La collection Porsche de John Dixon aux enchères le 28 septembre

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La passion Porsche vient souvent d’une rencontre fortuite. Dans le cas de John Dixon, les rumeurs évoquent une rencontre hasardeuse, alors qu’il n’était que lycéen, au volant de sa voiture et un dépassement furtif… par une Porsche ! L’année suivante, cet américain achète sa première Porsche. La première d’une longue série qui en comptera trente à son terme. La collection de John Dixon, décédé en 2013, est mise aux enchères par RM Sotheby’s. Ces enchères exceptionnelles auront lieu directement le Taj Ma Garaj, le musée de Dixon.

30 Porsche d’exception… sans prix de réserve

La collection de John Dixon fera rêver n’importe quel porschiste. Nous y trouvons les modèles les plus emblématiques de la marque, à l’image d’une superbe 356 type A Carrera GT Speedster de 1957 (estimée entre 1,5 et 2 millions de dollars), une 911 type 993 turbo blanc nacré avec un intérieur fauve, une 911 type G turbo flat-nose et d’autres modèles hautement désirables. À chaque fois, nous pouvons apprécier la beauté et la splendeur des configurations présentées. Parmi les pièces les plus rares, il y a cette 356 cabriolet de 1952 carrossée par Gläser, dont dix exemplaires dans le monde auraient subsisté. Les estimations sont comprises entre 375 et 425 000 $. Autre pièce rare, la Porsche 924 Carrera GTS Clubsport de 1981 n’a que 47 kilomètres au compteur. Elle est estimée entre 250 et 350 000 $. Notons qu’aucun prix de réserve n’a été fixé. Outre ces 30 Porsche, 350 objets en lien direct avec l’automobile passeront aussi sous les marteaux de RM Sotheby’s.

Une incroyable Porsche 356 limousine

La pièce la plus incroyable est sans aucun doute cette improbable Porsche 356 limousine de 1953. Il s’agit d’une pièce unique disposant de quatre portes et dont l’empattement a été allongé. Elle bénéficie également d’un niveau de luxe très poussé avec un grand espace pour les passagers arrière. Un toit ouvrant prend aussi place. Ce modèle est estimé entre 150 et 250 000 $. Nous connaissons l’engouement des porschistes pour les voitures atypiques… Alors cette 356 limousine pourrait bien atteindre des sommets…

Les lots principaux de la vente aux enchères

1957 Porsche 356 A Carrera GT Speedster by Reutter, châssis 83622, estimée entre 1,5 et 2 millions de dollars
1997 Porsche 911 (993) Turbo coupé, châssis WP0AC2996VS375198
1988 Porsche 911 Turbo Flat-nose coupé, châssis WP0ZZZ93ZJS050662
1981 Porsche 924 Carrera GTS, châssis WP0ZZZ93ZBS710038, estimée entre 250 et 350 000 $
1953 Porsche 356 Limousine Custom, châssis 50146, estimée entre 150 et 250 000 $

Informations pratiques

La vente aux enchères se déroulera les 28 (présentation) et 29 septembre 2019 (enchères), directement au Taj Ma Garaj, dans l’Ohio. Porsche, Volkswagen, mais également véloski, moteurs, livres, moteurs et carrosseries seront proposés à la vente, sans prix de réserve.

911 Heritage Design : bientôt, une finition néo-rétro…

Une nouvelle fois, Porsche nous démontre avec brio qu’il est possible de conjuguer passé, présent et futur dans une même voiture. Après avoir présenté son programme Second Skin, permettant de personnaliser tout modèle Porsche avec par exemple des livrées historiques, cette fois, c’est la dernière 911 – la type 992 – dont l’intérieur pourra faire écho aux modèles du passé.

Le néo-rétro : une mode inlassable

Porsche est dans une phase d’évolution assez marquante. L’actuelle génération de 911, la type 992, sera la première à passer à l’hybridation. Dans les faits, la conduite n’en sera que plus agréable, avec des consommations plus basses pour une puissance plus élevée. Mais pour beaucoup, il s’agit d’une perte d’authenticité et d’une incompatibilité avec les valeurs de la marque.

Porsche ne peut conjuguer exclusivement ses modèles au passé. Ainsi, la nouvelle 911 est résolument moderne. Mais il sera possible de pousser encore plus loin les possibilités de personnalisation en optant prochainement pour une finition « Heritage Design ». Celle-ci apportera des touches de boiserie sur la partie basse de la planche de bord et les contreportes. Mais ce n’est pas tout ! En effet, Porsche proposera aussi des selleries authentiques avec notamment celle à motifs écossais. Nous trouverons aussi des coloris de cuir inédits, qui rappelleront la belle époque ! Mais attention, les équipements modernes subsisteront !

Un pari audacieux… Mais qui paiera à coup sûr !

Porsche sait comment faire plaisir à ses fidèles clients. Ainsi, nous n’avons aucun doute sur le succès futur de cette finition Heritage Design. D’ailleurs, Porsche propose ce type d’équipement en option sur le dernier Speedster. Pourrait aller encore plus loin, en diversifiant fortement son offre. Le premier modèle ainsi équipé sera présenté en 2020. Une date qui pourrait correspondre avec la sortie d’un nouveau modèle emblématique

Pour rappel, Porsche se rapproche de plus en plus des souhaits des puristes de la marque. Les 718 Cayman GT4 et Boxster Spyder en sont l’illustration parfaite puisqu’ils signent le retour du 6-cylindres atmosphérique. De même, la marque a pris la décision d’éditer d’anciens manuels techniques pour renforcer l’authenticité de ses anciens modèles. Quant à la dernière 911 Speedster, elle fait l’unanimité, reprenant tous les ingrédients qui font d’une Porsche, un modèle magique. Un pari qui portera ses fruits…

Circuit de MOTORLAND, 2ème étape du Big Three !

Cette seconde étape du « Big Three » avait pour cadre le magnifique circuit de Motorland.

79 voitures étaient inscrites pour cette sortie, soit une soixantaine provenant du Porsche Club Toulouse-Gascogne, une petite quinzaine de clubs voisins ainsi que quelques porschistes « étrangers », venant de Suisse, du Pays Basque espagnol et de la Principauté d’Andorre.

La veille, quelques participants s’étaient donné rendez-vous à la célèbre (au sein du club) station-service du Volvestre, pour faire la route ensemble et se retrouver à midi dans une petite auberge bucolique d’un village espagnol au nom évocateur de Benabarre !

L’après-midi le convoi d’une douzaine de Porsche s’est élancé vers Alcañiz par une route roulante et peu fréquentée offrant de magnifiques paysages alternant lacs, étendues désertiques rappelant les Bardénas , petites villes couronnées de ruines de châteaux féodaux et quelques pièges (tracteurs et mauvaises pierres ayant pris pour cible les pneus de nos voitures), … mais il en faut bien davantage pour stopper un cortège de véritables passionnés.

Arrivés dans la soirée à l’hôtel Ciudad de Alcañiz, une soixantaine de porschistes ont pu bénéficier d’une douce soirée d’été agrémentée d’un apéritif convivial et d’un copieux repas buffet aux accents ibériques. Ils purent également profiter du confort proposé par cet établissement pour passer une excellente nuit de sommeil.

Le lendemain, sous un beau soleil, tout le monde se retrouvait sur le circuit à huit heures pour le briefing, le contrôle des documents et les dernières tracasseries administratives.

Entre temps, l’assistance de la concession Porsche de Toulouse et le café/viennoiseries se sont installés pour satisfaire nos besoins tant dans le domaine mécanique que dans le domaine du réconfort des pilotes et des accompagnants. 

Du fait de l’absence de quelques inscrits, seules 76 voitures se sont élancées sur la piste en trois vagues : rouge, bleu et jaune qui se sont succédées toute la journée pour des séries de 30 minutes !

Comme lors de nos précédentes sorties sur circuit, Jean-Philippe BELLOC a pu faire bénéficier 5 de nos adhérents de son coaching toujours très apprécié.

A la mi-journée, deux séries « soft » ont permis à certains et certaines de faire leurs premières armes sur circuit. Cette formule a rencontré un beau succès et a donné satisfaction au plus grand nombre.

La pause de midi a été l’occasion de bénéficier d’un repas présentant un bon choix de plats servis dans un contexte frais et apaisants.

La journée s’est terminée par deux séries « open » qui ont permis à chacun de mesurer les progrès accomplis dans la maîtrise de leur engin sur ce splendide circuit sécurisant offrant de grands dégagements en cas de besoin !

En conclusion, encore une superbe journée sans incident majeur offerte par le club Porsche Toulouse Gascogne a ses adhérents et amis porschistes.

Et n’oubliez pas, les organisateurs vous donnent rendez-vous pour la 3iéme et dernière étape du Big Three à Barcelone, le vendredi 11 octobre avec pour les plus assidus … un magnifique blouson aux couleurs du club !

Les Porsche 718 Spyder et Cayman GT4 officialisés

Cinq mois après le 718 Cayman GT4 Clubsport, Porsche vient d’officialiser deux modèles très attendus. Les 718 Boxster Spyder et 718 Cayman GT4 n’ont jamais été aussi proches puisqu’ils disposent d’une conception similaire. Le rôle de ces deux véhicules ? Offrir un plaisir de conduite maximal. Chacune de ces versions exacerbent les qualités du modèle d’origine, en ne retenant que ce qui est nécessaire. Le Flat-6 est donc de retour, à un niveau de puissance inédit. Et la boîte manuelle n’a pas pris sa retraite… Bien loin de là ! Focus sur les plus excitantes versions des Porsche 718.

Le 718 Boxster Spyder

Commençons par le Porsche 718 Boxster Spyder. Cette nouvelle génération reprend tous les codes qui ont fait le succès de cette version allégée. Déjà, nous retrouvons la peinture blanche, typique mais aussi un cache arrière, à double bosselage, très dynamique, qui vient supprimer la précédente capote au profit d’une légère capote manuelle. Le bouclier avant est plus ajouré, donnant un look largement plus agressif et dynamique que les versions classiques du Boxster. Nous noterons d’ailleurs une fine écope en bas du capot à la manière des 911 GT3 et un généreux diffuseur arrière qui sort tout droit tiré d’une voiture de course. Enfin, bien qu’assez discret, l’aileron façon queue de canard fait directement à la légendaire 911 Carrera RS 2.7 de 1973. Et ne pensez pas que Porsche s’est arrêtée au plumage. Ôde au purisme, ce Boxster Spyder n’a fait aucune concession sur ce qui était espéré…

Le 718 Cayman GT4

Porsche a de nouveau opté pour une livrée jaune pour le 718 Cayman GT4. Un symbole de continuité que l’on retrouve au niveau des formes générales, avec le même bouclier du 718 Boxster Spyder. Grandes entrées d’air, style dynamique, écope de capot… Tous les ingrédients sont bien présents. En y regardant de plus près, nous remarquons que les écopes de pare-choc et la lame sont plus proéminents afin d’améliorer les arrivées d’air. L’aileron arrière est fixe, améliorant de 20% l’efficacité par rapport à la précédente génération de Cayman GT4. Tout comme sur le Boxster, le diffuseur abandonne sa double sortie d’échappement centrale au profit de deux échappements séparés d’un demi-mètre. Un ensemble plus actuel. Dans l’ensemble, ce Cayman GT4 offre un sentiment de déjà-vu… Mais est-ce vraiment dérangeant ?

Le Flat-6 atmosphérique de retour

Il serait faux de dire que les 718 Boxster Spyder et Cayman GT4 ont conservé le Flat-6 de la précédente génération. En effet, même si Porsche a de nouveau greffé un Flat-6 sous le capot de ces modèles, il ne s’agit pas du même moteur qu’auparavant. Fort d’une cylindrée de 4 litres, ce Flat-6 ne provient pas non plus de la 911 GT3 mais bien d’une 911 type 992. D’une cylindrée de 3 litres initialement, ce moteur a été retravaillé pour améliorer sa capacité de 33%. Il a d’ailleurs perdu son turbocompresseur. Ce Flat-6 atmosphérique délivre la puissance de 420 chevaux pour 420 Nm de couple entre 5 000 et 6 800 tr/m. Il sera même possible de titiller les 8 000 tr/m. Pour la ville, il sera possible de ne rouler qu’avec trois cylindres.

Autre point important, la boîte manuelle à six rapports est de série. Elle demeurera la seule proposition au catalogue même si Porsche n’a pas fermé l’option PDK pour ceux qui le souhaiteraient dans un avenir plus ou moins proche. Nous imaginons que le plaisir de conduite de ces 718 survitaminés sera bien réel. D’autant plus que la répartition des masses est idéale, avec le moteur en position centrale arrière.

Le 0 à 100 km/h est réalisé en 4,4 secondes avec une vitesse de pointe à 301 km/h pour le Boxster Spyder et 304 km/h pour le Cayman GT4. La consommation mixte s’établit à 10,9 litres aux 100 kilomètres, ce qui, pour la puissance, est raisonnable… Mais l’un comme l’autre sont punis par un malus de 10 500 €.

Des châssis revus et améliorés

Les 718 Boxster Spyder et 718 Cayman GT4 partagent désormais un châssis GT haute performance similaire. Il est surbaissé de 30 millimètres afin d’abaisser le centre de gravité et donc d’autoriser des vitesses de passage en courbe plus élevées. Différents systèmes d’aides à la conduite sont embarqués, à l’image du Porsche Stability Management qui est capable de bloquer le différentiel arrière si nécessaire. Un léger allègement a été opéré dans l’habitacle, supprimant les poignées de porte au profit de la lanières, le système multimédia et la radio. Pour le reste, l’intérieur reste celui des versions « classiques » des modèles 718.

Pour aller encore plus loin, un pack Clubsport est disponible sur le Cayman GT4, qui apporte une barre antiroulis à l’arrière, un extincteur et un harnais six points pour le conducteur. Les suspensions ont été raidies davantage, afin de pouvoir évoluer encore plus sereinement sur circuit, mais pour le Cayman uniquement. Les disques de frein en carbone/céramique demeurent optionnels.

La Porsche parfaite ?

Porsche serait-elle parvenue à trouver la recette de la potion magique ? Plus puissants de 45 chevaux que les précédents, avec un Flat-6 atmosphérique plein à tous les régimes, une boîte manuelle, une parfaite répartition des masses… Que demander de plus ? Ajoutons à cela que Porsche allongera les délais de production afin de faire profiter davantage de personnes de ces futurs Boxster Spyder et Cayman GT4. D’ailleurs, ils sont déjà disponibles à la précommandes, au prix de 95 299 € pour le cabriolet et 98 180 € pour le coupé.


Porsche Second Skin : un programme inédit pour customiser votre voiture

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Personnaliser sa voiture, beaucoup de personnes y succombent. Changement de jantes, ajout d’accessoires, de pièces moteur font partie des grands classiques. L’une des grandes tendances du moment, c’est le covering, qui consiste à appliquer un film coloré ou imitant une livrée particulière, sur sa voiture, en occultant totalement la teinte originelle. Le programme Second Skin, fraichement déployé par Porsche, va en ce sens. Et aucun véhicule n’est exclus, même s’il ne porte pas le sigle de la marque de Stuttgart sur son capot !

Second Skin : un site internet dédié à la personnalisation

En vous rendant sur le site Second Skin, vous découvrirez rapidement la vocation de cette plateforme. En effet, à la manière du département Exclusive de Porsche, la marque allemande se propose de personnaliser votre voiture, tout en vous laissant décider des choix graphiques et esthétiques. Nous prenons connaissance des dernières réalisations, à l’image d’une jolie décoration Martini spécifiquement esquissée pour la 918 Spyder. Nous y trouvons aussi des jantes qu’il est possible de choisir en seconde monte et des accessoires, comme des coques de rétroviseur. Différentes collections s’ajouteront de temps à autre sur la plateforme, formant des exclusivités et permettant aussi de faire des roulements. L’objectif est de permettre à chaque porschiste d’afficher ses goûts… et sa différence !

Configurez & laissez votre voiture !

Porsche a développé un configurateur spécifique pour Second Skin. Celui-ci dispose d’une vue 3D plutôt réactive, avec de belles modélisations. Vous n’avez plus qu’à choisir votre modèle de Porsche et découvrir les options de personnalisation qui s’offrent à vous. Le lancement en grande pompe de Second Skin aura lieu d’ici un mois, il sera donc enrichi d’ici là et encore plus après. Déjà, nous trouvons de sympathiques possibilités de personnalisation, à l’image de la livrée Martini Classic, facturée 5 500 € TTC. Quant aux coverings, ils peuvent se retirer sans laisser de traces, préservant la carrosserie.

D’ailleurs, vous vous demandez certainement comment se déroule la pose d’un covering commandé en ligne. Une fois votre commande achevée sur internet (et payée bien sûr), un transporteur viendra cueillir votre Porsche et vous la restituera après opération. Notons qu’il est même possible de faire repeindre votre Porsche dans un coloris plus actuel, à l’image du rouge Carmin qui habille (notamment) les modèles GTS, le bleu Caribbean ou encore le pétillant vert Racing. Là, c’est 4 000 € qu’il faudra débourser.

Un programme amené à se développer

Encore peu développé pour le moment, Second Skin connaîtra certainement un beau succès. Nous le voyons fréquemment, les propriétaires de Porsche récentes sont assez enclins à la personnalisation, tant qu’elle ne dénature pas le véhicule. Pour le moment, Second Skin reste réservé au marché allemand et uniquement pour les propriétaires de Porsche récentes : 911 type 991 phase 2 ou 993 ainsi que les 718 Cayman et Boxster type 982. D’ici quelques mois, les véhicules non Porsche seront également éligibles à ce programme de personnalisation. En attendant, vous pouvez toujours vous amuser avec le configurateur Second Skin !

Porsche Casting Deauville 2019 : une 5ème Édition des plus réussie !

On peut dire qu’à l’âge de cinq ans le bébé « Porsche Casting de Deauville » devenu adolescent est proche de devenir adulte…tout en gardant l’esprit joyeux de la jeunesse, ce qui est fondamental pour toujours avoir de nouvelles idées…un peu folles !

Ainsi avec 280 équipages inscrits l’événement a encore pris de l’ampleur. Il faut dire que tout était réuni pour attirer les Porschistes.

                           En effet, côté modèles, on fêtait les 50 ans de la 917 …

    ……et de la 914, les 40 ans de la 924 GT, auxquels s’ajoutaient les 30 ans de la 964 Carrera 4, de la 3.2 Anniversaire et du Speedster 3.2.

                               Ci-dessous une superbe 924 Turbo et une 914/6.

Côté club, ses 20 ans étaient également honorés. Club indépendant créé par une petite équipe « d’inconscients » ou « visionnaires » (selon le ressenti de chacun), en 1999 sous le nom de « Passion 911 du Calvados », puis intégré au début des années 2010 dans la Fédération des Clubs Porsche de France en prenant le nom de « Porsche Club Normandie », son nombre d’adhérents n’a pas cessé de grandir puisqu’aujourd’hui le chiffre de 200 membres est largement dépassé !

Passons au déroulé du week-end ; en arrivant au « Village », les visiteurs tombent d’abord sur une brochette de 356 et de 912 aux couleurs chatoyantes

Continuant leur déambulation le public découvre un alignement d’ailerons de Porsche modernes qui le dispute à celui des Porsche anciennes. Noter l’évolution de ceux-ci qui sont d’une certaine manière devenus très imposants tout en étant plus fins que ceux des anciennes, qui notamment pour les versions Turbo étaient assez lourds d’aspect vu qu’intégrés au capot ils cachaient l’échangeur.

Bien évidemment, côté « boutiques », on trouve une variété de choix permettant à chacun de s’offrir tout objet ayant une relation avec la marque en commençant par celle du club. J’ajouterai un cliché sur celle consacrée à Michel Vaillant, ah les souvenirs d’enfance… !

Toujours un plaisir de voir une des Porsche de course de Raymond Narac, Président d’Imsa Porsche Rouen et Caen, autre partenaire fondamental de l’événement. De plus vu que les Porsche ont une âme, je suis certain que celle-ci qui fit les 24 heures du Mans était très fière de côtoyer son « ancêtre » SA MAJESTE 917…et même certainement intimidée !

De leur côté les équipages arpentent le pays d’Auge le samedi matin pour un parcours de 130 km environ qui est le plus beau réalisé depuis la première édition.

Cela leur permet également de déguster le fromage du pays Livarot dans le village du même nom et de visiter à Pont Lévêque « Le Calvados Experience ». L’après-midi a lieu le concours d’état sur lequel nous reviendrons car il va réserver quelques surprises. Par ailleurs une nouveauté apparaît avec un concours d’élégance pour les modernes.

Côté festivités du soir, les organisateurs profitent de la tombola (où de très beaux lots sont distribués) pour présenter l’équipe de bénévoles qui est constituée d’une quarantaine de personnes, donc pas de trop pour gérer un tel événement !

Ensuite si dès le vendredi soir certains sont allés au cabaret « La Folie Douce » profiter du repas/spectacle, le samedi, cette possibilité existe toujours en parallèle avec le repas ambiance jazz proposé à l’hôtel Royal.

Comme on le voit en ce dernier lieu, l’ambiance est très festive, conviviale, pas guindée tout en conservant une certaine classe, la quadrature du cercle au final !

Cette année, si j’ose dire le « Pilote d’honneur » invité est Jürgen Barth, qui pour moi fait partie des pilotes professionnels que j’appelle les seigneurs, c’est-à-dire des personnes sérieuses dans leur métier qui dans la vie ne se prennent pas au sérieux, sont simples, abordables. Il rejoint dans mon esprit, Jean-Pierre Jaussaud, Derek Bell ou bien un certain Ari Vatanen. Pour mémoire Jürgen Barth a participé à la mise au point de la 2.7 RS en en assurant la promotion ensuite, il a gagné (entre autres) les 24 H du Mans en 1977 avec Jacky Ickx et Hurley Haywood et depuis les années 2000 il est un vrai ambassadeur de la marque dans tous les domaines ! Alors ce fût pour moi un grand moment d’émotion (comme fondateur du club) d’être photographié avec lui (à ma droite), Jackie Mille (président actuel du club à ma gauche) et Raymond Narac, vainqueur (entre autres) aux 24 H du Mans en 2007 en catégorie GT2 et en 2013 en catégorie GTE Am.

A noter que le Directeur de Porsche France, Marc Meurer est également venu honorer de sa présence l’événement ainsi que son prédécesseur Marc Ouayoun (aujourd’hui responsable du réseau au Canada), appréciant chacun la grande qualité du Porsche Casting de Deauville.

Alors évidemment cet anniversaire des 20 ans du club méritait un beau et bon gâteau préparé par l’équipe de Cyril Casabo, directeur de l’Hôtel Royal Barrière de Deauville. Profitons-en pour souligner la qualité des repas et du service proposés sans oublier que les organisateurs sont revenus aux tables avec places assises, ce qui est bien plus convivial que le repas dinatoire. Bravo d’avoir tenu compte des remarques émises par certains à ce sujet l’an dernier !

                 Le Président fondateur et le Président actuel découpent le délicieux gâteau !

Vers minuit chacun regagne sa chambre car le dimanche dès 8h30 un nouveau parcours ludique amenant les équipages au circuit de l’E.I.A à Pont Lévêque doit être emprunté. La magnifique 2.7 RS déjà vue dans nos colonnes il y a peu est présente, son restaurateur est au volant…mais sera très modéré au volant vu que la voiture est vendue !

Anciennes et modernes se font plaisir en toute sécurité !

Une GT3 chasse ses « grandes sœurs » !!

Alors que les Porsche se rangent, certains sont séduits par le karting.

Puis chacun regagne Deauville sous quelques gouttes de pluie, si bien que les organisateurs passent au plan B, c’est-à-dire que le Brunch prévu sur les planches se déroule dans le salon des ambassadeurs du Casino ! Bravo encore pour cette réactivité appréciée par les équipages qui se régalent notamment des huitres et autres langoustines proposées !

Le soleil revient juste après le déjeuner au moment où autre nouveauté, un concours d’élégance relatif aux anciennes débute. Douze équipages jouent le jeu pour ce nouveau challenge ; qu’ils en soient félicités car ce n’est jamais évident de se lancer dans la lumière face au public qui par définition est toujours un juge …disons tranchant !

Petit échantillon partant d’un clin d’œil aux « îles » en passant par l’accord parfait de la tenue de l’équipage avec la nuance de la carrosserie de leur Porsche.

Puis faisons un détour par Las Vegas sans oublier les « pilotes » d’avion de Top Gun !  

Mais l’après-midi avance et il est l’heure de remettre les prix des différentes compétitions du week-end. Commençons par le Concours d’Etat dont voici le panel de la catégorie 1948/1973 qui comprenait aussi bien des modèles pratiquement dans leur jus que ceux ayant bénéficié d’une restauration aux petits oignons.

Dans un but de justice, et afin de garder l’esprit du club, c’est-à-dire avant tout la convivialité, le règlement est fait de telle manière que ce n’est pas celui qui a la plus belle restauration (qui souvent est la plus coûteuse) qui gagne automatiquement, permettant ainsi à tout le monde d’avoir sa chance. Il n’est pas question à une échelle réduite de faire une copie du concours organisé chaque année par Porsche France où là, en fait on élit la plus belle restauration donc en réalité le Centre Porsche le plus performant. Si j’ai choisi la catégorie 1948/1973 comme exemple, c’est parce que c’est la catégorie où c’est le plus difficile de juger, beaucoup d’autos étant plus ou moins bien restaurées et pour certaines restées presque d’origine.

                                               Les participants aux différents concours

Au final dans la catégorie 1948/1973 une rare 911 2.0 1967 « soft window » a été élue, dans la catégorie 1974/1989, une 928 S rouge indien magnifiquement conservée a remporté la palme, dans la catégorie 1989/1998 un rare 964 Cabriolet Vert Amazone s’est vu remettre le premier prix alors que dans la catégorie des moteurs à eau de 1996/2005 une 996 Anniversaire dont le propriétaire n’est autre que le Président du « 911 Classic de France » a gagné ! Pour les concours d’élégance modernes et classics ce sont les équipages présentant la tenue et la mise en scène la plus originale qui ont été choisis par le jury.

Les 1ers du concours d’état des 3 premières catégories.    Les vainqueurs des « élégances »

Mais il faut bien que ce superbe week-end se termine, alors la parade est de rigueur avec un au revoir à nos amis Belges (à la présence nombreuse sur cette 5ème édition).

Je terminerai ce billet comme je l’ai commencé, très positivement, même si bien évidemment on peut toujours évoluer, alors juste une remarque facile à corriger pour aller vers l’idéal, que les voitures d’exception exposées comme la 917 cette année soient mieux mises « dans la lumière » en les présentant dans le village de telle manière que le public puisse tourner autour avec un panneautage digne du modèle en question. Alors vivement l’an prochain…. !

La Fabrique à Rêves : un event Porsche pour enfants

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La passion Porsche naît bien souvent avant l’obtention du permis de conduire. Partant de ce constat, Porsche a eu l’idée d’organiser un événement destiné aux enfants. C’est au Jardin d’Acclimatation, dans le Bois de Boulogne, à Paris, que se tiendra la Fabrique à Rêves, du 8 au 16 juin 2019.

Une miniville pour apprendre à conduire

Au sein du Jardin d’Acclimatation, une miniville de 400 mètres carrés sera construite, avec des routes, des feux tricolores, des intersections et des bâtiments. Les enfants pourront alors prendre le volant de minivoitures. Et pas n’importe lesquelles puisque Porsche annonce une 911, une 918 Spyder et une 911 Carrera 2.7 RS. Dès leur arrivée, les enfants recevront un permis de conduire et une voiture leur sera affectée. Ils s’élanceront dans un univers urbain réaliste et ludique.

Plusieurs points d’arrêts sont proposés, notamment à l’Atelier by Porsche où les bambins pourront apprendre les rudiments de la mécanique depuis des modèles en LEGO. Une station service destinée aux véhicules électriques abordera la question des énergies et l’électromobilité selon Porsche. Une approche assez complète qu’il sera possible d’enrichir en faisant un créneau par la Galerie by Porsche. Dans une salle spécialement aménagée, les enfants pourront configurer la Porsche de leurs rêves, découvrir des anecdotes et les personnages phares de la marque. En prime, chaque enfant pourra dessiner ou colorier les murs du bâtiment.

Et pour les grands…

Enfin, le Bureau de poste permettra de réaliser de belles prises de vue et de les partager entre amis ou en famille. Les parents, qu’ils soient porschistes ou non, pourront même profiter d’un écran géant diffusant en direct les 24 Heures du Mans, les 15 et 16 juin prochains. Un événement prometteur, d’autant plus que l’accès y est libre. Seule contrainte : s’acquitter de l’entrée au Jardin de l’Acclimatation, soit 5 € par personne, gratuit pour les moins de 3 ans. Ouverture de 10 h à 20 h les lundi, mercredi, samedi et dimanche et de 13 h à 19 h les mardi, jeudi et vendredi.

Adresse : Bois de Boulogne, Route de la Porte Dauphine à la Porte des Sablons, 75116 Paris

Porsche Boxster Bergspyder : un excitant prototype oublié…

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Le championnat d’Europe de la montagne est une célèbre compétition automobile se déroulant chaque année, dans un pays différent, depuis 1930. Forcément, les plus grands constructeurs s’y sont intéressés. Dont Porsche. Pour l’édition 1968, le constructeur allemand a développé les 909 et 910 Bergspyder. Il s’agissait d’une barquette fortement allégée (384 kg seulement), dotée d’un V8 de 275 chevaux. Ferdinand Piëch entendait ainsi tenir tête à la Ferrari 212E Montagna. Cette édition fut remportée par la Porsche 910 Bergspyder de Gerhard Mitter, en catégorie EHCC Sports Cars. Ce modèle a inspiré Porsche, qui a réalisé un Boxster Bergspyder, en 2015. Un projet mort-né que la marque vient de présenter officiellement.

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Un Boxster en version allégée

C’est donc en 2015 que Porsche a réalisé un hommage aux modèles Bergspyder réalisés un demi-siècle avant. Esthétiquement, le Boxster Bergspyder reprend la ligne du célèbre cabriolet deux-places de la marque. Les boucliers en sont directement repris, tout comme la ligne de caisse, les jantes… Et c’est à peu près tout. En effet, ce Boxster pas comme les autres mise sur l’allègement. Ainsi, le superflu est éliminé. Le pare-brise est donc supprimé au profit d’un simple saute-vent transparent. Le carbone est omniprésent puisqu’il s’agit d’un matériau très léger et résistant. Le siège passager est également supprimé, offrant un petit espace de rangement. L’habitacle a aussi été allégé : plus de climatisation notamment. Enfin, la boîte manuelle a été choisie à son homologue PDK.

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Au final, le poids a été ramené à 1 099 kg, contre 1 425 kg pour un Boxster S « classique ». Dès lors, les performances du Flat-6 issu du Cayman GT4 sont spectaculaires. Les 393 chevaux autorisent un ratio de 2,8 kg par cheval, pour un 0 à 100 km/h en à peine 4 secondes. Autant dire que sur circuit, ce modèle promet un plaisir de conduite certain…

Un projet avorté…

Malgré un cahier des charges attractif, ce Porsche Boxster Bergspyder n’a pas eu de suite. La raison, ce sont des contraintes d’homologation complexes qui rendent difficilement viable un tel modèle. Porsche avait d’ailleurs soigneusement pensé ce modèle, avec une sobre peinture blanche, des sigles dorés qui fleurent bon la nostalgie et des touches vertes qui font écho aux modèles Bergspyder engagés en compétition à la fin des années 1960. Réalisé il y a quatre ans, ce prototype est resté dans l’ombre. Sur le coup, Ferrari a gardé une longueur d’avance avec ses Ferrari Monza SP1 et SP2, développant pas moins de 810 chevaux et commercialisées au tarif de 1,7 million d’euros. Une concurrence sur la forme, mais pas sur le fond

Enfin, il semble légitime de s’interroger sur le dévoilement de ce modèle par Porsche ? Faut-il y voir un prémisse des 718 Boxster Spyder et Cayman GT4 dont la présentation se fait attendre ? Une nouvelle compétition dédiée à des Boxster considérablement allégés ? Le développement d’une future barquette ? Autant d’hypothèses qui pourrait conduire à un modèle 100% plaisir. À une époque où l’électrification braque certains puristes, les modèles passion sont plus que nécessaires dans la gamme.

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Guide d’achat-Porsche 911 2.7L, Carrera 3.0L et Turbo 3.0L : Quelle motorisation choisir ?

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Dans notre rétrospective des évolutions de la 911, nous allons voir que de nombreuses évolutions vont avoir lieu sur la période 1974/1977 dans tous les domaines. Dans le dossier qui nous occupe ce jour relatif aux moteurs, le point le plus marquant à noter est que si depuis son millésime 0 (1965) jusqu’au millésime F (1973) l’alimentation du moteur s’est faite d’abord par carburateur, puis par injection pour certaines versions, à partir du millésime G (1974), seule l’injection sous deux différentes conceptions va être de rigueur avec dans un premier temps un large panel de puissance dans sa cylindrée de 2.7l.

Lors de l’introduction de la cylindrée de 3.0l en 1975 un nouveau procédé technique va apparaître sous forme du turbo compresseur avant que la même cylindrée n’apparaisse en version atmosphérique en 1976. Nous mettrons à part la 3.0RS à moteur atmosphérique apparue en millésime 1974 vu sa production de modèles de route limitée à environ 80 exemplaires pour l’étudier dans un dossier consacré aux modèles de course.

Moteurs 2.7L des Porsche 911 Millésimes 1974 Série G.

La cylindrée exacte du moteur est de 2687 cm3 alors que les caractéristiques de taille des soupapes d’échappement et d’admission sont les mêmes que celles du moteur de la 2.7RS apparu en 1973. Dans le même ordre d’idée, en début de millésime les cylindres sont recouverts de Nikasil déjà vu précédemment, mais pour des raisons de coût de fabrication, en cours d’année (sauf pour la version Carrera Européenne) ce sont les pistons qui reçoivent une protection dite Alusil ce qui entraîne que le cylindre n’a plus de chemisage alors que les pistons reçoivent une couche de fonte. L’utilisation d’Alusil permettant par ailleurs une meilleure évacuation de la chaleur. Côté alimentation, si le moteur 210 cv conserve l’injection mécanique, les autres versions reçoivent l’injection Bosch K-Jetronic apparue dès janvier 1973 sur les 2.4l USA. Sans entrer dans des détails trop compliqués, on peut dire que ce système qui alimente le moteur en carburant de manière continue dépend du volume d’air qu’il aspire et n’a donc plus besoin d’une pompe d’injection mécanique, à la fois coûteuse en carburant et très compliquée à régler. Ce système est très fiable et va non seulement équiper les Porsche jusqu’en 1983, mais également d’autres marques comme VW qui le montera sur sa Golf GTI notamment ! Une coupure d’allumage intervenant à 6500 tr/mn sur ces moteurs 2.7l alors que la capacité en huile de ces moteurs est de 13 litres alors qu’il n’y a plus qu’une batterie.

Nous trouvons pour ce millésime trois puissances de moteurs différentes. Commençons par les moteurs destinés aux pays du « reste du monde ». Le premier est de type 911/92 lorsqu’il est accouplé à une transmission mécanique et de type 911/97 lorsqu’il est accouplé à une transmission sportomatic dont la puissance est de 150 cv Din à 5700 tr/mn pour un couple de 235 Nm à 3800 tr/mn et un rapport volumétrique de 8.0 :1. Il équipe la 911 de base. Le second est de type 911/93 lorsqu’il est accouplé à une transmission mécanique et de type 911/98 lorsqu’il est accouplé à une transmission sportomatic dont la puissance est de 175 cv Din à 5800 tr/mn pour un couple de 235 Nm à 4000 tr/mn et un rapport volumétrique de 8.5 :1. Ce moteur photographié ci-dessous équipe la 911S.

Enfin le troisième est dit de type 911/83 dont la puissance est de 210 cv à 6300 tr/mn pour un couple de 255 Nm à 5100 tr/mn et un rapport volumétrique de 8.5 :1, exclusivement accouplé à une transmission mécanique et qui équipe la 2.7 Carrera. Pour les USA on trouve les moteurs 150 cv et 175 cv, le premier équipant la 911 de base et le deuxième la 911S et une version Carrera spécifique à ce continent. Par contre le 210 cv, trop polluant n’y est pas homologué !

Fiches techniques moteurs 2.7L 1974 Série G

MODELECYLINDREEPUISSANCECOUPLETYPENUMEROS MOTEURS
911 Méca rest/monde 2687 cm3150 cv à 5700 tr/mn235 Nm à 3800 tr/mn911/926140001 à 6146625
911 Sporto rest/monde2687 cm3150 cv à 5700 tr/mn235 Nm à 3800 tr/mn911/976149001 à 6149517
911 Méca USA 2687 cm3150 cv à 5700 tr/mn235 Nm à 3800 tr/mn911/926140001 à 6146625
911 Sporto USA2687 cm3150 cv à 5700 tr/mn235 Nm à 3800 tr/mn911/976149001 à 6149517
911S Méca rest/monde2687 cm3175 cv à 5800 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn911/936340001 à 6342804
911S Sporto rest/monde2687 cm3175 cv à 5800 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn911/986349001 à 6349236
911S/Carrera Méca USA2687 cm3175 cv à 5800 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn911/936340001 à 6342804
911S/Carrera Sporto USA2687 cm3175 cv à 5800 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn911/986349001 à 6349236
911 Carrera rest/monde2687 cm3210 cv à 6300 tr/mn255 Nm à 5100 tr/mn911/836640001 à 6641456

Moteurs 2.7L des Porsche 911 1975 Série H.

Pour les pays « reste du monde », on retrouve les trois moteurs sans grandes modifications techniques si ce n’est des échangeurs plus petits qui reçoivent une couche d’aluminium alors que le silencieux reçoit une double paroi en inox et une couche d’insonorisant épaisse de 6 mm sur les cache-soupapes côté échappement. Ces modifications améliorent l’efficacité du chauffage et diminuent le bruit à l’échappement, domaine où certains pays sont sensibles comme la Suisse. Pour améliorer la fiabilité des rampes de guidage des chaînes de la distribution, point faible du moteur, on change la qualité du plastique de celles-ci en le durcissant. Notons également une augmentation de la puissance de l’alternateur qui passe de 770 W à 990 W.

Les moteurs portent de nouvelles références (sauf pour le 210 cv) avec à savoir :

– pour le 150 cv, 911/41 en version à boîte mécanique et 911/46 en version à boîte sportomatic.

– pour le 175 cv, 911/42 en version à boîte mécanique et 911/47 en version à boîte sportomatic.

Pour le « nouveau continent », en plus des améliorations apportées aux moteurs « reste du monde », on va encore plus loin dans celles liées à la diminution de la pollution et du bruit, ce qui entraîne la disparition de la version 150 cv.

On trouve d’abord les versions destinées au 49 états USA avec le type 911/43 lorsqu’il est accouplé à une transmission mécanique et de type 911/48 lorsqu’il est accouplé à une transmission sportomatic dont la puissance est de 165 cv Din à 5800 tr/mn pour un couple de 225 Nm à 4000 tr/mn et un rapport volumétrique de 8.5 :1. Il équipe la 911S et la 911 Carrera.

Sa base étant la version 175 cv du millésime précédent, sa perte de 10 cv s’explique par la pose d’une pompe à air qui injecte de l’air directement en aval des soupapes d’échappement. C’est le moteur photographié ci-après.

04 moteur Porsche 911 2.7 USA 1975

Pour la Californie on ajoute des réacteurs thermiques et une recirculation des gaz d’échappement. Ces modifications font baisser la puissance de 5 cv supplémentaires qui passe à 160 cv Din, les caractéristiques de couple étant inchangées. Le type moteur est dit de type 911/44 pour la version à transmission mécanique et 911/49 pour la version à transmission sportomatic.

Fiches techniques moteurs 2.7L 1975 Série H

MODELECYLINDREEPUISSANCECOUPLETYPENUMEROS MOTEURS
911 Méca rest/monde 2687 cm3150 cv à 5700 tr/mn235 Nm à 3800 tr/mn911/416150001 à 6152007
911 Sporto rest/monde2687 cm3150 cv à 5700 tr/mn235 Nm à 3800 tr/mn911/466159001 à 6159252
911S Méca rest/monde2687 cm3175 cv à 5800 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn911/426350001 à 6350567
911S Sporto rest/monde2687 cm3175 cv à 5800 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn911/476359001 à 6359105
911S/Carrera Méca USA2687 cm3165 cv à 5800 tr/mn225 Nm à 4000 tr/mn911/436450001 à 6452440
911S/Carrera Sporto USA2687 cm3165 cv à 5800 tr/mn225 Nm à 4000 tr/mn911/486459001 à 6459135
911S/Carrera Méca Californie2687 cm3160 cv à 5800 tr/mn225 Nm à 4000 tr/mn911/446450001 à 6452440
911S/Carrera Sporto Californie2687 cm3160 cv à 5800 tr/mn225 Nm à 4000 tr/mn911/496459001 à 6459135
911 Carrera rest/monde2687 cm3210 cv à 6300 tr/mn255 Nm à 5100 tr/mn911/836650021 à 6650712

Moteur 3.0 Turbo des Porsche 911 1975 Série H.

A la fin des années 1960, les ingénieurs de l’usine se rendent bien compte que si on veut augmenter la puissance de manière significative sans augmenter la cylindrée de la 911 et continuer à être compétitif, particulièrement en course, il faut ajouter un système complémentaire au moteur atmosphérique. Il existe depuis longtemps le compresseur, mais ce système ne satisfait pas complètement les ingénieurs Porsche, car celui-ci est mécanique et son entraînement en diminue la puissance. Alors ils se tournent vers le turbocompresseur qui fonctionne grâce à l’énergie thermique contenue dans les gaz d’échappement. Alors même si différents éléments doivent être mis en place, comme la baisse du rapport volumétrique du moteur, pour faire fonctionner correctement celui-ci avec l’apport du turbo, il s’avère que c’est bien ce système qui a le meilleur rendement énergétique. Donc dès 1969 un prototype basé sur les moteurs 2.0 qui devait équiper les 914/6 et 911S 2.0 est étudié. Il n’y a pas de suite commerciale à ce prototype, mais par contre vu l’utilisation de ce système avec succès sur la 917 Can-Am, on développe le procédé sur la 911 et on présente ce que l’on peut encore considérer comme un concept la 911 Turbo au salon de Francfort 1973. En effet celui-ci n’a ni son moteur définitif ni sa carrosserie définitive !

05 prototype 911 930 turbo

En parallèle on prépare un prototype basé sur la 911 pour le lancer dans la course en 1974 (que nous étudierons dans le cadre de notre dossier sur les voitures de course) et qui obtient de beaux résultats avec notamment une deuxième place aux 24 heures du Mans ! De grosses discussions ont lieu à l’usine, car comme pour la 2.7RS de 1973, certains pensent que pour le modèle de série il faut vendre une version dépouillée en en limitant la production aux 500 exemplaires nécessaires pour l’homologation des versions courses alors que d’autres pensent au contraire qu’il ne faut pas en limiter le nombre, mais au contraire d’en faire le porte-drapeau de la gamme avec un équipement de série pléthorique. C’est ce dernier choix qui est retenu avec une définition technique relative au moteur qui a évolué, car d’une cylindrée de 2700 cm3 il passe à 3000 cm3 en, prenant comme base celui de la 3.0 RS de 1974 ainsi qu’une carrosserie qui s’en inspire, mais qui lui est bien spécifique avec notamment un aileron moins large.

Au final la version destinée à, la vente est présentée au salon de Paris 1974 et les premières livraisons auront finalement lieu au printemps 1975 exclusivement sur l’ancien continent pour ce millésime.

Penchons-nous de près sur les caractéristiques de ce moteur portant la référence 930/50 qui possède une puissance de 260 cv à 5500 tr/mn pour un couple de 343 Nm à 4000 tr/mn avec un taux de compression de 6.5 :1. Le régime maximum autorisé est de 6000 tr/mn.

Évidemment le moteur de 2994 cm3 est profondément modifié afin de pouvoir encaisser la puissance supplémentaire apportée par le Turbo. Ainsi le carter de vilebrequin en aluminium reçoit des fûts de cylindre agrandis en Nikasil alors que les goujons de fixation des culasses sont espacés. Les pistons forgés sont pratiquement plats afin d’abaisser le taux de compression qui passe quand même de 6.5 :1 lorsque le turbo de KKK de type 3LDZ souffle peu à 11.7 : 1 lorsqu’il souffle à sa surpression maximale de 0.8 bar et qu’il tourne aux environs de 90000 tours par minute ! Les gicleurs dirigeant l’huile vers les pistons passent d’un diamètre de 1 mm (version atmosphérique) à 1,5mm. Pour tenir compte de cette augmentation de diamètre des gicleurs d’huile et pour graisser le turbocompresseur (même lorsqu’on coupe l’accélérateur et qu’il continue par inertie à tourner) le débit d’huile est augmenté par des pompes à huile plus grandes. Ainsi après son passage dans le turbo, l’huile arrive dans un réservoir d’où elle repart grâce à l’aspiration effectuée par une pompe à engrenages entraînée par l’arbre à cames gauche du moteur. Par ailleurs les carters d’arbres à came sont inspirés de ceux des moteurs de course et comportent dorénavant quatre paliers ; les arbres à cames eux-mêmes étant adaptés aux caractéristiques du moteur. Afin de bien refroidir le moteur qui subit les contraintes du turbocompresseur, la vitesse de la turbine qui comporte toujours 11 pales est portée de 1,3 la vitesse du vilebrequin à 1,67 fois celle-ci par l’adaptation de nouvelles poulies. Enfin pour bénéficier d’un couple important à bas régime et une progressivité dans l’accélération, le moteur est équipé d’une soupape dite « bypass ». Côté allumage un système entièrement électronique est adopté. Il n’y aura pas de version sportomatic pour la Turbo.

Avec toutes ces caractéristiques, les performances deviennent pour l’époque exceptionnelles avec un 0 à 200 km/h atteint en une vingtaine de secondes avec une sensation de « coup de pied aux fesses » qui impressionne ! Et ceci malgré une augmentation du poids de la voiture dont 25 kg liés au turbocompresseur. Les numéros de moteurs pour ce millésime vont de 6750001 à 6750297.

moteur Porsche 911 930 turbo

Moteurs 2.7L des Porsche 911 Millésime 1976 Série I

La production se rationnalise, si bien que dès le millésime 1976 il n’y a plus qu’une seule puissance pour les moteurs 2.7l destinés aux pays « reste du monde » (la version Carrera 210 cv est toujours au catalogue en 1976, mais juste pour finir les stocks). Celui-ci de type 911/81 pour les versions à boîte mécanique et de type 911/86 pour celles à boîte sportomatic fait une puissance de 165 cv à 5800 tr/mn pour un couple de 235 Nm à 4000 tr/mn et un taux de compression de 8.5 : 1. Ce moteur est dérivé du 175 cv précédent, avec quelques légères modifications de réglages, avec notamment le dispositif automatique de démarrage à froid. Côté purement mécanique, les carters de la Turbo à quatre paliers y sont adoptés alors que le graissage du moteur est renforcé par l’adoption de la pompe à huile plus grosse de la Turbo 3.0l. La pompe à essence passe à l’avant et dans le but d’améliorer le débit de l’alternateur on adopte une hélice de turbine à cinq pales à la place de la onze pales, tout en augmentant sa vitesse de rotation qui passe de 1,3 à 1,8 fois la vitesse du vilebrequin. Ceci fût une grosse erreur, car côté refroidissement on perdit gros, le débit passant de 1390 litres d’air par seconde à 6000 tr/mn à 1265 litres d’air par seconde au même régime ! D’ailleurs de nombreux possesseurs de ces modèles adaptent aujourd’hui l’hélice onze pales par sécurité pour le moteur.

Les moteurs destinés au « nouveau continent » reçoivent les mêmes modifications tout en gardant les mêmes caractéristiques de puissance, à savoir 165 cv pour les USA 49 états et 160 cv pour la Californie pour les versions en boîte mécanique respectivement de type 911/82 et 911/84. En version boîte sportomatic il n’y a qu’une seule référence de type 911/89.

Enfin le Japon reçoit également sa version 2.7l de type 911/41 en version boîte mécanique et 911/42 en version boîte sportomatic correspondant aux normes Californiennes.

Fiches techniques moteurs 2.7L 1976 Série I

MODELECYLINDREEPUISSANCECOUPLETYPENUMEROS MOTEURS
911 Méca rest/monde 2687 cm3165 cv à 5800 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn911/816360001 à 6363029
911 Sporto rest/monde2687 cm3165 cv à 5800 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn911/866369001 à 6369435
911S/Carrera Méca USA2687 cm3165 cv à 5800 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn911/826460001 à 6462305
911S/Carrera Sporto USA2687 cm3165 cv à 5800 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn911/896569001 à 6569160
911S/Carrera Méca Californie2687 cm3160 cv à 5800 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn911/446560001 à 6561837
911S/Carrera Sporto Californie2687 cm3160 cv à 5800 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn911/49
911S Méca Japon2687 cm3160 cv à 5800 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn911/416160001 à 6160140
911S Sporto Japon2687 cm3160 cv à 5800 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn911/42
911 Carrera rest/monde2687 cm3210 cv à 6300 tr/mn255 Nm à 5100 tr/mn911/836668001 à 6668155

En 1977 on améliore encore le système d’injection avec la pose d’une conduite de retour d’essence identique à celle de la Turbo. Pour stabiliser le débit d’essence une lame de ressort est installée au levier du doseur, on améliore également la pompe à essence et le filtre à essence qui reçoit un tamis ayant des mailles plus fines. Les type moteurs portent cependant les mêmes références qu’en 1976 pour les pays « reste du monde » alors que pour le « nouveau continent » le type moteur devient le même pour tous les pays en reprenant les normes Californiennes du millésime 1976. Ils ont donc une puissance de 160 cv et les types moteurs sont 911/85 en version boîte mécanique et type 911/89 en version boîte sportomatic. de 160 cv de type 911/85 pour la version à boîte mécanique et 911/90 pour la version à boîte sportomatic. Au Japon les types moteurs (qui sont également aux normes Californiennes) sont 911/94 pour les versions à boîte mécanique et 911/99 en boîte sportomatic.

Fiches techniques moteurs 2.7L 1977 Série J

MODELECYLINDREEPUISSANCECOUPLETYPENUMEROS MOTEURS
911 Méca rest/monde 2687 cm3165 cv à 5800 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn911/816370001 à 6373531
911 Sporto rest/monde2687 cm3165 cv à 5800 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn911/866379001 à 6379322
911S/Carrera Méca USA2687 cm3160 cv à 5800 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn911/856270001 à 6276041
911S/Carrera Sporto USA2687 cm3160 cv à 5800 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn911/906279001 à 6279113
911S Méca Japon2687 cm3160 cv à 5800 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn911/946170001 à 6170273
911S Sporto Japon2687 cm3160 cv à 5800 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn911/996179001 à 6179110

Moteurs 3.0 Turbo des Porsche 911 1976 Série I et 1977 Série J

Nouveauté pour le millésime 1976 de la série J avec l’introduction de la Turbo sur le nouveau Continent et le Japon dans une version dite « dépolluée ». L’appellation du modele est Turbo Carrera.

Le moteur reçoit un réacteur thermique alimenté en air par une pompe entraînée par un arbre à cames alors que les gaz d’échappement reçoivent un recyclage de ceux-ci. Ces ajouts entraînent une baisse de la puissance de 15 cv qui ne fait plus dans cette version de type 930/51 que 245 cv à 5500 tr/mn pour un couple de 343 Nm à 5500 tr/mn et un taux de compression de 6.5 :1. Pour les pays « reste du monde » il n’y pas de modfications sur les moteurs qui sont toujours de type 930/50.

Fiches techniques moteurs 3.0 Turbo 1976 Série I

MODELECYLINDREEPUISSANCECOUPLETYPENUMEROS MOTEURS
911 Turbo rest/monde2994 cm3260 cv à 5500 tr/mn343 Nm à 4000 tr/mn12/01/19006760001 à 6760157
911 Turbo USA2994 cm3245 cv à 5500 tr/mn343 Nm à 4000 tr/mn930/516860001 à 6860541
911 Turbo Japon2994 cm3245 cv à 5500 tr/mn343 Nm à 4000 tr/mn930/526760301 à 6760808

En 1977 avec la série K, deux pompes à essence sont installées alors qu’afin de diminuer la brutalité de mise en route du turbocompresseur un clapet de dérivation sur la tubulure d’admission est installée sur tous les moteurs. Ainsi dès 3000 tr/mn la puissance commence à arriver plus progressivement au lieu d’un « tout ou rien » à 3500 tr/mn auparavant. Pour « le reste du monde » le type moteur est 930/52 et pour « le nouveau continent » de type 930/53. Enfin pour le Japon le moteur a les caractéristiques des versions USA, donc 245 cv avec un type moteur 930/54.

Fiches techniques moteurs 3.0 Turbo 1977 Série J

MODELECYLINDREEPUISSANCECOUPLETYPENUMEROS MOTEURS
911 Turbo rest/monde2994 cm3260 cv à 5500 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn930/526770001 à 6770642
911 Turbo USA2994 cm3245 cv à 5500 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn930/536870001 à 6870737
911 Turbo Japon2994 cm3245 cv à 5500 tr/mn235 Nm à 4000 tr/mn930/546772001 à 6772083

Moteurs 3.0L des Porsche 911 Carrera 1976 Série I et 1977 Série J

La version athmosphérique du 3.0l est lancée mi-1975 pour le millésime 1976, exclusivement pour les pays « reste du monde », car aux USA il ne sera pas homologué puisque trop polluant pour les normes du « nouveau continent » qui deviennent de plus en plus exigeantes. Le moteur reprend les caractéristiques de celui de la Turbo, à savoir le carter moteur moulé sous pression en aluminium, les cylindres Nikasil, des soupapes identiques de taille 49 mm à l’admission et de 41,5 mm à l’échappement, sans oublier les carters d’arbre à cames à quatre paliers et l’injection Bosch K jetronic. Ce moteur de type 930/02 en version à boîte mécanique et de type 930/12 en version à boîte sportomatic a un puissance de 200 cv à 6000 tr/mn pour un couple de 255 Nm à 4200 tr/mn et un taux de ciompression de 8,5 :1. Contrairement à la Turbo qui a gardé sa turbine de refroidissement à onze pales, le moteur adopte la cinq pales. Les cache soupapes inférieurs sont en aluminium moulé.

moteur Porsche 911 Carrera 3.0

Fiches techniques moteurs Carrera 3.0L 1976 Série I

MODELECYLINDREEPUISSANCECOUPLETYPENUMEROS MOTEURS
911 Méca rest/monde 2994 cm3200 cv à 6000 tr/mn255 Nm à 4200 tr/mn930/026660001 à 6661385
911 Sporto rest/monde2994 cm3200 cv à 6000 tr/mn255 Nm à 4200 tr/mn930/126669001 à 6669212

Pour le millésime 1977 de la série J, le moteur ne subit que quelques modifications de détail avec un boîtier de papillon modifié sur le système d’injection qui reçoit un raccord de dépression destiné au servo-frein introduit lors de cette année-là.

Fiches techniques moteurs Carrera 3.0L 1977 Série J

MODELECYLINDREEPUISSANCECOUPLETYPENUMEROS MOTEURS
911 Méca rest/monde 2994 cm3200 cv à 6000 tr/mn255 Nm à 4200 tr/mn930/026670001 à 6671932
911 Sporto rest/monde2994 cm3200 cv à 6000 tr/mn255 Nm à 4200 tr/mn930/126679001 à 6679215

Notre choix

Par rapport à toutes ces versions de moteurs, côté 2.7l je retiendrais le modèle 1976 « reste du monde » de 165cv qui est abouti, très souple tout en ayant une sensation de puissance agréable lorsqu’on monte dans les tours. Évidemment le moteur Carrera 3.0 combine toutes les qualités avec des reprises superbes à bas régime et une certaine rage dans le haut du compte-tours grâce à son petit vilebrequin identique à celui de la Carrera 2.7l. Enfin le moteur 3.0l Turbo est à mettre à part avec son côté « bestial », mais aujourd’hui avec le recul, on sait que celui-ci est assez fragile dont la puissance doit être utilisée avec parcimonie. Alors au final je choisis parmi ces trois éventualités le moteur Carrera 3.0 dont je n’hésite pas à dire que pour moi c’est le moteur de la gamme de cette période comme le meilleur compromis performances, agrément, souplesse et vivacité sans oublier une fiabilité générale reconnue.

7 livrées historiques au choix pour la Porsche 935

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En septembre dernier, Porsche a officialisé la 935 de nouvelle génération. Pour cela, la marque allemande a réintégré les codes de la précédente 935, victorieuse au Mans en 1979 et surnommée affectueusement « Moby Dick« . Sur la base d’une 911 GT2 RS, la 935 arbore un avant entièrement redessiné, un arrière plus long et un équipement pour la piste. D’ailleurs, il n’y a qu’un seul siège baquet à bord !

7 livrées historiques au choix

Avec la 935, Porsche renoue encore un petit peu plus avec son histoire et les modèles qui ont fait son succès. Voiture 100% passion, la 935 de nouvelle génération sera livrée dès le mois de juin 2019, à 77 exemplaires seulement. Avec un prix unitaire de 701 948 € HT, les heureux propriétaires de 935 auront des attentes. Porsche leur propose à ce sujet un choix parmi sept livrées historiques que voici.

La célèbre compagnie pétrolière Gulf a toujours eu un rapport direct avec l’automobile. Dans les compétitions, de nombreux modèles ont porté les couleurs de la firme : un bleu clair habillé d’éléments orange. Plusieurs Porsche ont porté les couleurs Gulf, dont les Porsche 917 aux 24 Heures du Mans de 1970 et 1971. Il semblerait toutefois que le numéro 70, sur les portières, soit imposé, pour célébrer les 70 ans de modèle Porsche

Lors des 1 000 kilomètres de SPA (notamment) en 1982, une Porsche 935 aux couleurs de Momo a attiré l’attention. Elle était pilotée principalement par Gianpiero Moretti, dans une livrée rouge à bandes jaunes. Pour rappel, Momo est un célèbre préparateur italien.

Sachs est un célèbre fabricant d’amortisseurs et de suspensions dans le domaine du transport. Un partenariat a été tissé avec Porsche à l’occasion des 24 Heures du Mans 1980. Une Porsche 935 (la numéro 70) porta notamment les couleurs de l’entreprise. Malgré une course haletante et des conditions difficiles, le duo Redman-Fitzpatrick ne parvient pas à dépasser la ligne d’arrivée.

Le fabricant de chauffage Vaillant a également apposé ses couleurs sur une Porsche 935, dès 1977. Une livrée multicolore qui sera proposée aux acquéreurs de la « nouvelle » Porsche 935.

L’édition 1970 des 24 Heures du Mans a été remportée par la Porsche 917 numéro 23, aux couleurs de la ville de Salzbourg, en Australie. Cette livrée est rapidement devenue mythique, Porsche ne pouvait donc pas passer à côté.

Cette élégante livrée, faussement sobre, est reprise d’une Porsche 935, ayant remporté les 24 Heures de Daytona en 1981.

Enfin, la dernière livrée est une réinterprétation d’une 935 engagée par l’écurie Kremer en Groupe 5.

Des livrées entièrement recrées

La Porsche 935 cru 2019 n’est pas homologuée sur route. Elle ne l’est pas non plus en compétition. Pour profiter pleinement de cette voiture, il faudra exclusivement participer à des journées circuit. Les sept livrées proposées sont des interprétations directes des habillages d’anciens modèles de la marque. Les lignes ont été reprises pour coller au mieux au galbe de cette nouvelle mouture. D’ailleurs, les designers ont fait appel à la réalité virtuelle pour recréer ces différentes livrées. Le nom des sponsors n’apparaît pas car il s’agit d’une évocation et non d’une reprise directe. La livrée de présentation Martini serait également un choix possible. Les 77 heureux futurs propriétaires devront donc faire le choix parmi ces sept livrées. Les premières livraisons auront lieu dès le mois de juin 2019.

Pour rappel, cette nouvelle Porsche 935 est basée sur l’actuelle 911 GT2 RS. Elle dispose ainsi du Flat-6 biturbo délivrant 700 chevaux sur les roues arrière. Redessinée et allégée, elle ne pèse que 1 380 kg et promet des performances hors du commun.