Le deuxième rendez-vous de la saison du Championnat de France FFSA GT4 se tenait le week-end dernier dans les rues de Pau. Mike Parisy, le Palois champion de France en titre, et Christophe Lapierre, quintuple vainqueur de la Porsche Carrera Cup,  y ont brillé, et ont porté haut les couleurs de Porsche.

Victoire puis podium pour Parisy / Lapierre

Lors de la première course du week-end disputée le samedi en nocturne, Christophe Lapierre et Mike Parisy (Porsche Cayman / CD Sport) ont remporté leur première victoire de l’année. Une victoire acquise après un départ de la deuxième place sur la grille, avec la voiture de sécurité en piste, pour cause de piste détrempée. Après quelques tours, Christophe Lapierre se fait déborder. Arrive alors la valse des ravitaillements avec le changement de pilote. Lorsqu’il prend le volant, Mike Parisy ressort dans les échappements de Pierre Couroye et de sa Ginetta. Au 25^e passage, dans la courbe des stands, Mike Parisy passe. Il prend le commandement pour ne plus le quitter. Mike Parisy raconte : « Christophe m’a donné le volant d’une voiture qui me permettait de m’exprimer. J’ai maintenu une pression constante sur Pierre [Courroye], la bagarre était sportive mais il fallait qu’il fasse une faute pour que je puisse passer. C’est ce qu’il s’est produit ! Je suis très heureux après la déconvenue de Nogaro et j’espère que nous compléterons un week-end parfait demain. »

Le lendemain, pour la seconde course organisée à Pau, les deux hommes n’ont pu faire mieux qu’une troisième place sur le podium. Derrière un doublé Ginetta, Parisy et Lapierre offrent un podium à Porsche. C’est en partie à cause d’un départ manqué que Mike Parisy se fait surprendre et perd plusieurs places dans les premières longueurs. Il remonte ensuite, et profite notamment du trafic pour recoller au trio de tête. Prenant le volant après l’arrête obligatoire, Christophe Lapierre double alors que la course est neutralisée. Il écope d’un drive-trough, et les espoirs de bien terminer semblent évanouis.

Mais de nombreux incidents en tête et sa détermination sans faille lui permettent de revenir… et de récupérer la troisième place dans les derniers tours. Christophe Lapierre évoque son relais : « J’ai commis une erreur de débutant en sortant des stands, en oubliant que nous étions toujours sous régime de voiture de sécurité. Par la suite, j’avais un problème à l’épingle du Lycée, où je n’avais pas de puissance à la relance. J’ai réussi à gérer tout cela en profitant d’un super châssis. Après la seconde neutralisation, j’ai poussé pour revenir. C’était compliqué en slicks sous la pluie ! Ce résultat est une demi-déception, mais nous prenons sur nous. »

Geoffroy

Passionné d’endurance, je suis spécialiste des 24 Heures du Mans et des courses d’endurance en général. Un terrain de jeu qui me donne l’occasion de croiser pas mal de Porsche, dont je suis amoureux.

Du brouillard, de la pluie, du suspense et au final, Porsche qui s’impose grâce à l’équipe Manthey. Les 24 Heures du Nürburgring 2018 furent une nouvelle fois à la hauteur de la légende, une nouvelle édition « classique ».

C’est la Porsche 911 GT3 R n°912 du Manthey Racing de Makowiecki, Lietz, Pilet et Tandy qui s’impose, devant une Mercedes AMG GT3. Le dépassement pour la victoire fut effectué à un peu plus d’une heure de l’arrivée. C’est le Français Fred Makowiecki qui était au volant, et parvenait à prendre le meilleur sur la Mercedes pour offrir la première victoire pour Olaf Manthey et son équipe depuis leur dernier succès glané dans l’Eifel, en 2011.

Une superbe victoire obtenue dans des conditions très difficiles, avec de la pluie et du brouillard. La course fut plusieurs fois hachée par des procédures de Code 60 (vitesse réduite à 60 km/h pour que les commissaires interviennent). Un drapeau rouge est même venu arrêter les machines dimanche matin pendant plus de deux heures, à cause d’un épais brouillard sur certaines portions de la Nordschleife.

Le succès Porsche vient célébrer les 70 ans de la marque, dans l’épreuve d’endurance mythique, qui attire toujours autant de spectateurs allemands. Un succès qui semblait une grande partie de la course promis à la voiture soeur, la 911 GT3 R n°911. Laurens Vanthoor, Kevin Estre, Romain Dumas et Earl Bamber ont mené une bonne partie de l’épreuve. Malheureusement, Romain Dumas n’a pas pu éviter de l’huile sur la piste et est parti dans le rail, sans possibilité de repartir.

Ce succès Porsche offre à la 911 GT3 R une nouvelle victoire, avant l’arrivée en 2019 de la nouvelle génération. C’est d’ailleurs à l’occasion des 24 Heures du Nürburgring que Porsche a pris le soin de présenter la 911 GT3 R 2019, qui sera proposée aux équipes clientes qui veulent s’engager en GT3 à travers le monde. Vous pouvez retrouver toutes les informations techniques de cette nouvelle auto et de nombreuses photos dans notre article dédié à la Porsche 911 GT3 R 2019, cette voiture de course conçue sur base de Porsche 911 GT3 RS 2018 de 520ch.

Geoffroy

Passionné d’endurance, je suis spécialiste des 24 Heures du Mans et des courses d’endurance en général. Un terrain de jeu qui me donne l’occasion de croiser pas mal de Porsche, dont je suis amoureux.

Vue sur plusieurs circuits dans le cadre d’essais menés par Porsche, la nouvelle 911 GT3R version 2019 vient d’être dévoilée par le constructeur, à l’occasion des 24 Heures du Nürburgring. Destinée à la compétition client, cette nouvelle GT3 vient remplacer l’ancienne génération pour continuer de proposer une gamme complète aux équipes, du Cayman GT4 à la 911 GT3 Cup jusqu’à l’ultime Porsche 911 RSR des 24 Heures du Mans. La nouvelle Porsche 911 GT3 R débutera sa carrière en 2019, et sera éligible dans tous les championnats qui utilisent le règlement GT3.

550ch, flat 6 de 4,0 litres pour la 911 GT3 R 2019

Pour ce millésime 2019 de la Porsche 911 R, on retrouve 550 ch avec, évidemment, un moteur flat 6 atmosphérique de 4 litres de cylindrée. La puissance est transférée uniquement à l’arrière, avec une boîte séquentielle à 6 rapports. Preuve des liens forts qui existent entre la compétition sur circuit et certains modèles de route, on retrouve de nombreux éléments mécaniques partagés avec la 911 GT3 RS. Ainsi, le système d’injection directe, mais aussi les réglages variables de la distribution des soupapes des arbres à cames d’admission et d’échappement sont communs avec la 911 GT3 RS de série, déjà extrême, il faut l’avouer (voir la fiche technique de la Porsche 911 GT3 RS type 991).

Porsche indique que le moteur de cette 911 GT3 R 2019 est plus facile à manier, et offre notamment une plage d’exploitation plus grande dans les tours. Au démarrage, tout comme au changement de vitesse, inutile de chercher la pédale d’embrayage. Le système séquentiel au volant est associé à un embrayage commandé électro-hydrauliquement.

La 911 GT3 R 2019, bête de course

Esthétiquement, là encore, les liens avec la 911 GT3 RS que nous avions découvert au Salon de Genève sont clairs. L’aérodynamique est toutefois largement optimisée, et c’est une voiture de course complète que l’on découvre, notamment via l’utilisation de matériaux composites pour certains éléments de la carrosserie ou encore du polycarbonate pour les fenêtres. Si vous aviez encore un doute sur le caractère bestial de la belle, l’aileron arrière de 1,9 m de long et de 40 cm de large est là pour vous rappeler que la 911 GT3 R est pensée pour avaler les kilomètres à très, très vive allure.

Porsche pense à la puissance, au style… et apporte aussi des innovations en matière de sécurité et de praticité. Exemple avec la possibilité de faire le plein de carburant sur la gauche ou la droite de la voiture ! Une excellente idée pour optimiser le temps nécessaire lors d’un arrêt aux stands afin de remplir le réservoir de 120 litres, et faciliter le travail des mécaniciens. Autre innovation au sujet de la sécurité, la possibilité d’enlever rapidement portes et fenêtres, notamment pour une intervention rapide. La position de pilotage est elle aussi optimisée, grâce notamment aux retours des clients. Le siège, fixé en 6 points, permet d’ajuster le centre de gravité parfaitement. Un élément de sécurité, placé dans la portière du pilote, permet une protection en cas d’impact latéral. Il s’agit d’une structure kevlar, aluminium et carbone, pensée pour absorber l’énergie en cas de choc.

A bord, le poste de pilotage donne envie d’enchaîner les boucles du Nürburgring ou de partir à l’assaut de la ligne droite du Mistral. L’alignement de certaines commandes a été revu, et la climatisation fait son apparition. En effet, la 911 GT3 R était jusqu’à maintenant dépourvue de tout système de climatisation, ce qui pouvait faire grimper la température de l’habitacle très, très haut en cas de conditions météo ensoleillées.

Pour s’acheter une 911 GT3 R et se lancer dans un championnat GT3 en France, en Europe ou partout dans le monde, il faudra débourser un peu plus de 450 000 euros HT.

Geoffroy

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Porsche vient de dévoiler le nouveau Cayenne E-Hybrid, version hybride qui vient compléter la gamme de motorisations déjà proposées pour la nouvelle génération du SUV allemand. Grâce à l’ajout d’équipements inédits, et à une puissance en hausse, ce nouvel opus hybride de Porsche ne va pas passer inaperçu.

Nouveau Cayenne E-Hybrid, puissance en hausse

Un moteur V6 3 litres de 340 ch couplé à un moteur électrique de 100 kW, soit 136 ch, voilà de quoi générer une puissance combinée de 340 kW et 462 ch pour le nouveau Porsche Cayenne E-Hybrid. Pour les connaisseurs de ce modèle, ces chiffres permettent de constater une hausse de sept petits chevaux seulement sur la partie thermique par rapport à l’ancienne génération, mais un bon en puissance sur le moteur électrique. Celui-ci est ainsi plus puissant de 43%, et contribue en grande partie à faire passer la puissance totale du Cayenne E-Hybrid de 416 à 432 ch.

Toujours au rayon des chiffres, Porsche indique que ce Cayenne E-Hybrid peut couvrir le 0 à 100 km/h en 5 secondes, et sa vitesse de pointe est de 253 km/h. Porsche précise qu’un boost électrique, dérivé du 918 Spyder, est monté de série, et permet de profiter de la puissance maximale… dès le premier contact avec l’accélérateur. Pas mal pour une voiture qui, rappelons-le, frôle les 2,3 tonnes.

Autonomie améliorée pour le nouveau Cayenne E-Hybrid

La puissance, c’est une chose. Mais en achetant un véhicule plug-in hybride, c’est aussi l’autonomie qui est scrutée. Sur ce volet aussi, Porsche annonce une amélioration. Le Cayenne E-Hybrid peut ainsi parcourir 44 km à 135 km/h en mode électrique seul. La consommation annoncée est de 3,4 à 3,2 l/100 km en cycle mixte, selon le type de gommes chaussées.

La batterie peut être entièrement rechargée en 7,8 heures selon Porsche, le tout via du 230 V/10 A. Un chargeur embarqué de 7,2 kW est proposé en option et peut lui permettre un chargement en seulement 2,3 heures (avec 230 V/32 A) !

Du progrès, c’est aussi sur la partie application qu’il faut en trouver. En effet, avec le service Porsche Charging Service et l’application Porsche Connect, il est désormais possible de filtrer et de trouver les bornes de recharge à proximité, et d’en faire un point de navigation. Mieux, pas la peine de quitter l’app pour trouver des stations autres que celles créées par Porsche. Elles sont désormais intégrées au système.

Nouvelles options pour le Cayenne E-Hybrid

En plus de la puissance et de l’autonomie, ce nouveau Cayenne E-Hybrid dispose d’une flopée d’options inédites jusqu’à maintenant. C’est le cas par exemple de l’affichage tête haute ou encore des jantes 22 pouces. Il est aussi possible d’ajouter des sièges massant voire le pare-brise chauffant !

Vous pouvez déjà commander votre Cayenne E-Hybrid au prix de 92 304 €. Un prix voisin de la version « classique », et légèrement inférieur au Cayenne S.

Geoffroy

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