Porsche AR Visualizer : vous allez être fan de cette application !

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Nous avons fait la découverte il y a quelques jours, en nous amusant sur le configurateur Porsche, qu’une fonctionnalité avait été ajoutée. Celle-ci prend la forme d’une application mobile nommée Porsche AR Visualizer. Elle est disponible gratuitement sur Android et iOS. Sa force ? Vous permettre de voir, en réalité augmentée, un modèle Porsche configuré par vos soins. Vous pourrez même conduire virtuellement votre future Porsche. Bluffant !

Visualisez votre future Porsche chez vous !

Lorsque vous avez téléchargé Porsche AR Visualizer sur votre smartphone, vous pourrez télécharger des modèles de la marque. À l’heure où je rédige ce post, le choix est à faire parmi le Cayenne coupé (classique ou Turbo), la 911 type 992 (Carrera S/4S coupé ou cabriolet) et le concept-car Mission E. Il faut ensuite suivre les indications sur l’écran pour scanner votre environnement dans tous les sens. Des points blancs apparaissent au sol pour signifier les parties reconnues. De là, vous pourrez y placer la Porsche de votre choix. À vous d’ajuster l’échelle en bougeant deux doigts simplement.

Porsche AR Visualizer offre des possibilités de personnalisation assez restreintes pour l’heure puisqu’il est seulement possible de changer la couleur et les jantes. Cela est tout de même déjà assez bluffant. De là, nous pouvons admirer notre Porsche dans tous les sens et même « passer » le smartphone à travers les éléments de carrosserie pour voir l’intérieur de plus près. La modélisation est assez incroyable. Avec un petit peu d’entrainement, vous pourrez même générer la Porsche de vos rêves dans votre garage. Nous nous sommes surpris à admirer le modèle dans les moindres détails. C’est assez déroutant tant le niveau de réalisme est élevé. Sur le Cayenne, il est même possible de lire la carte du GPS.

Conduisez votre Porsche !

La marque allemande a été encore plus loin dans sa démarche en offrant la possibilité de « conduire » virtuellement cette Porsche. Dans l’environnement que vous aurez capturé, vous pourrez faire avancer et reculer votre Porsche virtuelle. Pour l’orientation du volant, c’est assez peu intuitif. Il suffit de diriger votre smartphone dans la direction souhaitée, représentée par un point rouge au centre de l’écran. De là, votre Porsche pourra évoluer dans votre allée de garage, dans la rue, sur un parking… Des fonctions sont également à découvrir, nous vous en laissons la surprise ! Conseil d’ami, modifiez rapidement la résolution dans les réglages. L’affichage natif, en 720p, est trop restreint. Le 1080p permet de mieux apprécier les graphismes.

Pour les plus jeunes, il est possible de jouer avec l’échelle pour par exemple en faire une sorte de voiture téléguidée ! Mais attention, les éléments en volume du décor ne sont pas pris en compte. Cela permet des heures d’amusement ! D’ailleurs, je me suis moi-même surpris à « téléguider virtuellement » une belle Porsche 911 Carrera 4S cabriolet jusqu’à la boulangerie. Ce système de visualisation peut sans aucun doute déclencher un acte d’achat… Vous pourrez toujours présenter cette vue 3D innovante à votre banquier pour le convaincre.

Télécharger Porsche AR Visualizer

Cette application 3D développée par Porsche est totalement gratuite. Elle ne nécessite qu’une bonne connexion internet car outre le poids de l’application (environ 90 Mo), il faudra télécharger chaque modèle/déclinaison voulu, pesant chacun entre 80 et 100 Mo. Porsche AR Visualizer est disponible pour Android et iOS.

Télécharger Porsche AR Visualizer pour Android

Télécharger Porsche AR Visualizer pour iOS

Par la suite, de nouveaux modèles devraient être ajoutés sur cette application. Un de nos lecteurs nous a fait remarqué que d’autres constructeurs automobiles se sont plongés dans la réalité augmentée, à l’image de Skoda et son Kodiaq. Par ce biais, Porsche offre une expérience assez surprenante qui plaira à tous. De notre côté, nous ne pouvons que vous recommander de l’essayer. N’hésitez pas à nous partager vos plus belles captures d’écran sur notre page Facebook.

Et si le Porsche Macan Turbo restylé était le meilleur compromis ?

Porsche vient de dévoiler son Porsche Macan Turbo restylé. Une version très attendue qui constitue pour l’heure, la version la plus puissante du « petit » SUV de la marque. Au niveau du style, pas de surprise, Porsche s’est contentée d’actualiser le design, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière et d’y apporter une touche de sportivité supplémentaire. Le design gagne en modernité avec notamment le bandeau lumineux reliant les feux. Comme couleur de présentation, le nouveau Porsche Macan Turbo bénéficie du Vert Mamba métallisé, une option à 960 €.

Un V6 de 440 chevaux pour le Macan Turbo

Alors que le Macan « classique » se contente d’un 4-cylindres turbo de 2.0 litres (252 chevaux), que le Macan S accueille un 6-cylindres turbo de 3.0 litres (354 chevaux), le Macan Turbo hérite du 6-cylindres biturbo de 2.9 litres des Audi RS 4 et RS 5, également présent sur le Cayenne S. Ce puissant V6 offre pas moins de 440 chevaux et 550 Nm de couple. Une puissance très confortable, de 40 chevaux supérieure à celle du précédent Macan Turbo. Face à la concurrence, cette puissance demeure dans la fourchette basse puisque les Mercedes GLC 63 AMG S, BMW X3 Compétition et Jaguar F-Pace SVR dépassent tous les 500 chevaux. Et si Porsche offrait une version Turbo S au Macan ?

Toujours est-il que les 440 chevaux du nouveau Porsche Macan Turbo autorisent le 0 à 100 km/h en seulement 4,3 secondes et une vitesse de pointe à 270 km/h. Nous retrouvons la boîte de vitesse PDK à sept rapports, la transmission intégrale. Malgré une bonne dotation de série, les options demeurent nombreuses, comme le Torque Vectoring. En revanche, les freins avec revêtement tunstène sont de série. Le style reste assez élégant, avec des pare-chocs plus proéminents que les versions classiques du Macan.

Un ticket d’entrée à plus de 90 000 €

Pour obtenir un Porsche Macan Turbo, vous devrez débourser un minimum de 93 859 €. Le Vert Mamba demandera un effort supplémentaire de 960 €. Les jantes ici présentées, en 21 pouces, sont facturées 1 992 €. Par rapport au Macan S, l’effort financier pour la version Turbo est de proche des 27 000 €. Un tarif élevé qui s’explique par une dotation supérieure, une puissance largement plus haute et une belle homogénéité. Parfait mix entre sportivité et confort, le Macan Turbo bénéficie de série de l’échappement Sport. Les commandes peuvent déjà être prises en centre Porsche. Et si c’était le meilleur compromis de la gamme ? Notons qu’une version hybride et/ou électrique devrait voir le jour sur le Macan. Affaire à suivre…

Voici l’intérieur de la Porsche Taycan

Porsche a dévoilé deux clichés de l’intérieur de la Taycan, la première voiture 100% électrique, qui sera présentée le 4 septembre, au salon de Francfort. Petit à petit, nous découvrons des informations et cette fois, c’est l’habitacle qui nous est montré. Exit le style futuriste de la Mission E, la Taycan joue la carte du néo-rétro, avec un style subtil, minimaliste comptant quelques clins d’œil au passé.

La voiture électrique ayant une image écologique, Porsche a entreprit la même démarche que BMW avec son modèle i3. Ainsi, les matériaux recyclés seront nombreux à bord. La marque allemande cite notamment l’Econyl et le Race-Tex. De même, aucun cuir animal n’est présent à bord. La présentation se veut donc assez épurée, avec des traits que l’on trouve déjà sur la gamme mais aussi des ajouts. Le conducteur fait face à cinq compteurs virtuels tandis que la console centrale se prolonge très loin, donnant un style minimaliste… Mais pas trop car l’idée n’est pas de calquer Tesla.

Les écrans seront nombreux à bord, ils occuperont presque toute la largeur de la planche de bord. Le passager disposera ainsi de son propre écran, permettant de contrôler la climatisation, la navigation ou différents programmes intégrés. Sans oublier les aérateurs, dont le maniement est entièrement automatisé et commandable depuis les écrans. Plusieurs modes d’affichage seront d’ailleurs possibles, en fonction des envies. Authenticité oblige, le bouton de démarrage se trouve derrière le volant… À gauche !

À bord, la personnalisation permettra de donner une touche d’unicité à chaque Taycan, en fonction des coloris, cuirs (pas d’origine animal donc) et des deux modèles de volant proposés (ici, c’est le modèle GT). Sur la photo ci-dessous, on remarque que le système de compteur, qui reprend grossièrement les traits de ceux des premières 911, est intégralement numérique (avec un traitement antireflets). D’une forme courbée, il affiche un diagonale de 16,8 pouces, une belle prouesse.

Enfin, les lignes se veulent assez séduisantes, inspirant à la fois la modernité et l’élégance. Rendez-vous très bientôt pour tout savoir sur la Taycan ! Les plus observateurs remarqueront que le kilométrage indiqué au compteur est de 1 963 kilomètres. Nous pouvons analyser cela comme une coïncidence ou bien comme un rappel de l’année de sortie de la première 911 !

Porsche Type 64 : l’enchère tombe à l’eau…

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C’est le type d’affaires dont se serait bien passée la maison d’enchères RM Sotheby’s. Il y a quelques jours, la Porsche Type 64 devait passer sous les marteaux. Pour rappel, il s’agit de la toute première Porsche sportive de l’histoire. Une pièce unique de 1939 absolument inestimable. Enfin presque… Sauf que le commissaire-priseur a commis une boulette qui a conduit à l’annulation de la vente

Tout démarrait pourtant sous les meilleures hospices. La salle est généreusement remplie, à Monterey, en Californie. Nombreux sont ceux à avoir fait le déplacement pour voir de plus près ce joyau de la marque, datant de 1939. Plus rares sont ceux capables d’acquérir cette Porsche Type 64 dont les estimations s’établissent à 20 millions de dollars.

Sauf que rien ne s’est passé comme prévu. L’écran, qui retranscrit les meilleures enchères, et le commissaire-priseur, ne semblent pas en adéquation. La première enchère, à 13 millions est affichée à 30. La confusion s’explique assez facilement. En anglais, « thirteen » est assez proche de « thirty ». La différence est pourtant colossale en terme budgétaire. Ainsi, c’est la valeur la plus haute des deux qui débute la vente aux enchères. Une autre, à 14 millions, s’affiche à 40. Déjà, certaines personnes s’amusent de la situation quand d’autres sifflent pour marquer leur mécontentement.

La situation la plus cocasse arrive quand le commissaire Maarten ten Holder se rend compte de sa bévue… « J’ai annoncé 17, pas 70. C’est 17 millions ». L’enchère chute alors de 70 à 17 millions de dollars. Le public hue dans la salle et stoppe les enchères. Personne n’ira au-delà. Le prix de base n’ayant pas été atteint, la Porsche Type 64 est retirée des enchères. Selon certains, l’accent néerlandais du commissaire-priseur serait à l’origine du lapsus.

Cette pièce unique de 1939 sera prochainement proposée à la vente. Selon un collectionneur, cette Porsche Type 64 aurait du mal à trouver preneur et chercherait un acheteur depuis plusieurs années. Véritable joyau, annonciateur de la 356, la Type 64 n’a donc pas fini de faire parler d’elle

Porsche Cayenne Turbo S E-Hybrid : impressionnant !

Dans la vie, tout est parfois affaire de compromis. Ceux qui hésitaient entre la puissance du Cayenne Turbo de 550 chevaux et l’appétit d’oiseau de l’E-Hybrid de 462 chevaux pourront désormais s’orienter vers le Cayenne Turbo S E-Hybrid. Derrière ce nom à rallonge, le plus puissant des Cayenne jamais produit affiche un compromis plutôt séduisant. Proposé en version classique et coupé, ce joli mastodonte peut déjà être commandé en centre Porsche… Bien que le prix officiel n’ait pas encore été communiqué.

Le plus puissant de tous les Cayenne

Commercialisé depuis 2002, le Porsche Cayenne a d’abord interloqué avant de séduire puis de devenir le modèle le plus vendu de la marque, avant d’être détrôné par le Macan. Le Cayenne de quatrième génération s’enrichit enfin de la version Turbo S, attendue de pied ferme par les amateurs du SUV allemand. Sans surprise, cette version succombe à l’hybridation, reprenant la même architecture que la Panamera Turbo S. Le passage à l’hybridation de cette version surpuissante prend son sens, avec des consommations basses tout en offrant une grande polyvalence, dont la possibilité de rouler en mode tout-électrique. Quant aux performances, elles sont bluffantes. Avec 680 chevaux et 900 Nm de couple, répartis entre le V8 biturbo de 4 litres et le moteur électrique délivrant 136 chevaux, le 0 à 100 km/h est effectué en seulement 3,8 secondes et la vitesse de pointe tutoie les 300 km/h.

Passion et raison ?

Typé confort, le Porsche Cayenne Turbo S E-Hybrid offre une boîte automatique à 8 rapports et un équipement assez riche. Rappelons qu’il s’agit d’un modèle hybride rechargeable avec une batterie de 14,1 kWh rechargeable en moins de 3 heures avec un chargeur standard. Il est possible de gérer et programmer la recharge directement depuis son smartphone. Cela autorise une autonomie d’une quarantaine de kilomètres en mode tout-électrique, ce qui peut suffire pour les petits trajets urbains. Cela engendre l’absence d’un malus écologique, soit une économie de 10 700 € par rapport au Cayenne Turbo « classique ». Ainsi, ce Cayenne n’est pas si extravagant et peut constituer un « daily » tout à fait économique, puisque la consommation, en ayant le pied assez léger, peut descendre sous les 4 litres aux 100 kilomètres.

Un équipement riche

Le plus puissant et le plus onéreux des Cayenne est également le mieux équipé. Nous trouvons de série les jantes en 21 pouces, les disques de frein en carbone céramique (PCCB), le différentiel Torque Vectoring Plus, le pack Chrono Sport, les suspensions actives (PASM) et bien sûr, toute la dotation que l’on peut trouver sur le restant de la gamme (éclairage à LED, caméra de recul, affichage tête haute…). Une dotation assez riche donc. Le système de navigation embarqué précisera où se trouvent les bornes de recharge les plus près de vous. Vous pourrez également gérer votre Cayenne Turbo S E-Hybrid depuis votre smartphone, notamment pour mettre le moteur à chauffer avant de le démarrer.

Le prix de vente demeure inconnu pour le moment. Nous tablons sur un prix de base à 179 000 € pour le Cayenne Turbo S E-Hybrid « classique » et 184 000 € pour son homologue Coupé. Dans tous les cas, cette version non malussée pourrait intéresser ceux initialement séduits par la version Turbo. Le cas échant, la version Cayenne S E-Hybrid demeure au catalogue. Forte de 462 chevaux, les prix débutent à 92 304 €.

Porsche 911 Carrera : une entrée de gamme séduisante

En début d’année, Porsche avait officialisé le lancement de sa huitième génération de 911, la type 992, avec les versions S (Carrera S et 4S) d’abord en coupé puis en cabriolet. C’est seulement aujourd’hui qu’une seconde version apparaît au catalogue. Il s’agit de la 911 d’entrée de gamme, la Carrera, proposée à la fois en coupé et cabriolet. Un modèle déjà séduisant, avec une puissance en hausse, richement équipée, avec un ticket d’entrée à peine supérieur à 100 000 €. Cette Porsche 911 (992) Carrera mérite-t-elle que l’on s’intéresse à elle où faut-il privilégier la version S ?

Une puissance en hausse

Concentrons-nous d’abord sur la puissance de cette nouvelle Porsche 911 Carrera. Vous l’aurez compris, il s’agit du modèle d’entrée. Fatalement, la puissance est donc la plus basse de cette génération car c’est souvent autour de la question de la puissance qu’est hiérarchisée la gamme. La 992 Carrera, c’est 385 chevaux à 6 500 tr/m et 450 Nm de couple entre 1 900 et 5 000 tr/m. Forcément, les performances seront au rendez-vous avec le 0 à 100 km/h en seulement 4,2 secondes et même 4,0 secondes si vous optez pour le pack Chrono Sport. C’est 15 chevaux de plus que la première génération et 65 de moins que la Carrera S. Des performances sensiblement similaires à ceux d’une 911 (996) Turbo S !

Les étriers de frein passent au noir

Cette 911 Carrera sera assez difficile à différencier de la S. Les étriers de frein rouges (apanage des versions S) sont désormais noirs. Les jantes de série perdent un pouce, avec du 19 pouces à l’avant (235/40 ZR19) et 20 pouces à l’arrière (295/35 ZR20). Les disques de freins sont légèrement plus petits. Les sorties d’échappement sont également différentes et bien sûr, à l’arrière, nous retrouvons un « simple » sigle 911 Carrera.

À bord, peu d’évolutions ni de soustraction. La 911 Carrera conserve sa belle dotation d’origine, avec le grand écran tactile de 10,9 pouces. La boîte automatique PDK à 8 rapports est de série pour le moment, mais il semblerait que la boîte manuelle arrive par la suite. Quant au moteur, il s’agit bien sûr du Flat-6 biturbo de 3 litres… Le même que celui de la version S mais limité à 385 chevaux. La vitesse de pointe culmine à 293 km/h pour le coupé et 291 km/h pour le cabriolet. Le Wet Mode, capable d’adapter les ailes à la conduite si la chaussée est humide, est reconduit de série, tout comme l’amortissement adaptatif.

Dès 106 654 €

Comptez un prix de base à 106 654 € pour la Porsche 911 Carrera coupé et 121 055 € pour le cabriolet, soit une économie de près de 15 000 € par rapport aux versions S. Les versions à transmission intégrale Carrera 4 n’ont pas été présentées pour le moment, peut être Porsche attendra-t-elle le prochain salon de Francfort, dont les portes s’ouvriront le 12 septembre prochain ? Dans tous les cas, le ticket d’entrée pourrait bien s’alléger encore quelque peu dès que la boîte manuelle sera proposée.

5 niveaux de puissance pour la Porsche Taycan

Nos confrères du magazine Car auraient obtenu des confidences de la part de plusieurs ingénieurs Porsche concernant les niveaux de puissance qui seraient proposés sur la Taycan. Le premier modèle 100% électrique de la marque disposerait de cinq puissances différentes. Nous apprenons également la présence de quelques équipements qui amélioreront le dynamisme. Mais cela sera-t-il suffisant pour marcher dans les platebandes de Tesla ?

Porsche Taycan : une gamme complète

En entrée de gamme, la Porsche Taycan serait une stricte propulsion, avec une batterie de 80 kWh et une puissance de 326 chevaux. Une version placée au-dessus dans la gamme reprendrait les mêmes ingrédients mais avec 381 chevaux. Les versions les plus puissances seraient donc équipées de deux moteurs et de la transmission intégrale. Elles offriraient 435, 490 et 600 chevaux pour la version la plus puissance. Mais Porsche réfléchirait à inclure ultérieurement une version surpuissante de 734 chevaux. Ces versions à deux moteurs électriques disposeraient d’une batterie de 96 kWh. Point intéressant, conformément à certaines rumeurs, les Taycan prendraient les attributs « Carrera 4S« , « GTS » et « Turbo« . Des choix surprenants certes, mais qu’il faut prendre comme des indicateurs hiérarchiques plutôt que comme des indications réelles : l’actuelle 911 Carrera S disposant par exemple d’un turbo.

Un dynamisme prometteur

Dans sa version de 600 chevaux, la Porsche Taycan « Turbo » réaliserait le 0 à 100 km/h en 3,5 secondes et le 0 à 200 km/h en moins de 10 secondes. L’accélération promet donc d’être assez brutale mais la marque allemande a trouvé la solution pour soulager la mécanique. Une boîte à deux vitesses permettrait d’éviter l’essoufflement de l’accélération et de trop forcer sur la mécanique. Le couple total dépasserait les 1 000 Nm durant dix secondes grâce à un système de boost comme nous avons pu le voir sur des voitures thermiques et même l’Audi e-tron qui peut atteindre les 408 chevaux contre 360 sans mode boost. Porsche précise que dix 0 à 100 ou quatre 0 à 200 pourront être réalisés sans que cela n’entame les capacités de la batterie.

Porsche proposera sur les versions les plus puissantes un différentiel arrière à blocage électronique, des éléments aérodynamiques actifs, les roues arrière directrices et une suspension adaptative. Par ailleurs, la batterie sera située sous le plancher, ce qui abaissera fortement le centre de gravité. Ainsi, le comportement dynamique promet d’être assez bluffant.

Porsche vs Tesla : qui prendra l’avantage ?

Comparer Porsche à Tesla dans le domaine de la voiture électrique est assez intéressant. Le constructeur américain a déjà plusieurs années d’avance, avec un écosystème unique, des modèles attachants forts d’une philosophie assez incroyable. Toute personne qui a déjà conduit une Tesla a pu se rendre compte de l’aboutissement de ces voitures, tant sur le fond que sur la forme. Car contrairement à ce que les réfractaires de la voiture électrique pourraient penser, le plaisir de conduite est bien réel et le dynamisme est au rendez-vous malgré des poids élevés. Les Tesla proposent d’ailleurs un système embarqué très abouti, qui se met à jour très régulièrement. Les modèles sont parfois même évolutifs et nous trouvons sur l’écran central de nombreuses applications qui permettent de personnaliser sa voiture.

Pour son premier modèle 100% électrique, Porsche semble partir de zéro et accuser un sérieux retard sur sa concurrente. Pourtant, le groupe VAG expérimente la voiture électrique depuis plusieurs années avec plus ou moins de succès. Néanmoins, l’Audi e-tron, que j’ai pu essayer, m’a laissé un sentiment plutôt agréable, notamment en terme d’autonomie, qui m’a paru mieux tenir la charge que celle du Tesla Model X. Toutefois, les deux modèles proposent des ambiances bien différentes, avec davantage de rigueur du côté des allemands et un esprit plus zen chez l’américain. La Taycan reprend toutefois les ingrédients de Tesla avec une version propulsion à « petite » batterie en entrée de gamme et des versions à deux moteurs et plusieurs niveaux de puissance en haut de gamme.

À mi-chemin entre les gabarits des Tesla Model 3 et S, la Porsche Taycan pourra compter sur son image de marque pour séduire. Si les prix de vente n’ont pas été communiqués, nous imaginons qu’ils seront compétitifs pour ne pas laisser l’avantage à Tesla. Enfin, Porsche investit depuis plusieurs années déjà dans ses infrastructures (Ionity) et systèmes embarqués. Nous avons la conviction que la Taycan proposera une expérience de conduite assez inédite. Rendez-vous au prochain salon de Francfort, à partir du 12 septembre 2019, pour découvrir la première berline 100% électrique siglée Porsche.

Porsche a (encore) battu son record de ventes

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Au premier semestre 2019, Porsche a livré pas moins de 133 484 voitures. Un record absolu qui marque une progression de 2% par rapport à l’an passé. Sans surprise, le modèle le plus vendu de la marque demeure le Macan. Le « petit » SUV de la marque a bénéficié d’un récent restylage mais il ne demeure pour l’instant proposé qu’en version « classique » ou S. Toujours pas d’hybride ou de version 100% électrique à l’horizon. La page du diesel semble donc définitivement tournée ! Le Cayenne a vu ses ventes augmenter de 45% grâce à la nouvelle génération mais également à la version coupé, qui semble faire l’unanimité.

C’est toujours en Chine que les ventes montrent la plus forte progression, avec 28% d’augmentation… Contre seulement 3% aux États-Unis. L’Europe connait quant à elle une baisse générale des ventes avec un recul de 16%. Comment expliquer cette diminution ? Est-ce l’absence d’une version « propre » sur le Macan ? Est-ce l’attente de la Taycan ?

En 2018, Porsche a vendu 256 255 véhicules… Autant dire que l’année 2019 pourrait bien faire encore mieux si le deuxième semestre est aussi bon que le premier. La présentation officielle de la Taycan, qui interviendra sous peu, pourrait bien offrir une dynamique à la marque. La voiture électrique commence à rentrer dans les mœurs, avec des autonomies qui deviennent intéressantes… Bien que les gros rouleurs privilégieront certainement les versions hybrides essence pour davantage de confort… et d’autonomie !

Et voici la nouvelle Porsche 911 RSR !

Porsche vient de présenter sa nouvelle 911 RSR, que l’on retrouvera notamment aux prochaines 24 Heures du Mans. Cette nouvelle mouture demeure basée sur la 911 de septième génération (991) restylée. Visuellement, elle ressemble à s’y méprendre au modèle de 2018… Et pourtant, 95% des pièces de carrosserie ont été changées ! Les seuls éléments laissés tels quels sont les phares et feux, le système de freinage, l’embrayage, des pièces de suspension et le siège baquet du pilote. La ligne de caisse reste similaire d’apparence…

Avec plus de 20 victoires dans différents championnats depuis 2017, l’actuelle 911 RSR est une voiture bien née et performante. Pour autant, Pascal Zurlinder, directeur de GT Factory Motorsport, et ses ingénieurs, ont mené un travail portant sur des améliorations sur de nombreux domaines, afin d’améliorer la maniabilité, la durabilité, l’entretien et l’efficacité. L’aérodynamique a également été améliorée, avec une optimisation des flux d’air à l’avant. La stabilité y gagne aussi et permet de limiter l’usure des pneumatiques.

Le moteur demeure un Flat-6 atmosphérique, entièrement revu pour l’occasion. Il offre une cylindrée de 4,2 litres pour 515 chevaux. Stricte propulsion, la Porsche 911 RSR cru 2019 dispose d’une boîte séquentielle à 6 rapports. Les passages de vitesses ont d’ailleurs été optimisés pour toujours gagner en efficacité. Autre amélioration notable, les sorties d’échappement sont désormais situées latéralement, juste avant les roues arrière. Cela offre plus d’espace au diffuseur arrière pour améliorer la circulation des flux d’air.

Le cockpit a également été entièrement repensé, avec davantage de sécurité active et passive. Un système de détection de collision fait également son apparition. L’arceau de sécurité répond désormais aux dernières exigences de la FIA, avec notamment une protection aux pieds, une trappe de toit amovible et un baquet avec harnais six points réglementaire.

Deux exemplaires de cette nouvelle Porsche 911 RSR seront engagés lors du prochain championnat WEC, qui débuter au mois de septembre prochain. Cette nouvelle mouture participera également aux essais du WEC, à Barcelone, les 23 et 24 juillet prochains. Au volant, Michael Christensen, Gianmaria Bruni, Richard Lietz et Kevin Estre. Durant les essais de mise au point, plus de 6 000 kilomètres ont été effectués sur piste. Notons enfin que la 911 RSR sera présentée au Festival de Goodwood, en première mondiale.

2e Porsche Rallye Croisière avec Romain DUMAS & Denis GIRAUDET

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Pour la seconde année, un évènement porschiste d’exception se tiendra du 27 au 31 octobre 2019, à destination des porschistes. La seconde Porsche Rallye Croisière vous proposera une expérience hors du commun. En effet, c’est à bord d’un élégant navire de croisière à cinq ancres de la compagnie CroisiEurope qui vous amènera sur trois circuits différents et qui vous permettra de partager de bons moments, avec notamment un déjeuner au restaurant Paul Bocuse. Cet événement qui s’étend sur cinq jours est tout compris, avec les repas et les boissons inclus et même le logement à bord du MS Camargue.

Porsche Rallye Croisière MS Gerard Schmitter

Bien qu’axé majoritairement sur les Porsche, cet événement permettra aussi de profiter du bateau, de son confort et de beaux moments de détente. Parmi les promenades proposées, il y a la visite du superbe village de Pérouges où vous pourrez déguster la spécialité locale, la galette au sucre. La visite du musée Malartre est également au programme – alléchant – de ce rallye sponsorisé par Chopard. Et qui dit rallye, dit roadbook. Ce dernier a été rédigé par deux pilotes de renom, Romain Dumas et Denis Giraudet. Au programme également : des épreuves de régularité, des restaurants très réputés et des Porsche. Plein de Porsche ! D’ailleurs, toutes les générations et modèles de la marque sont les bienvenus, pourvu qu’ils soient siglés Porsche !

Programme du 2e Porsche Rallye Croisière

Dimanche 27 octobre : accueil & vérification

Dès 16 heures, les participants seront accueillis à Lyon Confluences pour des vérifications techniques et administratives. Les passagers pourront prendre place à bord du MS Camargue, avec cocktail de bienvenue et un briefing du voyage.

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Lundi 28 octobre : session circuit au grand air

La journée débutera par une spéciale du massif du Pilat en se dirigeant vers le circuit Charade. Cette piste de 3,975 kilomètres est situé dans le Puy-de-Dome. Elle offre un tracé technique et très intéressant qui vous permettra d’exploiter pleinement la cavalerie de votre Porsche. En plus, le cadre est superbe. Après un déjeuner sur le circuit, vous prendrez la direction du circuit de la montagne Bourbonnaise jusqu’à l’arrivée située à Trévoux. Après un dîner, vous pourrez rejoindre votre cabine dans le MS Camargue.

Mardi 29 octobre : promenade et circuit

Le mardi, vous débuterez la troisième étape du rallye en reliant Pérouges par la spéciale du rallye Lyon-Charbonnières, dans le Bugey. Là, vous découvrirez un village plein de charme où l’authenticité règne. Après la visite de la manufacture Chopard (où vous déjeunerez), vous rejoindrez le circuit de Bresse. Cette piste mythique, longue de trois kilomètres est unique en son genre, avec des virages très appréciables mais également de grandes lignes droites pour gagner en vitesse. Le dîner et l’hébergement auront lieu à bord du MS Camargue.

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Mercredi 30 octobre : massif du jura, vignoble et circuit

Le mercredi, vous attaquerez par la spéciale du massif du Jura jusqu’au circuit de Dijon-Prenois. Une piste de 3,8 kilomètres où se déroulent bon nombre de compétitions automobiles. Après un déjeuner sur le circuit, vous reprendrez la route à destination des vignobles de la côte de Beaune et du Mâconnais puis vous rejoindrez Maçon. Le dîner et le logement seront à bord du MS Camargue.

Jeudi 31 octobre : musée & remise des prix

Enfin, le rallye s’achèvera par la spéciale du Beaujolais et la visite du musée automobile Malartre, réputé pour ses collections d’automobiles, motos et cycles anciens. Pas moins d’une centaine de véhicules seront à découvrir. Enfin, il y aura la remise des prix à l’abbaye de Collonges puis un déjeuner au restaurant Paul Bocuse.

Le MS Camargue

Pendant ces cinq jours, vous serez accueillis à bord du MS Camargue, un bateau de croisière moderne et accueillant. Il dispose de 54 cabines doubles réparties sur deux ponts avec la vue sur l’extérieur pour chacune et du Wi-Fi gratuit.

Les tarifs de la 2e Porsche Rallye Croisière

Pour participer à ce rallye, vous devrez vous acquitter de 3 900 € pour un équipage, avec une cabine deux places. Si vous voyagez seul, le coût sera de 2 925 €. Notons que ces tarifs incluent la pension complète à bord et lors des étapes impliquant des déjeuners en dehors du bateau. Il inclus également les visites, les circuits et assurances assistances ainsi que les taxes portuaires. Pour vous inscrire, contactez Kévin Petit, de CroisiEurope au 07 85 36 70 04 ou par mail à kpetit@croisieurope.com.

Découvrir le MS Camargue : https://www.croisieurope.com/bateau/ms-camargue

Inscription : cliquez ici

Dates : du dimanche 27 au jeudi 31 octobre 2019.

Organisateur : CroisiEurope