Porsche Cayenne Turbo S E-Hybrid : impressionnant !

Dans la vie, tout est parfois affaire de compromis. Ceux qui hésitaient entre la puissance du Cayenne Turbo de 550 chevaux et l’appétit d’oiseau de l’E-Hybrid de 462 chevaux pourront désormais s’orienter vers le Cayenne Turbo S E-Hybrid. Derrière ce nom à rallonge, le plus puissant des Cayenne jamais produit affiche un compromis plutôt séduisant. Proposé en version classique et coupé, ce joli mastodonte peut déjà être commandé en centre Porsche… Bien que le prix officiel n’ait pas encore été communiqué.

Le plus puissant de tous les Cayenne

Commercialisé depuis 2002, le Porsche Cayenne a d’abord interloqué avant de séduire puis de devenir le modèle le plus vendu de la marque, avant d’être détrôné par le Macan. Le Cayenne de quatrième génération s’enrichit enfin de la version Turbo S, attendue de pied ferme par les amateurs du SUV allemand. Sans surprise, cette version succombe à l’hybridation, reprenant la même architecture que la Panamera Turbo S. Le passage à l’hybridation de cette version surpuissante prend son sens, avec des consommations basses tout en offrant une grande polyvalence, dont la possibilité de rouler en mode tout-électrique. Quant aux performances, elles sont bluffantes. Avec 680 chevaux et 900 Nm de couple, répartis entre le V8 biturbo de 4 litres et le moteur électrique délivrant 136 chevaux, le 0 à 100 km/h est effectué en seulement 3,8 secondes et la vitesse de pointe tutoie les 300 km/h.

Passion et raison ?

Typé confort, le Porsche Cayenne Turbo S E-Hybrid offre une boîte automatique à 8 rapports et un équipement assez riche. Rappelons qu’il s’agit d’un modèle hybride rechargeable avec une batterie de 14,1 kWh rechargeable en moins de 3 heures avec un chargeur standard. Il est possible de gérer et programmer la recharge directement depuis son smartphone. Cela autorise une autonomie d’une quarantaine de kilomètres en mode tout-électrique, ce qui peut suffire pour les petits trajets urbains. Cela engendre l’absence d’un malus écologique, soit une économie de 10 700 € par rapport au Cayenne Turbo « classique ». Ainsi, ce Cayenne n’est pas si extravagant et peut constituer un « daily » tout à fait économique, puisque la consommation, en ayant le pied assez léger, peut descendre sous les 4 litres aux 100 kilomètres.

Un équipement riche

Le plus puissant et le plus onéreux des Cayenne est également le mieux équipé. Nous trouvons de série les jantes en 21 pouces, les disques de frein en carbone céramique (PCCB), le différentiel Torque Vectoring Plus, le pack Chrono Sport, les suspensions actives (PASM) et bien sûr, toute la dotation que l’on peut trouver sur le restant de la gamme (éclairage à LED, caméra de recul, affichage tête haute…). Une dotation assez riche donc. Le système de navigation embarqué précisera où se trouvent les bornes de recharge les plus près de vous. Vous pourrez également gérer votre Cayenne Turbo S E-Hybrid depuis votre smartphone, notamment pour mettre le moteur à chauffer avant de le démarrer.

Le prix de vente demeure inconnu pour le moment. Nous tablons sur un prix de base à 179 000 € pour le Cayenne Turbo S E-Hybrid « classique » et 184 000 € pour son homologue Coupé. Dans tous les cas, cette version non malussée pourrait intéresser ceux initialement séduits par la version Turbo. Le cas échant, la version Cayenne S E-Hybrid demeure au catalogue. Forte de 462 chevaux, les prix débutent à 92 304 €.

Porsche 911 Carrera : une entrée de gamme séduisante

En début d’année, Porsche avait officialisé le lancement de sa huitième génération de 911, la type 992, avec les versions S (Carrera S et 4S) d’abord en coupé puis en cabriolet. C’est seulement aujourd’hui qu’une seconde version apparaît au catalogue. Il s’agit de la 911 d’entrée de gamme, la Carrera, proposée à la fois en coupé et cabriolet. Un modèle déjà séduisant, avec une puissance en hausse, richement équipée, avec un ticket d’entrée à peine supérieur à 100 000 €. Cette Porsche 911 (992) Carrera mérite-t-elle que l’on s’intéresse à elle où faut-il privilégier la version S ?

Une puissance en hausse

Concentrons-nous d’abord sur la puissance de cette nouvelle Porsche 911 Carrera. Vous l’aurez compris, il s’agit du modèle d’entrée. Fatalement, la puissance est donc la plus basse de cette génération car c’est souvent autour de la question de la puissance qu’est hiérarchisée la gamme. La 992 Carrera, c’est 385 chevaux à 6 500 tr/m et 450 Nm de couple entre 1 900 et 5 000 tr/m. Forcément, les performances seront au rendez-vous avec le 0 à 100 km/h en seulement 4,2 secondes et même 4,0 secondes si vous optez pour le pack Chrono Sport. C’est 15 chevaux de plus que la première génération et 65 de moins que la Carrera S. Des performances sensiblement similaires à ceux d’une 911 (996) Turbo S !

Les étriers de frein passent au noir

Cette 911 Carrera sera assez difficile à différencier de la S. Les étriers de frein rouges (apanage des versions S) sont désormais noirs. Les jantes de série perdent un pouce, avec du 19 pouces à l’avant (235/40 ZR19) et 20 pouces à l’arrière (295/35 ZR20). Les disques de freins sont légèrement plus petits. Les sorties d’échappement sont également différentes et bien sûr, à l’arrière, nous retrouvons un « simple » sigle 911 Carrera.

À bord, peu d’évolutions ni de soustraction. La 911 Carrera conserve sa belle dotation d’origine, avec le grand écran tactile de 10,9 pouces. La boîte automatique PDK à 8 rapports est de série pour le moment, mais il semblerait que la boîte manuelle arrive par la suite. Quant au moteur, il s’agit bien sûr du Flat-6 biturbo de 3 litres… Le même que celui de la version S mais limité à 385 chevaux. La vitesse de pointe culmine à 293 km/h pour le coupé et 291 km/h pour le cabriolet. Le Wet Mode, capable d’adapter les ailes à la conduite si la chaussée est humide, est reconduit de série, tout comme l’amortissement adaptatif.

Dès 106 654 €

Comptez un prix de base à 106 654 € pour la Porsche 911 Carrera coupé et 121 055 € pour le cabriolet, soit une économie de près de 15 000 € par rapport aux versions S. Les versions à transmission intégrale Carrera 4 n’ont pas été présentées pour le moment, peut être Porsche attendra-t-elle le prochain salon de Francfort, dont les portes s’ouvriront le 12 septembre prochain ? Dans tous les cas, le ticket d’entrée pourrait bien s’alléger encore quelque peu dès que la boîte manuelle sera proposée.

5 niveaux de puissance pour la Porsche Taycan

Nos confrères du magazine Car auraient obtenu des confidences de la part de plusieurs ingénieurs Porsche concernant les niveaux de puissance qui seraient proposés sur la Taycan. Le premier modèle 100% électrique de la marque disposerait de cinq puissances différentes. Nous apprenons également la présence de quelques équipements qui amélioreront le dynamisme. Mais cela sera-t-il suffisant pour marcher dans les platebandes de Tesla ?

Porsche Taycan : une gamme complète

En entrée de gamme, la Porsche Taycan serait une stricte propulsion, avec une batterie de 80 kWh et une puissance de 326 chevaux. Une version placée au-dessus dans la gamme reprendrait les mêmes ingrédients mais avec 381 chevaux. Les versions les plus puissances seraient donc équipées de deux moteurs et de la transmission intégrale. Elles offriraient 435, 490 et 600 chevaux pour la version la plus puissance. Mais Porsche réfléchirait à inclure ultérieurement une version surpuissante de 734 chevaux. Ces versions à deux moteurs électriques disposeraient d’une batterie de 96 kWh. Point intéressant, conformément à certaines rumeurs, les Taycan prendraient les attributs « Carrera 4S« , « GTS » et « Turbo« . Des choix surprenants certes, mais qu’il faut prendre comme des indicateurs hiérarchiques plutôt que comme des indications réelles : l’actuelle 911 Carrera S disposant par exemple d’un turbo.

Un dynamisme prometteur

Dans sa version de 600 chevaux, la Porsche Taycan « Turbo » réaliserait le 0 à 100 km/h en 3,5 secondes et le 0 à 200 km/h en moins de 10 secondes. L’accélération promet donc d’être assez brutale mais la marque allemande a trouvé la solution pour soulager la mécanique. Une boîte à deux vitesses permettrait d’éviter l’essoufflement de l’accélération et de trop forcer sur la mécanique. Le couple total dépasserait les 1 000 Nm durant dix secondes grâce à un système de boost comme nous avons pu le voir sur des voitures thermiques et même l’Audi e-tron qui peut atteindre les 408 chevaux contre 360 sans mode boost. Porsche précise que dix 0 à 100 ou quatre 0 à 200 pourront être réalisés sans que cela n’entame les capacités de la batterie.

Porsche proposera sur les versions les plus puissantes un différentiel arrière à blocage électronique, des éléments aérodynamiques actifs, les roues arrière directrices et une suspension adaptative. Par ailleurs, la batterie sera située sous le plancher, ce qui abaissera fortement le centre de gravité. Ainsi, le comportement dynamique promet d’être assez bluffant.

Porsche vs Tesla : qui prendra l’avantage ?

Comparer Porsche à Tesla dans le domaine de la voiture électrique est assez intéressant. Le constructeur américain a déjà plusieurs années d’avance, avec un écosystème unique, des modèles attachants forts d’une philosophie assez incroyable. Toute personne qui a déjà conduit une Tesla a pu se rendre compte de l’aboutissement de ces voitures, tant sur le fond que sur la forme. Car contrairement à ce que les réfractaires de la voiture électrique pourraient penser, le plaisir de conduite est bien réel et le dynamisme est au rendez-vous malgré des poids élevés. Les Tesla proposent d’ailleurs un système embarqué très abouti, qui se met à jour très régulièrement. Les modèles sont parfois même évolutifs et nous trouvons sur l’écran central de nombreuses applications qui permettent de personnaliser sa voiture.

Pour son premier modèle 100% électrique, Porsche semble partir de zéro et accuser un sérieux retard sur sa concurrente. Pourtant, le groupe VAG expérimente la voiture électrique depuis plusieurs années avec plus ou moins de succès. Néanmoins, l’Audi e-tron, que j’ai pu essayer, m’a laissé un sentiment plutôt agréable, notamment en terme d’autonomie, qui m’a paru mieux tenir la charge que celle du Tesla Model X. Toutefois, les deux modèles proposent des ambiances bien différentes, avec davantage de rigueur du côté des allemands et un esprit plus zen chez l’américain. La Taycan reprend toutefois les ingrédients de Tesla avec une version propulsion à « petite » batterie en entrée de gamme et des versions à deux moteurs et plusieurs niveaux de puissance en haut de gamme.

À mi-chemin entre les gabarits des Tesla Model 3 et S, la Porsche Taycan pourra compter sur son image de marque pour séduire. Si les prix de vente n’ont pas été communiqués, nous imaginons qu’ils seront compétitifs pour ne pas laisser l’avantage à Tesla. Enfin, Porsche investit depuis plusieurs années déjà dans ses infrastructures (Ionity) et systèmes embarqués. Nous avons la conviction que la Taycan proposera une expérience de conduite assez inédite. Rendez-vous au prochain salon de Francfort, à partir du 12 septembre 2019, pour découvrir la première berline 100% électrique siglée Porsche.

Porsche a (encore) battu son record de ventes

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Au premier semestre 2019, Porsche a livré pas moins de 133 484 voitures. Un record absolu qui marque une progression de 2% par rapport à l’an passé. Sans surprise, le modèle le plus vendu de la marque demeure le Macan. Le « petit » SUV de la marque a bénéficié d’un récent restylage mais il ne demeure pour l’instant proposé qu’en version « classique » ou S. Toujours pas d’hybride ou de version 100% électrique à l’horizon. La page du diesel semble donc définitivement tournée ! Le Cayenne a vu ses ventes augmenter de 45% grâce à la nouvelle génération mais également à la version coupé, qui semble faire l’unanimité.

C’est toujours en Chine que les ventes montrent la plus forte progression, avec 28% d’augmentation… Contre seulement 3% aux États-Unis. L’Europe connait quant à elle une baisse générale des ventes avec un recul de 16%. Comment expliquer cette diminution ? Est-ce l’absence d’une version « propre » sur le Macan ? Est-ce l’attente de la Taycan ?

En 2018, Porsche a vendu 256 255 véhicules… Autant dire que l’année 2019 pourrait bien faire encore mieux si le deuxième semestre est aussi bon que le premier. La présentation officielle de la Taycan, qui interviendra sous peu, pourrait bien offrir une dynamique à la marque. La voiture électrique commence à rentrer dans les mœurs, avec des autonomies qui deviennent intéressantes… Bien que les gros rouleurs privilégieront certainement les versions hybrides essence pour davantage de confort… et d’autonomie !

Et voici la nouvelle Porsche 911 RSR !

Porsche vient de présenter sa nouvelle 911 RSR, que l’on retrouvera notamment aux prochaines 24 Heures du Mans. Cette nouvelle mouture demeure basée sur la 911 de septième génération (991) restylée. Visuellement, elle ressemble à s’y méprendre au modèle de 2018… Et pourtant, 95% des pièces de carrosserie ont été changées ! Les seuls éléments laissés tels quels sont les phares et feux, le système de freinage, l’embrayage, des pièces de suspension et le siège baquet du pilote. La ligne de caisse reste similaire d’apparence…

Avec plus de 20 victoires dans différents championnats depuis 2017, l’actuelle 911 RSR est une voiture bien née et performante. Pour autant, Pascal Zurlinder, directeur de GT Factory Motorsport, et ses ingénieurs, ont mené un travail portant sur des améliorations sur de nombreux domaines, afin d’améliorer la maniabilité, la durabilité, l’entretien et l’efficacité. L’aérodynamique a également été améliorée, avec une optimisation des flux d’air à l’avant. La stabilité y gagne aussi et permet de limiter l’usure des pneumatiques.

Le moteur demeure un Flat-6 atmosphérique, entièrement revu pour l’occasion. Il offre une cylindrée de 4,2 litres pour 515 chevaux. Stricte propulsion, la Porsche 911 RSR cru 2019 dispose d’une boîte séquentielle à 6 rapports. Les passages de vitesses ont d’ailleurs été optimisés pour toujours gagner en efficacité. Autre amélioration notable, les sorties d’échappement sont désormais situées latéralement, juste avant les roues arrière. Cela offre plus d’espace au diffuseur arrière pour améliorer la circulation des flux d’air.

Le cockpit a également été entièrement repensé, avec davantage de sécurité active et passive. Un système de détection de collision fait également son apparition. L’arceau de sécurité répond désormais aux dernières exigences de la FIA, avec notamment une protection aux pieds, une trappe de toit amovible et un baquet avec harnais six points réglementaire.

Deux exemplaires de cette nouvelle Porsche 911 RSR seront engagés lors du prochain championnat WEC, qui débuter au mois de septembre prochain. Cette nouvelle mouture participera également aux essais du WEC, à Barcelone, les 23 et 24 juillet prochains. Au volant, Michael Christensen, Gianmaria Bruni, Richard Lietz et Kevin Estre. Durant les essais de mise au point, plus de 6 000 kilomètres ont été effectués sur piste. Notons enfin que la 911 RSR sera présentée au Festival de Goodwood, en première mondiale.

2e Porsche Rallye Croisière avec Romain DUMAS & Denis GIRAUDET

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Pour la seconde année, un évènement porschiste d’exception se tiendra du 27 au 31 octobre 2019, à destination des porschistes. La seconde Porsche Rallye Croisière vous proposera une expérience hors du commun. En effet, c’est à bord d’un élégant navire de croisière à cinq ancres de la compagnie CroisiEurope qui vous amènera sur trois circuits différents et qui vous permettra de partager de bons moments, avec notamment un déjeuner au restaurant Paul Bocuse. Cet événement qui s’étend sur cinq jours est tout compris, avec les repas et les boissons inclus et même le logement à bord du MS Camargue.

Porsche Rallye Croisière MS Gerard Schmitter

Bien qu’axé majoritairement sur les Porsche, cet événement permettra aussi de profiter du bateau, de son confort et de beaux moments de détente. Parmi les promenades proposées, il y a la visite du superbe village de Pérouges où vous pourrez déguster la spécialité locale, la galette au sucre. La visite du musée Malartre est également au programme – alléchant – de ce rallye sponsorisé par Chopard. Et qui dit rallye, dit roadbook. Ce dernier a été rédigé par deux pilotes de renom, Romain Dumas et Denis Giraudet. Au programme également : des épreuves de régularité, des restaurants très réputés et des Porsche. Plein de Porsche ! D’ailleurs, toutes les générations et modèles de la marque sont les bienvenus, pourvu qu’ils soient siglés Porsche !

Programme du 2e Porsche Rallye Croisière

Dimanche 27 octobre : accueil & vérification

Dès 16 heures, les participants seront accueillis à Lyon Confluences pour des vérifications techniques et administratives. Les passagers pourront prendre place à bord du MS Camargue, avec cocktail de bienvenue et un briefing du voyage.

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Lundi 28 octobre : session circuit au grand air

La journée débutera par une spéciale du massif du Pilat en se dirigeant vers le circuit Charade. Cette piste de 3,975 kilomètres est situé dans le Puy-de-Dome. Elle offre un tracé technique et très intéressant qui vous permettra d’exploiter pleinement la cavalerie de votre Porsche. En plus, le cadre est superbe. Après un déjeuner sur le circuit, vous prendrez la direction du circuit de la montagne Bourbonnaise jusqu’à l’arrivée située à Trévoux. Après un dîner, vous pourrez rejoindre votre cabine dans le MS Camargue.

Mardi 29 octobre : promenade et circuit

Le mardi, vous débuterez la troisième étape du rallye en reliant Pérouges par la spéciale du rallye Lyon-Charbonnières, dans le Bugey. Là, vous découvrirez un village plein de charme où l’authenticité règne. Après la visite de la manufacture Chopard (où vous déjeunerez), vous rejoindrez le circuit de Bresse. Cette piste mythique, longue de trois kilomètres est unique en son genre, avec des virages très appréciables mais également de grandes lignes droites pour gagner en vitesse. Le dîner et l’hébergement auront lieu à bord du MS Camargue.

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Mercredi 30 octobre : massif du jura, vignoble et circuit

Le mercredi, vous attaquerez par la spéciale du massif du Jura jusqu’au circuit de Dijon-Prenois. Une piste de 3,8 kilomètres où se déroulent bon nombre de compétitions automobiles. Après un déjeuner sur le circuit, vous reprendrez la route à destination des vignobles de la côte de Beaune et du Mâconnais puis vous rejoindrez Maçon. Le dîner et le logement seront à bord du MS Camargue.

Jeudi 31 octobre : musée & remise des prix

Enfin, le rallye s’achèvera par la spéciale du Beaujolais et la visite du musée automobile Malartre, réputé pour ses collections d’automobiles, motos et cycles anciens. Pas moins d’une centaine de véhicules seront à découvrir. Enfin, il y aura la remise des prix à l’abbaye de Collonges puis un déjeuner au restaurant Paul Bocuse.

Le MS Camargue

Pendant ces cinq jours, vous serez accueillis à bord du MS Camargue, un bateau de croisière moderne et accueillant. Il dispose de 54 cabines doubles réparties sur deux ponts avec la vue sur l’extérieur pour chacune et du Wi-Fi gratuit.

Les tarifs de la 2e Porsche Rallye Croisière

Pour participer à ce rallye, vous devrez vous acquitter de 3 900 € pour un équipage, avec une cabine deux places. Si vous voyagez seul, le coût sera de 2 925 €. Notons que ces tarifs incluent la pension complète à bord et lors des étapes impliquant des déjeuners en dehors du bateau. Il inclus également les visites, les circuits et assurances assistances ainsi que les taxes portuaires. Pour vous inscrire, contactez Kévin Petit, de CroisiEurope au 07 85 36 70 04 ou par mail à kpetit@croisieurope.com.

Découvrir le MS Camargue : https://www.croisieurope.com/bateau/ms-camargue

Inscription : cliquez ici

Dates : du dimanche 27 au jeudi 31 octobre 2019.

Organisateur : CroisiEurope

La collection Porsche de John Dixon aux enchères le 28 septembre

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La passion Porsche vient souvent d’une rencontre fortuite. Dans le cas de John Dixon, les rumeurs évoquent une rencontre hasardeuse, alors qu’il n’était que lycéen, au volant de sa voiture et un dépassement furtif… par une Porsche ! L’année suivante, cet américain achète sa première Porsche. La première d’une longue série qui en comptera trente à son terme. La collection de John Dixon, décédé en 2013, est mise aux enchères par RM Sotheby’s. Ces enchères exceptionnelles auront lieu directement le Taj Ma Garaj, le musée de Dixon.

30 Porsche d’exception… sans prix de réserve

La collection de John Dixon fera rêver n’importe quel porschiste. Nous y trouvons les modèles les plus emblématiques de la marque, à l’image d’une superbe 356 type A Carrera GT Speedster de 1957 (estimée entre 1,5 et 2 millions de dollars), une 911 type 993 turbo blanc nacré avec un intérieur fauve, une 911 type G turbo flat-nose et d’autres modèles hautement désirables. À chaque fois, nous pouvons apprécier la beauté et la splendeur des configurations présentées. Parmi les pièces les plus rares, il y a cette 356 cabriolet de 1952 carrossée par Gläser, dont dix exemplaires dans le monde auraient subsisté. Les estimations sont comprises entre 375 et 425 000 $. Autre pièce rare, la Porsche 924 Carrera GTS Clubsport de 1981 n’a que 47 kilomètres au compteur. Elle est estimée entre 250 et 350 000 $. Notons qu’aucun prix de réserve n’a été fixé. Outre ces 30 Porsche, 350 objets en lien direct avec l’automobile passeront aussi sous les marteaux de RM Sotheby’s.

Une incroyable Porsche 356 limousine

La pièce la plus incroyable est sans aucun doute cette improbable Porsche 356 limousine de 1953. Il s’agit d’une pièce unique disposant de quatre portes et dont l’empattement a été allongé. Elle bénéficie également d’un niveau de luxe très poussé avec un grand espace pour les passagers arrière. Un toit ouvrant prend aussi place. Ce modèle est estimé entre 150 et 250 000 $. Nous connaissons l’engouement des porschistes pour les voitures atypiques… Alors cette 356 limousine pourrait bien atteindre des sommets…

Les lots principaux de la vente aux enchères

1957 Porsche 356 A Carrera GT Speedster by Reutter, châssis 83622, estimée entre 1,5 et 2 millions de dollars
1997 Porsche 911 (993) Turbo coupé, châssis WP0AC2996VS375198
1988 Porsche 911 Turbo Flat-nose coupé, châssis WP0ZZZ93ZJS050662
1981 Porsche 924 Carrera GTS, châssis WP0ZZZ93ZBS710038, estimée entre 250 et 350 000 $
1953 Porsche 356 Limousine Custom, châssis 50146, estimée entre 150 et 250 000 $

Informations pratiques

La vente aux enchères se déroulera les 28 (présentation) et 29 septembre 2019 (enchères), directement au Taj Ma Garaj, dans l’Ohio. Porsche, Volkswagen, mais également véloski, moteurs, livres, moteurs et carrosseries seront proposés à la vente, sans prix de réserve.

911 Heritage Design : bientôt, une finition néo-rétro…

Une nouvelle fois, Porsche nous démontre avec brio qu’il est possible de conjuguer passé, présent et futur dans une même voiture. Après avoir présenté son programme Second Skin, permettant de personnaliser tout modèle Porsche avec par exemple des livrées historiques, cette fois, c’est la dernière 911 – la type 992 – dont l’intérieur pourra faire écho aux modèles du passé.

Le néo-rétro : une mode inlassable

Porsche est dans une phase d’évolution assez marquante. L’actuelle génération de 911, la type 992, sera la première à passer à l’hybridation. Dans les faits, la conduite n’en sera que plus agréable, avec des consommations plus basses pour une puissance plus élevée. Mais pour beaucoup, il s’agit d’une perte d’authenticité et d’une incompatibilité avec les valeurs de la marque.

Porsche ne peut conjuguer exclusivement ses modèles au passé. Ainsi, la nouvelle 911 est résolument moderne. Mais il sera possible de pousser encore plus loin les possibilités de personnalisation en optant prochainement pour une finition « Heritage Design ». Celle-ci apportera des touches de boiserie sur la partie basse de la planche de bord et les contreportes. Mais ce n’est pas tout ! En effet, Porsche proposera aussi des selleries authentiques avec notamment celle à motifs écossais. Nous trouverons aussi des coloris de cuir inédits, qui rappelleront la belle époque ! Mais attention, les équipements modernes subsisteront !

Un pari audacieux… Mais qui paiera à coup sûr !

Porsche sait comment faire plaisir à ses fidèles clients. Ainsi, nous n’avons aucun doute sur le succès futur de cette finition Heritage Design. D’ailleurs, Porsche propose ce type d’équipement en option sur le dernier Speedster. Pourrait aller encore plus loin, en diversifiant fortement son offre. Le premier modèle ainsi équipé sera présenté en 2020. Une date qui pourrait correspondre avec la sortie d’un nouveau modèle emblématique

Pour rappel, Porsche se rapproche de plus en plus des souhaits des puristes de la marque. Les 718 Cayman GT4 et Boxster Spyder en sont l’illustration parfaite puisqu’ils signent le retour du 6-cylindres atmosphérique. De même, la marque a pris la décision d’éditer d’anciens manuels techniques pour renforcer l’authenticité de ses anciens modèles. Quant à la dernière 911 Speedster, elle fait l’unanimité, reprenant tous les ingrédients qui font d’une Porsche, un modèle magique. Un pari qui portera ses fruits…

Circuit de MOTORLAND, 2ème étape du Big Three !

Cette seconde étape du « Big Three » avait pour cadre le magnifique circuit de Motorland.

79 voitures étaient inscrites pour cette sortie, soit une soixantaine provenant du Porsche Club Toulouse-Gascogne, une petite quinzaine de clubs voisins ainsi que quelques porschistes « étrangers », venant de Suisse, du Pays Basque espagnol et de la Principauté d’Andorre.

La veille, quelques participants s’étaient donné rendez-vous à la célèbre (au sein du club) station-service du Volvestre, pour faire la route ensemble et se retrouver à midi dans une petite auberge bucolique d’un village espagnol au nom évocateur de Benabarre !

L’après-midi le convoi d’une douzaine de Porsche s’est élancé vers Alcañiz par une route roulante et peu fréquentée offrant de magnifiques paysages alternant lacs, étendues désertiques rappelant les Bardénas , petites villes couronnées de ruines de châteaux féodaux et quelques pièges (tracteurs et mauvaises pierres ayant pris pour cible les pneus de nos voitures), … mais il en faut bien davantage pour stopper un cortège de véritables passionnés.

Arrivés dans la soirée à l’hôtel Ciudad de Alcañiz, une soixantaine de porschistes ont pu bénéficier d’une douce soirée d’été agrémentée d’un apéritif convivial et d’un copieux repas buffet aux accents ibériques. Ils purent également profiter du confort proposé par cet établissement pour passer une excellente nuit de sommeil.

Le lendemain, sous un beau soleil, tout le monde se retrouvait sur le circuit à huit heures pour le briefing, le contrôle des documents et les dernières tracasseries administratives.

Entre temps, l’assistance de la concession Porsche de Toulouse et le café/viennoiseries se sont installés pour satisfaire nos besoins tant dans le domaine mécanique que dans le domaine du réconfort des pilotes et des accompagnants. 

Du fait de l’absence de quelques inscrits, seules 76 voitures se sont élancées sur la piste en trois vagues : rouge, bleu et jaune qui se sont succédées toute la journée pour des séries de 30 minutes !

Comme lors de nos précédentes sorties sur circuit, Jean-Philippe BELLOC a pu faire bénéficier 5 de nos adhérents de son coaching toujours très apprécié.

A la mi-journée, deux séries « soft » ont permis à certains et certaines de faire leurs premières armes sur circuit. Cette formule a rencontré un beau succès et a donné satisfaction au plus grand nombre.

La pause de midi a été l’occasion de bénéficier d’un repas présentant un bon choix de plats servis dans un contexte frais et apaisants.

La journée s’est terminée par deux séries « open » qui ont permis à chacun de mesurer les progrès accomplis dans la maîtrise de leur engin sur ce splendide circuit sécurisant offrant de grands dégagements en cas de besoin !

En conclusion, encore une superbe journée sans incident majeur offerte par le club Porsche Toulouse Gascogne a ses adhérents et amis porschistes.

Et n’oubliez pas, les organisateurs vous donnent rendez-vous pour la 3iéme et dernière étape du Big Three à Barcelone, le vendredi 11 octobre avec pour les plus assidus … un magnifique blouson aux couleurs du club !

Les Porsche 718 Spyder et Cayman GT4 officialisés

Cinq mois après le 718 Cayman GT4 Clubsport, Porsche vient d’officialiser deux modèles très attendus. Les 718 Boxster Spyder et 718 Cayman GT4 n’ont jamais été aussi proches puisqu’ils disposent d’une conception similaire. Le rôle de ces deux véhicules ? Offrir un plaisir de conduite maximal. Chacune de ces versions exacerbent les qualités du modèle d’origine, en ne retenant que ce qui est nécessaire. Le Flat-6 est donc de retour, à un niveau de puissance inédit. Et la boîte manuelle n’a pas pris sa retraite… Bien loin de là ! Focus sur les plus excitantes versions des Porsche 718.

Le 718 Boxster Spyder

Commençons par le Porsche 718 Boxster Spyder. Cette nouvelle génération reprend tous les codes qui ont fait le succès de cette version allégée. Déjà, nous retrouvons la peinture blanche, typique mais aussi un cache arrière, à double bosselage, très dynamique, qui vient supprimer la précédente capote au profit d’une légère capote manuelle. Le bouclier avant est plus ajouré, donnant un look largement plus agressif et dynamique que les versions classiques du Boxster. Nous noterons d’ailleurs une fine écope en bas du capot à la manière des 911 GT3 et un généreux diffuseur arrière qui sort tout droit tiré d’une voiture de course. Enfin, bien qu’assez discret, l’aileron façon queue de canard fait directement à la légendaire 911 Carrera RS 2.7 de 1973. Et ne pensez pas que Porsche s’est arrêtée au plumage. Ôde au purisme, ce Boxster Spyder n’a fait aucune concession sur ce qui était espéré…

Le 718 Cayman GT4

Porsche a de nouveau opté pour une livrée jaune pour le 718 Cayman GT4. Un symbole de continuité que l’on retrouve au niveau des formes générales, avec le même bouclier du 718 Boxster Spyder. Grandes entrées d’air, style dynamique, écope de capot… Tous les ingrédients sont bien présents. En y regardant de plus près, nous remarquons que les écopes de pare-choc et la lame sont plus proéminents afin d’améliorer les arrivées d’air. L’aileron arrière est fixe, améliorant de 20% l’efficacité par rapport à la précédente génération de Cayman GT4. Tout comme sur le Boxster, le diffuseur abandonne sa double sortie d’échappement centrale au profit de deux échappements séparés d’un demi-mètre. Un ensemble plus actuel. Dans l’ensemble, ce Cayman GT4 offre un sentiment de déjà-vu… Mais est-ce vraiment dérangeant ?

Le Flat-6 atmosphérique de retour

Il serait faux de dire que les 718 Boxster Spyder et Cayman GT4 ont conservé le Flat-6 de la précédente génération. En effet, même si Porsche a de nouveau greffé un Flat-6 sous le capot de ces modèles, il ne s’agit pas du même moteur qu’auparavant. Fort d’une cylindrée de 4 litres, ce Flat-6 ne provient pas non plus de la 911 GT3 mais bien d’une 911 type 992. D’une cylindrée de 3 litres initialement, ce moteur a été retravaillé pour améliorer sa capacité de 33%. Il a d’ailleurs perdu son turbocompresseur. Ce Flat-6 atmosphérique délivre la puissance de 420 chevaux pour 420 Nm de couple entre 5 000 et 6 800 tr/m. Il sera même possible de titiller les 8 000 tr/m. Pour la ville, il sera possible de ne rouler qu’avec trois cylindres.

Autre point important, la boîte manuelle à six rapports est de série. Elle demeurera la seule proposition au catalogue même si Porsche n’a pas fermé l’option PDK pour ceux qui le souhaiteraient dans un avenir plus ou moins proche. Nous imaginons que le plaisir de conduite de ces 718 survitaminés sera bien réel. D’autant plus que la répartition des masses est idéale, avec le moteur en position centrale arrière.

Le 0 à 100 km/h est réalisé en 4,4 secondes avec une vitesse de pointe à 301 km/h pour le Boxster Spyder et 304 km/h pour le Cayman GT4. La consommation mixte s’établit à 10,9 litres aux 100 kilomètres, ce qui, pour la puissance, est raisonnable… Mais l’un comme l’autre sont punis par un malus de 10 500 €.

Des châssis revus et améliorés

Les 718 Boxster Spyder et 718 Cayman GT4 partagent désormais un châssis GT haute performance similaire. Il est surbaissé de 30 millimètres afin d’abaisser le centre de gravité et donc d’autoriser des vitesses de passage en courbe plus élevées. Différents systèmes d’aides à la conduite sont embarqués, à l’image du Porsche Stability Management qui est capable de bloquer le différentiel arrière si nécessaire. Un léger allègement a été opéré dans l’habitacle, supprimant les poignées de porte au profit de la lanières, le système multimédia et la radio. Pour le reste, l’intérieur reste celui des versions « classiques » des modèles 718.

Pour aller encore plus loin, un pack Clubsport est disponible sur le Cayman GT4, qui apporte une barre antiroulis à l’arrière, un extincteur et un harnais six points pour le conducteur. Les suspensions ont été raidies davantage, afin de pouvoir évoluer encore plus sereinement sur circuit, mais pour le Cayman uniquement. Les disques de frein en carbone/céramique demeurent optionnels.

La Porsche parfaite ?

Porsche serait-elle parvenue à trouver la recette de la potion magique ? Plus puissants de 45 chevaux que les précédents, avec un Flat-6 atmosphérique plein à tous les régimes, une boîte manuelle, une parfaite répartition des masses… Que demander de plus ? Ajoutons à cela que Porsche allongera les délais de production afin de faire profiter davantage de personnes de ces futurs Boxster Spyder et Cayman GT4. D’ailleurs, ils sont déjà disponibles à la précommandes, au prix de 95 299 € pour le cabriolet et 98 180 € pour le coupé.