3l Japon 3298 cm3 265 cv à 5500 tr/mn 395 Nm à 4000 tr/mn 930/34

MILLESIME 1980 SERIE A

MODELE CYLINDREE PUISSANCE COUPLE TYPE
911 Turbo 3.3l rest/monde 3298 cm3 300 cv à 5500 tr/mn 412 Nm à 4000 tr/mn 930/34
911 Turbo 3.3l Japon 3298 cm3 265 cv à 5500 tr/mn 395 Nm à 4000 tr/mn 930/34

MILLESIME 1981 SERIE B

MODELE CYLINDREE PUISSANCE COUPLE TYPE
911 Turbo 3.3l rest/monde 3298 cm3 300 cv à 5500 tr/mn 412 Nm à 4000 tr/mn 930/34
911 Turbo 3.3l Canada 3298 cm3 300 cv à 5500 tr/mn 412 Nm à 4000 tr/mn 930/34

MILLESIME 1982 SERIE C

MODELE CYLINDREE PUISSANCE COUPLE TYPE
911 Turbo 3.3l rest/monde 3298 cm3 300 cv à 5500 tr/mn 412 Nm à 4000 tr/mn 930/34
911 Turbo 3.3l Canada 3298 cm3 300 cv à 5500 tr/mn 412 Nm à 4000 tr/mn 930/34

MILLESIME 1983 SERIE D

MODELE CYLINDREE PUISSANCE COUPLE TYPE
911 Turbo 3.3l rest/monde 3298 cm3 300 cv à 5500 tr/mn 432 Nm à 4000 tr/mn 930/34
911 Turbo 3.3l Canada 3298 cm3 300 cv à 5500 tr/mn 432 Nm à 4000 tr/mn 930/34

Dans ce dossier, il est difficile de faire un choix car on risque de dénaturer le modèle en adaptant une boite de tel type à un moteur d’un autre type. Donc chacun choisira avant tout le modèle qui lui plaît. J’aurais personnellement un penchant pour le modèle de 1983 en atmosphérique avec ses 204 cv avec sa boite de vitesses de type 915/62. Pour les Turbo je retiendrais le millésime 1983 avec son couple amélioré.

Notre prochain dossier traitera des trains, freins et amortisseurs de ces différents modèles de 1978 à 1983.

Porsche Taycan : 7 nouvelles couleurs pour 2021

La version 2021 de la Porsche Taycan a fait l’objet de fuites dans le configurateur du marché Asie-Pacifique. Le logiciel laisse apparaître plusieurs nouvelles options dont sept couleurs extérieures inédites.

Porsche commence à peine à livrer la Taycan en Europe. Nous ne nous attendions donc pas à une mise à jour significative pour modèle électrique de la gamme. Cette nouvelle version ne présente aucun changement au niveau des spécifications techniques, mais Porsche a ajouté plusieurs nouvelles options couleur à son catalogue.

La Taycan, une voiture de sport électrique qui prône la couleur  

Porsche est connu pour son configurateur avec la possibilité de rajouter de nombreuses options, le plus souvent onéreuses. Il existe de nombreuses façons de personnaliser son véhicule. Vous pouvez parfois augmenter le prix d’une commande de 40% à 50 % si vous devenez un fou d’options.

Le configurateur est passé de 10 à 17 couleurs disponibles :

Configurateur 2020

Configurateur 2021

Voici toutes les teintes de la Porsche Taycan prochainement disponibles :

Les nouvelles teintes pour la carrosserie devraient apparaitre pour le marché européen d’ici la fin de l’année 2020.

L’écusson Porsche : un symbole rempli d’histoire

L’écusson est un signe distinctif d’une marque. Celui de Porsche fait partie intégrante de son histoire. Il a été créé en 1952 par le designer allemand Franz Xaver Reimspieß. L’écusson fait référence à plusieurs symboles identitaires, chers à la firme de Zuffenhausen. Présent sur le capot avant de l’ensemble des voitures de la marque, le logo peut être également appliqué au centre des jantes ou encore estampé sur les appuie-tête. 

Franz Xaver Reimspieß – Designer de l’écusson Porsche

Avec son écusson, Porsche fait référence à l’emblème de la ville de Stuttgart. Le logo est calqué sur le blason d’un ancien État d’Allemagne de l’ouest : le Württemberg.
En mars 1951, Porsche a lancé un concours aux académies d’art allemandes. 1 000 Deutch Marck seraient offert au vainqueur. Cependant, aucun des dessins n’a répondu aux attentes de la direction. Au début de 1952, Franz Xaver Reimspieß, un designer de grands talents, a créé un écusson chargé de références historiques. Ce dernier avait déjà conçu le logo Volkswagen en 1936.

Symbolisant les racines de l’entreprise, on retrouve en son centre un cheval cabré ainsi que le nom de la ville du siège. Cet étalon est tiré du sceau de la ville de Stuttgart. Les couleurs rouge et noire ainsi que les ramures stylisées sont tirées du blason de l’ancien Land Wurtemberg-Hohenzollern. Pour finir, l’inscription PORSCHE chapeaute l’écusson avec sa police qui lui est propre.

L’emblème Porsche a été enregistrée auprès de l’office allemand des brevets. L’écusson a été vu pour la première fois sur le bouton du klaxon à la fin de l’année 1952. Il a été ensuite incorporé dans la poignée caractéristique du capot de la Porsche 356 Speedster en novembre 1954. À partir de 1959, il a également orné les enjoliveurs des voitures de sport de Zuffenhausen et, depuis lors, chaque véhicule Porsche porte ce label de qualité sur son capot.
Il est alors devenu l’un des écussons les plus célèbres au monde. Il ne peut être utilisé à des fins commerciales qu’avec l’autorisation de Porsche AG.

Les écussons Porsche Classic : un savoir faire artisanal 

L’écusson Porsche d’origine est disponible sur demande au département Classic pour une large gamme de modèles historiques. Il est fabriqué avec des outils spéciaux et selon les dessins d’origine.
Comme à l’époque, il est plaqué or et l’application de ses couleurs ainsi que l’émaillage sont effectués à la main. Contrairement à l’actuel, la couleur rouge tend davantage vers l’orange, exactement comme dans les couleurs du blason de l’État du Wurtemberg.
Afin de répondre aux normes de qualité élevées, la nouvelle version de l’écusson classique a été soumise à des tests approfondis. Notamment un test permettant d’observer sa résistance aux différentes conditions climatiques, que les Porsches pourraient rencontrer aux quatre coins du globe. 

Une évolution tout en détails

Au fil des ans, l’écusson Porsche a subi des modifications de conception minutieuses. Ils se différencient comme suit :

– À partir de 1954, une taille pour la Porsche 356 et à partir de 1964 une taille supérieure pour la 911.

– À partir de 1974, le logo Porsche brille en or ; Stuttgart est estampé sur un fond en creux et la couleur de l’écusson Porsche rayonne d’un rouge plus prononcé.

– À partir de 1994, le logo Porsche est caractérisé par de fines lettres noires. Le mot Stuttgart est en retrait ; le cheval est plus finement représenté.

Logos dorés : un trait distinctif de tous les modèles Heritage Design

Avec un lettrage doré à l’arrière de la Targa 4S Heritage Design Edition, Porsche rappelle un autre élément historique du design. Les premiers modèles de Porsche portaient encore des logos argentés. Ils ont été dorés à l’arrière à partir du milieu des années 1950, créant ainsi une apparence exclusive.
Avec l’introduction de la Porsche 912 en 1965 et de la Porsche 911 T en 1968, les logos de couleur or ont été progressivement remplacés par des lettres anodisées argentées et noires.
Cependant, les logos dorés font maintenant un retour en tant qu’élément distinctif qui embellira tous les futurs modèles Heritage Design.

L’insigne du patrimoine Porsche : un hommage marquant la fiabilité

Un badge Porsche Heritage est apposé sur la grille du capot moteur arrière sur les modèles Heritage Edition. Son design et son lettrage rappellent le légendaire badge des 100 000 kilomètres. Cet insigne a été présenté par Porsche au milieu des années 1950. Il était distribué à chaque conducteur dont la voiture avait parcouru cette distance sur son moteur d’origine. La première Porsche à avoir reçu ce badge était une 356. 

Le PDG de Porsche, Oliver Blume promu chez Volkswagen

Remaniement chez Porsche. Herbert Diess, directeur général du groupe Volkswagen, prévoit la promotion du PDG de Porsche, Oliver Blume, à la tête de la marque VW. Bernhard Maier, qui est actuellement le président-directeur général de la marque Skoda, dirigera Porsche à la place de Blume.

Oliver Blume ©Porsche

Herbert Diess qui conserve le contrôle de l’ensemble des opérations du groupe Volkswagen, confiera la gestion quotidienne de la marque Volkswagen à Oliver Blume. Ce dernier tient la fonction de président-directeur général de Porsche depuis 2015.
Blume sera muté chez VW pour aider l’entreprise à maîtriser les problèmes de production de la voiture électrique VW ID3 et de la nouvelle Golf compacte à hayon de huitième génération. Oliver Blume a notamment conduit Porsche à mettre en production sa première voiture électrique, la Taycan.


 

Bernhard Maier, aux commandes de Porsche AG 

Bernhard Maier ©Skoda

Bernhard Maier, actuellement à la tête de la marque Skoda appartenant au groupe VW, deviendra le PDG de Porsche. Il possède déjà des connaissances sur la marque ayant été le directeur des ventes et du marketing avant d’être nommé à la tête de Skoda en 2015.
Ces changements font suite à un remaniement effectué la semaine dernière au sein des groupe Volkswagen. Le directeur de la technologie de Volkswagen, Matthias Rabe, a rejoint Bentley pour en devenir le directeur de l’ingénierie. Il a remplacé Werner Tietz, qui a déménagé chez Seat pour diriger le département de la recherche et développement.
Attention, on ne sait pas quand tous ces changements seront effectifs. Aucune annonce officielle n’a été donnée à ce jour par Porsche.

Source — Auto Motor und Sport