Porsche 992 – la future 911 Turbo se dévoile : gabarit et puissance à la hausse

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A l’heure où nous venons successivement de découvrir plusieurs belles sportives, à savoir la 911 GT2 RS, la 911 Turbo S Exclusive, ainsi que des versions plus Puristes-Friendly, tels les 911 GT3 Touring et 911 Carrera T, des clichés de la future Porsche 911 Turbo 992 circulent. 911andCo fait le point sur la future 911 Turbo probablement dénommée 992.
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Porsche 911 Turbo Type 992 : un gabarit toujours à la hausse et une puissance de 600ch

Porsche 992 911 2018 03

De génération en génération, la 911 n’a cessé de gagner en termes de dimension. Ces clichés, même si la mule masque bien ses formes, ne dérogera pas à la règle.
Elle laisse apparaître des formes plus que généreuses avec ses ailes arrières qui méritent bien le qualificatif de XXL, ce qui n’est pas sans déplaire
Sous le capot nous pouvons émettre l’hypothèse plus que plausible de la présence d’un Flat 6 de 3,8l de cylindré. Côté puissance, Porsche nous avait proposé un gain de puissance de 40ch entre les 911 Turbo Type 997 et 991.

Porsche 992 911 2018 05

Pour cette raison, nous pouvons annoncer sans trop de risque que la future 911 Turbo Type 992 devrait avoisiner les 600ch. Notons toutefois une position du moteur qui devrait être avancé afin de pouvoir partager un maximum de pièces avec les autres sportives du groupe Volkswagen, à savoir les Audi R8 et Lamborghini Huracan.
La version PDK sera très certainement le seul type de boite de vitesses disponible. Ce n’est pas nous qui nous en plaindrons sur une 911 Turbo tant le boite PDK est efficace et appréciable. La 911 Turbo sera bien évidemment produite en 4 roues motrices comme toutes les dernières générations de 911.

Une mise en production de la 911 Type 992 Turbo quelques mois après les versions Carrera

Porsche 992 911 2018 02 Ne nous trompons pas sur la date de commercialisation de cette 992 Turbo. Celle-ci ne sera pas commercialisée avant fin 2019 au plus tôt. En général, Porsche ne dévoile sa version Turbo qu’un an à un an et demi après ses premières versions Carrera. Comptez sur notre constructeur préféré et sa maîtrise du teasing pour nous faire saliver… bien deux ans avant sa sortie.

911andCo reste aux aguets de toutes nouvelles informations concernant cette future 911 Type 992.

Guide de l’apprenti porschiste : Comment distinguer les différentes générations de Porsche 911 ?

Il y a des disciplines qui sont réputées pour être assez inaccessibles. Apprendre le piano, connaître tous les articles de loi ou encore… toute les gammes et générations de Porsche 911 ! Dans cet article, nous allons revenir sur les fondamentaux, c’est-à-dire décrypter la 911 dans son ensemble, avec les spécificités de chaque génération, ses modèles emblématiques et ce qui les différencie.

Kubelwagen, 356, tracteurs : avant la 911

La Porsche 911 a vu le jour en 1963, soit 32 ans après la création de la marque. En 1931, la gamme Porsche n’avait rien à voir avec aujourd’hui. Il n’y avait aucun modèle de série au catalogue. Un modèle toutefois pointait le bout de calandre, la Lohner-Porsche, un modèle hybride essence-électrique (oui, déjà à l’époque).

La 356 est la première Porsche de série. Elle reprend la base de la Volkswagen Coccinelle, mais arbore une carrosserie nouvelle. Déjà, c’est un roadster, le coupé n’arrivera que rien plus tard. Sa ligne est très gracieuse et inspire la sportivité et le luxe. Un savant mélange. Sous le capot, c’est un 4-cylindres à plat (Flat-4 pour les intimes). C’est un véritable succès. Plusieurs générations se succéderont : Pré-A, A, B et C.

Porsche réalisera aussi du matériel militaire, en fournissant des moteurs puis en développant ses propres modèles, à l’image du Kubelwagen. Des tracteurs, les fameux Porsche-Diesel, habillés d’une robe rouge, seront aussi de la partie. Puis une nouvelle ère arriva, celle de la Porsche 911. Un succès presque inespéré qui a sauvé la marque créée par Ferdinand Porsche en 1931 et reprise par Ferry Porsche, son fils, dès 1949.

Porsche 911 : quelques généralités

Toutes les générations de Porsche 911

Avant de vous présenter chaque génération, débutons par un petit rappel.

Porsche a fait le choix de donner le même nom à chaque génération de Porsche 911, en l’occurrence : 911. Chez d’autres constructeurs, nous pouvons facilement reconnaître une génération à l’autre, puisqu’un chiffre change. Pendant longtemps chez Peugeot, par exemple, les numéros se suivaient : la Peugeot 206 a succédé à la 205, avant d’être remplacée par la 207 puis la 208.

Chez Porsche, chaque 911 s’appelle 911. C’est pourquoi il est important d’utiliser un second identifiant. Ce dernier prend la forme d’un nombre à trois chiffres, débutant par un 9. Ainsi, la Porsche 911 type 964 est la troisième génération de 911. Pour faire plus court, vous pouvez simplement parler de Porsche 964, tout porschiste saura directement de quelle génération de Porsche 911 vous souhaitez parler.

Car si vous vous référez uniquement au monogramme d’une 911, vous verrez bien souvent « Carrera » ou « Turbo »… Sans que cela ne vous soit d’une grande aide !

Apprendre ces différents codes est certainement l’étape la plus fastidieuse. C’est pourquoi nous allons vous guider pas à pas.

1ère génération : la Porsche 911 type 901 (1963-1973)

Porsche 911 (901)

Le style de la Porsche 911 type 901 est nettement plus affirmé par rapport à la 356 qu’elle remplace. Les lignes sont plus tendues, avec une ligne très épurée et soulignée d’éléments chromés, typiques des années 1960. La partie arrière est parfaitement lisse. Elle a fait l’objet d’études assez diverses. Porsche a testé différents arrières avant de retenir celui-ci.

Esthétiquement

Notons que l’empattement a été allongé de quelques centimètres en 1966 afin de corriger un défaut de jeunesse : une tenue de route parfois piégeuse. Cette première 911 attire un public principalement aisé. Il faut bien reconnaître que l’écart de prix entre une 911 et une 912 est assez conséquent. C’est la raison pour laquelle la 912 voit le jour, reprenant l’esthétique d’une 911… Et le moteur d’une 356 !

La 901 affiche une ligne d’une élégance remarquable, proposant un large choix de teintes de carrosserie, et d’intérieur. Elle plaît à tout le monde et devient un véritable objet de désir. Comprenant l’attrait pour ce modèle, la marque développera différentes versions, dont la redoutable Carrera RS 2.7 qui clôturera la carrière de cette version.

Sous le capot de la Porsche 911 type 901

Alors que la Porsche 356 accueillait un 4-cylindres, la 911 type 901 propose un 6-cylindres à plat (Flat-6) dont la cylindrée évoluera de 2.0 litres en début de carrière jusqu’à 2.4 litres. La Carrera RS ira jusqu’à 2.7 litres, tandis que les versions RSR pourront atteindre les 3.0 litres.

Cette 911 affiche donc une puissance de 130 chevaux à ses débuts, qui sera ensuite déclinée en plusieurs versions. C’est logique en soi : certains ont besoin de plus de puissance que d’autres. De même, certains souhaitent une 911 plus sportive, et d’autres plus luxueuse.

Pour écouler les 4-cylindres à plat invendus des 356, mais aussi pour offrir une 911 à prix plus modéré, Porsche crée la 912 (type 902). Elle reprend en tout point l’esthétique de la 911, mais avec deux cylindres en moins. Elle est remplacée par la 911T dès écoulement des stocks.

Ce qui évolue avec la 901

Par rapport à la 356, le style est beaucoup plus mature et montre le savoir-faire de Porsche, depuis que Ferry Porsche a pris les commandes de la marque.

Les différentes versions de Porsche 911 Type 901

901 : unique version au lancement, 130 chevaux
911T : version d’entrée de gamme, remplace la 912, 100/110/125/130 chevaux
911L : version de luxe, 130 chevaux
911E : remplace la 911L, empattement long uniquement, 140/155/165 chevaux
911R : version radicale, réservoir sur capot, 210 chevaux
911S : version sportive, 160/170/180/190 chevaux
911 Carrera RS : version très sportive, adaptée à la piste, 210 chevaux
912 : version 4-cylindres, mix entre une 356 et une 911

Carrosseries proposées

• Coupé
• Targa

Comment repérer une Porsche 911 type 901 ?

Porsche 911 (901)

Cette première génération se reconnaît assez facilement. Tout d’abord, il y a les parties chromées, bien perceptibles, des clignotants avant et arrière dissimulés derrière une grille partiellement chromés. Les pare-chocs peuvent avoir des butoirs. Enfin, la plaque d’immatriculation arrière se trouve entre les deux feux.

Quelques anecdotes concernant la Porsche 911 Type 901

• Lorsqu’elle est présentée au salon de Francfort, en 1963, cette Porsche ne possédait pas de moteur !
• Initialement, la Porsche 911 devait s’appeler 901. Sauf que Peugeot a déposé le brevet des noms de modèles composés de trois chiffres avec un zéro central. La 901 a rapidement été renommée 911. Mais elle a gardé 901 en tant qu’identifiant.
• Afin d’améliorer la tenue de route, l’empattement (espace entre les roues avant et arrière) est augmenté en 1966. Il y a donc deux types de châssis !
• Les normes américaines n’autorisent pas les cabriolets dans les années 1960. Porsche, ainsi que d’autres constructeurs ont trouvé la parade en créant la carrosserie Targa. Il s’agit d’un cabriolet sur lequel prend place un arceau et derrière, une vitre enveloppante.
• La 911 Carrera RS 2.7 constitue la version civile la plus radicale. Elle se reconnaît à son aileron queue de canard, à l’arrière, à sa peinture généralement blanche ou noire, et des stickers latéraux marqués « Carrera » de couleur rouge ou bleue.

2ème génération : la 911 type 911 (1973-1989)

Porsche 911 type G

Au niveau du style, la Porsche 911 type 911 marque un bond en avant. Il y a une partie visible, et une autre, moins visible. Commençons par l’appellation de cette 911. Pourquoi 911 type 911 ? L’identifiant est similaire au nom du modèle, ce qui peut porter à confusion. Le terme le plus utilisé pour qualifier la deuxième génération de Porsche 911, est Caisse-G (ou Type-G, ou Série-G). Chaque évolution (cylindrée, restylage…) constitue une avancée chez Porsche. La seconde génération en est la septième, elle a donc pris le terme « G« . Rassurez-vous, tout n’est pas autant compliqué chez Porsche ! Pour ceux qui veulent creuser davantage, rendez-vous en fin d’article !

Esthétiquement

L’élément qui caractérise la 911 type 911, ce sont tout d’abord les épais pare-chocs noirs, avec une sorte d’accordéon sur les extrémités, tant à l’avant qu’à l’arrière. Il ne s’agit pas d’un élément stylistique, mais bien d’une conséquence de la réglementation américaine, imposant un minimum d’absorption des chocs. C’est l’élément le plus remarquable. Notons aussi un bandeau lumineux qui relie les deux feux arrière.

C’est une première qui perdurera longtemps chez Porsche ! Les jantes sont également nouvelles, avec l’apparition d’un nouveau modèle, développé par Fuchs (prononcez « fouksse »), avec un diamètre de 15 puis 16 pouces. Elles disposent d’un bord poli et de cinq branches peintes en noir mat. D’autres modèles étaient aussi proposés, notamment durant les premiers millésimes.

Cette Porsche 911 connaîtra une carrière à rallonge, de 1973 à 1989. Le style évoluera assez peu durant cette période. Les chromes ont cédé leur place a des éléments noirs, plus actuels tandis qu’une version Turbo fait son apparition, avec un style bien distinct des 911 classiques. Le cabriolet sera également de la partie.

Sous le capot des Caisses G

Nous retrouvons le moteur original, le 6-cylindres à plat dont la cylindrée va évoluer. En début de carrière, elle sera à 2.7 litres, passera à 3.0 litres puis 3.2 litres en fin de carrière. Porsche fait désormais la distinction au sein de sa gamme entre deux catégories de modèles :

• Les Carrera, qui sont des versions classiques, avec un moteur atmosphérique, avec un design sobre (sans aileron notamment)
• Les Turbo, dont le moteur se dote d’un turbocompresseur. L’esthétique s’embellit d’un aileron, d’un pare-choc plus volumineux avec une lame et d’ailes arrière passablement élargies.

Ce qui évolue avec les Porsche 911 Type 911

Porsche a souhaité développer le concept de la 911 en touchant un public plus large. Assez brutes de décoffrage, les versions Turbo connaitront un vif succès. La sécurité a elle aussi fait un bond majeur en avant, en se dotant de ceintures de sécurité à trois points, en améliorant la résistance aux chocs puis en veillant à diminuer l’émission de rejets polluants.

Le style a été voulu dans la continuité. Davantage une évolution qu’une évolution. Le mythe était déjà en train de s’écrire dans les années 70.

Pour la première fois, Porsche dote sa 911 d’une version cabriolet (le Targa reste au catalogue), mais aussi d’une version Speedster. C’est-à-dire un cabriolet dont les places arrière sont supprimées et qui se caractérise par un pare-brise plus petit pour plus d’aérodynamique. L’esprit des roadsters d’antan ! Ces dernières sont toutefois très rares.

Enfin, Porsche a compris l’attrait des clients pour les versions exclusives. Il est ainsi possible d’apposer un Turbo look sur une 911 Carrera. C’est-à-dire, reprendre les éléments caractéristiques des versions Turbo (comme l’aileron ou les ailes larges) afin de les apposer sur une 911 pas turbo ! Il y a les TLU (turbo look usine = monté sur la chaîne de montage) et les TL (turbo look = monté après l’achat).

Les différentes versions de Porsche 911 Type 911

911 Carrera : version « classique », de 2.7 litres à 3.2 litres
911 Turbo 3.0 : version dotée d’un turbo, look plus sportif
911 Turbo 3.3 (930) : version Turbo plus puissante, restylée
911 Speedster : version découvrable, deux places, pare-brise bas
911 SC : de 1977 à 1983, elle remplace les 911 Carrera. Version censée marquer la fin de la Porsche 911…

Carrosseries proposées

• Coupé
• Cabriolet
• Speedster
• Targa

Comment repérer une 911 Type alias Caisse-G ?

Porsche 911 (911)

L’élément le plus simple, ce sont les accordéons, ou soufflets, sur les bords de pare-choc. Seule cette génération de Porsche 911 en est équipée, il n’y a donc pas d’erreur possible.

Quelques anecdotes à propos de la 911 Type 911

• En 1977, Porsche envisage de mettre prochainement fin à la carrière de la Porsche 911. C’est pourquoi les 911 Carrera sont remplacées jusqu’en 1983 par la SC. L’explication : Porsche souhaite miser sur la 928 et les autres modèles à moteur avant. Les clients demandent le retour de la 911 et la marque allemande suivra !
• Il y a deux versions de 911 Turbo sur cette génération. Accrochez-vous. Dévoilée en 1975, la première disposait d’un Flat-6 de 3.0 litres de cylindrée pour 260 chevaux. La seconde, de 1985, a une cylindrée de 3.3 litres pour 300 chevaux. Cette dernière – et seulement cette dernière – porte le nom de code interne 930 ! Ainsi, si vous parlez d’une 930, nous saurons que vous parlez directement d’une 911 de seconde en génération, version Turbo, d’après 1986.
• Les 911 Carrera 3.2 litres se reconnaissent par un détail : les lettres sur le bandeau lumineux arrière sont de couleur noire, au lieu de bordeaux sur les autres.

3ème génération : la 911 type 964 (1989-1994)

Porsche 911 (964)

Après près de 15 ans, la Porsche 911 type 911 souffre face à une concurrence toujours plus affûtée. La troisième génération voit le jour. Elle s’appelle dorénavant 911 type 964. Visuellement, Porsche semble avoir opéré la transition avec douceur. Sauf qu’en y regardant de plus près, tout ou presque, est nouveau sur cette voiture. À commencer par la transmission intégrale, proposée en option sur les versions Carrera, mais pas sur les Turbo, qui demeurent des propulsions.

Esthétiquement

Bon, esthétiquement, vous ne verrez pas de grande différence entre les 2ème et 3ème génération de Porsche 911. Pourtant, il ne faut pas se fier aux apparences. La 964 ne reprend que 15% des éléments de la Type-G. Tout se joue dans la partie « invisible ».

Extérieurement, l’unique différence semble être les pare-chocs avant et arrière, qui perdent le bandeau noir et les traditionnels soufflets sur les côtés. La ligne est similaire en tout point si bien que certains ont maquillé leur 911 type-G en 964 simplement en remplaçant les pare-chocs !

Chaque 911 type 964 dispose désormais d’un aileron rétractable, qui ne se déploie que grâce à un bouton dans l’habitacle ou bien à haute vitesse, automatiquement. Il augmente l’appui aérodynamique, et donc la tenue de route.

Notons que la carrière de cette 911 fut assez courte, puisque produite uniquement entre 1989 et 1994. L’année 1992 fit l’objet d’un restylage. C’est-à-dire quelques améliorations esthétiques légères (rétroviseurs, jantes…) et mécaniques (augmentation de puissance, fiabilisation…).

Sous le capot de la Porsche 964

Mécaniquement, les évolutions sont très nombreuses.

En ce qui concerne le moteur en lui-même, la cylindrée grimpe à 3.6 litres. La gamme se hiérarchise de la même manière que la Type-G, avec des modèles Carrera et Turbo.

La grande nouveauté de la 911 type 964, c’est l’arrivée de transmission intégrale. Désormais, il est possible d’opter pour une 911 propulsion (Carrera 2) ou 911 à quatre roues motrices (Carrera 4). Les secondes se repèrent à leurs ailes arrière plus larges.

Notons aussi des améliorations significatives à tous les niveaux d’un point de vue mécanique, offrant une conduite plus simple et largement plus moderne. La direction assistée est désormais offerte de série sur toutes les versions.

Ce qui évolue

Porsche a souhaité étendre sa clientèle en développant sa gamme de 911. Aux côtés des versions classiques Carrera (que vous pourrez choisir en deux ou quatre motrices), vous avez désormais une version Turbo, une Turbo S Leichtbau (plus puissante et plus légère que la Turbo classique), la Carrera RS et même le Speedster qui demeure.

Les différentes versions de 964

911 Carrera 2 : version « classique » deux roues motrices, de 3.6 litres
911 Carrera 4 : version « classique » quatre roues motrices, de 3.6 litres
911 Turbo 3.3 : version dotée d’un turbo, look plus sportif, cylindrée de 3.3 litres
911 Turbo 3.6 (965) : version Turbo restylée, cylindrée à 3.6 litres
911 Carrera RS (ou RS92) : version atmosphérique, allégée et plus puissante
911 Speedster : version découvrable, deux places, pare-brise bas

Carrosseries proposées

• Coupé
• Cabriolet
• Speedster
• Targa

Comment repérer une Porsche 911 type 964 ?

Porsche 911 (964)

La 911 type 964 se différencie de la Type-G qu’elle remplace par ses pare-chocs plus enveloppants, sans bandeau noir et sans soufflets. Dès lors, on pourrait imaginer qu’elle ressemble à la première génération de 911… Mais il suffit de regarder l’absence d’éléments chromés, de pare-chocs à l’ancienne ou même du bandeau lumineux à l’arrière pour reconnaître une 911 (964).

Quelques anecdotes à propos des 964

Deux modèles Turbo se sont succédés sur cette génération de Porsche 911. Le premier disposait d’une cylindrée de 3.3 litres, et le second de 3.6 litres. Pour différencier ce dernier, on parle de 965 et non de 964 Turbo, même si ce dernier terme est usuel. Parlez d’une 965 à un porschiste et il saura immédiatement de quelle voiture vous parlez !
• La Carrera RS est une version plus puissante de dix chevaux qu’une Carrera 2 ou 4, dont tout le superflu a été supprimé, pour gagner du poids. Ainsi, les performances sont bien supérieures, à la condition d’accepter de sacrifier le confort. La particularité de ce modèle, c’est sa couleur, généralement rosée, avec des bandes latérales grises.
• Porsche a célébré le 30ème anniversaire de son modèle phare, la 911 Anniversaire, basée sur une Carrera 4. Elle se reconnaît à son Turbolook, son équipement riche, mais aucun signe distinctif à l’extérieur.

4ème génération : la 911 type 993 (1993-1997)

Porsche 911 (993)

En 1993, Porsche abandonne la 964 au profit de la quatrième génération de Porsche 911. Cette dernière porte le nombre 993 comme identifiant. Elle marque un réel bon en avant avec un objectif : conforter la 911 dans son authenticité. Pourtant, tout change. Porsche est partie d’une page blanche. Pour de nombreux puristes, elle est la dernière « vraie » 911, car elle est la dernière génération dont le refroidissement est à air et à huile. Mais ce n’est pas tout…

Esthétiquement

La génération 993 est plus massive que la 964, tout en ayant une ligne encore plus élancée. La raison, ce sont les ailes avant, moins rebondies, avec des phares inclinés, à l’image de la supercar 959, dévoilée par Porsche quelques années auparavant.

La 993 veut souffler un vent de modernité, avec diverses aides à la conduite et une ligne plus aérodynamique. Les versions à deux roues motrices (Carrera, Carrera S…) se reconnaissent à leurs clignotants orange, tandis qu’ils sont translucides sur les quatre roues motrices (Carrera 4, Carrera 4S…). Cependant, plusieurs propriétaires ont fait la modification et disposent désormais de clignotants translucides sur une 911 type 993 à deux roues motrices.

Sous le capot des 993

À mi-chemin entre les 911 anciennes et les modernes, la 993 est une voiture facile à prendre en main et agréable à conduire. Elle dispose de multiples aides à la conduite qui rendent son comportement plus sécurisant. L’électronique fait désormais partie intégrante de cette Porsche 911, qui conserve toutefois les ingrédients qui ont fait le succès des générations précédentes.

Le 6-cylindres à plat conserve sa cylindrée de 3.6 litres, mais fait le plein de chevaux. Surtout, de multiples versions verront le jour tout au long de la carrière de ce modèle, de 1993 à la fin de l’année 1997. Il y a un absent cependant, le Speedster, qui n’a pas été reconduit sur cette génération.

Il convient de distinguer les modèles d’avant 1996 et ceux d’après.  Les versions Carrera gagnent chacune treize chevaux, passant de 272 à 285 chevaux, grâce au variocam, un dispositif qui permet d’adapter l’admission en fonction du régime moteur.

Ce qui évolue avec la 911 Type 993

Désormais, la Carrera 2 s’appelle simplement Carrera. Il y a l’apparition de la version Carrera S, qui dispose d’un kit large, d’une grille de capot moteur séparée en deux parties, d’amortisseurs plus fermes et d’un rabaissement, permettant un comportement plus sportif, sans augmenter la puissance.

Parallèlement, la version Carrera 4S fait son apparition. Tout comme la Carrera S, elle offre à la version quatre roues motrices le même agrément et reçoit en prime le châssis de la 911 Turbo.

La version Turbo dispose désormais de deux turbocompresseurs. Pour l’occasion, afin de mieux distribuer la puissance et la rendre conduisible par tout le monde (ou presque), elle dispose de la transmission intégrale de série.

Enfin, une version 911 GT2 voit le jour, elle se destine à ceux qui souhaitent se rendre sur circuit. Cette stricte propulsion dispose d’un kit carrosserie composé d’une lame avant, de bas de caisse profilés et d’un aileron volumineux.

Les différentes versions de 911 Type 993

Toutes les versions disposent d’une cylindrée de 3.6 litres, à l’exception de la Carrera RS.

911 Carrera : version deux roues motrices, 272/285 chevaux
911 Carrera 4 : version quatre roues motrices, de 3.6 litres
911 Carrera S : version deux roues motrices, affûtée, 285 chevaux
911 Carrera 4S : version quatre roues motrices, affûtée, châssis Turbo, 285 chevaux
911 Turbo : version suralimentée par deux turbos, 408 chevaux
911 Turbo S : version plus sportive de la Turbo, 450 chevaux
911 Carrera RS : version allégée, 3.8 litres, propulsion, 300 chevaux
911 GT2 : version compétition-client, propulsion, allégée, kit carrosserie, 430 chevaux

Carrosseries proposées

• Coupé
• Cabriolet
• Targa

Comment repérer une Porsche 911 type 993 ?

Porsche 911 (993)

La 911 type 993 se reconnait surtout à ses ailes avant plates et ses phares allongés. Les pare-chocs sont encore plus épurés. La version Targa dispose d’un style qui change, avec une immense surface vitrée. Enfin, les versions Carrera 4 et surtout 4S disposent d’ailes très larges. Il y a de la sensualité dans ces courbes…

Quelques anecdotes sur les 993

• La 911 type 993 Speedster n’a jamais été produite en série. Cependant, un unique exemplaire fut réalisé afin de l’offrir à Ferdinand Porsche, pour ses 60 ans. Un second exemplaire aurait été réalisé, mais sans confirmation officielle de la marque.
• La Porsche 911 Turbo cabriolet n’a pas été commercialisée officiellement. Quelques exemplaires furent toutefois mis au point. Leur particularité, c’est qu’ils disposaient d’une mécanique de 911 type 964 (la génération précédente de 911). Là où la 911 Turbo coupé affiche 408 chevaux, le cabriolet n’excède pas les 360 chevaux.
• En option, la 911 GT2 dispose d’un « Club Sport Pack » permettant de recevoir tout le nécessaire pour faire de la piste : arceau, coupe-circuit, extincteur…

5ème génération : la 911 type 996 (1997-2004)

Porsche 911 (996)

En 1997, Porsche a dévoilé la cinquième génération de Porsche 911. Elle porte le nom de code 996 et a suscité bien des interrogations. C’est une voiture entièrement nouvelle, plus imposante, mais qui fait quelques entorses par rapport aux générations précédentes : le refroidissement est désormais liquide et surtout, la forme des phares est entièrement nouvelle (reprise du Boxster) et qui intègrent les clignotants… Notons qu’il existe deux phases pour les 911 type 996.

Esthétiquement

La 911 type 996 se caractérise par une ligne toute neuve. Tout a été changé depuis la précédente génération, qu’il s’agisse de l’esthétique, de l’habitacle ou de la motorisation. Le design est désormais encore plus fluide, avec une ligne plus moderne, plus enveloppante.

Désormais, l’esthétique peut varier d’une version à autre (Carrera 4 et Carrera 4S) puisque Porsche a cherché à donner une identité propre à ses versions les plus cossues. Pour beaucoup, elle est considérée comme la première des 911 « modernes », instaurant une cassure avec les modèles précédents.

911 type 996 phase 1 (1997-2001)

La 911 type 996 phase 1 se reconnaît à ses phares en amande à l’avant et parfois, ses clignotants oranges à l’avant et à l’arrière. Il convient de préciser que les versions Carrera 4S et Turbo disposent de phares avant spécifiques, plus racés et biseautés (voir notre illustration après, pour bien comprendre). Quant aux feux arrière, ils sont plus imposants sur les versions à quatre roues motrices 4S, et un bandeau lumineux relie les deux feux !

911 type 996 phase 2 (2001-2004)

Courant 2001, Porsche comprend que les phares en amande des 911 type 996 « classiques » ne plaisent pas. En plus d’avoir un aspect d’oeuf au plat, ils sont partagés avec le Boxster. Il devenait ainsi difficile de différencier du premier coup d’oeil un Boxster d’une 911 vue de l’avant. Porsche en profite alors pour dévoiler sa 996 phase 2. Désormais, toutes les 911 intègrent les phares des Carrera 4S et Turbo phase 1. C’est le meilleur moyen de différencier une 996 Carrera phase 1 d’une phase 2.

Sous le capot des 996

Sur les 911 type 996 phase 1, le 6-cylindres à plat est entièrement nouveau, il offre de meilleures relances et dispose pour la première, d’un refroidissement par eau. Ce tout nouveau moteur offre une cylindrée de 3.4 litres et des puissances en nette hausse.

Les 996 phase 2 seront l’occasion de monter la cylindrée à 3.6 litres. Les puissances gagnent encore quelques chevaux, ce qui permet d’améliorer le dynamisme et de réconcilier les clients refroidis par la phase 1.

Porsche élargira encore sa gamme 911 de versions plus sportives, à l’image des Turbo S, GT2, GT3 et GT3 RS. À ce sujet, la GT3 RS devient un modèle à part entière. On la reconnaît – pour la génération 996 – à sa livrée blanche et ses stickers bleus ou rouges, inspirés par la 911 Carrera RS 2.7… de 1973 !

À ce sujet, les Turbo et Turbo S, auparavant très brutales, s’inscrivent désormais comme des GT, c’est-à-dire des compromis entre luxe et sportivité. Les quatre roues motrices sont désormais de série et le comportement est moins extravagant, tout en étant plus efficace. En quelque sorte, ce sont les versions GT3 et GT3 RS qui assurent la relève !

Ce qui évolue avec la 996

Tout d’abord, Porsche a souhaité structurer davantage encore sa gamme. Exclusivement pour cette génération, nous noterons la disparition de la Carrera S. Pourquoi cela ? Simplement parce que les apports étaient limités par rapport à la Carrera et qu’en option, il était possible d’obtenir une version S depuis une Carrera classique.

La gamme est désormais structurée de manière plus cohérente, avec des versions « sages », que sont les Carrera et Carrera 4, deux versions GT dynamiques atmosphériques (Carrera 4S) et suralimentées (Turbo, Turbo S). Enfin, l’offre en matière de sportives pouvant être utilisées sur piste s’élargit.

Porsche a vraiment tout repris depuis une page blanche, avec des choix qui ont payé et d’autres moins. Longtemps boudées, les 996 reviennent petit à petit dans le cœur des passionnés de la marque, principalement les phases 2 à moteur 3.6 litres.

Les différentes versions de 911 Type 996

911 Carrera : ph.1 et 2, version deux roues motrices, 300/320 chevaux
911 Carrera 4 : ph.1 et 2, version quatre roues motrices, 300/320 chevaux
911 Carrera 4S : ph. 2, Carrera 4 + look et châssis Turbo, 320 chevaux
911 Turbo : ph.1 et 2, biturbo, pare-chocs très aérés, aileron, 420 chevaux
911 Turbo S : ph.2, versions Turbo plus puissante, 450 chevaux
911 GT3 : ph.1 et 2, version allégée, 2 roues motrices, 360/381 chevaux
911 GT3 RS : ph.2, version GT3 encore allégée, stickers particuliers, 381 chevaux
911 GT2 : version GT3 plus cossue, allégée et plus puissante, 462/483 chevaux

Carrosseries proposées

• Coupé
• Cabriolet
• Targa

Comment repérer une Porsche 911 type 996 ?

Porsche 911 (996)

La 911 type 996 se reconnait principalement à ses formes de phare, qu’il s’agisse de la phase 1 ou de la phase 2, vous ne pourrez pas la manquer ! Elle est la seule génération à oser le changement. Car dès la génération suivante, les phares reviendront à leur forme ovaloïde initiale. Encore plus simple : regardez à l’avant. La génération 996 est la seule à avoir les clignotants intégrés dans les phares et non sur le pare-choc !

Quelques anecdotes

• La 911 Carrera S n’a jamais existé du fait qu’elle était relativement proche de la Carrera d’origine et que moyennant quelques options, les deux voitures auraient pu être similaires en tout point.
• La fiabilité des 911 type 996 phase 1 a longtemps été remise en question en raison de casse moteur. L’IMS, accusé régulièrement, qui est un roulement, peut céder dans le cas d’un entretien insuffisant. Généralement, il est fiabilisé pour éviter toute casse.
• La Targa conserve la ligne générale instaurée depuis la précédente génération de Porsche 911 (la 993).
Pas de Speedster non plus sur cette génération.
• Pour les 40 ans du modèle, Porsche a dévoilé une nouvelle 911 Anniversaire, basée sur une Carrera classique, habillée d’une couleur Argent GT, des pare-chocs de Turbo, avec des jantes alliage en 18 pouces et un équipement riche. À l’arrière, elle est simplement siglée « 911 ».

6ème génération : la 911 type 997 (2004-2012)

Porsche 911 (997)

En 2004, Porsche décide de revenir à l’essence même de la 911. Le style revient « à la normale » avec des phares ovales, une ligne toujours fidèle avec un arrière très conventionnel, repris de la 996. Les feux sont toutefois modernisés. Comme pour la 996, la 911 type 997 connaitra un restylage à mi-carrière, en 2008. Cette génération a connu un très fort succès. Elle comptera notamment une très (très) grande quantité de versions en tout genre. Prenez un café (ou un thé) et voyons-cela ensemble !

Esthétiquement

Un retour aux sources ! La sixième génération de Porsche 911 a plu dès sa présentation. Très élégante, elle affiche une ligne mature, moderne, mais toujours une pointe d’authenticité. Les clignotants reviennent dans le pare-choc, la ligne est d’une extrême fluidité.

Chaque version dispose désormais de sa propre identité visuelle, avec un modèle de jante pour chacune et différents appendices esthétiques. Véritable succès, elle marque aussi un bon en avant en terme d’agrément de conduite, de confort et d’efficacité. Ajoutez à cela un équipement enrichi et modernisé et vous comprendrez pourquoi la 997 est si exceptionnelle.

911 type 997 phase 1 (2004-2008)

Elle se reconnaît par ses phares ovales et le positionnement des clignotants dans le pare-choc avant, ils ne sont pas alignés avec la grille d’aération. À l’arrière, les feux ont une forme « classique » avec un angle presque à 90% sur l’arête intérieure.

911 type 997 phase 1 (2008-2012)

Le restylage touche l’avant, avec des clignotants intégrés dans le pare-choc, parfaitement alignés avec l’aération, donnant davantage d’unité à l’ensemble. À l’arrière, les feux arrière ont un biseau sur l’arête intérieure. Pour uniformiser la gamme, les versions à quatre roues motrices (hors Turbo) restylées se reconnaissent désormais à la présence d’un bandeau lumineux reliant les deux feux arrière.

Sous le capot

Tout d’abord, la 911 type 997 adopte l’injection directe, afin d’abaisser sa consommation et réduire ses émissions de CO2. Le Flat-6 demeure, bien sûr. Il est d’ailleurs directement repris de la 911 type 996, se contentant d’un gain de 5 à 10 chevaux suivant les versions.

La cylindrée est de 3.6 litres pour toutes les 997 phase 1 à l’exception des versions atmosphériques les plus puissantes (Carrera S, Carrera 4S), qui passent à 3.8 litres. Les phases 2 passent toutes à 3.8 litres, à part deux modèles : la GT2 RS et la GT3 RS 4.0 litres.

Porsche a décidé d’étendre sa gamme avec la plus puissante de toutes les 911 de série jamais créées : la 997 GT2 RS. Elle affiche une puissance totale de 620 chevaux, en recourant à la suralimentation (Turbo) tout en maintenant une cylindrée de seulement 3.6 litres.

Ce qui évolue

La gamme Porsche était assez complexe, alors la marque a décidé de la restructurer. Comme à l’époque des 911 Classic, les versions S ont désormais plus de chevaux que les versions non-S. Cela donne une gamme mieux construite et dans laquelle on se repère plus facilement.

Porsche a compris l’intérêt des clients pour les modèles exclusifs, c’est pour cette raison que nous avons pu constater le retour des versions Speedster, dont le look s’inspire des modèles d’antan, avec strictement deux places à bord. La Sport Classic, qui a vu le jour en 2010 se veut un hommage aux modèles du passé et principalement la Carrera RS 2.7 de 1973 dont elle reprend l’aileron queue de canard.

Enfin, nous noterons l’apparition d’une version GTS, en référence aux 904 GTS, sportives des années 1960. Cette finition, qui se veut l’intermédiaire entre une Carrera S et une Turbo, se reconnaît généralement à leurs jantes noires avec serrage par écrou central, et par leur équipement enrichi et plus sportif (surpiqures rouges par exemple sur les baquets).

Les différentes versions de 997

911 Carrera : ph.1 et 2, version deux roues motrices, 325/345 chevaux
911 Carrera 4 : ph.1 et 2, version quatre roues motrices, 325/345 chevaux
911 Carrera S : ph.1 et 2, version sportive, deux roues motrices, 355/385 chevaux
911 Carrera GTS : ph.2, version sportive, jantes noires, 408 chevaux
911 Carrera 4S : ph.1 et 2, version sportive, quatre roues motrices, 355/385 chevaux
911 Carrera 4 GTS : ph.2, version sportive, jantes noires, 408 chevaux
911 Targa : ph.1 et 2, Targa 4 (idem Carrera 4) ou Targa 4S (idem Carrera 4S)
911 Turbo : ph.1 et 2, version suralimentée par deux turbos, 480/500 chevaux
911 Turbo S : ph.2, version plus sportive de la Turbo, 530 chevaux
911 Speedster : ph.2, version 2 places, petit pare-brise, allégée, turbolook, 408 chevaux
911 Sport Classic : ph.2, version hommage, aileron queue canard, livrée grise, 408 chevaux
911 GT3 : ph.1 et 2, version sportive allégée, 415/435 chevaux
911 GT3 RS : ph.1 et 2, version sportive très allégée, arceau, 415/450 chevaux
911 GT3 RS 4.0 : ph.2, idem ci-dessus, avec allègement et cylindrée 4.0L, 500 chevaux
911 GT2 : ph.1, version radicale, suralimentée, 530 chevaux
911 GT2 RS : ph.2, version la plus extrême, suralimentée, 620 chevaux

Carrosseries proposées

• Coupé
• Cabriolet
• Targa
• Speedster

Comment repérer une Porsche 911 type 997 ?

Porsche 911 (997)

La 911 type 997 restylée se reconnaît à ses clignotants qui s’inscrivent dans la continuité des grilles d’aérations. À l’arrière, la différence est encore plus flagrante avec des feux à LED. La partie intérieure dispose d’un biseau sur la partie basse tandis que l’arête forme presque un angle droit sur la phase 1.

Quelques anecdotes

• La 997 phase 2 marque une nouvelle ère chez Porsche, celle de la boîte automatique à double embrayage PDK. Elle est plus efficace que la boîte manuelle et moins énergivore.
• La 997 Turbo est la première voiture de série à adopter un turbo à géométrie variable, qui offre davantage de souplesse et d’excellentes reprises à tous les régimes.
• L’intérieur de la 997 est fortement amélioré, avec des plastiques de meilleur qualité.

7ème génération : la 911 type 991 (2011-2018)

Porsche 911 (991)

En 2011, Porsche offre une descendance à la 911 avec une septième génération. Celle-ci prend le nom de code 991. Elle repose sur une toute nouvelle plateforme afin de proposer davantage d’options en terme de dynamisme, comme les roues arrière directrices. Les passionnés de la marque ont été assez mitigés sur le design de cette 911, dont les proportions changent quelque peu, avec notamment un capot plus long et une ligne de caisse plus élevée.

Esthétiquement

Par rapport à la 911 type 997 qu’elle remplace, la 991 dispose d’une ligne de caisse plus haute, tant sur le coupé que le cabriolet. Il en ressort un côté plus luxueux et sportif, mais qui ne fait pas forcément l’unanimité.

Plus massive qu’auparavant, elle accueille désormais des jantes alliage de 19 pouces de série et 20 pouces sur le restant de la gamme. Cela a l’avantage d’améliorer la tenue de route. C’est le grand point fort de cette voiture : le dynamisme est en hausse. Porsche a intégré de très nombreux dispositifs permettant de rendre toujours plus polyvalente cette 911.

Comme les deux précédentes générations, un restylage a eu lieu a mi-carrière, séparant les 991 phase 1, produites de 2011 à 2015, des 991 phase 2, produites de 2015 à 2018.

911 type 991 phase 1 (2011-2015)

Les 991 phase 1 se reconnaissent à leur pare-choc avant très volumineux, accueillant de généreuses entrées d’air. Sur les phases 1 uniquement, les clignotants sont assez imposants et ont un décroché par rapport aux grilles.

911 type 991 phase 2 (2015-2018)

Sur la 991 phase 2, les clignotants sont désormais intégrés autour des grilles d’aération du pare-choc avant. Le style n’en est que plus épuré. Notons aussi que les feux ont un design 3D avec un léger biseautage. C’est ce qui permet de faire la différence entre les phases 1 et 2 de la septième génération de Porsche 911.

Sous le capot

Alors que les 911 type 997 ont tiré leur révérence avec une cylindrée de 3.8 litres, les 911 type 991 retombent à 3.4 litres pour les versions Carrera et Carrera 4, mais demeurent toujours à 3.8 litres pour les autres. En soi, cela n’a pas choqué, car les puissances sont assez généreuses.

En revanche, lors de son restylage en 2015, la Porsche 911 type 991 phase 2 a amorcé l’un des plus importants virages qu’à du prendre la marque allemande depuis sa création : céder à la suralimentation pour diminuer les émissions de CO2 et ainsi éviter aux clients d’importants malus. Il en résulte des cylindrées basses, à 3.0 litres, mais des puissances en hausse. La sonorité du 6-cylindres à plat, en revanche, est moins démonstrative.

Ce qui évolue

Si la gamme de versions restent assez similaires à celles de la 997 sur la 991 phase 1, elle devient problématique sur la phase 2. En effet, si les versions Turbo accueillent toujours deux turbocompresseurs, c’est également le cas pour les versions Carrera… Il y a donc un problème dans la dénomination des modèles…

Notons l’arrivée de dispositifs permettant de dynamiser la conduite, à l’image des roues arrières directrices, qui peuvent pivoter jusqu’à 15° afin d’accroitre les vitesses de passage en courbe.

Les différentes versions

911 Carrera : ph.1 et 2, version deux roues motrices, 350/370 chevaux
911 Carrera 4 : ph.1 et 2, version quatre roues motrices, 350/370 chevaux
911 Carrera S : ph.1 et 2, version deux roues motrices, 400/320 chevaux
911 Carrera 4S : ph.1 et 2, version quatre roues motrices, 400/320 chevaux
911 Turbo : ph.1 et 2, version suralimentée par deux turbos, 520/540 chevaux
911 Turbo S : ph.1 et 2, version plus sportive de la Turbo, 560/580 chevaux
911 Targa : ph.1 et 2, versions Targa 4 (idem Carrera 4), Targa GTS GTS (idem Carrera GTS), Targa 4 GTS (idem Carrera 4 GTS) et Targa 4S (idem Carrera 4S)
911 GT3 : ph.1 et 2, version sportive allégée, 475/500 chevaux
911 GT3 RS : ph.1 et 2, version sportive allégée, kit carrosserie, 500 chevaux
911 GT2 RS : ph.2, version radicale de la turbo, 700 chevaux

Carrosseries proposées

• Coupé
• Cabriolet
• Targa

Comment repérer une Porsche 911 type 991 ?

Porsche 911 (991)

La 991 phase 1 se reconnait à ses imposants clignotants sur le pare-choc. Ils sont nettement plus discrets sur la page 2. Notons aussi des différences au niveau des feux arrière, comme vous pourrez le constater ci-dessus. Les autres divergences entre les phases 1 et 2 sont principalement d’ordre mécanique.

Quelques anecdotes

• Avec ses 700 chevaux, la Porsche 991 GT2 RS est la plus puissante Porsche 911 de série jamais produite.
• Pour fêter ses 50 ans, Porsche réalise un modèle anniversaire basé sur la Carrera S, habillé de beige ou de gris, d’une sellerie à carreaux, de jantes inspirées d’anciens modèles et d’un équipement très riche
• Porsche réalise une version Turbo S Exclusive, habillée d’une peinture or du plus bel effet.
• La millionième Porsche 911 est un exemplaire habillé d’un vert anglais et doté de sigles jaunes, un beau clin d’œil à l’époque et à l’histoire de ce modèle.
• La version Targa revient vers plus d’authenticité, avec de nouveau un arceau central et une vaste lunette arrière, rappelant la première génération de Porsche 911.

Pour aller encore plus loin…

Si les 911 sont identifiées par un nombre à trois chiffres, tel que 964. Elles le sont par une lettre, qui permet de reconnaître le millésime et/ou la motorisation, de 1968 à 1989. On parle alors de série ou de programme, suivant les années.

911 (901) Classic

911 série A : année 1968, moteur 2.0 litres
911 série B : année 1969, moteur 2.0 litres
911 série C : année 1970, moteur 2.2 litres
911 série D : année 1971, moteur 2.2 litres
911 série E : année 1972, moteur 2.4 litres
911 série F : année 1973, moteur 2.7 litres (Carrera RS)

911 (911)

911 série G : année 1974, moteur 2.7 litres
911 série H : année 1975, moteur 2.7 litres/3.0 litres pour Turbo
911 série J : année 1976, moteur 2.7 ou 3.0 litres
911 série K : année 1977, moteur 3.0 litres
911 série L : année 1978, moteur 3.0 litres
911 série M : année 1979, moteur 3.0 litres
911 programme A : année 1980, moteur 3.0 litres
911 programme B : année 1981, moteur 3.0 litres/3.3 litres pour Turbo
911 programme C : année 1982, moteur 3.0 litres/3.3 litres pour Turbo
911 programme D : année 1983, moteur 3.0 litres/3.3 litres pour Turbo
911 programme E : année 1984, moteur 3.0 litres/3.3 litres pour Turbo
911 programme F : année 1985, moteur 3.2 litres/3.3 litres pour Turbo
911 programme G : année 1986, moteur 3.2 litres/3.3 litres pour Turbo
911 programme H : année 1987, moteur 3.2 litres/3.3 litres pour Turbo
911 programme J : année 1988, moteur 3.2 litres/3.3 litres pour Turbo
911 programme K : année 1989, moteur 3.2 litres/3.3 litres pour Turbo

Pour finir…

Porsche 911 générations

Désormais, vous êtes en mesure d‘identifier 95% des Porsche 911 que vous croiserez ! Il y a bien sûr des modèles spécifiques, qui ne répondent pas toujours aux préceptes que vous aurez pu lire dans cet article.

C’est le cas par exemple du backdating, une pratique qui consiste à prendre une 911 type 964 (par exemple), pour la maquiller en 901. À l’inverse, d’autres ont déguisé une Type-G en 964. Parfois même en Carrera RS ! Il est difficile dans ce cas de démêler le vrai du faux. Mais la cote des Porsche 911 augmentant, nombreux sont les propriétaires en quête de matching numbers ! C’est à dire, à remettre leur belle dans le plus pur état d’origine, à l’option près !

Voilà qui vous facilitera la tâche !

Singer présente sa nouvelle restauration réalisée en partenariat avec Williams Advanced Engineering

Singer, le célèbre préparateur et restaurateur californien de Porsche anciennes n’est plus à présenter. Ses réalisations sont connues au quatre coins du monde. Sa spécificité par rapport aux autres restaurateurs ? Tout simplement un niveau de finition exceptionnel, une intégration d’éléments contemporains tout en respectant l’esprit d’origine de la 911. Un exercice pas si évident à réaliser sans tomber dans le kitsch ! Singer est passé maître en la matière. Ses 911 sont restaurées avec beaucoup de goût et avec ce nouveau modèle, la restauration prend une nouvelle dimension puisque celui-ci s’est associé à Williams Advanced Engineering pour la préparation de sa dernière oeuvre.

Articles qui pourraient vous intéresser :

Le fruit d’une collaboration avec Williams Advanced Engineering… et le célèbre motoriste Hans Mezger

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Dès le mois d’août, nous avions déjà annoncé cette collaboration entre les équipes du restaurateur Singer et les ingénieurs du motoriste de Formule 1 Williams Advanced Engineering. Ce nouveau niveau de restauration avait été commandé par 3 de ses meilleurs clients. La motorisation de ces trois 911 a ainsi fait l’objet d’une étude de recherche sur le rendement en collaboration avec Williams Advanced Engineering.

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Cette première préparation conjointe a été réalisée sur la voiture d’un propriétaire bien connu de Singer, un passionné dénommé Scott Blattner qui lui a confié sa Porsche 911 type 964 de 1990. L’objectif de cette préparation était de réduire au maximum son poids et d’optimiser ses performances au plus haut niveau qui soit ! En s’adjoignant les services du motoriste Williams, Singer a très largement atteint les objectifs fixés par son heureux propriétaire. Le fruit de cette première collaboration entre les deux experts est un Flat 6 refroidi par air de 4.0l conçu à partir d’un bloc Mezger de 3,6L d’origine ! Et pour disposer d’un moteur d’exception, Singer s’est même offert les services du créateur de ce bloc moteur éponyme : le très célèbre motoriste Hans Mezger a ainsi été appelé comme consultant technique sur ce projet.

Un bloc moteur de 4,0l développant 500 ch pour un poids plume de 990 kilos !

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Le résultat est tout simplement époustouflant, à l’image du plateau de spécialistes réunis pour l’atteindre. Cette 964 a été allégée à un poids d’à peine 990 kilos. Comme nous l’avions évoqué dans notre précédent article, ce flat6 de 4,0l développe 500ch, ce qui lui confère un rapport poids/puissance de 1,98 kg/ch !!! Nous sommes impatients d’en voir le résultat sur circuit. Pour atteindre un tel poids, Williams et Singer ont privilégié l’utilisation de matériaux ultralégers tels le titane, le magnésium et la fibre de carbone.

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Singer a ainsi utilisé des jantes 18 pouces en magnésium (BBS) montées de pneu Pilot Sport Cup 2 fabriqués… sur-mesure , tout comme la boîte manuelle Hewland à six rapports essentiellement conçue à partir de magnésium. Le freinage est assuré par des étriers monoblocs Brembo et des disques composites XXL. Pour accroître ses performances aérodynamiques, l’équipe d’ingénieurs ainsi réunis a également modifié les lignes de cette 964 qui apparait plus longue qu’à l’origine.

La ligne arrière de cette 964 signée Singer a beaucoup de caractère. Avec ses deux sorties d’échappement XXL, ses éléments en carbone au design des plus moderne et ses optiques revues et corrigés, cette Singer dispose d’une ligne arrière des plus surprenantes. Certains apprécierons, d’autres pas, certains l’aduleront d’autres crieront au scandale, mais une chose est certaine, la touche Williams se fait ressentir.

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À l’intérieur, bien que minimaliste pour des raisons de poids, Singer a su instaurer une ambiance chaleureuse et sportive à la fois. Là aussi, le design des sièges baquets, les nombreux éléments en carbone laissent transparaître une influence du motoriste anglais. Une chose est certaine, nous sommes dans une Singer à la finition irréprochable et où l’esprit d’origine subsiste malgré la touche de modernisme apportée.

Une production limitée à seulement 75 exemplaires par an

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Le châssis a également été préparé pour être adapté à ses nouvelles performances et la rendre parfaitement équilibrée, même et surtout en conduite sportive sur circuit. Singer a fait appel à un pilote reconnu, Marino Franchitti, et un journaliste qui l’est encore davantage puisqu’il s’agit de Chris Harris, l’un des 3 animateurs de Top Gear.

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Cette nouvelle gamme de restauration sera effectuée en Europe, sur le campus de Williams à Oxfordshire, en Angleterre. Il s’agit d’une première pour Singer Vehicule Design don la production n’avait jamais quitté la Californie. La production de cette Singer survitaminée sera limitée à seulement 75 exemplaires par an. Nul doute qu’à la vue de ses performances, toutes seront rapidement vendues… si ce n’est pas déjà le cas.

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Focus : Porsche 964 Turbo 3,6 & Porsche 993 Turbo S

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Depuis le lancement de la 930 3.0 Turbo en 1974, la prestigieuse famille des «Turbos» a toujours produit les 911 les plus puissants de chaque génération jusqu’à l’arrivée des GT2 et GT2 RS… qui sont également des Turbos au final, même si elles ne bénéficient pas de cette appellation.

Avec les Porsche d’époque, ce qui est formidable est qu’ils nous transportent vers le passé le temps d’un trajet. Chaque moment à leur bord et unique et chaque détail participe à cette expérience temporelle.
Que se soit pour les jeunes qui découvrent la plaisir de la conduite de ces bolides dont les défauts font tous leur plus charmes, ou pour les plus anciens, qui, nostalgiquement se remémore une époque passée, les Porsche 911 de toutes générations sont exceptionnellement efficaces en tant que machines à remonter le temps !
Maintenant si vous passez d’une génération à l’autre dans la même journée, vous voilà plongé dans un voyage qui vous fait découvrir oh combien l’ingeniering automobile à progresser ces dernières décennies.

C’est ce voyage que Porsche Classic nous a proposé avec ces deux 911 Turbo à refroidissement par air : la 964 Turbo 3.6 et la 993 Turbo S! pour les comparer.

Comparaison de la cote de ces 911 Turbo

Ces deux modèles de 911 turbo comptent parmi les modèles de 911 les plus valorisés en termes de cote. Parmi l’ensemble des modèles de 911, il s’agit des modèles ayant le plus rapidement pris de la valeur récemment.
Actuellement, une 964 Turbo en bon état coûtent tout autant qu’une 991 Turbo fortement optionnée !
Une 993 Turbo S en parfait état, avec un kilométrage faible (inférieur à 40 000 kilomètres dans ce cas) et une spécification Porsche exclusive exclusive surpasse également en valeur une 991 Turbo haut de gamme.

D’ailleurs, si l’on rapporte leur prix d’achat passé avec leur cote actuelle (en tenant compte du pouvoir d’achat de ces deux périodes), ces véhicules ont la même valeur que par le passé lorsqu’elles sont sorties d’usine !

Petit focus sur ces 2 modèles…

La Porsche 964 Turbo 3.6 : 360 chevaux et des performances hors normes pour l’époque

Caractéristiques du modèle présenté :

  • première immatriculation le 1er juin 1994
  • voiture d’usine commandée et enregistrée par un passionné auprès de Porsche à Stuttgart. Un grand bravo pour son audace en terme de personnalisation !
  • 964 Turbo 3,6l : 1500 exemplaires produits
  • département Porsche Exclusif :
    • extérieur blanc Grand Prix avec un intérieur entièrement en cuir rouge « Can-Can », avec des tapis rouges assortis.
    • Le panneau de commande et la console centrale sont en carbone noir et créent un contraste sportif avec l’intérieur rouge et l’extérieur blanc.
    • Le levier de vitesse et le levier de frein à main sont habillés d’aluminium, de carbone et de cuir rouge

Considéré comme le successeur de la Porsche 964 Turbo 3.3, le moteur M64 de 3,6 litres était plus grand et plus moderne, augmentant la puissance de 40 ch par rapport au précédent moteur de 3,3 litres (M30). Lors de son lancement en 1993, le Turbo 3.6 et ses 360 chevaux étaient quasiment inégalés par les concurrents.

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Spécifications techniques de la 964 Turbo 3,6l

Moteur: Moteur Turbo à six cylindres à plat
Cylindré: 3 600 cm3
Alésage x course: 100 x 76,4 mm
Taux de compression: 7,5: 1
Max. puissance: 360 ch à 5500 tr / min
Max. couple: 520 Nm à 4 200 tr / min
Transmission: manuelle à 5 vitesses, propulsion
Poids à vide: 1 470 kg
Longueur / largeur / hauteur: 4 275/1 775/1 290 mm
Empattement : 2 272 mm

Lorsque le turbo prend effet, à un peu moins de 3000 tr / min, le conducteur est plaqué ans son siège. À partir de seulement 2400 tr / min, le couple est 450 Nm, atteignant 520 Nm à son plus haut niveau.
Même à notre époque, de telles caractéristiques restent exceptionnelles.

Porsche 993 Turbo S : la 911 à refroidissement par air la plus puissante de tous les temps

Présentation de cet exemplaire :

  • immatriculé le 19 février 1998 et livrée aux États-Unis
  • modèle dépourvu du spoiler arrière d’origine de la Turbo S
  • finition sophistiquée et exclusive :
    • Unis avec des sièges en cuir noir, cousus en rouge profond
    • boîtiers d’enceintes et compartiment de rangement CD ornés de cuir exclusif.

Caractéristiques techniques de la 993 Turbo S

Moteur Bi-turbo six cylindres à plat
Cylindrée: 3 600 cm3
Alésage x course: 100 x 76,4 mm
Taux de compression: 8.0: 1
Max. puissance: 450 ch à 6 000 tr / min
Couple Max: 585 Nm à 4 500 tr / min
Transmission : boîte de vitesses manuelle à 6 rapports, transmission intégrale
Poids à vide: 1 575 kg (document de référence)
Longueur / largeur / hauteur: 4,245 / 1,795 / 1,285 mm
Empattement: 2 272 mm
Vmax: 300 km / h
0-100 km / h: 4,1 s

Les performances de ce moteur M64 bi-turbo dont la puissance est portée à 450 ch sont époustouflantes et font passer la 911 pour la première fois la barre des 300 km/h.

La 993 Turbo S restera à jamais la 911 à refroidissement par air la plus puissante de tous les temps . En fait, la 993 surpasse en tous points les performances de la 964, sans oublier le fait qu’il s’agit désormais d’une transmission intégrale

Porsche 911 GT2 RS & Xbox One X : les plus performantes dans leurs catégories !

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Porsche et Microsoft nous avaient tous surpris lors de la présentation de la nouvelle Porsche 911 GT2 RS au salon du jeu vidéo E3 qui se déroulait en juin à Los Angeles.
Le nouveau jeu vidéo Forza Motorsport 7 a été à nouveau mis à la une lors de la mise en vente de la nouvelle console de Microsoft. Ce jeu vidéo associé à la Xbox One X, la console la plus puissante jamais produite va faire vibrer les passionnés de sport automobile et tout particulièrement les porschistes, puisque ceux-ci vont pouvoir prendre le contrôle de la nouvelle Porsche 911 GT2 RS !

Forza Motorsport 7 et 911 GT2 RS : une simulation des plus réaliste

porsche 911 gt2 rs simulation 01

Bienvenues dans le monde de la réalité virtuelle plus vrai que jamais! Microsoft a réalisé un travail exceptionnel et saisissant de réalisme. Tout le comportement et l’environnement sonore ont été reproduits avec justesse. La simulation de la Porsche 911 GT2 RS résulte d’une étroite collaboration entre les développeurs de Microsoft et les ingénieurs en charge du développement de la Porsche 911 GT2 RS.
Le résultat est, il faut le dire, des plus bluffant comme vous pouvez le voir sur cet extrait vidéo du jeu.

L’enivrante sonorité de la Porsche 911 GT2 RS a été retranscrite avec brio et avec un réalisme des plus captivant. Les développeurs de Microsoft ont passé plusieurs jours au côté des ingénieurs de Weissach pour pouvoir reproduire avec le plus de justesse cette enivrante mélodie et les sensations que peuvent ressentir les chanceux ayant pu déjà prendre son volant.
Découvrez dès aujourd’hui le pilotage de votre GT2 RS au fond de voter fauteuil !

Ne vous y trompez pas. Porsche a certes le sens du marketing et de l’image, mais notre constructeur favori n’oublie surtout pas qu’en nous, avant d’accéder à ce rêve paraissant si lointain et si inaccessible… il y avait un enfant qui a posé ses yeux sur une silhouette de 911… et en a rêvé… encore et encore… jusqu’au jour où !

Nous découvrions la 993 dans des journaux… nos enfants découvrent la GT2 RS en mode virtuel !

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Autrefois, une miniature, une photo ou au mieux une vidéo nous a fait rêver des années durant de cette intemporelle sportive. Des générations de sportives et d’enfants devenus adultes se sont succédés.
Aujourd’hui, la réalité virtuelle permet à nos enfants d’aller encore plus loin dans leurs rêves !
Bienvenu dans la nouvelle Porsche 911 GT2 RS (991)… du moins en mode virtuel, mais avec un tel réalisme, que même, nous, grands enfants que nous sommes serions tentés d’en faire l’acquisition pour tester cette belle machine.
Pour ceux ayant quelques doutes sur ses performances hors normes, rappelons qu’elle vient de devenir la voiture de série la plus rapide sur l’un des circuits les plus mythiques : celui du Nürbürgring. Quoi de plus normal à la vue de la fiche technique de la Porsche 911 GT2 RS Type 991 : 700ch à 7000 tr/min et un couple monstrueux de 750 Nm entre 2500 et 4500 tr/minute. Les performances sont titanesques avec un 0 à 100 km/h en 2,8 secondes et un 0 à 300 kl/h en 22,1 secondes !

La plus puissante des Porsche… pour mettre en avant la plus puissante des consoles de jeux jamais produites !

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Ainsi, cette semaine, Microsoft mettait en vente sa nouvelle console de jeux : la Xbox One X !
Et quoi de plus parlant pour fêter cet évènement que de le faire en l’associant à la plus puissante des Porsche de série jamais produite !
Pour partager avec le plus grand nombre cette nouvelle expérience virtuelle, Porsche a décidé de réunir pour cette présentation à Leipzig plusieurs experts de la simulation automobile et/ou youtubeurs mondialement reconnus, à savoir Dave Gaming , LPN05 , Die PixelHelden, Arazhul , Valle , P1TV et GermanCommentGamer !
Ceux-ci s’en sont donné à cœur joie lors de courses endiablées se déroulant les uns contre autres… d’abord en mode virtuel, puis… en mode réel
En effet, ces spécialistes du gaming et youtubeurs renommés ont pu passer du mode virtuel au mode réel.

Piloter une 911 GT2 RS en mode virtuel… puis passer à la 911 GT3 RS en mode réel !

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Porsche a mis à disposition de ces sommités des jeux vidéos des Porsche 911 GT3 RS et 718 Cayman pour leur faire découvrir la piste en mode course accompagnés de pilotes instructeurs officiels Porsche. Ceux-ci leur ont proposé des exercices de freinage, d’accélération et de dérive au volant de modèle Porsche des plus sportif. Les pilotes instructeurs leur ont fait découvrir les limites du pilotage automobile et des sensations qu’ils n’ont jamais vécues devant leur console… eh oui, malgré une simulation ultra réaliste… rien ne vaut l’expérience du pilotage sur piste !

Un impressionnant panel de 29 Porsche au programme de Forza Motorsport 7

Forza Motorsport 7 ne se limite pas à la seule Porsche 911 GT2 RS. C’est près de 700 voitures de course qui sont disponibles et 29 Porsche à disposition des amateurs de simulation auto.
Nous aurez bien évidemment le choix entre l’incontournable 918 Spyder et la mythique Carrera GT, mais vous pourrez également avoir accès à des Porsche du passé tout aussi mythique telle la Spyder 550 A et le Speedster 356 A.
Pour les amateurs de WEC, rendez-vous sur les plus beaux circuits du monde au volant de la Porsche 919 Hybrid LMP1 !

Chez Porsche comme chez Microsoft, tout le monde est gagnant… pour le plaisirs des porschistes de tout âge !

Cette Porsche 911 GT de 1996 pourrait enflammer les enchères Sotheby’s

Le 6 décembre prochain, à New York, la maison d’enchères RM Sotheby’s proposera de prestigieuses Porsche. Parmi elles, une 918 Spyder Weissac’h noire aux couleurs de Martini, une Porsche Carrera GT et une rarissime 911 GT2 de 1996. Les enchères pourraient bien atteindre des sommets quand nous constatons que cette voiture en parfait état n’accuse que 11 470 kilomètres au compteur.

911 GT : une pièce rare

Version civilisée de la GT2, la Porsche 911 (993) GT est une sorte de Carrera RS exacerbée. Avec ses ailes rivetées composées de fibre de carbone, son aileron majestueux et son hypnotisante lame avant, cette 911 séduit par la pureté de sa ligne et le fait qu’elle dérive directement d’une voiture de course.

Porsche 911 GT 1996

Le modèle ici présenté sera prochainement soumis aux enchères, à New York. Derrière sa belle robe blanche qui permet d’apprécier les galbes de cette quatrième génération de Porsche 911, cette GT (ou GT2 Street Version) est dans un état comme neuf. Outre le fait qu’elle soit matching numbers, elle n’a que 11 470 kilomètres au compteur.

Porsche 911 GT 1996

Possédée depuis 2004 par un Japonais, elle a bénéficié du plus grand soin et cela se voit. L’intérieur est comme neuf. Pour rappel, il y a toujours des places arrière disponibles car cette 911 GT n’a pas été équipée d’origine du Club Sport Pack, ajoutant des harnais 6 points et l’extincteur.

Le prix de la rareté…

Cette Porsche 993 GT capable de réaliser le 0 à 100 km/h en quatre secondes a été estimée entre 1,1 et 1,4 millions de dollars, ce qui correspond à une fourchette comprise entre 950 000 € et 1 200 000 €).

Porsche 911 GT 1996

Notons que seuls 57 exemplaires de 911 GT ont été produits entre 1995 et 1998, contre 194 GT2. Plusieurs d’entre elles sont d’ailleurs passées sous les marteaux de Sotheby’s. Nous avons répertorié pour vous quelques ventes passées.

Porsche 911 GT 1996

911 GT 1996 grise – 16 000 km – adjugée 365 000 € en 2012
911 GT 1996 noire – 18 000 km – adjugée 872 000 € en 2017
911 GT 1995 bleue – 12 730 km – adjugée 2 076 000 € en 2016

Voilà les éléments transmis par RM Sotheby’s !

L’oeil de l’expert : Thierry TESSON

Notons quelques précisions apportées par notre expert et spécialiste des Porsche à air, Thierry TESSON :

  • La 993 GT n’est pas dérivé d’une voiture de course, c’est l’inverse à savoir que la 993 GT2 (exclusivement voiture de circuit, jamais immatriculée et pas du tout produite à 194 ex. Ce chiffre est celui de la production de la 993 GT à une près car il s’agit de 195 exemplaires) dérive de la 993 GT, voiture de route homologuée afin de pouvoir construire la 993 GT2, c’était la réglementation de l’époque.
  • Côté production, voici les véritables chiffres :
    • Moteur 430 cv :
      • 1996 : 142 exemplaires
      • 1997 : 32 exemplaires
    • Moteur 450 cv :
      • 1998 : 21 exemplaires

Sur l’ensemble de ces 195 exemplaires il y a eu 23 clubsports.

Un grand merci à Thierry pour ses précisions.

Vous souhaitez enchérir ?

Vous avez toujours rêvé d’une Porsche 911 GT dans votre garage ? Nous aussi ! Rendez-vous à New York, le 6 décembre 2017, dans la galerie Sotheby’s, au dixième étage. Les lots, dont cette voiture, y seront exposés de 10 h 00 à 17 h 00 du 30 novembre au 6 décembre. La vente aura lieu de 19 h 00 à 21 h 00 et il faudra attendre le lot 139 pour pouvoir enchérir pour cette exceptionnelle Porsche…

Porsche 911 GT 1996

La Panamera Turbo Sport Turismo s’est vu décerner le titre de voiture sportive de l’année

Les voitures aussi ont leurs Oscars ! Depuis 1976, les Golden Steering Wheel récompensent les voitures de l’année dans plusieurs catégories. Cette année, la Porsche Panamera Turbo Sport Turismo a reçu les honneurs en obtenant une première place. Une fierté pour la marque allemande pour son premier break de série. Pari réussi !

Le break Porsche récompensé

Décernés par les journaux Auto Bild et Bild am Sonntag, les prix Golden Steering Wheel sont l’équivalent des Oscars en version quatre roues. Cette 42ème édition s’est déroulée à la maison d’édition Axel Springer, à Berlin. Y remporter un titre est l’assurance d’un excellent coup de communication, mais aussi la récompense d’un travail rondement mené.

Cette année, le prix décerné à la voiture de sport de l’année s’est joué entre la dernière Honda NSX, la Lamborghini Huracan Performante (dont la 911 GT2 RS lui a ôté son record sur le Nürburgring), l’Aston Martin DB11 et la Porsche Panamera Turbo Sport Turismo. C’est finalement cette dernière, la plus sage d’apparence, qui a remporté le prestigieux titre de l’année.

Porsche Panamera Turbo Sport Turismo

Avec 550 chevaux délivrés par un onctueux V8 biturbo, le récent et premier break de série de l’histoire de Porsche fait fort. Tout en étant capable d’accueillir confortablement une famille, la Panamera Turbo Sport Turismo peut décoller de 0 à 100 km/h en seulement 3,6 secondes, atteindre les 304 km/h et offrir de belles sensations de conduite grâce à des reprises et un châssis qui n’ont pas laissé indifférent les 53 membres du jury.

Un titre prometteur

Longuement attendu, la déclinaison break de la Porsche Panamera, nommée Sport Turismo, a été félicitée pour son excellent compromis entre performance, praticité au quotidien et performance. Un cocktail dosé à la perfection qui confirme l’intérêt du public, et des journalistes, pour cette déclinaison de carrosserie.

« Recevoir ce prix […] pour la Panamera Turbo Sport Turismo signifie beaucoup pour Porsche et me rend personnellement très fier. […] Le courage dont a fait preuve Porsche pour concrétiser un concept unique dans ce segment a été récompensé par ce triomphe du volant d’or. Je voudrais remercier les lecteurs et le jury d’experts » a déclaré Dr Gernot Döllner, vice-président de la gamme Panamera.

La Porsche Panamera Turbo Sport Tourismo est vendue depuis 2017, à un prix de base 161 927 € TTC.

IONITY : Porsche participe à la mise en place d’un réseau de charge haute puissance (HPC) pour véhicules électriques en Europe

Volkswagen avec Audi et PorscheBMW Group, Daimler AG et Ford Motor Company viennent d’annoncer aujourd’hui la création d’une joint-venture, IONITY, qui développera et implémentera un réseau de charge haute puissance (HPC) pour véhicules électriques sur tout le territoire européen.

Ionity : un réseau européen de près de 400 stations de charge d’ici 2020

Ce n’est pas moins de 400 stations HPC qui seront installées d’ici 2020. Ce réseau de charge haute puissance, dénommé IONITY va faciliter les longs trajets en véhicules électriques et marque une étape importante pour la généralisation des véhicules électriques. Le siège de Ionity est basé à Munich, en Allemagne. Dirigée par le directeur général Michael Hajesch, cette entreprise dispose ainsi dans ses actionnaires du soutien de 5 plus grands constructeurs mondiaux automobiles.

« Le premier réseau HPC paneuropéen joue un rôle essentiel dans l’établissement d’un marché pour les véhicules électriques. IONITY répondra à notre objectif commun de fournir aux clients une capacité de paiement rapide et de paiement numérique, afin de faciliter les déplacements sur de longues distances », a déclaré M. Hajesch, le directeur général de Ionity.

Ce réseau utilisera la norme européenne de charge Combined Charging System pour réduire considérablement les temps de charge par rapport aux systèmes existants.

Un développement rapide et structuré de près de 100 stations HPS d’ici 2018

Porsche Mission E & ionity réseau européen stations charges véhicules électriquesDès cette année, ce sera près de 20 stations qui seront ouvertes au public, majoritairement sur des axes routiers nationaux en Allemagne, en Norvège et en Autriche. Cette implantation se fera tous les 120 km afin de proposer un réseau homogène permettant à tout possesseur de véhicule électrique de réaliser de grands trajets.

Ce réseau va notamment pouvoir se mettre en place grâce à des partenariats avec des opérateurs de stations-service tels que « Tank & Rast », « Circle K » et « OMV ». A l’horizon 2018, ce sont plus de 100 stations qui seront équipées. Ces stations seront conçues afin que chacune permette la charge simultanée de plusieurs véhicules électriques. Chaque station pourra disposer d’une capacité individuelle de charge pouvant aller jusqu’à 350 kW.

IONITY : un consortium ouvert à d’autres partenaires constructeurs automobiles

L’objectif e cette nouvelle offre est clairement de rendre le véhicule électrique plus attrayant et inciter à son adoption, même pour des particuliers, voire des professionnels réalisant de grands trajets et habitant en dehors des grandes zones urbaines.

Chaque partenaire dispose de parts égales dans ce nouveau consortium énergétique automobile.

Les partenaires fondateurs, BMW Group, Daimler AG, Ford Motor Company et le groupe Volkswagen invitent d’autres constructeurs automobiles à contribuer à l’expansion du réseau. Il serait étonnant que les constructeurs français restent sur la touche sur un tel projet…

IONITY & Porsche : un enjeu majeur pour la mise en production de la Mission E

Porsche Mission E & ionity réseau européen stations charges véhicules électriquesPour Porsche, il s’agit d’un enjeu majeur avec l’arrivée de la Mission E. Porsche aurait déjà pu produire la Mission E depuis bien longtemps. Le seul frein à sa mise ne production… le réseau de recharge en Europe qui est indispensable à son développement.

Nul doute que Porsche et le groupe Volkswagen a joué un rôle majeur dans la constitution de Ionity.

Oliver Blume, le président du directoire de Porsche AG le soulignait aujourd’hui :

« Le lancement d’IONITY représente une percée dans la transition vers une infrastructure complète de recharge rapide en Europe. La création d’une infrastructure de recharge fonctionnelle est nécessaire pour assurer l’acceptation et l’expansion de l’électromobilité. Avec le réseau de recharge rapide d’IONITY, nous veillons à ce que nos clients puissent utiliser des voitures électriques sur de longs trajets sans compromettre leur confort. Ces stations de recharge haute sont capables de charger notre Mission E à 80% en seulement 15 minutes, ce qui équivaut à une distance de 400 kilomètres. La Mission E est la première voiture de sport purement électrique de Porsche. Elle arrivera sur le marché en 2019, apportant l’e-mobilité dans l’usage quotidien. »

Porsche : chiffre d’affaire et rentabilité toujours à la hausse

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Nous avions vu dernièrement que Porsche était de loin le constructeur automobile le plus rentable au monde. Son résultat d’exploitation a continué d’augmenter de 5% pour atteindre 3 milliards d’euros, tandis que le chiffre d’affaires a encore augmenté de 4% pour atteindre les 17,1 milliards d’euros.

Vente record : Porsche embauche à tour de bras

statistiques porsche 3eme trimestre 2017

Porsche la marge bénéficiaire s’élève à 17,6%, soit 0,2% de rentabilité en plus par rapport au début d’année ! Ce ne sont pas moins que 185898 Porsche qui ont été écoulés durant les 3 premiers trimestres 2017. Pour supporter cette croissance, le constructeur allemand ne cesse de recruter. Son effectif actuel est de 29 284 employés, soit une augmentation de 8% de sa masse salariale. Plus de 1200 nouveaux postes ont été créés à Zuffenhausen, le siège du constructeur allemand.

Près de 3 milliards investis dans l’électromobilité et la numérisation

collaboration audi porsche vehicule autonome-connecte-electrique

Actuellement Porsche réinvestit un maximum de ses profits pour financer ses avancées dans l’électromobilité et les nouvelles technologies. C’est près de 3 milliards qui sont réinvestis dans l’électromobilité et la numérisation. Les ventes de Macan, Cayenne et Panamera sont toutes au plus haut. L’ensemble de la gamme a été renouvelée. Porsche s’est également très bien positionné sur les technologies hybrides, notamment avec ses modèles les plus puissants en version hybride  la nouvelle Panamera et la Panamera Turbo S E-hybride et sa déclinaison, la Panamera Turbo S E-Hybride Sport Turismo.

Le président du directoire de Porsche AG, Oliver Blume, a rappelé l’arrivée de la Mission E en 2019. Il s’agira de la première super sportive de Porsche 100% électrique.

L’année n’est pas terminée pour Porsche, mais il est d’ores et déjà certain qu’elle se terminera pour le mieux à la vue de tous ses indicateurs qui sont au beau fixe.

10 conseils essentiels pour bien assurer votre Porsche

Si acheter une Porsche est un moment de plaisir, l’assurer peut s’apparenter à un parcours du combattant, surtout s’il s’agit de votre première Porsche. À l’image de toute voiture de prestige, une Porsche ne s’assure pas nécessairement de la même manière qu’une compacte classique. Nous avons compilé pour vous 10 conseils pour bien choisir l’assurance auto de votre Porsche !

1. Opter pour la bonne formule

Avant de souscrire une assurance pour votre Porsche, il convient de définir la formule qui vous conviendra et de rappeler les 3 types de couvertures possibles : Tiers, Intermédiaire (Tiers +Vol + Incendie + bris de Glaces…) et Tous risques. Laquelle choisir ?

Le Tiers s’adresserait aux Porsche les moins onéreuses. On appelle aussi cette formule : «  responsabilité civile/ défense pénale et recours ». Elle ne couvre que les dommages causés aux tiers. En cas d’accident responsable, votre voiture ne sera ni réparée ni remplacée. Elle ne sera généralement pas assurée contre le vol ou tout autre dommage dépendant, ou indépendant de votre volonté tant qu’un tiers n’est pas identifié responsable. Très peu onéreuse, cette formule s’adresse ainsi à un public averti. Notre conseil : même si votre Porsche ne vous a coûté que 10 ou 15.000€, déclinez toute couverture au tiers. Les pièces et réparations de Porsche étant relativement onéreuses, la couverture au tiers est à proscrire.

L’Intermédiaire offre des garanties similaires au Tiers, auxquelles s’ajoutent le vol, l’incendie, le bris de glace, les dommages dus à la météo et des options facultatives, à l’image de l’assistance, ou de la protection juridique. Tout comme le tiers, dont le surcoût est d’environ 10 à 15%, mieux vaut éviter l’assurance de votre Porsche dans cette formule.

La formule Tous risques est de loin la plus complète et la plus adaptée à celui qui souhaite acquérir une Porsche et la faire assurer. Si vous endommagez votre Porsche, celle-ci sera réparée ou remboursée, après déduction d’une franchise. Le Tous risques permet une utilisation plus sereine de sa Porsche puisque votre voiture sera protégée de tout dommage. Vous bénéficiez également de meilleures garanties. À l’inverse, le surcoût par rapport à une assurance au tiers est d’environ 30 à 40%, mais cela est tout à fait justifié au regard des garanties  !

2. Connaître son kilométrage annuel

Les propriétaires de Porsche roulent en général relativement peu avec leur véhicule par rapport à une routière et même une citadine, notamment lorsqu’il s’agit d’une voiture plaisir telles les 911, Boxster et Cayman ? Pour exemple, les 911 GT3 RS, ne parcourent en général pas plus de 3000 à 3500 km/an en moyenne, quand les 911 Carrera parcourent en moyenne 6000 à 7000 km/an. De ce fait, la majorité des assureurs proposent des formules au kilométrage. Partant du constat qu’une voiture qui roule soit moins susceptible de subir ou causer des dommages, il est possible d’obtenir des prix tout à fait raisonnables pour nos belles sportives.

Il n’y a pas de seuil général. Les formules au kilomètre varient en fonction de l’assureur, avec souvent un premier palier de 5 000 kilomètres, puis un second entre 7 500 et 9 000 à l’année. Les économies peuvent atteindre 30%. Mais attention à ne pas dépasser la limite autorisée, sans quoi vous risquez des pénalités. Dans ce cas, il est préférable de contacter votre assureur pour lui demander simplement de passer au palier supérieur.
Dans tous les cas, il convient donc de faire un bilan de son utilisation au préalable, car chaque porschiste a ses habitudes.
Un heureux et chanceux propriétaire de deux 911 roule bien évidemment moins s’il partage son temps de conduite entre ses deux belles.
Par ailleurs, certains porschiste ne la conduiront que l’été lorsque d’autres la conduiront toute l’année. À ce sujet, vous connaissez notre opinion… une Porsche est faite pour rouler, quelle que soit la période de l’année. Nos belles ne sont pas faites pour rester au fond d’un garage feutré. Un moteur n’est pas fait pour rester à l’arrêt. Il a besoin de tourner pour se lubrifier pour rester en bon état. Prenez exemple sur nos amis allemands qui ont des moyennes kilométriques plus élevées que nous… car ceux-ci roulent, quelles que soient les conditions climatiques. Les leurs sont d’ailleurs moins clémentes que les nôtres et les véhicules qu’ils construisent sont bien évidemment adaptés à ces conditions.

Toutefois, pour respecter vos habitudes, votre assureur pourra assurer votre belle toute l’année, selon votre utilisation ( privée ou professionnelle ) ou même réduire votre assurance au minimum nécessaire durant sa période d’hivernage.

3. Bien définir ses franchises

Si votre permis est récent, que vous avez une Porsche à la fois rare et puissante ou que vous avez un malus, votre prime d’assurance risque d’être élevée. Saviez-vous qu’il est possible de la réduire quelque peu ? Pour cela, il vous suffit pour cela de demander à votre assureur de rehausser les franchises. Vous pourrez donc économiser quelques dizaines d’euros chaque mois, mais en gardant à l’esprit qu’un accident responsable pourrait vous coûter plus cher. Échangez sur ce sujet avec votre assureur afin de trouver le bon équilibre et pour profiter de votre Porsche sereinement !

4. Bien choisir l’assistance

porsche dépannage

Suivant votre formule et vos besoins, il existe plusieurs formules d’assistance, des plus sommaires, aux plus complètes. Si les premières ne prennent que le minimum en charge, les mieux fournies (et donc les plus coûteuses) pourront couvrir tous les frais de dépannage, d’hébergement en cas de nécessité, de taxi ou bien de la mise à disposition d’un véhicule de remplacement.

5. Savoir où dort sa Porsche

conseil garantir sa porsche

En moyenne, une voiture passe plus de 90 % de son temps à l’arrêt… pour une Porsche, il s’agit de bien davantage. Si votre Porsche roule peu, il est probable que ce temps soit encore plus important. Le lieu dans lequel votre voiture dormira est donc important et influe directement sur le montant de votre assurance. Il s’agit d’une question qui est rapidement posée. Si un parking ouvert collectif impose un surcoût, un garage fermé est nettement plus recommandé. Votre Porsche ne s’en portera que mieux !

6. La prise en charge en cas de vol

Il est malheureusement possible que votre Porsche soit un jour visitée par des personnes mal intentionnées, pour voler vos effets personnels. Certaines assurances couvrent mieux financièrement les conséquences du vol que d’autres. Il est donc important de savoir ce que propose votre assurance avant de souscrire. À titre d’exemple, il est rare que les bijoux volés dans votre voiture soient pris en charge par l’assurance. Pour pallier cela, il est possible d’opter pour des options, offrant de meilleures couvertures.

Et si votre Porsche est volée, certains assureurs peuvent facturer des pénalités dans le cas où les clés sont restées dans la voiture, si l’effraction n’est pas caractérisée, les abus de confiance ou encore le vol par un membre de sa famille. Il convient donc de lire attentivement son contrat afin de ne jamais être pris au dépourvu. Une expertise préalable est à réaliser, afin de déterminer une valeur plus concrète de votre voiture.

7. Comparer les différentes offres

Vous pensez avoir trouvé une assurance moins onéreuse que votre actuelle pour votre Porsche ? Notre conseil est de lire attentivement le contrat, afin d’identifier les éventuelles divergences. Souvent, ce sont les plafonds d’indemnisation qui diffèrent. Dans tous les cas, veillez à toujours garder en tête vos exigences quant à votre assurance.

En revanche, il est parfois possible de trouver de vraies bonnes affaires, d’où l’intérêt de comparer les offres des divers acteurs du marché de l’assurance Porsche.

8. Regarder les plafonds d’indemnisation

Portez une attention particulière au seuil d’indemnisation en cas de sinistre. En 2017, l’article A211-1-3 du Code des assurances a rehaussé le minimum légal à 1,22 million d’euros. Cette somme peut paraître très importante. Mais imaginons l’espace d’un instant que vous endommagez une Porsche 918 Spyder dans une Bugatti Veyron… Le seuil de remboursement peut être rapidement atteint. Notre conseil est de chercher les meilleurs plafonds d’indemnisation possible.

Notons que diverses opérations de l’assurance sont soumises à plafond : bris de glace, dépannage, mise à disposition d’un hébergement… Lisez attentivement votre contrat.

9. Voir le coût réel et payer annuellement

Lors que vous souscrivez à une assurance pour votre Porsche, sachez que vous aurez la possibilité de payer la somme intégrale en une fois chaque année, ou bien d’opter pour des mensualités. Si la seconde solution semble plus supportable, elle est moins rentable. En effet, votre assureur vous facturera des frais de dossiers, pouvant atteindre 2 à 5 € par mois.

10. La nécessité de l’option circuit

Porsche 911 GT3 blanc carrara 2015 02
Porsche 911 GT3 (991 MK1) en action

Enfin, si vous envisagez d’emmener votre Porsche sur circuit occasionnellement, veillez à ce que votre assurance vous couvre pour cet usage. La majorité des formules Tous risque couvre l’usage sur piste à une condition : qu’il n’y ait pas d’épreuve chronométrée soumise à une autorisation de la préfecture. Dans tous les cas, il convient d’en avertir votre assurance, qui pourra éventuellement vous proposer une option pour poser les roues de votre Porsche sur un circuit, le plus sereinement possible. Il est primordial de prendre les devants et de savoir ce que couvre exactement votre assurance auto : cela évite bien des désagréments en cas d’incident.

Bien choisir son assurance, ce n’est pas si compliqué

En appliquant ces dix conseils puis en lisant attentivement les différents contrats d’assurance qui seraient susceptibles de vous intéresser, vous parviendrez à identifier assez vite l’offre qui couvrira vos besoins. Enfin, il n’est pas nécessaire d’opter pour la couverture la plus onéreuse si vous n’en avez pas pleinement l’utilité. Identifiez donc vos besoins au plus juste.

Cet article a été rédigé en collaboration avec le cabinet d’assurances SARRUT Sport & Prestige, spécialiste de l’assurance Porsche depuis plus de 20 ans. N’hésitez pas à consulter ce spécialiste pour l’assurance de votre première Porsche ou même auditer votre assurance actuelle afin de vérifier vos garanties et être certain(e) de disposer d’une couverture optimale au meilleur tarif.