Porsche Classic : d’anciens manuels et documents réédités

Lorsque nous achetons (et/ou restaurons) une ancienne Porsche, il est de plus en plus rare de disposer du manuel d’utilisation et autres documents inhérents à l’entretien. Le département Porsche Classic vient heureusement de rééditer plus de 700 manuels en tout genre, allant de la 356 jusqu’à la 911 type 996. Bon point, les modèles les plus rares (comme la 959) sont également concernés, tout comme les Porsche à moteur avant. Ces documents sont déjà disponibles, au prix unitaire de 75 €.

Une reproduction fidèle à l’origine

Très portée sur l’authenticité, Porsche Classic a reproduit fidèlement plus de 700 manuels d’utilisation, d’entretien, de garantie et de maintenance. Ces derniers ont été retranscrits à l’identique, reprenant bien souvent les fameuses reliures en spirale blanche, avec des couvertures cartonnées, couvertes d’un aplat coloré et des bords arrondis. L’idéal pour remplacer des documents endommagés par les années… Ou perdus ! Car si 70% des Porsche produites sont toujours en circulation, rares sont celles à disposer de leurs documents originaux. À défaut de revenir dans le passé, ces rééditions signées Porsche Classic raviront les amateurs du genre. Ces derniers découvriront alors des conseils d’entretien poussés et habilleront élégamment la boîte à gant de leur ancienne Porsche.

Porsche Classic manuel réédité

75 € l’unité

Les 700 manuels historiques concernant tous les anciens modèles Porsche jusqu’à la 911 type 996. 150 d’entre eux sont en allemand, les autres étant en anglais, français, italien ou américain (notamment). Notons qu’il s’agit principalement de carnet d’entretien, de garantie et de maintenance. Chaque réimpression a été réalisée au plus proche de l’origine, en terme d’aspects du papier, de grammage, de qualité d’impression et de ressenti. Actuellement, plus de 700 références sont disponibles, que vous pourrez commander dans tout Centre Porsche mais également (sous très peu) sur la boutique en ligne du Porsche Classic Online Shop. Un prix unique pour ces documents : environ 75 €.

Porsche Classic manuel réédité

Et même si cela n’impactera pas la cote d’une ancienne Porsche, il est toujours appréciable de disposer de la documentation d’époque !

Porsche Classic manuel réédité

L’histoire d’une Porsche 356C Cabriolet Sky blue dénommée « Little Blue » – Partie 2 : La restauration

Découvrez le récit d’un passionné pour sa Porsche 356 C Cabriolet. Daniel Lallemand nous raconte sa passion pour Little Blue, une envoûtante 356 à la livrée Sky Blue. Dans cette deuxième partie, il nous raconte la restauration de sa belle « Little Blue ».

La restauration d’une auto commence toujours par un scrupuleux état des lieux en mettant la voiture sur un pont élévateur.
J’avais bien vu à Londres que le dessous de l’auto avait été « mastiqué » sur une bonne partie, mais c’était un euphémisme, dans quelque temps en cas défaillance des freins j’aurais pu freiner avec les deux pieds en les passant à travers le plancher.

Je me doutais bien que les premières investigations n’allaient pas être réjouissantes et effectivement les sondages du dessous s’avéraient même plutôt inquiétants : une bonne partie du plancher était à changer, idem pour un support de cric, sans parler de nombreuses pièces à reformer, voire à refabriquer. En effet c’est en désossant entièrement l’auto que les mauvaises surprises s’additionnent.

Au fur et à mesure il faut donc gérer son budget avec les mauvaises surprises, mais aussi avec les bonnes, de toute façon il faut prévoir large !
La fable de la Fontaine est toujours d’actualité face à une auto qui a été restaurée il y a quelques années quand on évoque le ramage et le plumage. Aussi quand on entreprend une restauration, il est impératif de constituer dès le départ un vrai dossier complet avec des photos et des factures qui précisent la provenance des pièces. Ceci permettra de savoir dans quelles conditions le véhicule aura été restauré : par qui, comment et avec quoi !

Une fois le joint de cache culbuteur remplacé, nous avons pu faire tourner le moteur, le spécialiste, arrive à l’oreille, à déceler les moindres défaillances, c’est bluffant.
Ma mésaventure sur l’autoroute en clair aura été une chance. L’origine de la fuite d’huile a été due semble -t-il à ce joint de cache culbuteur en mauvais état et le spécialiste Porsche m’affirmé que le fait de m’être arrêté aussitôt, a sans aucun doute, permis de sauver mon bloc moteur ! Ouhla !

Mais vu le gras déjà observé sur la partie inférieure du moteur, il était temps de l’ouvrir d’autant qu’un bloc d’origine doit rester coûte que coûte une espèce protégée.

Un démontage de moteur de 356 semble être un jeu d’enfant, j’en ai profité pour faire une photo en passant ma tête sous le pont afin qu’elle ressorte à la place du moteur avec le capot me servant de mini parasol, c’était le moment ou jamais (j’espère).

Donc tout a été démonté, les pièces répertoriées, analysées, nettoyées pour celles qui pouvaient être remontées dans l’auto. Apparemment, le moteur n’avait jamais été ouvert.

On trouve chez Porsche des pièces d’origine avec leurs N° de référence à l’aide du catalogue PET (Porsche Ersatz Teile) c’est ainsi que de nombreuses pièces ont été changées :
Le vilebrequin, les bielles, les coussinets, l’arbre à cames, le volant moteur, les soupapes, les guides de soupapes, chemises, pistons ( Mahle) etc…

Au fur et à mesure de l’avancement des travaux, je réglais par acomptes ce qui permettait de diluer l’investissement et de décider des choix selon les besoins et les budgets que je m’étais fixés.
Quelques bonnes surprises étaient au rendez-vous : par exemple moquette, sellerie, capote, boîte de vitesses, en excellent état etc…. C’est aussi moins de budget à prévoir donc j’ai voulu réinvestir « les petits gains de budget » dans de l’embellissement, car cette petite 356 le valait bien !

C’est ainsi qu’entre temps j’ai pu trouver quelques petits accessoires sympas :

  • Un porte-bagages d’origine que j’ai fait restaurer.
  • Un véritable volant en bois « Les Leston » d’époque avec cerclage klaxon.
  • Un auto radio Blanpunkt « Frankfurt » d’époque complètement restauré avec ses HP alors qu’il n’était pas dans la liste des options sur le Certificat d’authenticité, mais quand on aime…
  • Un jeu de tapis « Cocomats »
  • Un pommeau de levier de vitesse en bois
  • Un manomètre de contrôle de pression des pneus d’époque avec son étui en cuir.

Pour le côté pratique et sécurisant, le garagiste m’a suggéré de poser un manomètre de pression d’huile d’époque sur une pièce (démontable) rajoutée sous le TDB sans nuire à l’esthétique de l’auto, car peinte dans la même couleur ! Il a aussi posé un bouton qui peut faire office de warning ! Quand je vous dis que ces mécaniciens passionnés sont des magiciens !

Je n’ai pas vraiment d’historique du véhicule, selon le vendeur à Londres, il aurait été acheté dans une concession Porsche en Allemagne, c’est un modèle qui était prévu pour l’Europe avec ses éléments de chauffage plus puissants, donc avec des échangeurs thermiques spécifiques des modèles européens. L’auto aurait été achetée en Allemagne peut-être par un militaire américain qui faisait son service militaire là-bas ?

Au fil des mois, voire des années, j’ai retrouvé avec son N° de VIN le fait qu’elle ait appartenu à un membre du Club Porsche 356 Registry. Après quelques investigations j’ai même pu obtenir un DVD (moyennant 100 $ ) émanant d’un garage aux USA qui avait restauré l’auto (carrosserie et capote) où visiblement elle est passée en couleur Smyrna green ! Par contre je n’ai rien vu sur le travail du dessous du véhicule, ni du moteur…ceci expliquant sans aucun doute les déconvenues et les mauvaises surprises !
Outre le dessous de l’auto vraiment pas terrible, le travail de la carrosserie avait donc été bien fait par le garage aux USA, par sécurité elle a été à nouveau grattée, poncée et nous avons bien retrouvé sa couleur d’origine.

C’est précisément à ces moments- là que l’on peut vérifier le « matching numbers » des ouvrants de l’auto : Les capots avant et arrière, mais surtout les portières où nous avons effectivement retrouvé les trois derniers chiffres du N° de VIN.

L’auto est donc revenue en Europe, et le dernier propriétaire était une propriétaire anglaise, malgré la conduite LHD. Elle avait fait rajouter des ceintures de sécurité à l’arrière peut-être pour emmener ses enfants ?

Les mois passaient, passaient et le spécialiste me tenait au courant régulièrement de l’avancement des travaux sur l’auto même si j’avais l’impression que cela n’avançait pas vite. Il faut savoir que les « très bons » sont avant tout des « magiciens passionnés » et le bouche-à-oreille fonctionne plus vite que leur temps disponible. Ils n’ont pas besoin de faire de la Pub !

J’ai beaucoup appris avec ce spécialiste, il m’a même donné l’envie d’apprendre la mécanique : comment changer la courroie, les vis platinées et quelques petites bricoles bien utiles…

Cette aventure est donc une page d’histoire qui se tourne quand on met la clé à gauche en bas du volant, que l’intérieur est resté dans son jus le plus possible pour jouir des traces d’un passé d’heureux propriétaires qui vous ont précédé.
Et dès les premiers tours de roues dans une auto restaurée dont vous avez été à la fois le témoin et le maître d’œuvre de sa remise à niveau, c’est d’abord une grande émotion partagée aussi avec celui qui a fait la restauration, car quelque part c’est aussi un peu son « bébé ».

Porsche et la Formule E : ce que l’on sait

En 2017, Porsche participait pour la dernière fois aux 24 Heures du Mans dans la catégorie LMP1. La raison de ce retrait, c’était pour se consacrer pleinement à la Formule E. Un programme innovant auquel Porsche participera lors de la sixième édition, qui débutera fin 2019.

Un modèle unique pour tous les concurrents

Pour convaincre les porschistes de l’intérêt de la voiture électrique et/ou hybride, rien ne vaut une vitrine technologique. C’est ainsi que le constructeur allemand a décidé de participer à la Formule E. Il s’agit d’un championnat crée en 2014 et qui a pour particularité de n’engager que des voitures électriques similaires Spark. Depuis 2016, les constructeurs disposent de quelques menues liberté, comme pour le choix du moteur électrique, le boîtier de gestion, la boîte de vitesse et les suspensions arrière.

Bien que Porsche ne s’engagera que pour la sixième saison, qui débutera en décembre 2019, les essais s’enchainent. Porsche démarre de zéro, d’où la communication visuelle centrée autour de ce chiffre. Selon Porsche, toutes les voitures étant identiques (ou presque), la différence se fera par le choix des pilotes, leurs compétences et l’esprit d’innovation des ingénieurs.

Deux pilotes annoncés

Chaque écurie engage deux pilotes. Dans le cas de Porsche, il s’agira de noms bien connus. Le premier, c’est le suisse Neel Jani, vainqueur des 24 Heures du Mans 2016, au volant d’une 919 Spyder. Le second est Brendon Hartley, pilote d’essais officiel qui a fait ses preuves. La particularité de la Formule E, c’est que les fans pourront voter sur les réseaux sociaux pour leurs pilotes favoris (Fanboost). Ces derniers disposeront alors d’un surplus de puissance ! Leurs voitures passeront de 272 chevaux (ou 306 en mode Attaque) à 340 chevaux, et la vitesse de pointe de 240 à 280 km/h.

Sur pas moins de 13 manches, réparties sur 12 métropoles et 5 continents, les pilotes s’affronteront à chaque fois durant 45 minutes. Les essais, qualifications et la course auront systématiquement lieu la même journée. Les voitures disposent ainsi d’une batterie lithium-ion de 54 kWh développant 272, 306 ou 340 chevaux suivant qu’il s’agisse du mode course, attaque ou Fanboost.

La saison 2019-2010

La sixième saison du championnat de Formule E FIA 2019-2020 débutera en fin d’année 2019 et s’achèvera courant juillet 2020. Les dates définitives seront communiquées ultérieurement. En attendant, Porsche pourra perfectionner ses deux voitures. Si des prototypes roulent actuellement, en Espagne notamment, la forme définitive et les coloris ne seront connus que bien plus tard. À titre d’informations, la batterie d’une voiture de Formule E coûte dans les 200 000 €, pour un coût de revient final supérieur à 1,6 million d’euros pour les deux voitures.

Voilà qui devrait assurer une belle promotion à la Taycan, berline 100% électrique de la marque.

L’histoire d’une Porsche 356C Cabriolet Sky blue dénommée « Little Blue » – Partie 1 : La recherche et la rencontre

Découvrez le récit d’un passionné pour sa Porsche 356 C Cabriolet. Daniel Lallemand nous raconte sa passion pour Little Blue, une envoûtante 356 à la livrée Sky Blue.

La première fois que j’ai rencontré une Porsche 356 c’était courant de l’été 1969. Je faisais alors mon service militaire (obligatoire) en Allemagne, eh oui je suis un tout jeune septuagénaire ! Avec quelques troufions, lors d’une permission, nous nous rendions par l’autoroute vers la belle ville de Constance bordant le lac du même nom (Bodensee en Allemand), à bord d’une magnifique Chevrolet Camaro convertible appartenant à un militaire du contingent. C’est alors que nous nous fîmes doubler par une sublime Porsche 356 cabriolet couleur ivoire avec les deux grilles sur le capot moteur. Le bruit du V8 de notre auto ne nous a pas permis d’apprécier celui du flat 4. Mais à cet instant précis ce fut pour moi le coup de foudre*, voire une révélation pour cette belle allemande.

 *coup de foudre = kiffer.

Une Porsche 356 C Cabriolet aux lignes envoutantes

Déjà à l’époque les commentaires allaient bon train sur la ligne de la nouvelle 911 qui venait de sortir quelques années plus tôt, beaucoup regrettaient les courbes des 356, ce qui était mon cas. Je la trouvais plus « rigolote », plus arrondie, peut- être aussi parce que je suis un fou de cinéma et que l’histoire de la 356 a aussi puisé son succès dans la légende de James Dean. Certes tout juste après, nous avons tous été séduits par les courbes d’une certaine 911 2,2 S gris ardoise toit ouvrant, arrivant au petit matin en direction du Mans, dans le film « Le Mans » d’autant que cette belle allemande était conduite par une autre légende : Steve Mac Queen. Mais je suis resté sur mon « coup de foudre* » et j’ai dû attendre plusieurs décennies pour réaliser mon rêve.

Quelque 35 ans plus tard : la recherche

Cette fois le modèle est choisi ce sera une 356 C de préférence un cabriolet ou un coupé selon le budget. Une 356 C parce que c’est la dernière génération des 356 où tout a été optimisé et surtout pour ses quatre freins à disque gage de sécurité pour une ancienne.

Pourquoi le modèle C et non pas SC ? Eh bien parce que la différence est plus importante en prix qu’en performance. De plus les férus de mécanique m’ont laissé entendre que les carburateurs Zénith des C seraient plus faciles à régler que les Solex de SC ?

On craque d’abord pour un véhicule ancien par passion , par envie, mais aussi pour son look , le son de l’échappement, l’ambiance générale à l’intérieur parfois même pour les odeurs, jusque là c’est un peu comme l’achat d’une œuvre d’art.  La différence est qu’on peut rouler avec et retrouver des sensations qu’on croyait à jamais perdues.

C’est aussi pouvoir rouler autrement sans que les passants atteints d’autophobie incurable nous jettent des cailloux, mais aussi pour se faufiler sur la route en ayant plus de chance de conserver ses points de permis.

Le parcours du combattant a donc commencé très rapidement, j’étais déjà inscrit sur un célèbre site internet spécialisé Porsche, depuis 2004 ( 911andCo n’existait pas ) . J’ai pu y puiser une mine d’informations, lire et relire des discussions de passionnés etc… Je dois avouer aussi que j’étais plutôt difficile quant au choix de la couleur : ni grise, ni noire, ni rouge, ni blanche !

Le premier garage que j’ai visité, faisait venir les autos principalement des US,  le gérant sympa, passionné, motivé très bon vendeur, trop ?? Finalement plus je l’écoutais moins je savais ce que je voulais. En clair j’étais complètement paumé et puis faire venir une auto des US en commençant évidemment par le règlement bancaire, ce qui est tout à fait légitime, je n’étais pas encore mûr pour cette gymnastique inhabituelle pour un Français moyen.

Les mois passaient, passaient et rien à l’horizon, sauf sur internet aux USA, mais, je n’étais pas prêt à sauter le pas de l’autre côté de l’Atlantique et partir ainsi dans l’inconnu, d’autant qu’à la lecture de plusieurs articles, les 356 s’avéraient souvent être des caches-misères.

Et puis un beau matin j’ai vu une annonce dans un hebdomadaire spécialisé de voitures anciennes. L’auto était bien un cabriolet C de couleur Ivoire ( donc pas blanche) avec un bel intérieur cuir rouge foncé, pour un budget raisonnable (pour l’époque). J’ai téléphoné et pris rendez vous pour aller voir la belle à une soixantaine de kilomètres de mon domicile, non, mais je rêve ?

Le vendeur très passionné, donc sympathique, m’a présenté une pile de documents, de factures en m’affirmant qu’elle était « Matching numbers », il m’a expliqué qu’il avait fait beaucoup de travaux par lui même et que la carrosserie avait été réalisée par un spécialiste localement bien connu (que je ne connaissais pas).

Le dessous était peint en couleur carrosserie ! J’ai trouvé ça original mais pas convaincant. Pour terminer il a soulevé le capot avant et mis un morceau de bois pour le maintenir ouvert, visiblement il y avait encore quelques petits détails à revoir. Le point positif c’est cette poire qu’il avait rajoutée pour alimenter les carburateurs qui étaient bien des Zénith, car même si ce montage n’était pas d’origine j’ai trouvé ça judicieux.

Je n’ai pas souhaité faire un essai de l’auto, car j’étais un peu sous le choc de ce premier contact avec une 356, je n’allais pas abuser du temps du vendeur pour lui confirmer que je ne souhaitais pas acheter son auto, au retour j’ai pensé que j’avais fait peut-être fait la connerie de ne pas l’acheter …

Quelques temps après, une connaissance m’a mis en contact avec une de ses relations, qui connaissait quelqu’un qui avait une 356 Cabriolet exceptionnelle à vendre et pas chère ! Houla ! J’ai donc fait le déplacement à 300 km de mon domicile pour aller voir cette merveille ! Eh bien là c’était un must cette 356 ! Sauf que ce n’était pas le modèle précis que je cherchais, mais quelle splendeur, c’était un sublime cabriolet AT2 de 60 cv ( dit moteur « Dame ») gris argent, intérieur cuir bleu marine et capote bleu marine, avec le vrai son du flat 4 qui va bien. Cette auto sortait tout droit d’une restauration complète, avec toutes les factures d’un des plus importants spécialistes  de la 356 en Europe ! J’étais complètement déstabilisé, car l’auto était comme neuve, prête à prendre la route et rentrait tout à fait dans mon budget, j’ai quand même demandé au vendeur 24 heures de réflexion (dont environ une vingtaine d’heures sans dormir).

Qu’auriez fait à ma place ? Mon épouse m’a dit : « tu fais ce que tu veux, car je n’y connais rien », j’avoue que ça ne m’a pas beaucoup aidé, mais avoir une épouse qui vous dit « tu fais ce que tu veux » c’est quand même sympa.

Bon j’ai peut être fait une autre connerie, car je n’ai pas donné suite :

  1. Ce n’était pas le modèle que je cherchais depuis des mois.
  2. Elle était grise (comme plein de Porsche )
  3. Elle avait le moteur « Dame » de 60 cv
  4. Elle avait les freins à tambour

Enfin j’ai trouvé deux modèles sur un site de vente international dont les offres à la vente sont classées par marque et par type de véhicule.

J’ai sélectionné ces deux modèles qui était chacun pratiquement au même budget, le premier un Roadster Super 90 ( rarissime ) couleur ivoire intérieur tan, capote beige en dépôt vente chez un concessionnaire d’une grande marque allemande dans un état du Nord des US, avec des dizaines de photos convaincantes et le Certificat d’Authenticity Porsche.

Le seul problème : pas de freins à disques, mais bon tout le reste était juste exceptionnel.

De plus un Français installé en Floride pouvait s’occuper du rapatriement de l’auto, donc que du bonheur !

Pour réserver, il suffisait d’envoyer un virement de 1000 $ de « deposit »

Après une nuit de sommeil version light, dès le lendemain j’ai appelé le garage dès 15 heures ( soit 9 heures heure locale) et là stupeur : l’auto avait été vendue en fin d’après midi ( heure locale ) à un professionnel !

J’avoue que pour le coup j’ai été très déçu, mais cet exemple sert de leçon, les affaires c’est comme ça.

Je me suis donc rabattu sur le second modèle en vente sur le même site internet : une 356 C cabriolet couleur Smyrna green ( un très joli vert amande) intérieur skaï tan ( cognac) capote beige, modèle européen avec le gros chauffage, l’ensemble très séduisant. En vente dans un garage connu à Londres spécialisé dans les voitures d’exception.

Rendez-vous est pris pour aller voir la belle en un aller et retour « d’Eurostar ». Déjà j’adore Londres, le côté décalé, l’ambiance, les gens. De plus j’ai retrouvé le fils d’un ami qui travaillait à l’époque dans la City, et qui, passionné  lui-même de voitures, s’est fait un plaisir de m’accompagner au garage. Quand le patron du garage a ouvert la porte il y avait du beau monde dans le hall, genre de voitures de légendes habituées des Hunaudières  au Mans Classic, sans vouloir donner les détails.

La 356 était là, j’avais l’impression qu’elle n’attendait que moi comme un chien qu’on va adopter dans un refuge et qui vous regarde en vous disant « emmènes moi ».  J’ai bien vu que le moteur était un peu « gras », que le dessous de l’auto visiblement n’était pas terrible, genre lifting mal fait qui donne impression de « pire qu’avant » et qu’il y aurait donc un peu de boulot de restauration, mais bon parfois l’indulgence dope la passion ou alors c’est l’inverse, on a fait un  tour avec dans le quartier et même des Anglais ont levé le pouce à notre passage. Cette fois j’étais conquis de surcroît dopé financièrement par la baisse de la livre …

Rendez-vous est donc pris une semaine plus tard pour revenir chercher l’auto après avoir effectué le virement bancaire. Le gérant du garage a eu la gentillesse de m’accompagner au départ du Shuttle pour m’éviter la conduite à gauche.

C’était fin mai 2009, ce jour la météo avait des airs d’apocalypse avec de la tempête, des trombes d’eau, pas question donc d’essayer le fonctionnement de la capote.

Puis dans le rétro, au bout d’une centaine de kilomètres je ne savais pas vraiment si je voyais de la fumée bleue ou du brouillard ????!!!!

Misère, Misère ! J’ai pris la 1ere sortie d’autoroute pour stopper la belle verte, devant l’entrée d’un chemin conduisant à une ferme, sans vraiment savoir où j’étais, je sors de l’auto, très vite  trempé, le temps d’enfiler mon vieux Burberry  qui n’était guère plus récent que l’auto,  je regarde sous la salle des machines et j’observe une flaque d’huile qui avait bien du mal à se mélanger à la pluie tombante.  Il y a dans la vie des moments plus agréables, mais il y a pire aussi.

J’appelle l’assistance,  après avoir eu les renseignements téléphoniques qui m’ont permis de localiser l’endroit où j’étais grâce au nom sur la boîte aux lettres près de laquelle j’étais garé.

Une bonne heure plus tard le dépanneur est arrivé pour mettre l’auto sur un plateau en m’avouant que c’était la première fois qu’il voyait une Porsche aussi ancienne, j’aurais pu rajouter que c’était la première fois que je tombais en panne avec, mais sur l’instant j’étais dépourvu de la moindre note d’humour.

Deux heures plus tard allégé d’environ 200 euros de note de taxi, car évidemment pas de gare proche de l’endroit où j’étais… j’ arrive donc au domicile plus tard que prévu … je préfère vous laisser imaginer la soirée !

C’est un ami qui m’a donné les coordonnées de RS Services, spécialiste Porsche indépendant, installé au sud de Caen. Ce garagiste est donc venu chercher l’auto avec un plateau au garage du dépanneur.

Pour ses premiers tours de roues dans notre beau Pays cette Porsche a donc fait plus de kilomètres sur un plateau que sur ses quatre petites roues de 15 ‘’.

Entre temps j’avais reçu le Certificat d’authenticité de Porsche, qui, bonne surprise, confirmait que le N° de moteur correspondait bien à celui qui était dans le véhicule. De plus la couleur d’origine finalement n’était pas Smyrna green, mais Sky blue référence 6403, et l’intérieur tan, d’origine !! Effectivement en grattant dans la boîte à gants, on a bien le retrouvé le bleu ciel de la carrosserie. Quelle belle composition de couleurs rarissime pour une 356 Cabriolet C, moi qui voulait une couleur originale j’étais aux anges, sans savoir que sept années plus tard l’usine allait sortir le boxter 718 ( un come back au flat 4) en bleu Miami au catalogue !

Le bonheur total après la tempête ! Fort de ces bonnes nouvelles nous décidâmes mon épouse et moi de faire restaurer l’auto au top du top, par ce garagiste spécialiste indépendant Porsche, chez qui j’avais noté une passion sans limites pour la marque Porsche et notamment pour les classics.

Rendez-vous dans le prochain article dédié à Little Blue pour découvrir l’histoire de sa restauration…

La Porsche 911 (991) Speedster de série a été présentée

Nous l’attendions avec impatience, ça y’est. Porsche vient de présenter officiellement la 911 Speedster. Après le concept prometteur d’octobre éponyme, ce nouveau Speedster en reprend l’ADN : ligne séduisante, boîte manuelle à 6 rapports et un bon gros Flat-6 atmosphérique généreux en puissance. Au final, une Porsche qui mettra tout le monde d’accord… Enfin, sauf votre banquier.

Un design très séduisant

Même si Porsche met parfois à rude épreuve l’ouverture d’esprit de ses puristes, on ne peut pas enlever à la marque que certains modèles transpirent la passion à des kilomètres. Ce nouveau Speedster reprend donc les grandes lignes du concept-car présenté l’année dernière. À l’avant, cela commence par un bouclier de 911 GT3. Nous retrouvons aussi l’aération située sous la base du capot. En revanche, les rétroviseurs reviennent à un design plus classique, avec le modèle Sport Design. Nous noterons également que le bouchon du réservoir d’essence, initialement placé au centre du capot façon 911R, retrouve sa place classique, sur l’aile avant droite.

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Le profil s’habille d’un pare-brise raccourci, caractéristique des modèles Speedster de chez Porsche, depuis la 356. Stricte deux-places, cette 911 Speedster est basée sur la génération 991, dont elle sera la dernière représentante, puisque c’est la 992, désormais, qui cristallisera la gamme 911. Le couvercle du compartiment à bagage retrouve son double bosselage caractéristique. À l’image des ailes avant et du capot avant, ces pièces sont fabriquées dans un matériau composite intégrant de la fibre de carbone.

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Le plaisir comme essence

Porsche a dû généralisé le moteur turbo dans sa gamme afin de satisfaire les normes environnementales. Toutefois, certains modèles, à l’image des 911 GT3 et GT3 RS sont parvenues à passer entre les mailles du filet. Très appréciés des puristes, ces modèles conservent donc leur Flat-6 atmosphérique de respectivement 500 et 520 chevaux. Pour le Speedster cru 2019, c’est bel et bien ce moteur atmosphérique a été intégré. Ce 4.0 litres délivre la bagatelle de 500 chevaux, en propulsion, avec pour unique transmission, la boîte manuelle à 6 rapports, permettant d’économiser 18 kg par rapport à une PDK. Au final, ce Speedster résonne comme une 911 GT3 découvrable !

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En terme de performances, la 911 Speedster adopte des boîtiers papillons individuels directement repris de la 911 GT3 R. Cela autorise une meilleure réactivité du moteur. Le 0 à 100 km/h est réalisé en seulement 3,8 secondes pour une vitesse de pointe à 310 km/h, pour un poids de 1 465 kg. Mais plus que des chiffres, ce sont des sensations et un feeling unique que la 911 (991) Speedster offrira à ses heureux propriétaires. Les roues arrière directrices sont de série, tout comme le système de freinage en carbone-céramique, reconnaissable à ses disques de frein de fort diamètre et ses étriers jaunes. Les jantes sont celles des 911 GT3, de couleur noire, avec un liseré rouge.

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Un intérieur qui respire la sportivité

À bord, la réduction de poids a été un aspect important. Ainsi, le carbone est omniprésent. Majoritairement noir, cet intérieur est souligné de multiples surpiqures rouges et du volant Sport GT. Nous noterons également la marque rouge en haut du volant et la présence de deux superbes sièges baquets habillés de cuir et de carbone. Un intérieur très élégant qui ne laisse planer aucun doute sur l’objectif de cette 911 Speedster : offrir du plaisir de conduite. D’ailleurs, au niveau des aspects pratiques, la climatisation est absente de série, mais elle peut être ajoutée gratuitement en option. Quant à la capote, elle est totalement manuelle.

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En écho au lancement officiel de la Porsche 356 en 1948, cette Porsche 911 (991) Speedster sera éditée à 1 948 exemplaires, numérotés. Chaque propriétaire recevra également un chronographe exclusif réalisé par Porsche Design. Toutefois, tous les exemplaires ont déjà trouvé preneurs, pour un prix que nous estimons aux alentours des 220 000 €. Les livraisons auront lieu d’ici la fin d’année.

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La Porsche 911 (992) Targa de sortie en tenue légère

C’est de nouveau sur le circuit du Nürburgring que la nouvelle Porsche 911 (992) Targa a été aperçue, avec un camouflage très discret. Sans surprise, nous retrouvons la même architecture que sur l’actuelle 911 (991) Targa. Un look très chic qui aboutirait sur une version de série pour le prochain Salon de Francfort, en septembre prochain.

Ce que l’on sait de la nouvelle 911 Targa

Les trois premières générations de Porsche 911 ont toutes disposés d’une version Targa. Originellement, c’était pour contourner les lois américaines, dont les normes de sécurité empêchaient la réalisation d’un « vrai » cabriolet. La recette s’est perpétuée sur les Série G puis les 964. Pour les générations 993 à 997, Porsche a revu sa recette en préservant davantage le look du coupé.

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L’élégance était au rendez-vous mais la marque allemande, avec la 991, est revenue à un style plus authentique. Ainsi, la 991 Targa reprenait le concept de l’arceau couleur aluminium (ou anthracite sur les modèles GTS), suivi d’une bulle vitrée et d’un mécanisme sophistiqué pour camoufler le toit. La 911 type 992 reprendrait le concept de cette dernière, qui semble faire l’unanimité auprès des porschistes.

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Au niveau du look, la Porsche 911 (992) Targa n’innovera donc pas. Elle conserve l’épais arceau central, qui ceinture la caisse et donne un côté très élégant. Nous noterons que l’aileron arrière demeure déployable et que sa découpe coïncide avec celle de la cellule arrière. L’ensemble est donc raffiné même si l’original Vert Lézard ne sera pas la couleur de prédilection des acheteurs !

Targa 4 ou Targa 4S

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Dans la gamme Porsche, l’actuelle Targa était configurable avec trois niveaux de puissance. Cela pourrait perdurer avec cette nouvelle mouture. Déjà, il s’agira exclusivement de modèles à transmission intégrale. En entrée de gamme (Targa 4), le Flat-6 turbo soufflera 380 chevaux quand la version sportive (Targa 4S) reprendrait les 450 chevaux des Carrera S et 4S. Une version GTS verra certainement le jour plus tard.

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Selon plusieurs sources, la présentation de cette version interviendra au prochain Salon de Francfort, au mois de septembre prochain. Le prix de vente sera certainement proche de celui du cabriolet, soit aux environs des 120 000 €. Actuellement, la gamme de la nouvelle Porsche 911 (992) est simplement composée des Carrera S et 4S, coupé et cabriolet.

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Porsche Club Francorchamps Days – 19ème édition

Détails de l’évènement

Depuis la création du club éponyme en 1994, le Porsche Club Francorchamps Days est un évènement attendu par bon nombre de porschistes. Sur le mythique circuit belge, possesseur ou non de Porsche, pourront échanger autour de leur passion commune. Le programme s’annonce chargé, offrant à la fois la possibilité de poser les roues de sa voiture sur la piste, d’échanger avec des passionnés autour d’un café, de parcourir différents stands et même de participer aux activités proposées, qui se destinent aussi bien aux jeunes… Qu’aux moins jeunes !

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Sur la piste… Et sur la route

Le Porsche Club Francorchamps Days se déroule dans l’enceinte même du circuit de SPA. Pour autant, l’évènement ne se cantonne pas à du roulage sur piste. Il sera également possible de participer à un rallye sur de belles routes, road-book en main. Des sessions pour arpenter le circuit en famille ou en famille seront aussi proposées, un bon moyen de profiter ensemble de cette piste mythique. Notons que des sessions de coaching seront aussi proposées. Enfin, des sessions de roulage seront organisées, en fonction des différents types de Porsche mais aussi des compétences des conducteurs… Et pilotes !

PORSCHE CLUB FRANCORCHAMPS DAYS 2018 - COMMERCIAL VILLAGE
Le village, lors de l’édition 2018. Crédit photo : Mahaux Photography

Le village et ses stands

Comme chaque année, le village comprendra de nombreux stands où vous pourrez savourer le travail d’artistes venus exposer leur travail. Nous y découvrirons des stands de voitures miniatures, de livres, d’articles divers et variés en lien avec l’automobile et plus particulièrement Porsche. Des artisans viendront également présenter leurs produits. Enfin, des spécialistes du lavage auto et du detailing proposeront aux visiteurs et possesseurs de Porsche d’acheter leurs équipements.

Des animations seront aussi proposées, pour tous les publics. Exposition de voitures, circuit de voitures miniatures, simulateurs de pilotage, voitures téléguidées et baptêmes seront de la partie. Mais bien d’autres surprises sont à prévoir !

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La passion au cœur de cet évènement

Durant les trois jours des Porsche Club Francorchamps Days, la passion sera bien présente. Près de 10 000 personnes sont attendues, donc un bon tiers de possesseurs de modèles Porsche. Tous les modèles sont d’ailleurs les bienvenus. Cette dix-neuvième édition entend bien faire perdurer l’image très positive de cet évènement… Autour d’un planning autant chargé que désirable ! Ceux qui le souhaitent pourront même louer un box ou un stand directement dans l’enceinte, avec un accès direct au circuit.

Vendredi 12 avril 2019

Le vendredi, à partir de 14 heures, les possesseurs de Porsche seront accueillis, ainsi que les visiteurs. Ils pourront s’installer tranquillement et profiter des animations qui se mettront en place progressivement. La première session de piste aura lieu de 16 heures à 18 heures, avec un briefing préalable obligatoire de 15 h à 15 h 45.

Samedi 13 avril 2019

Le samedi, des sessions piste seront organisées tout au long de la journée, de 9 heures à 18 heures. Avant chacune, il sera impératif d’assister au briefing. Des sessions seront ouvertes à tous tandis que d’autres seront réservées aux modèles Classic et aux SUV. Enfin, les pilotes les plus aguerris pourront profiter de la session Expert.

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Pour ceux qui le souhaitent, il sera aussi possible de participer à un rallye, de 8 h 15 à 18 heures. Une plaque souvenir sera alors offerte pour chaque Porsche engagée, ainsi qu’un road-book. Un passage par le circuit aura lieu entre 12 h 30 et 14 h le temps de se restaurer autour d’un buffet

Dimanche 14 avril 2019

Le dimanche sera l’occasion de profiter des animations, des véhicules disponibles mais aussi d’admirer la parade, qui aura lieu de 12 h à 12 h 45 directement sur le circuit. La journée piste s’achèvera à 18 heures et les portes de l’évènement seront closes dès 20 heures.

Dates

Avril 12 (Vendredi) – 14 (Dimanche)

Lieu

Circuit de SPA Francorchamps
Route du Circuit 55, 4970 Stavelot, Belgique

Organisateur

logo porsche club Francorchamps

Porsche Club Francorchamps

1 rue Voie de Liège
4681 Hermalle s/Argenteau
BELGIUM

Le Porsche Cayenne coupé est officialisé !

Il y a trois jours, je vous présentais un photomontage du Cayenne coupé… Depuis un croquis plutôt réaliste. Porsche vient d’annoncer officiellement le Cayenne coupé. Passons en revue ce modèle, ses nouveautés et surtout, quelle sera sa place dans la gamme.

Le Cayenne coupé, un style très dynamique

Nous l’attendions avec plus ou moins d’impatience, Porsche vient de présenter officiellement le Cayenne coupé. Au niveau du style, pas de réelle surprise. L’avant est celui du Cayenne « classique ». Quant au profil, il s’avère largement plus dynamique, avec un pavillon très fuyant, à la manière de celui de l’Audi Q8. Plus concrètement, la partie basse semble conservée du Cayenne, mais avec une partie vitrée de Panamera. Un ensemble très tendance, qui sacrifie quelque peu l’espace à bord pour plus de style.

Porsche, dans sa quête de raffinement a doté le Cayenne coupé d’un toit panoramique qui semblerait être de série. Il est fixe et offre une surface de 2,16 m2. Autant dire que le sentiment de confinement que pourrait ressentir les passagers arrière doit être totalement gommé par ce dispositif. Notons qu’un store sera inclus afin de protéger aussi bien du soleil que du froid. Pour ceux qui le souhaitent, un toit en carbone véritable peut être choisi. Le pare-brise est également plus court de 20 millimètres, pour renforcer le côté sportif/coupé.

Au niveau du look, on remarquera une jolie peinture orange métallisé, à mi-chemin entre l’Orange Fusion, au catalogue sur les 718 et 911 et le sublime orange des 911 (997) Targa. De nouvelles jantes de 22 pouces font également leur apparition, sous le nom de « GT Design ». Elles sont allégées. À l’arrière, la plaque d’immatriculation prend place au niveau du pare-choc, laissant une surface plus épurée sur la malle arrière.

Aussi, il convient de parler de cet aileron déployable, inédit sur un SUV ! Il y a bien sûr le spoiler au niveau de la partie haute du pavillon. Mais sur la partie basse, entre le haut du bandeau lumineux et le bas de la lunette arrière, un aileron pourra se déployer afin d’améliorer l’appui aérodynamique.

Cayenne pour 4 personnes ! (5 possible)

De série, le Cayenne coupé est équipé de deux sièges individuels à l’arrière, qui appartiennent en réalité à une unique banquette. Il est également possible d’opter pour la banquette traditionnelle du Cayenne. Le pavillon étant plus bas, les passagers arrière sont assis 30 millimètres plus bas que dans le Cayenne « normal ». À l’avant, de nouveaux sièges Sport font leur apparition, disposant de huit réglages électriques possibles. Le maintien aurait été optimisé.

Quant au volume de coffre, il est de 625 litres. À titre de comparaison, un Cayenne classique en affiche 770. Une perte non négligeable donc. Heureusement, en rabattant les sièges arrière, il est possible d’atteindre jusqu’à 1 540 litres.

Une palette de moteurs déjà connue

Concernant les motorisations, deux sont prévues pour le moment. Sans surprise, il s’agit du 6 cylindres de 3 litres délivrant 340 chevaux, qui équipe également le Cayenne classique en version d’appel. En haut de gamme, la version Turbo du Cayenne coupé affichera 550 chevaux grâce à son puissant V8 biturbo de 4 litres. Des performances qui s’annoncent donc assez sportives, avec par exemple le 0 à 100 km/h en 3,9 secondes pour le V8 et une vitesse de pointe à 286 km/h.

Enfin, il faudra compter 83 711 € hors options pour le Cayenne coupé et 146 662 € pour le Cayenne Turbo coupé. Le surcoût à l’achat est donc d’environ 4 500 € par rapport à un Cayenne classique.

Cette année, les employés Porsche toucheront une prime de… 9 700 € !

Le millésime 2018 a été un bon cru pour Porsche, qui a battu son record de ventes (256 255 véhicules vendus) tout en augmentant le chiffre d’affaires de 10%. Pour récompenser les équipes, la marque va accorder une belle prime. Pour 2017, elle était de 9 300 € par employé. Cette année, c’est 9 700 € que chaque homme et femme travaillant chez Porsche recevra. Une belle surprise !

Le président du comité d’entreprise, Werner Weresch, a tenu à saluer la « remarquable contribution » de ses collègues, faisant preuve de « dévouement » et soulignant le « véritable effort d’équipe » qui s’est opéré durant l’année 2018. Gageons que 2019 soit un aussi bon millésime. Très attendu, le lancement de la Taycan incarnera la première voiture de série exclusivement propulsée par l’électricité, chez Porsche. Un pari audacieux mais qui semble en bonne voie, puisque 20 000 exemplaires ont déjà été précommandés sans même voir un visuel final !

Par ailleurs, Porsche continue ses phases de recrutement, en prônant l’égalité des chances. La marque avait d’ailleurs réalisé une opération de communication originale sur laquelle on ne voit… (presque) aucune Porsche !

Le Porsche Cayenne coupé se concrétise

Cela fait maintenant plus d’un an que nous vous parlons du Cayenne coupé. En effet, Porsche a décidé d’offrir une déclinaison à pavillon fuyant de son grand SUV. L’année dernièrement, un prototype avait même pu être immortalisé. Cette fois, une image a été envoyée de manière anonyme à Carscoop, présentant un sketch préfigurant ce fameux SUV coupé.

Un style très dynamique

Cette esquisse, plutôt réaliste, présente dans les grandes lignes, le futur Porsche Cayenne coupé. Bien que certains traits soient exagérés volontairement, nous retrouvons les codes stylistiques de la marque, avec un profil très marqué, un bouclier arrière assez imposant. Néanmoins, la version de série sera certainement plus proche de notre illustration (en haut de l’article).

En effet, Porsche réutilisera la base du Cayenne « classique ». Les mêmes boucliers devraient donc être repris tels quels. Néanmoins, le groupe Volkswagen dispose de nombreuses ressources et pourra puiser assez facilement dans les autres modèles de la gamme afin de diminuer les coûts. Le Cayenne dispose d’une plateforme directement dérivée de celles des Audi Q8, Lamborghini Urus et Bentley Bentayga.

Dans le domaine des SUV coupés, la concurrence est plus rude qu’elle ne l’a jamais été. Une grande partie des constructeurs s’y essaient, avec plus ou moins de succès. Porsche, avec le Cayenne coupé, n’apportera pas de nouveauté majeur dans le domaine. Mais il permettra de séduire une clientèle demandeuse, prête à sacrifier quelques décilitres de volume de coffre sur l’autel du design. Pendant longtemps, le Cayenne a été le modèle le plus vendu de Porsche, avant d’être supplanté par le Macan. Nous n’avons aucun doute quant au succès de cette version coupé qui fait parler d’elle depuis 2017.

Et sous le capot ? C’est pour quand ?

Le Cayenne coupé devrait, en toute logique, reprendre les mêmes motorisations que le Cayenne « classique ». Ce dernier étant d’une conception très récente (2018), il ne devrait pas y avoir d’évolutions significatives en terme de puissance. Ainsi, nous tablons sur la version d’appel et son V6 de 3.0 litres de 340 chevaux, la version S à moteur V6 2.9 litres de 440 chevaux et la version Turbo, dont le V8 de 4.0 litres atteint les 550 chevaux. La version Hybrid (de 462 chevaux) sera probablement reconduite.

Actuellement, aucune date de commercialisation n’a encore été communiquée. Les éléments devenant de plus en plus concrets (des prototypes roulent depuis plus d’un an), il s’agira probablement d’un modèle dévoilé dans le courant de l’année. Le placement tarifaire reste lui aussi mystérieux mais nous pensons qu’il sera légèrement supérieur au Cayenne classique, avec un prix d’appel aux alentours des 82 000 €.