FIA WEC : encore un doublé gagnant pour Porsche au Nürburgring !

Dimanche 16 juillet, la quatrième manche du championnat FIA WEC a eu lieu, sur le circuit du Nürburgring, pendant six heures. Après une victoire aux 24 Heures du Mans et des points qui ont compté double, Porsche a accumulé une bonne avance sur son rival japonais, Toyota. Le doublé vainqueur sur le circuit allemand ne fait que conforter cette avance…

Porsche 919 Spyder

La 919 Spyder n°1 en seconde position

André Lotterer a été le premier à prendre le départ. La course fut serrée avec un écart très réduit entre les trois premières voitures. Neel Jani prend la relève au bout d’une heure, perdant deux places, avant de remonter au 46ème tour. Il parvient même à dépasser la Porsche n°1 et à prendre la tête de la course.

Nick Tandy est le dernier a prendre les commandes. Une touchette avec la Ford GT n°67 fait perdre quelques secondes à la voiture. André Lotterer reprendra les commandes pour la dernière demi-heure de course. Un arrêt carburant permettra à la 919 Spyder n°2 de prendre la tête. Le duo Lotterer/Jani/Tandy montera cependant sur le podium, avec les honneurs, et une médaille d’argent.

Porsche 919 Spyder

Pole position pour la n°2

Pour la troisième année consécutive, Porsche occupe la pole position à l’occasion des 6 heures du Nürburgring. Le trio formé par Timo Bernhard, Brendon Hartley et Earl Bamber n’a pas eu la tâche facile. Partie en seconde position, la Porsche 919 Spyder n°2 connaitra un petit choc nécessitant de replacer le pare-choc lors du 98ème tour. 111ème tour, la n°2 prend la tête de la course avant que Bernhard heurte une LMP2 au 164ème tour.

Le choc est minimum et permet de repartir. Au 197ème tour, l’écart avec la 919 Spyder n°1 est rattrapé et le trio emmène la voiture à la victoire.

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Pour l’équipe Porsche, c’est la consécration, avec une 15ème victoire lors d’une course d’endurance avec la 919 Spyder.

Classement général

  1. Porsche 919 Spyder n°2 – Bernhard/Hartley/Bamber
  2. Porsche 919 Spyder n°1 – Jani/Lotterer/Tandy
  3. Toyota TS050 Hybrid n°7 – Conway/Kobayashi/Lopez
  4. Toyota TS050 Hybrid n°8 – Buemi/Davidson/Nakajima
  5. Oreca 07 Jackie Chan n°38 – Tung/Jarvis/Laurent

Du côté des GT

Porsche 911 RSR

En classe GTE-Pro

La 911 RSR n°91 du trio Lietz et Makowiecki termine en seconde position, avec 179 tours. La voiture sœur, la n°92 menée par Christensen et Estre termine en troisième position, à quelques secondes derrière la 91.

En classe GTE-AM

C’est une victoire Porsche avec la 911 RSR n°77 de Ried, Cairoli et Dienst, avec 174 tours. La n°86 de Wainwright, Barker et Foster a terminé dernière de sa catégorie, en cinquième position et 173 tours couverts.

Porsche 919 Spyder

Porsche en tête au général

Après un départ réussi de la part de Toyota, la tendance semble s’inverser puisque c’est désormais Porsche qui, avec ce doublé vainqueur, a conforté son avance. Le constructeur allemand dispose désormais 154 points au classement général, contre 114,5 pour le japonais. Il reste cependant encore cinq manches avant de sacrer le meilleur constructeur.

La prochaine étape aura lieu à Mexico, le 3 septembre prochain.

Non, cette 911 Turbo S n’est pas l’œuvre de Magnus Walker !

Faut-il présenter Magnus Walker ? Ce fervent passionné de Porsche, détenteur d’une immense collection de 911 anciennes et personnalisées, est aussi un concepteur de vêtements dans l’ère du temps. Son style unique continue de fasciner la communauté porschiste, au point que certains s’essaient eux-même à faire du Magnus Walker ! Car non, cette Porsche 911 Turbo S n’est pas l’œuvre du maître.

Une 911 Turbo S unique

Sidney Industries est une entreprise créée par Sidney Hoffman. Ce passionné de voiture allemand propose à la vente des pièces autos, des tee-shirts et toutes autres pièces adulées par les possesseurs de belles cylindrées.

Porsche 911 (991) Turbo S

Mais dernièrement, c’est pour tout autre chose que l’homme s’est fait connaître. Heureux propriétaire d’une Porsche 911 (991) Turbo S blanche de dernière génération, il l’a habillée savamment de stickers. L’inspiration ? La 277, la Porsche 911 fétiche du grand Magnus Walker.

Pourquoi cela ? Pour en faire un objet publicitaire unique en son genre. Voyons cela de plus près.

Une réplique presque parfaite

L’objectif du jeune chef d’entreprise n’était pas de plagier Magnus Walker, mais bien d’utiliser son image pour se faire connaître.

Ainsi, cette Porsche 911 Turbo S reprend les couleurs originelles : des pare-chocs dont la partie basse revêt un bleu océan, des touches de rouge sur les bas de caisse, le capot et l’aileron, mais aussi des stickers. Le 277 cède sa place au 979.

Le sticker Porsche latéral devient German Outlaw, en référence à Urban Outlaw, l’ouvrage récemment publié par Magnus Walker. Les sponsors sur les portières sont parties au détriment de logos KW et d’un sticker arrière « Sidney Industries » en lieu et place du sigle Turbo S.

En revanche, dans l’habitacle, tout est d’origine.

Elle est à vendre !

« Si elle est à son potentiel max, alors il faut la vendre » écrit Sidney Hoffman en parlant de sa 911 Turbo S. La belle est donc disponible dès maintenant à la vente, avec un prix de réserve de 149 900 €, un prix en deçà de la cote des Porsche 911.

Présentée lors de plusieurs show TV et séries, cette 911 est célèbre en Allemagne. Reprogrammée à 630 chevaux, la puissance est revenue à la normale, avec tout de même 560 chevaux. Une puissance déjà très raisonnable pour cette 911 capable d’effectuer le 0 à 100 km/h en 2,9 secondes.

La future Porsche 911 (992) cabriolet esquisse ses formes

Ce n’est plus un scoop : Porsche va offrir une descendance à la 911 dès l’année prochaine. La huitième génération de son modèle fétiche, la type 992 est en cours de peaufinage. Des modèles de présérie ont déjà été aperçus – à bon rythme – sur le Nürburgring. Désormais, c’est au tour du cabriolet d’être sous les flashs des photographes. Qu’est-ce que Porsche nous réserve ?

Deux cabriolets, deux versions

Les photos capturées présentent non pas un, mais deux cabriolets 911 (992). Au niveau du style, la 992 se distinguera principalement par sa partie arrière, remaniée et reprenant les codes stylistiques en vigueur chez Porsche : feux 3D, bandeau lumineux, grille noire… Comme souvent chez le constructeur allemand, c’est la subtilité qui primera.

Porsche 911 (992) Cabriolet

Le design sera donc dans la continuité, voilà qui devrait rassurer les porschistes. Les deux cabriolets présentés ici ne se distinguent, de prime abord, que par la disposition des sorties d’échappement. Sur l’un, il y a une double sortie d’échappement. Sur l’autre, ce sont deux double sorties d’échappement qui parent la partie arrière.

Porsche a eu la main assez lourde sur les masques en tout genre, ce qui dissimule les lignes générales de cette future Porsche 911 cabriolet cru 2018. Il y a fort à parier que nous avons ici une version Carrera S peut être dotée d’un échappement sport ainsi que d’une version Turbo ou Carrera 4S. Une propulsion et une transmission intégrale en somme.

Porsche 911 (992) Cabriolet

Un modèle très attendu…

Certains ne jurent que par les cabriolets. Le plaisir de conduire cheveux au vent (ou crâne au vent), il faut y goûter au moins une fois tant la sensation est appréciable. La 911 cabriolet est donc attendue avec la même impatience que son homologue à toit fixe.
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Mais que peut-on attendre de ce cabriolet ?

Porsche devrait faire perdurer la recette, en toute logique. Le cabriolet recevra les mêmes versions que le coupé, en exceptant bien sûr les versions les plus radicales, telles que les GT3.

Porsche 911 (992) Cabriolet

Notons sur cette photo, l’aileron rétractable, parfaitement intégré et qui se déploiera plus ou moins fortement, en fonction de la vitesse mais aussi en cas de force décélération, pour offrir davantage d’appui. Voilà qui promet un modèle bien désirable, au style agressif mais sans aller dans l’excès.

La boîte manuelle sera de la partie, tout comme la transmission PDK, dont l’efficacité n’est plus à démontrer. Les moteurs atmosphériques ne seront probablement plus l’apanage des versions Carrera et Carrera S. Ce temps est désormais révolu. Les cabriolets seront donc exclusivement proposés avec un moteur biturbo dont la puissance avoisinerait les 370 chevaux pour la Carrera.

More 992 spy shots. #porsche992

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Concours de restauration : 3 Centres Porsche récompensés

C’est un fait, plus de 70% des Porsche produites depuis 1963 sont toujours en circulation. Un pourcentage incroyablement élevé qui s’explique par le fait que, tel un bon vin, les Porsche 911 gagnent en saveurs au fil des années. Et des décennies. Les restaurations sont un passage inéluctable, mais toutes ne se valent pas. Le 3ème Concours de Restauration organisé par Porsche France a dévoilé ses trois vainqueurs. Focus.

Un concours réputé

Le Concours de Restauration est un évènement important pour tous les centres Porsche, c’est l’occasion de témoigner de son savoir-faire mais aussi de l’amour que l’on porte à la marque. Les modèles pris en charge par ces centres sont en effet mis à nu avant d’être restaurés dans les règles de l’art, en collant parfaitement au modèle tel qu’il était à sa sortie d’usine (matching numbers). La troisième édition de ce prestigieux concours s’est disputé les 5 et 6 juillet 2017, au Porsche Experience Center du Mans.

Un jury composé d’experts, de spécialistes d’anciennes Porsche, de journalistes de tout horizon, notent chaque voiture présenté sur trois critères : la restauration de la mécanique, la réfection de la carrosserie et la perfection de la peinture, mais aussi l’aspect marketing et les évènements mis en place. Autant dire que présenter une voiture n’est pas de tout repos pour les équipes et que décrocher un des trois prix est une consécration.

Restauration complète : Vélizy

Porsche 911 Speedster
Source photo : Porsche Club Spyder-Speedster

Le centre Porsche de Vélizy a été félicitée pour sa restauration intégrale d’une Porsche 911 Speedster. Il s’agit là encore d’une somptueuse Type-G équipée du turbolook et s’habillant d’un rare bleu sombre.

Un travail colossal pour remettre à neuf cette voiture très demandée. 200 pièces ont été remplacées par d’autres, toujours d’origine Porsche afin d’aboutir au résultat ci-dessous.

Porsche 911 Speedster restauration

Cette vue en éclaté permet de mieux se rendre compte de ce à quoi ressemble une restauration complète dans un centre Porsche. L’équipe Porsche de Vélizy a du procéder à un démontage méticuleux afin de remettre ce roadster tel qu’il était à sa sortie d’usine il y a près de trente ans…

Restauration partielle : Toulouse

Porsche 924 Carrera GT

Le premier prix ex aequo a été attribué au centre de Porsche de Toulouse, pour avoir remis au goût du jour une 924 Carrera GT. Il s’agit certes d’une restauration partiel, mais le travail effectué n’en reste pas moins très impressionnant. Cette belle PMA (Porsche à moteur avant) de 1981 avait besoin d’un sérieux coup de neuf.

La peinture a été longuement lustrée et polishée pour lui redonner son éclat d’antan, la mécanique a été vérifiée, nettoyée et entretenue. Bon nombre de composants, plus ou moins visibles ont été remplacés ou remis à neuf.

Porsche 924 restauration

Il en découle une Porsche 924 Carrera GT qui semble sortir d’usine, avec une peinture d’un rouge éclatant, des jantes Fuchs splendides en tout point, un intérieur entièrement nettoyé, décrassé et rénové. Bien que partielle, la restauration est très impressionnante.

Le coup de cœur : Lorient

Porsche 911 2.7 restauration

La Centre Porsche de Lorient, l’un des trois centres « Porsche Classic Partner » a obtenu le prix Coup de cœur. Ce n’est pas une première pour ce centre déjà récompensé les deux premières éditions (en 2014, restauration mécanique et en 2015, restauration carrosserie). Cette année, c’est un prix savoureux qui a été récolté, d’autant plus que la base choisie est très audacieuse.

Il s’agit en effet d’une Porsche 911 2.7 litres S de 1975, un modèle appartenant à la deuxième génération de 911, dite Type-G, avec les pare-chocs à soufflets. Ce modèle vient directement d’Amérique et affiche plus de 138 000 kilomètres au compteur. Sa particularité vient de sa couleur, le rarissime Ice Green Métallique, rare.

Restauration Porsche 911 2.7

Pas moins de 450 heures de travail ont été nécessaire pour rafraichir le Flat-6, après dépose complète. 500 pièces ont également été changées, suite à 15 ans d’immobilisation. Pour la carrosserie et la peinture, 55 heures. Une telle restauration aurait été facturée environ 60 000 € HT à un client, a déclaré Ande-Marie Militon, responsable du marketing au centre Porsche victorieux, de Lorient.

Un prix entièrement mérité tant la belle semble sortir d’usine. Et vu la cote des anciennes Porsche, ce n’est pas un mal !

Autres prix attribués

Il est impossible de récompenser chaque voiture, même si la tentation doit être grande pour le jury. Le Centre Porsche d’Arpajon a aussi été félicité pour l’authenticité de sa Porsche 911 2.0 S. Le Centre Porsche de Montpellier, quant à lui, s’est vu décerner le prix de la catégorie mécanique, pour avoir remis à neuf le flat-6 d’une 911 Carrera 2.7 Targa. Ensuite, le Centre Porsche de Mulhouse a eu le prix de l’Essai dynamique, avec une somptueuse 964 Carrera 2. Pour finir, le Centre Porsche de Bordeaux a été récompensé pour son marketing et la restauration d’une rarissime 930 Turbo cabriolet.

Restauration Porsche 356

La restauration : un enjeu majeur

Dernièrement, les Porsche 911 type 996 ont intégré la catégorie des « Classic ». Elles sont donc éligibles à la restauration en centre Porsche. Les Boxster 986 sont également concernés. Le manque d’activité pour ces centres spécialisés n’est donc à l’ordre du jour, avec un chiffre d’affaire de neuf millions d’euros en France, qui pourrait continuer à croître les années futures. Mais la restauration d’une Porsche n’est pas qu’une histoire de gros billet, c’est aussi – et surtout – l’histoire d’un modèle, d’un mythe, qui fait rêver petits et grands, depuis plus d’un demi-siècle

Porsche signe la meilleure demi-année de son histoire

La tendance que nous avions remarqué en avril dernier se confirme : C’est un fait, la demande en Porsche continue de croître… comme la cote des 911 ! Porsche AG a analysé les volumes de vente un peu partout dans le monde, afin de les mettre en corrélation avec l’année passée : 7% d’augmentation, soit plus de 8 000 voitures en plus.

Tout le monde veut des Porsche !

Ventes de Porsche début d'année 2017

Les six premiers mois de l’année 2017 marquent une progression de 7% à l’échelle mondiale par rapport à 2016. Plus spécifiquement, c’est en Chine que la demande est la plus forte, avec 35 864 voitures vendues ces six premiers mois, soit 18% de volume en plus. Si l’Amérique suit la cadence de l’Europe (5 et 6% de plus), l’augmentation est plus modérée en Allemagne, avec 1% de croissance.

Pourquoi une telle croissance ?

Plusieurs raisons expliquent cela. La première, c’est parce que de nombreuses nouveautés ont été dévoilées en très peu de temps, cela entretient la dynamique. La nouvelle Panamera connait un beau succès, avec une croissance de 54% : du jamais-vu !

Second aspect : l’implication de Porsche dans les énergies propres. Les moteurs hybrides commencent à se diversifier et sont même plus intéressants que le diesel d’un point de vue budgétaire. Dès lors, la demande explose.

Notons aussi le Macan, qui bien que prochainement restylé, plait toujours autant, enregistrant une croissance à deux chiffres, ce qui est rare pour un modèle lancé il y a plus de trois ans.

Enfin, les modèles de prestige, tels que les 911 Turbo S Exclusive Series et 911 GT2 RS constituent de parfaites vitrines pour la marque. Comment ne pas avoir envie d’une Porsche (même plus modeste) après avoir vu cela ?

Espérons que la tendance pour le restant de l’année suive… Mais tout porte à croire que ce sera le cas, avec les futurs Cayenne et Macan restylés et la 911 GT3 RS restylée, dont les mulets envahissent le Nürburgring !

Porsche 911 GT2 RS : de la couleur, et des promesses

La Porsche 911 GT2 RS n’en finit plus de faire parler d’elle. Nous avons remarqué que le seul exemplaire vu jusqu’à ce jour était d’un ton gris des plus classiques. Le configurateur dispose de teintes très colorées. Alors, nous avons effectué quelques recherches jusqu’à arriver sur deux exemplaires… très colorés !

Les couleurs de la 911 GT2 RS

991 GT2 RS

8 couleurs sont proposées sur la Porsche 911 (991) GT2 RS. Proposés gratuitement, les tons opaques comprennent le noir, le blanc, le rouge et le jaune. Si vous ajoutez 3 600 € aux 289 175 € exigés pour prendre possession de la belle, vous avez alors accès au ton craie, au gris Argent GT, à l’orange Fusion et au bleu Miami. Mais comme toutes les 91 GT2 RS ont déjà été commandées, la question ne se pose (malheureusement) plus !

Il faut également savoir que Porsche, via son département Exclusive, propose toujours – moyennant supplément – d’appliquer tout type de teinte sur ses modèles. C’est pour cette raison que des GT2 RS dans d’autres coloris seront probablement éditées.

Nous nous sommes mis à la recherche de ces premières GT2 RS qui osent la couleur !

L’orange Fusion

Inaugurée sur la 991 GT3 RS phase 1, cette teinte met bien en valeur les galbes de cette 911 dopée aux hormones. Un exemplaire a été capturé et même repris par un groupe de fan de Porsche sur Instagram. Conjuguée aux éléments noirs aérodynamiques, cette couleur aura assurément un beau succès !

Le bleu Miami

Un exemplaire bleu Miami a aussi été aperçu avec ses éléments de protection toujours en place, probablement en attente d’une livraison. Cette teinte également est relativement appréciée des porschistes. Les autres coloris ne devraient pas tarder à être aperçus puisque la production est bien lancée !

Porsche 911 GT2 RS

Une promesse : moins de 7 minutes sur le Nürburgring

Frank-Steffen Walliser, patron de Porsche Motorsport a confié à la presse une nouvelle assez peu surprenante : sur le circuit du Nürburgring, la nouvelle 911 GT2 RS serait sous la barre des 7 minutes. À titre de comparaison, la Porsche 911 GT3 restylée a réussi l’exercice en 7 minutes et 13 secondes. La Porsche la plus rapide étant la 918 Spyder, qui est parvenue à un très bon 6 minutes et 57 secondes.

Pour la marque de Stuttgart, l’enjeu est énorme puisque ce temps est déterminant. Actuellement, la voiture de série la plus rapide est la Lamborghini Huracan Performante, qui est parvenue à décrocher 6 minutes et 52 secondes. Nul doute que l’objectif de la plus redoutable des 911 sera d’aller sous ce seuil. Nous, on y croit.

Artcurial : une 911 RSR adjugée pour près de 1,8 million d’euros !

Les ventes aux enchères d’Artcurial défrayent régulièrement la chronique, avec des coups de marteau donnés de plus en plus tard. La vente qui s’est déroulée jeudi a de nouveau été le théâtre de surprises. La vente la plus haute est une Porsche 911 RSR, vendue 1 769 280 €. Un record pour cette belle ancienne de 330 chevaux, tirée à seulement 54 exemplaires dans le monde…

Des lots prestigieux…

Lors de cette vente, Artcurial a proposé pas moins de 123 voitures ainsi qu’une authentique combinaison de Michael Schumacher, une culasse de V12 ayant été montée sur une voiture d’Ayrton Senna et un casque de moto rarissime. Au niveau des voitures, il y en avait pour tous les budgets et pour tous les goûts, allant de la Citroën Mehari à la Bentley Continental GTC, en passant par une RUF BTR et une Alfa Romeo SZ. Si beaucoup de ventes ont eu lieu, il y a également de nombreux invendus. Revenons sur les Porsche, avec de beaux exemplaires.

Et des Porsche d’exceptions…

En couverture de cet article, vous pourrez découvrir le lot le plus onéreux, une rutilante Porsche 911 Carrera RSR 3.0, de 1974, une pièce extrêmement rare adjugée pour 1 769 280 €. Ci-dessous, vous retrouverez les différentes Porsche vendues, avec le prix de la transaction pour chacune. Nous commencerons par les plus onéreuses.

Porsche 911 RSR Carrera 3.0

#176 – Porsche 911 Carrera RSR 3.0 – 1974 – 1 769 280 €
#126 – RUF BTR cabriolet – 1986 – 179 880 €
#188 – Porsche 964 Jubilé n°125 – 1993 – 179 880 €
#110 – Porsche 356 BT5 Super 90 Cabriolet – 1961 – 167 888 €
#220 – Porsche 911 Carrera 2.7L – 1975 – 161 892 €
#206 – Porsche 964 Carrera 2 backdating 2.3 ST – 1989 – 155 896 €
#137 – Porsche 356 BT5 1600S roadster – 1961 – 143 904 €
#205 – Porsche 930 Turbo 3.3 – 1989 – 143 904 €
#145 – Porsche 964 Carrera Cup – 1991 – 129 136 €
#186 – Porsche 964 Turbo 3.3 – 1991 – 110 770 €
#158 – Porsche 930 3.3 Turbo – 1977 – 107 928 €
#194 – Porsche 928 GT ex Johnny Hallyday – 1991 – 73 151 €
#144 – Porsche 924 Carrera GT – 1981 – 54 802 €
#143 – Porsche 356 C 1600SC Karmann – 1964 – 39 574 €

Des enchères hautes… Très hautes

Les modèles rares trouvent bien souvent preneur dans les salles d’enchères telles que Artcurial. Mais ces ventes au prix fort ont un impact direct sur la cote des Porsche. Car un propriétaire qui se rend compte qu’une voiture similaire à la sienne s’est vendue au prix fort comprend vite que sa Porsche partira à un tarif similaire… Ou encore supérieur d’ici quelques années…

Gemballa déclenche une Avalanche… de 820 chevaux…

911 GT2 RS, 911 Turbo S Exclusive Series… L’année 2017, pour Porsche, est une avalanche. En parlant d’avalanche, le préparateur Gemballa vient de dévoiler sa dernière création. Au programme, une 911 Turbo au look exacerbé, avec quelques airs du passé. Nous retracerons dans les grandes lignes l’histoire de la Gemballa Avalanche… Née pour la première fois il y a trois décennies

Avalanche : un long héritage

L’Avalanche est rapidement devenue un modèle emblématique pour Gemballa. La base, c’est bien sûr la 911. La première génération remonte à 1985, elle était alors basée sur une 911 Turbo, type-G, avec un flat-nose, c’est à dire un nez plat façon 924, avec des phares escamotables. Dans les années 1980, c’est alors une grande tendance !

Les années passent et les modèles Avalanche se succèdent avec une constante : un style très affirmé, inspiré des modèles de compétition. La 911 type 997, vendue jusqu’en 2011, connait un franc succès, avec des flancs sculptés, un kit carrosserie massif mais harmonieux et un habitacle soigné. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

Gemballa Avalanche

Une nouvelle Avalanche

Un look musclé

Basée sur l’actuelle 911 Turbo, la Gemballa Avalanche cru 2017 nous a tapé dans l’œil. Commençons par faire le tour de cette belle violette. Nous remarquons un avant très expressif, avec un pare-choc qui reprend les lignes de l’originale, mais en les étirant. Le capot, tout aussi proéminent, accueille un bosselage à la manière des vieilles américaines. Ambiance sportive assurée. Notons bien sûr, une livrée violet nacré du plus bel effet, qui souligne des lignes musclées et dont l’intensité du soleil évoque des tons rosés ou orangés. Cette 911 déborde de testostérone… Rassurez-vous, le ramage est à la hauteur du plumage.

Comme un mirage…

À l’arrière, seule une pièce d’origine à été conservée : les feux de la Porsche 911 type 991 restylée de 2016. Un immense diffuseur prend place, directement inspiré des modèles de compétition mais aussi de la Gemballa Mirage GT, un modèle du même préparateur ayant pour base la Carrera GT. Les sorties d’échappement, dont le diamètre n’a rien à envier d’une bonne boîte de conserve familiale, sont au nombre de quatre, deux de chaque côté. Enfin, un aileron à trois niveaux prend place à l’arrière… Franchir la barrière du mauvais goût, il n’y a qu’un pas que Gemballa est parvenue à ne pas franchir, en veillant à une parfaite harmonie de l’ensemble. Bien chaussée, l’Avalanche repose des jantes forgées de 21 pouces dont le design rappelle celui des modèles de compétition, avec un écrou de serrage central.

Gemballa Avalanche

Inspiration 935

Les passionnés de la marque et de compétition n’ont sans doute pas oublié la Porsche 935, qui a écumé les circuits du monde entier à la fin des années 1970, avec même une victoire aux 24 Heures du Mans de 1979. De cette dernière, la Gemballa Avalanche en reprend la philosophie avec une profusion de muscle. Le profil a notamment été dessiné et peint d’un ton noir métallisé, comme pour accentuer encore la largeur du kit carrosserie. Le pourtour des pare-chocs accueille lui aussi des aérations, tandis que la lunette arrière a disparu au profit d’une immense « grille » surmontée d’un conduit d’aération. Nous le verrons après, le Flat-6 a besoin d’air avec un tel niveau de puissance…

Quatre places à bord de l’Avalanche

Nous l’évoquions au début de cet article, l’Avalanche est basée sur l’actuelle génération de Porsche 911 Turbo, elle en reprend donc la partie mécanique et l’habitacle. Derrière un profil ravageur prêt à limer de la gomme sur piste, cette Gemballa est toujours en mesure d’accueillir quatre personnes à bord (même si à l’arrière, mieux vaut être un enfant !).

Gemballa Avalanche

Véritable écrin de luxe, l’intérieur a été repensé de fond en comble. Les sièges baquets s’habillent d’un élégant cuir noir habillé de formes géométriques blanches et cerné de surpiqures blanches. L’ambiance se veut très luxueuse, façon limousine privée.

Des touches d’alcantara et de fibre de carbone sont disséminées ici et là. Il en est de même pour l’extérieur puisque le kit est majoritairement composé de carbone, afin de limiter la prise de poids qu’impose traditionnellement une carrosserie aussi large.

Une Gemballa de 820 chevaux

D’une puissance initiale de 540 chevaux, le Flat-6 de la 991 Turbo voit sa puissance portée à 820 chevaux, et 950 Nm de couple, tout en conservant une cylindrée de 3.8 litres. Une puissance colossale atteinte en modifiant les turbos, l’admission, les têtes de cylindres ainsi que la boîte de vitesse, qui a du être lourdement renforcée. Le plus impressionnant ? Puissance et couple maximaux sont disponibles dès 3 100 tr/m. Les performances n’ont pas encore été mesurées mais elles devraient s’avérer d’un niveau proche de la 911 GT2 RS

Gemballa Avalanche

À quel prix ?

Nous devons bien admettre qu’il s’agit d’une préparation lourde où tout – ou presque – est modifié ou remplacer. Pour obtenir vous aussi votre Gemballa Avalanche, vous devrez tout d’abord acquérir une Porsche 911 Turbo de dernière génération, ce qui vous demandera un chèque de 177 695 €, auxquels vous devrez ajouter 211 905 € pour la préparation complète, soit un coût total de 389 600 €. Aie.

5ème Ch’ti Classic : de la convivialité à l’état pur…

Les 9 et 10 septembre prochains, le Porsche Club Tourcoing, Porsche Club officiel de la Fédération des Clubs Porsche de France invite à nouveau tous les amateurs de Porsche à prolonger leurs vacances d’été en rejoignant la station d’Hardelot, pour un week-end de détente en bord de mer.

Un rallye touristique et une exposition de véhicules au programme

5eme ch'ti Classic 2017

Tout débutera le samedi matin par un rallye touristique au départ de la magnifique Grand’Place d’Arras, à travers l’Artois et l’arrière-pays boulonnais, pour arriver à Hardelot-plage en fin d’après-midi. En soirée le Ch’ti Dîner permettra de se retrouver en toute convivialité.
La Ch’ti Classic propose à tous les porschistes d’exposer leurs véhicules le dimanche au centre d’Hardelot, dont les rues sont privatisées et transformées en un fabuleux « parking pour 400 Porsche », alignées par modèles, moitié anciennes (jusqu’aux 993 et 968) et moitié récentes (à partir des 996 et Boxster). Le thème de cette année, « la 356 », permettra à ces honorables Oldtimers d’être mises en avant. Il s’agit ainsi du second événement des clubs Porsche en France, une manifestation qui se veut ouverte largement au grand public.

Des activités pour petits et grands passionnés

De nombreuses animations sont au programme ; village d’exposants, boutiques, visites touristiques, slot-racing, quiz, etc… Et, pour la 1ère année, la Ch’tiot Classic : Sur le front de mer, des courses de 20 Porsche à pédales réservées aux enfants de moins de 7ans … comme les grands !

Le Swap porschistes de la Ch’ti Classic

Clou du spectacle, le SWAP ! C’est le temps fort de la manifestation, une exclusivité du club Porsche Tourcoing. Au départ de Hardelot et pour un parcours de 30 km, chaque porschiste propose son siège passager à un autre porschiste, pour une découverte mutuelle et simple des multiples facettes du plaisir que procure chaque Porsche. Lors du 1er parcours, les propriétaires « d’anciennes » découvrent les « modernes », puis vice-versa pour le second parcours. À chaque fois, à mi-chemin, sur la place de Samer, c’est le swap, on change de passager pour multiplier les rencontres : soit au final 4 rencontres inattendues d’authentiques passionnés et le plaisir d’embarquer dans 2 Porsche d’une autre génération que la sienne. Un formidable moment de partage.
Et le week-end se clôture par la grande parade finale de toutes les Porsche, dans les rues de Hardelot et le long du front de mer en guise d’au revoir…

Si vous êtes intéressés de participer à cette magnifique manifestation, retrouvez toutes les informations nécessaires dans notre rubrique listant les évènements Porsche majeurs en France ou accédez directement à la fiche descriptive du Ch’ti Classic. Vous y trouverez toutes les informations pratiques et toutes les modalités pour s’y inscrire. Retrouvez également les coordonnées du Club Porsche Tourcoing ou tout autre Club Porsche dans notre annuaire des Club Porsche de France.

Le Porsche Club Roussillon à la découverte du Vaucluse

Les 20 et 21 mai une vingtaine de voitures du Porsche Club Roussillon s’est rendue à la découverte du Vaucluse. Le départ était donné le samedi matin à 8h30 de Perpignan avec arrêt programmé sur l’aire de Lunel pour récupérer les adhérents Audois et Héraultais, direction Bédouin et l’ascension du Mont Ventoux.
Les porschistes ont ensuite fait une halte déjeuner au Chalet Reynard pour se remettre en forme et descente vers le pays de Sault où les cabriolets ont pu enfin se découvrir.

Une sortie Club Porsche organisée par… un gendarme

porsche club roussillon sortie vaucluse 01Et avec un gendarme en tant qu’organisateur de cette belle sortie, les membres du Club Porsche Roussillon n’étaient pas au bout de leurs surprises. Les traversées de villages se sont enchaînées sous l’oeil attentif des touristes nombreux en cette période : Roussillon, Gordes, Oppède, Ménerbes, Lacoste, n’ont plus de secret pour les Catalans : il suffit d’oser s’y aventurer, mais quand la maréchaussée connaît bien son sujet pour l’avoir pratiqué dans d’autres circonstances, on se sent rassuré de suivre le convoi voire même de créer des bouchons… de Porsche.

Une organisation de tout premier ordre

porsche club roussillon sortie vaucluse 03Le samedi soir, l’Hôtel Notre-Dame des Lumières à Goult accueillait le groupe de passionnés pour une nuit de repos. Le lendemain, direction Gordes pour finir au Moulin des Jeannons et la découverte du célèbre fabricant d’huile d’olive, producteur depuis près de 500 ans. Après dégustation de cette production locale, les membres du Porsche Club Roussillon se sont donnés rendez-vous sous les chênes du moulin pour un repas Paëlla cuisiné avec amour par un restaurateur local. Un grand bravo à André et à sa charmante épouse, les propriétaires du moulin, pour leur accueil.
Le président a remercié Stéphane, l’organisateur de cette magnifique escapade porschiste, d’avoir dirigé cette sortie de main de maître dont chacun des participants s’accordait à dire que c’était un sans faute.

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