Les résultats de la « Porsche Sale » 2018 de Silverstone Auctions

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La maison de vente aux enchères anglaise Silverstone Auctions organisait le week-end dernier la « Porsche Sale », en complément de la September Sale 2018. L’occasion de suivre la valeur de certaines Porsche classiques.

La 911 (991) Speedster dévoilée officiellement par Porsche !

Fermement attendue par les porschistes, la nouvelle 911 Speedster multiplie les clins d’œil au passé sans renier pour autant le présent et le futur de la marque. Présentée au public lors du Mondial de l’Automobile de Paris (4 au 14 octobre 2018), ce nouveau fleuron pourrait bien être l’ultime 911 de septième génération, puisque la 991 s’apprête à passer le flambeau à la 992, dont de nombreuses images ont déjà fuité. Passons en revue la nouvelle 911 Speedster… Qui ne réserve d’ailleurs que de bonnes surprises !

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Esthétiquement : l’expression même du néo-rétro

C’est un fait : les puristes de la marque se sont souvent retrouvés quelque peu oubliés par Porsche. Passage à la suralimentation des 911 Carrera, perte de deux cylindres sur les Boxster et Cayman, investissement de Porsche dans les technologies hybrides et autonomes… Heureusement, l’onglet passion demeure et cette 911 Speedster en est la parfaite allégorie.

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Au niveau du design, nous retrouvons des pare-chocs repris de l’actuelle GT3, conférant un look très sportif à cette 911 type 991 Speedster. Les plus observateurs auront certainement déjà remarqué le bouchon de réservoir présent au milieu du capot. Cet appendice remonte à la première génération de 911 R.

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Mais ce n’est pas tout ! Les amateurs des modèles d’antan noteront la typographie chromée « Speedster » sur les montants du cache-moteur. Elle est calquée sur celle des 356 Speedster. Nous retrouvons cette même police sur les appuie-têtes, brodés.

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Autre touche nostalgique, le pare-brise raccourci de quelques centimètres et davantage inclinés. Habillé de montants noir, il offre un look encore plus agressif. Bien sûr, nous retrouvons à l’arrière le traditionnel cache-moteur à double bosselage, caractéristique des 911 Speedster depuis le modèle de 1989, condamnant les places arrière. Un look unique en son genre, souvent perçu comme la quintescence de la 911. Les plus attentifs aux détails auront aussi remarqué les rétroviseurs obus… en carbone !

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Enfin, la peinture de présentation est le Guards Red. D’apparence, il s’agit d’un rouge métallisé presque classique. Pourtant, il s’agit de la teinte exacte proposée sur les 911 de la série G (que l’on reconnait notamment aux pare-chocs à accordéons) et plus particulièrement sur le Speedster de 1989. Avis aux amateurs !

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Cependant, Porsche ne s’est pas contentée de jouer exclusivement la carte du rétro. Des ajouts sont bien présents, comme des jantes de 21 pouces inspirées de la compétition, la sellerie noir et rouge et la nouvelle découpe du cache-moteur, qui inclut notamment les protections en cas de retournement. Un look qui mêle sportivité et clins d’œil historiques… Il ne manquerait plus qu’un moteur atmosphérique et une boîte manuelle… Oh ! Attendez le paragraphe suivant !

Moteur atmosphérique et boîte manuelle pour tout le monde !

Porsche a choisi d’implanter sous le capot de la 911 type 991 Speedster, le moteur atmosphérique de la GT3, conformément aux informations que nous avions déjà reçues. Il s’agit d’un Flat-6 de 4.0 litres délivrant 500 chevaux et capable de monter à 9 000 tr/m. Cela promet de belles sensations de conduite. Pour le plaisir des oreilles, un échappement composé partiellement de titane prend place, tout en reposant sur le châssis de la GT3. Les ailes larges pourraient laisser penser à une transmission intégrale mais le Speedster demeure une authentique propulsion.

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Les performances n’ont pas encore été communiquées mais elles devraient être relativement proches de celles d’une GT3 « classique », bien que la vocation soit bien différente. D’ailleurs, Porsche proposera différents packs nommés « Heritage Design » permettant d’ajouter plus ou moins d’éléments en rapport avec le passé de la marque; Nous n’avons pas plus d’informations pour l’heure mais nous ne manquerons pas de vous en faire dès que cela sera le cas.

Un prix encore méconnu

Le prix de vente n’a pas été énoncé par Porsche. Cela sera probablement le cas lors de la présentation du Mondial de l’Automobile de Paris. Toutefois, il faudra certainement s’acquitter d’une somme minimale d’au moins 225 000 €, sachant que seuls 1 948 exemplaires seront produits. Un nombre qui fait écho à la date de présentation de la 356 numéro 1. Si les acheteurs veulent personnaliser leur 911 Speedster, ils devront recourir aux différents packs « Heritage Design » et la note risque davantage encore de s’alourdir… Mais quand on aime…

Guide d’achat – Porsche 911 2.0l de 1965-1969 : Evolution des carrosseries

A consulter :









Genèse de la Carrosserie des Porsche 911 2.0l de 1965 à 1969

Avant d’en arriver au dessin définitif de la 911, sa genèse n’a pas été un « long fleuve tranquille ». Sans entrer dans une longue litanie de détails ayant jalonné sa difficile gestation, on peut dire que dès le milieu des années 50, Ferry Porsche tout en faisant évoluer la 356, réfléchit à terme à remplacer celle-ci. Après divers essais il confie en 1957 le projet de dessin à Albretch Goertz excellent styliste qui de plus est allemand, ce qui ne peut que faciliter les échanges. C’est ainsi que naît la maquette de Type 695 sous sa plume.

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Ce dessin ne plaît pas du tout à Ferry qui décide de partir d’une 356 qu’il fait couper en deux et recouvrir d’argile. Un côté est de nouveau confié à Albretch Goertz et son équipe, l’autre à l’équipe de l’usine, dont le fils de Ferry, Butzi. Les deux équipes modèlent à leur manière chaque côté et c’est sur la base de celui de l’équipe de l’usine (côté gauche) qu’une vraie carrosserie va être créée .

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Cette première carrosserie est le type T7 qui sort en 1959 dont l’avant est proche de la future 911.

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On le voit très bien sur ce prototype restauré exposé à l’usine aujourd’hui.

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Ce n’est pas le cas de la partie arrière qui va recevoir des modifications grâce au coup de crayon de Butzi qui, sur une maquette miniature, va avoir l’idée d’en arrondir la forme en se basant sur l’arrière de la 356 tout en l’allongeant. Cette maquette porte le nom de 644.

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Butzi affine son dessin et en 1961 il peut être fier de sa maquette en bois et métal grandeur nature dont sortira la 901/911 définitive. Si la grille du capot arrière n’est pas encore figée, on peut remarquer que celle des 997 s’inspirera de celle de cette maquette 44 ans plus tard…

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Le bureau d’études travaille d’arrache-pied, car le temps passe et l’équipe est bien consciente que malgré toutes les améliorations apportées à la 356, celle-ci de par sa conception initiale ne va pas tarder à être dépassée et voir les marques concurrentes pointer le bout de leur nez.
Cette rarissime photo du bureau d’études, montre notamment dans le fond la 901, une maquette miniature et le futur volant.

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Butzi continue à travailler avec l’aval de son père sur le projet et en novembre 1962 le premier prototype 901/1, châssis 13321 est présenté avec toute l’équipe de développement.

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Une dizaine de prototypes est construite et c’est le cinquième de couleur jaune qui est présentée en première mondiale au public au salon de Francfort 1963. Hélas après avoir été utilisé par l’usine durant deux ans, ce prototype est détruit, mais heureusement quelques maquettistes en ont sorti une évocation relativement fidèle comme celle présentée ci-après.

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Avant de devenir « 911 » comme nous l’avions précisé dans notre premier dossier consacré aux modèles 2.0, 82 exemplaires de « 901 » furent construits et vendus en 1964. Un de ces exemplaires retrouvés il y a quelques années a été restauré par l’usine et trône dans le musée.

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À remarquer que sur ces 901 il n’y a pas de sigle sur le capot arrière alors que le nom Porsche est de couleur dorée. Les butoirs de pare-chocs sont dépourvus de protection caoutchouc alors que cette protection couvrant les baguettes de ces pare-chocs est très fine. Passons maintenant à l’examen des modèles 911 qui seront livrés à partir du dernier trimestre 1964.

Carrosserie des Porsche 911 2.0 – Millésimes 1965/1966 – Série 0

Détaillons les parties de carrosserie dont certaines d’entre elles vont ensuite évoluer au fil du temps. On remarque d’abord que les essuie-glaces chromés se rabattent côté passager dans le but de ne pas gêner par éblouissement le conducteur en position repos. Les vitres des projecteurs sont sphériques, héritage des 356. Tous les encadrements des glaces sont chromés et de nombreux importateurs commandent d’office l’option gratuite antibrouillard de marque Hella. Des vitres teintées dites « catacolor » sont par ailleurs proposées sur option.

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De leur côté les grilles à côté des clignotants avant sont en laiton et fixées par quatre vis en 1965. Mais dès mi 1966 elles sont fabriquées dans un matériau moins coûteux (le zamac) comprenant du zinc et de l’aluminium notamment et sont fixées par deux vis.

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Dès ce millésime il est également possible d’avoir le toit ouvrant électrique sur option (il était déjà proposé sur les 901).

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Les clenches de porte ont un barillet saillant alors qu’une antenne radio est proposée en option.

Les rétroviseurs extérieurs de marque Durant sont sur option à gauche (sauf pour l’Allemagne où côté conducteur ils sont obligatoires) et à droite.

1er retro porsche 911 1965 Durant
Rétroviseur Durant

Lorsqu’on choisit un style plus sportif, en forme d’obus, ils sont de marque Talbot.

retro porsche 911 1965 Talbot
Rétroviseur Talbot en forme d’obus

Sur le capot arrière, la grille est au départ assemblée à la main, mais vu le coût de main d’œuvre, l’usine fabrique des barres embouties et le montage est effectué par soudures. De son côté le premier sigle 911 apposé est disposé en bas du capot à droite avec des lettres obliques alors que le sigle Porsche est soudé.

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Les jantes sont en acier de taille 4,5 pouces de large et de 15 pouces de diamètre équipées de pneus 165/80/15. Elles peuvent sur option recevoir un sigle central de couleur et sur une autre option gratuite être chromées.

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En 1965 la plaque du numéro de châssis est fixée à côté de la serrure du capot avant, puis émigre sur le plancher, à côté de la roue de secours, mais au millésime 1966, elle revient posée à son endroit initial.

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Evolution de la carrosserie des Porsche 911 2l de 1965 à 1969 27Lorsqu’on ferme le capot avant on remarque le blason de la marque qui mérite une petite explication. Celui-ci a été créé au début des années 50 par Ferry Porsche à la demande de Marc Hoffman importateur de la marque aux USA. Et c’est lors d’un repas avec ce dernier que Ferry le dessina sur une nappe de papier. D’abord posé sur les 356, celui-ci gardera le même graphisme jusqu’au millésime 1973.

Au fur et à mesure de l’avancement de nos dossiers, nous verrons que ce blason évoluera de manière très subtile au point que beaucoup de restaurateurs ont beaucoup de mal aujourd’hui à retrouver le bon blason correspondant au modèle qu’ils rénovent.

Dans ces photos extraites du catalogue options du millésime 1966, on trouve à compter d’octobre 1965, l’essuie-glace arrière apparaître en option. . De même apparaissent la galerie, les porte-vélos, les entourages des butées de pare-chocs, le pommeau en bois du levier de vitesse avec écusson. Les butoirs de pare-chocs peuvent aussi recevoir à partir de mi-1966 des protections caoutchouc sur option.

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D’autres accessoires sont proposés notamment pour les séjours aux sports d’hiver comme les luges pour grands et petits.

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À l’époque les sports d’hiver sont réservés à une clientèle aisée sensible aux publicités Porsche.

Carrosserie des Porsche 911 2.0 – Millésime 1967 – Série 0

Avant de parler des deux grandes nouveautés apparaissant pour ce millésime, c’est-à-dire la version Targa et les jantes Fuchs, examinons les quelques détails extérieurs qui changent. Commençons par le sigle 911 qui est dorénavant placé sous la grille de capot et les protections sur les pare-chocs sont plus larges.
Pour le reste peu de changements avec la conservation des parties chromées.

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Genèse de la version Targa

Au début des années 1960, une rumeur court aux USA que les cabriolets non pourvus d’un arceau protégeant les occupants en cas de tonneau seront bientôt interdits….ce qui n’existera jamais ! Mais évidemment chez Porsche cette rumeur est prise au sérieux, car l’usine est en pleine étude afin de proposer sa 901 en version cabriolet en parallèle de la version coupé. Treize exemplaires en sont construits et seuls deux ont survécu dont celui-ci restauré récemment.

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Ayant abandonné l’idée de lancer la fabrication du cabriolet (les cartes grises elles garderont le terme de cabriolet pour les Targa) Ferry demande à Butzy de dessiner une nouvelle carrosserie. Ce dernier propose alors la pose d’un arceau avec une sorte de capote enroulable latéralement qui est présenté aux salons de Francfort et Paris 1965 avec une lunette souple en vinyle à l’arrière. Trop compliqué à fabriquer cette version est abandonnée et au final un toit rigide est choisi avec une lunette souple qui, peut se glisser sous un cache capote fixé par boutons pression.

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Voici la lunette souple qui s’ouvre par une fermeture éclair. Noter le sigle Targa en lettres dorées alors que sur cette première Targa, il n’y a pas d’ouïes d’aération sur l’arceau. De son côté le toit rigide est pliable.

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Superbe publicité de la marque pour le lancement de ce modèle qui a choisi le nom de Targa en souvenir des excellents résultats de Porsche lors de la course de la Targa Florio en Italie sans oublier que Targa en italien veut dire par extension « protection ». Profitons-en pour introduire le sujet suivant relatif aux jantes Fuchs puisque cette publicité montre celles-ci qui équipent de série les modèles équipés du moteur 2.0S.

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Les jantes Fuchs

Evolution de la carrosserie des Porsche 911 2l de 1965 à 1969 42Dès son lancement Ferry est conscient que la 911 mérite mieux que des jantes en acier. Alors il définit l’aspect et la structure de jantes en alliage léger forgé. Il s’adresse à la société Fuchs pour les fabriquer, celle-ci ayant prouvé ses qualités en fournissant à la firme les rouleaux destinés à équiper les chenillettes de l’OTAN que Porsche fabrique.

Leur coût de fabrication est cinq fois plus cher qu’en acier émaillé et deux fois plus cher qu’en acier chromé, résistant au voilage malgré les contraintes de la route et les kilomètres accumulés, c’est pourquoi elles seront toujours en option jusqu’en 1988 sauf sur certains modèles spécifiques de la gamme. Grâce à celle-ci, le poids unitaire des jantes passe de 9kgs à 5kgs, ce qui diminue les masses non suspendues au bénéfice de la tenue de route en virage.

Comme on le voit sur le cliché publicitaire ci-devant ces jantes de 4,5j de large d’un diamètre de 15 pouces en 1967 de référence 901 361 012 01 ont un aspect entièrement satiné sauf pour la partie autour des écrous de roues qui est peinte en noir.
La référence de la jante est inscrite en profondeur dans sa cuvette avec le préfixe 901 (exemple d’une jante 1967 de 911R). Pour être certain que les jantes Fuchs équipant votre 911 sont bien des originales, vérifier que la tête de renard (traduction en français de Fuchs) est bien à l’intérieur de celles-ci.

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Pour en terminer sur les jantes Fuchs ajoutons qu’en cette année 1967, Porsche fabrique une vingtaine d’exemplaires de 911 destinées à la course appelées 911 R équipées de jantes en magnésium ayant un diamètre identique, mais en 6j et 7j pouces de large de référence 901 361 012 06 pour l’avant et de référence 901 361 012 05 pour l’arrière.

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Carrosserie des Porsche 911 2.0 – Millésime 1968 – Série A

La mode est au noir et certaines parties chromées prennent cette couleur comme les essuie-glaces qui ne pouvant plus éblouir le conducteur sont dorénavant au repos de son côté. Pour les versions L et S Les jantes passent en 5,5j x 15 pouces avec, pour leurs versions Fuchs, le fond noir (référence 901 361 012 05) alors que la version T qui apparaît pour ce millésime conserve les jantes de 4,5j x 15 pouces.

La Targa peut recevoir sur option une lunette arrière fixe. Notez sur cet exemplaire les optiques supplémentaires qui dans ce cas sont montés sur des grilles spécifiques.

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Enfin, la grille de capot est dorénavant dépourvue de barre centrale.

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Les clenches sont modifiées dans un but de sécurité avec l’entourage du barillet par des parties saillantes empêchant son enfoncement en cas de tonneau, donc l’ouverture des portes.

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Les rétroviseurs extérieurs Durant sont plus arrondis alors qu’en Allemagne et aux USA ils deviennent rectangulaires afin d’avoir une surface plus grande pour la visibilité du conducteur.

retroviseur forme

Quelques détails comme une protection latérale plus large des bas de caisse est posée (visible sur la photo ci-dessus) et le sigle Porsche du capot arrière des 911 T est de couleur argent, la couleur dorée des autres versions étant dans ce cas une option.

Par ailleurs les encadrements des vitres sont désormais en aluminium anodisé brillant en remplacement des chromes.

Carrosserie des Porsche 911 2.0 – Millésime 1969 – Série B

Compte tenu du caractère survireur de la 911, les ingénieurs décident d’en augmenter l’empattement qui passe de 2211 mmm à 2268 mm. On voit très bien sur cette photo que le cache d’accès au barres de torsion arrière est alors recouvert par la protection latérale (précisons que ce cache devient de la même largeur que sur la 911 S sur cette version E contrairement au millésime précédent où seule, la 911S en bénéficiait justement. De leur côté les déflecteurs de vitres avant deviennent fixes sur les coupés.

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Les grilles avant diminuent en longueur permettant aux blocs optiques d’être plus grands. Les phares déjà modifiés en 1968 pour les versions S deviennent les mêmes pour toutes les versions, car équipées de phares à iodes, leurs glaces sont alors plates. A l’arrière des catadioptres apparaissent sur les pare-chocs alors que si le capot des versions T et E sont toujours en acier, celui des S est en aluminium.

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Côté jantes, si les T conservent les 5,5j x 15 pouces les versions E et S passent en 6j x 15 aussi bien pour les modèles acier que les modèles Fuchs dont les références dans cette taille sont : 911 361 020 00. Les pneus deviennent alors des tailles basses en 185/70/15. Cependant comme la marque propose une option confort de son modèle E des jantes Fuchs en 5,5J de diamètre 14 pouces de référence 911 361 016 10 apparaissent équipées des pneus plus étroits au flanc plus haut, soit des 165/80/14.

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Vu le prix élevé de l’option jante Fuchs, la marque propose également des jantes en magnésium de marque Mahle de coût moins cher ; malgré cela et l’intérêt de leur légèreté, elles ne connaîtront que peu de succès.

Pour en terminer sur les modèles 1969, noter que la version Targa voit son arceau recevoir trois ouïes d’aération.

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Références des nuances des peintures et des options

Nous vous invitons, afin que vous puissiez trouver toutes les options et couleurs proposées sur l’ensemble des modèles 2.0, de vous reporter à nos guides spécifiques :

Notre choix

Le rêve, pour peu qu’on en ait les moyens est de trouver une 901 pour son côté rarissime…mais attention à bien vérifier leur numéros de châssis. En s’en tenant exclusivement aux évolutions de la carrosserie, retenir un modèle 1968 semble le meilleur choix, car il a encore tous les chromes qui en font tout le charme. Les jantes Fuchs sont plus larges et plus élégantes de par leur couleur et se marient mieux avec la carrosserie que celles pratiquement totalement satinées de 1967. Ce qui est d’ailleurs incroyable c’est que leur dessin a si peu vieilli que la marque en a ressorti des versions modernisées sur les derniers modèles de 911. Ferry était véritablement un génie !

Alors même si sur cet exemplaire il manque les protections de bas de caisse (à rajouter évidemment pour que ce soit parfait), je pense que beaucoup de nos lecteurs craqueraient pour lui, car le mariage des chromes avec les jantes Fuchs polies, les déflecteurs coulissants (pour la dernière année sur les coupés, car cela perdurera jusqu’en 1975 sur les Targa), avec une couleur proche du cinquième prototype de la 901 en fond un modèle plus que désirable !

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Numéros de châssis des 911 2.0

MODÈLESMILLÉSIMESNUMÉROS DE CHÂSSISPRODUCTION
901 ET 9111965300001 ˆÊ3033903390 EX
9111966303391 ˆ 3051001700 EX
911 coupŽ1967305101 ˆ 3085223422 EX
911 S CoupŽ1967305101S ˆ 308523S
911 Targa1967500001 ˆ 500718718 EX
911 S Targa1967500001S ˆ 500718S
911 T CoupŽ reste du monde196811820001 ˆ 11820928928 EX
911 T CoupŽ reste du monde Karmann196811825001 ˆ 11825683683 EX
911 L CoupŽ reste du monde196811810001 ˆ 11810720720 EX
911 S CoupŽ reste du monde196811800001 ˆ 118012671267 EX
911 T Targa reste du monde196811870001 ˆ 11870521521 EX
911 L Targa reste du monde196811860001 ˆ 11860307307 EX
911 Targa reste du monde196811850001 ˆ 11850442442 EX
911 CoupŽ USA196811830001 ˆ 11830473473 EX
911 CoupŽ USA Karmann196811835001 ˆ 11835742742 EX
911 L CoupŽ USA Karmann196811815001 ˆ 11815449449 EX
911 Targa USA196811880001 ˆ 11880268268 EX
911 L Targa USA Karmann196811865001 ˆ 11865134134 EX
911 T CoupŽ tous pays1969119100001 ˆ 119100343343 EX
911 T CoupŽ tous pays Karmann1969119120001 ˆ 1191235613561 EX
911 E CoupŽ reste du monde19691192000001 ˆ 119200954954 EX
911 E CoupŽ reste du monde Karmann1969119220001 ˆ 1192210141014 EX
911 S CoupŽ reste du monde1969119300001 ˆ 1193014921492 EX
911 T Targa tous pays1969119110001 ˆ 1191112821282 EX
911 E Targa reste du monde1969119210001 ˆ 119210858858 EX
911 S Targa reste du monde1969119310001 ˆ 119310614614 EX

Julien Andlauer solide leader en Porsche Carrera Cup France après Barcelone

Après les deux courses organisées à Barcelone le week-end passé, on se rapproche encore un peu plus du verdict final côté pilotes. Julien Andlauer est en route vers un nouveau titre. Du côté du classement équipes, Martinet by Alméras est déjà assuré du titre !

Alessio Rovera, vainqueur de la course 1

Avant les premiers essais sur le circuit espagnol, les regards étaient braqués sur quatre pilotes, tous prétendants au titre : l’Italien Alessio Rovera (Tsunami RT), Julien Andlauer (Martinet by Alméras), le Turc Ayhancan Güven (Attempto Racing) et enfin Valentin Hasse-Clot (Sébastien Loeb Racing). Les quatre hommes ont tenu leur rang, et c’est Alessio Rovera qui a pris le dessus lors de la première course. En pole position, il a mené de bout en bout pour marquer de précieux points. Au départ, Alessio Rovera a cru un temps s’envoler, mais Julien Andlauer n’a eu de cesse de revenir dans ses échappements.

Le Français vainqueur de sa catégorie aux 24 Heures du Mans cette année a enchainé les tours rapides, emportant à cette occasion le point du meilleur tour. Appels de phare, passages sur les vibreurs, vitesse de pointe élevée et freinage tardif… Julien Andlauer a tout tenté, mais Alessio Rovera l’emporte. « J’ai dû taper dans mes pneumatiques pour me rapprocher. Barcelone est un circuit exigeant pour les pneus. Avec la température très chaude, je suis arrivé au bout des pneus. Il m’en manquait encore un peu pour aller chercher la victoire » confiait Andlauer, qui pensait déjà à la seconde course du week-end pour prendre sa revanche. Ce fut chose faite.

Nicolas Misslin, Sébastien Dumez et Stéphane Denoual composaient le podium du championnat B.

Course 2 : une belle bataille entre Julien Andlauer et Ayhancan Güven

Auteur de la pole position et vainqueur de la seconde course de Barcelone, Julien Andlauer a conservé son avance au championnat. Au départ, il perdait pourtant sa première position, débordé par Ayhancan Güven. Dès le premier tour, Julien Andlauer a repris la tête, et c’est alors en position de pilote chassé qu’il a dû gérer la course. Ayhancan Güven et Julien Andlauer se battaient pour le meilleur tour en course, tandis qu’Alessio Rovera, vainqueur la veille, se contenait de compléter le podium. « Nous nous sommes bien battus avec Ayhancan dans le premier tour. C’était très fair-play, sans contact, et je pense que c’était beau à voir pour les spectateurs. Ensuite, mon objectif était de m’échapper, mais il a tenu le rythme jusqu’au bout. J’étais sous pression et il ne fallait pas faire d’erreur pour s’imposer aujourd’hui » confie Julien Andlauer, désormais en tête de la Porsche Carrera Cup France 2018 avec 192 points, contre 170 pour Alessio Rovera et 163 pour Ayhancan Güven.

Après un week-end de Magny-Cours largement dominé, et avant le dernier rendez-vous au Paul Ricard, Julien Andlauer est dans la meilleure position possible. Une victoire pleine (20 points) le sépare de son premier poursuivant, ce qui peut lui permettre d’aborder la course dans le sud de la France avec décontraction… mais le jeune homme, on le sait, va tout faire pour chasser deux nouvelles victoires.

En championnat B, Nicolas Misslin passait sous le drapeau à damier devant Sébastien Dumez une nouvelle fois. Nicolas Misslin est ainsi deuxième du classement B, avec 174 points, derrière Sébastien Dumez et ses 188 points. Nicolas Misslin a tout fait (victoires, pole position, meilleurs tours) et repart avec le maximum de 44 points, mais doit encore se contenter de la deuxième place.

Notons que, grâce à Julien Andlauer, solide leader du classement général, et au pilote Hugo Chevalier, premier Rookie au classement, l’équipe Martinet by Alméras a décroché à Barcelone le titre Teams de la Porsche Carrera Cup France 2018. Un sacre, à un meeting de la fin, qui démontre tout le talent des pilotes de cette équipe.

Pour le plaisir des yeux, voici quelques images retraçant le week-end.

Un grand merci à Sébastien qui avait fait le déplacement :

 

 

4éme Édition du Porsche Classic en Normandie

Si j’ai le plaisir de partager avec vous chers lecteurs, mes connaissances sur les Porsche anciennes, j’ai par ailleurs créé avec ma compagne Sylvie une association événementielle en 2015 dénommée « Auto Art Event Normandie » ayant pour but de réunir une fois par an une quarantaine d’équipages passionnés par ces modèles dont la production s’est arrêtée en 1998 avec la 993. Alors je vous invite à nous suivre sur les routes de la Suisse Normande avec une escapade dans les Alpes Mancelles où a eu lieu cette 4éme édition les 8 et 9 Septembre derniers.

Pour la 3éme fois le Centre Porsche Imsa de Caen, dont le responsable est Eric Antoine (ci-dessous à droite) alors que Raymond Narac en est le président comme de celui de Rouen, reçoit avec son équipe les impétrants pour le départ en leur offrant un café/viennoiserie pendant que le briefing se déroule.


Pour fêter dignement les 70 ans le thème marquant de cette édition est la 356 dont six exemplaires sont présents avec notamment deux rares Speedster et Roadster.

Le road-book emprunte les petites routes longeant le fleuve « l’Orne », permettant aux belles de se rendre à Clécy. Parmi elles, cette 993 poursuivie par une des deux 2.7 RS présentes alors qu’une autre 993 dans une rare livrée blanche devance une 2.2 S Targa sortant juste de restauration.

Superbe cliché de ces Porsche 911SC Targa, 3.2 Speedster Turbolook et 928 S.


Clécy, village plein de charme, bénéficie de falaises d’où décollent les passionnés de parapente.
Une halte s’impose pour les admirer. Profitons-en pour attirer votre attention sur la présence d’une 911 Carrera 3.0 1977 « rouge péruvien », la seule en France à ma connaissance et toujours restée dans la même famille.

De son côté cette 356 Coupé de 1963 est dans son jus d’origine, 3éme main qui fera dans quelques mois l’objet d’un dossier technique complet sur votre site préféré.

 

Puis les équipages reprennent la route en continuant à admirer le paysage à l’instar de ceux ayant le plaisir de rouler dans la deuxième 2.7RS et la deuxième 2.2S Targa magnifiquement restaurée au Centre Porsche Classic de Rouen.

Avec de telles Porsche, passer sur le parcours de la course de côte régionale de la Forêt-Auvray s’impose sans bien évidemment essayer de battre le record de vitesse sur le tracé relativement étroit avec une visibilité limitée.
Mais je soupçonne quand même que si les « pilotes » de cette 2.2T suivie par une 2.4S Targa sont restés relativement raisonnables, que celui de cette superbe 993 Biturbo « rouge arena » n’a pas résisté à faire parler les 408 cv de son moteur !

Après 100 km effectués les estomacs se restaurent au château de Vendeuvre, demeure privée qui renferme des trésors comme la plus belle collection de meubles miniatures d’Europe. On dirait des miniatures au 1/43eme cet alignement des quarante Porsche alors que la traditionnelle photo souvenir des participants ne peut être faite qu’en ce lieu en compagnie du couple de châtelains.

Après avoir répondu à un questionnaire sur les Porsche et la région, les équipages reprennent la route au cours de laquelle ils doivent remettre dans l’ordre des photos prises sur le parcours toujours aussi pittoresque. Cette 944 S2 cabriolet accompagnée par un coupé 356 longent le barrage de Rabodanges, haut lieu de ski nautique.

 

La variété des modèles, leur rareté et leur état sont un des points forts de cette quatrième édition comme le montrent cette 964 cabriolet « améthiste » et cette 912 Targa bleu turquoise.

Dans cette région il y a un lieu peu connu qui est l’église du Ménil Gondoin dont le curé eut l’idée de décorer les murs. Visiblement celui-ci avait tout compris de la communication ! Des équipages habitant en Normandie découvrent ainsi les oeuvres de cet ecclésiastique comme celui-ci en 356 cabriolet dont le conducteur est peintre professionnel.

Après 90 km la soirée se passe à Bagnoles de l’Orne où durant le cocktail les participants portent un chapeau, en clin d’oeil d’une époque !

A la fin du repas les propriétaires des 356 reçoivent une maquette de la fameuse 356 SL qui fût la première Porsche à enlever une victoire aux 24 H du Mans 1951, à savoir la victoire de la classe 751/1100 cm3 tout en se classant 20éme au général. De son côté notre peintre a eu la gentillesse de faire un tableau représentant une 356 qui est tiré au sort parmi les quarante équipages.

Un anniversaire mérite un gâteau, alors pour marquer les 70 ans de la marque, le chef et son équipe ont créé une première avec ce gâteau représentant le blason Porsche. Celui-ci est présenté entouré de maquettes représentant pratiquement l’ensemble des modèles produits entre 1948 et 1998 avec notamment la 356 SL, le Speedster 550, la 901, la 911, pour terminer avec les 964 et 993. Gâteau qu’auraient apprécié Claude et Georges Pompidou, le couple venant de temps à autre se ressourcer avec leur Coupé 356 à Bagnoles de l’Orne.

Après une bonne nuit réparatrice, dès 8h30 un nouveau périple attend les « courageux » participants, car se lever tôt après une soirée animée n’est pas évident. Et peu importe s’il fait frais, un Roadster 356 ne se conduit que décapoté !

La première étape de la matinée conduit le groupe à Saint Cénery le Gérei, village classé à la limite de l’Orne et de la Mayenne. Magnifique endroit où les Porsche anciennes se glissent dans le charme du paysage quel que soit le modèle.

La fin de ce week-end approche, et avant de déjeuner au château de Carrouges, avec remise des cadeaux des différents partenaires à tous les équipages, les Porsche s’alignent année par année de la 356 à la 993. On dirait un vrai tableau n’est-ce pas ?

A voir le sourire sur tous les visages des participants et leur désir qu’une cinquième édition ait lieu en 2019, on peut penser que l’ensemble des prestations les a satisfaits même si comme toujours il y a encore des améliorations possibles…

La Porsche 935 renaît… Avec 700 chevaux !

Entre 1976 et 1981, les Porsche 935 ont écumé les circuits du monde entier, avec notamment une victoire aux 24 Heures du Mans en 1977. Diverses évolutions stylistiques eurent lieu. Porsche, à notre grande surprise, vient d’offrir une descendance à cette prestigieuse voiture de course. Une descendance qui repose sur une base de 911 GT2 RS. Ça calme !

Une Porsche 935 sur base de GT2 RS

Lors d’un rassemblement de Porsche anciennes, à Laguna Seca, en Californie, la marque allemande a fait trembler bon nombre de porschistes. La 935 fait son grand retour. Esthétiquement, les liens de parenté avec l’aïeule sont indéniables. Nous retrouvons une ligne similaire, avec un Flat-nose, c’est-à-dire un avant « lisse », avec phares inclus sur la partie basse. Des extensions d’aile prennent place tandis que l’arrière est intégralement remodelé, aboutissant à un derrière presque intégralement noir et très agressif.

L’ensemble est surmonté d’un généreux aileron. Autant dire que Porsche a multiplié les clins d’œil au passé en reprenant les attributs stylistique de la précédente Porsche 935, pour concevoir ce cru 2018. Pour autant, la conception reste ultra moderne. Notons également des jantes très aérodynamiques et l’utilisation d’éléments en PRFC (plastique renforcé par de la fibre de carbone) afin de gagner de précieux kilos.

700 chevaux

Sous le capot, le six-cylindres à plat dispose de deux turbos, permettant d’aboutir à une puissance totale de 700 chevaux. Un nombre pas inconnu ! En effet, la nouvelle Porsche 935 repose sur la même base que la récente 911 GT2 RS. Pour l’heure, les performances n’ont pas encore été révélées. Toutefois, l’aérodynamique étant meilleure (après de nombreuses heures en soufflerie), tout laisse à penser que les accélérations et reprises pourraient être légèrement supérieures à celle d’une GT2 RS « classique » (si je peux me permettre cet adjectif !).

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Ce beau monstre disposera toujours de la boîte PDK à double embrayage et sept rapports. Le poids a été réduit à 1 380 kg et le freinage, qualifié d’exceptionnel par Porsche, a été revu, avec six pistons à l’avant (disques de 390 mm) et quatre à l’arrière (disques de 355 mm). Enfin, l’intérieur a été épuré au maximum, ne conservant que l’essentiel. Ainsi, l’arceau-cage occupe la partie arrière tandis qu’un seul baquet est présent. Le second sera optionnel.

77 exemplaires, pas un de plus !

Porsche a confié que 77 exemplaires de cette nouvelle 935 seront assemblés et livrés à partir de juin 2019. Il faudra alors s’acquitter d’un prix hors taxe de 701 948 €, hors option et donc, avec un unique baquet à bord. Un futur collector, et un constat : Porsche arrive encore, et toujours, à nous surprendre !

Mais est-ce que cela sera suffisant pour reprendre le record du temps sur le Nürburgring, actuellement détenu par la Lamborghini Aventador SVJ ?

porsche_935

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Nougat Cup 2018 : 100 équipages sous le soleil de Provence

Nous sommes à la veille de la célèbre Nougat Cup, les Porsche ont envahi la ville de Montélimar.

Notre correspondante Annie est déjà à l’affut. Si vous étiez à la Nougat Cup, vous n’avez pas pu la manquer.

Reflex à la main, coup d’oeil acéré, Annie vous a certainement mitraillé du haut de son Hummer ou à bord de la belle GT3 rouge qui écume tous les évènements porschistes de la région… et des 4 coins de la France !
Cette édition 2018 de la Nougat Cup organisé par le Porsche Club Portes de Provence était l’un des évènements phares de cette « rentrée porschistes » 2018.
911andCo s’était engagé auprès de son ambassadeur, Christophe LAPIERRE, à couvrir cet évènement majeur …quoi qu’il arrive !
Un grand merci à Annie qui dans cet article nous retranscrit ce week-end de rencontre entre passionnés.

Comme je le dis toujours : « La passion ne se vit pleinement, que si elle est partagée »… telle est la philosophie de 911andCo.

Philippe – rédacteur en chef

100 équipages : des porschistes du monde entier

Au petit matin du 14 Septembre, le Centre Service Porsche de Montélimar accueille les concurrents de la 5ème Nougat Cup, pour cette édition les 100 engagements ont été atteints. Certains engagés viennent de très loin pour participer, Angleterre, Allemagne, Suisse, Monaco et aussi de tous les coins éloignés de la France.

Après un passage pour les enregistrements, remise des welcome packs (road book, plaques,
drapeaux, numéros), café-croissants, collage des stickers, mise en place des transpondeurs et
briefing.

Entre temps, Damien et César du Centre Service Porsche peuvent faire une visite guidée d’un atelier mis à la disposition des participants.

Les trois autos et non des moindre, une 356, une 911, et une GT2 RS de Christophe LAPIERRE font l’ouverture de la route, Christophe étant au volant de sa magnifique GT2 RS.

Epreuve de régularité sur les routes de l’Ardèche

Les engagés prennent à leur tour le départ pour une épreuve de régularité sur les petites routes de l’Ardèche. Le dernier concurrent est sous l’arche Porsche à 10H45.

Belle participation féminine, ici Caroline Llong au volant de son joli Boxster.

Un grand chapeau à Julien Da Cruz, porschiste dans l’âme et double greffé des avants-bras, des plus performant au volant de sa 997 à boite manuelle. 

Tout au long du parcours c’est un vrai plaisir : arrêt à la « Remise » à Antraigues sur Volane, célèbre pour sa tarte aux pommes mais pas seulement, car on y retrouve le musée du Rallye Monte Carlo.

S’en est suivi un départ pour le déjeuner au Casino de Valls.

Parking du Casino de Valls

Pause repas, détente et premier pointage sur le Casino de Valls.

C’est déjà l’heure de repartir! Le premier départ test est donné par les bénévoles en bas du Col de la Croix.

Il s’en suivra 5 avant l’arrivée sur les Allées Provençales à Montélimar privatisées à cette occasion par la municipalité. Les Montiliens peuvent admirer toutes ces belles Porsche.

Maintenant, direction la maison Escobar, partenaire de la manifestation pour finir à la Chapelle Daurelle pour un cocktail dinatoire et la remise des prix.

Le président du Club Porsche Portes de Provence Didier Sanson prend la parole pour remercier les participants, les partenaires et enfin les bénévoles.

La soirée se termine, il est temps de rentrer, le lendemain une nouvelle journée nous attend.

Une deuxième journée orchestrée autour d’un Rallye touristique

Le 15 Septembre, les participants se sont donné rendez-vous à 7 h 30 à la Chapelle Daurelle.

50 Porsches étaient attendues pour le rallye touristique. Au programme : départ vers le Vercors, puis direction Die et le fameux Col de Rousset.

Petit déjeuner, et encore road book et briefing

5 voitures ouvreuses avec 10 concurrents. C’est parti !

Après la visite de la Cave de Saillans , producteur de la Clairette de Die, les participants qui le souhaitaient sont montés du Col de Rousset. Un vrai régal pour tous !

Suite à cette magnifique montée, les participants sont retournés sur les Allées Provençales pour le déjeuner et la remise des prix.

La 5ème Nougat Cup s’achèvait déjà, il était temps de rentrer !

Merci à tout le Staff qui a contribué à la réussite de cette manifestation et à tous les bénévoles pour leur professionnalisme, leur bonne humeur, leur gentillesse tout au long de cette édition.

Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition encore et toujours plus passionnante.

Premier anniversaire pour le showroom Selection RS à vesoul

Voici le récit de notre correspondant, porschiste et avant tout ami, Christophe Iohner.
Celui-ci s’est rendu à ce premier anniversaire et nous fait le récit de sa journée.

Sélection RS en quelques mots et quelques chiffres

La marque Porsche est votre marque préférée, vous aimez les produits dérivés, les voitures miniatures… ne cherchez plus !!!
Chez Sélection RS tout y est, plus de 2000 références de miniatures avec plus de 8000 produits en stocks !!!

Cette enseigne est la seule à regrouper en seul lieu les produits Porsche Driver’s Sélection, Porsche Museum, Porsche Design ainsi que les autres produits d’inspiration Porsche. Vous y retrouverez toutes les miniatures Porsche de tous les fabricants ainsi que des produits artistiques Porsche et produits anciens Porsche.

Avec un showroom de 400m2 et une mezzanine dédiée au média Porsche (magazines et livres), cette boutique est le plus grand magasin « Life’s style Porsche » au monde !!!

Bien évidemment, les produits y sont vendus principalement par correspondance et dans le monde entier sur le site de Sélection RS.

Un showroom ouvert en semaine à tous… et le week-end sur RDV au groupes de passionnés

Personnellement, la première fois que j’y suis allé, c’était en semaine. Le patron, Bertrand, un passionné et Porschiste (forcément…) m’a reçu personnellement et avec attention. Après avoir navigué sur son site internet, il fallait que je m’y rende pour admirer tout cela autrement que virtuellement… (2h de route pour ma part, mais qui valent largement le déplacement).
Le showroom est ouvert en semaine et sur rendez-vous le week-end pour les groupes et Club Porsche.
Son showroom est impressionnant, on ne sait plus où regarder tellement il y a de choses à voir !
Tout y est réparti en zone selon que vous soyez intéressés par les miniatures, les vêtements, les jouets, les objets design

Pour ma part, comme pour vous j’en suis persuadé, impossible d’y aller sans y faire d’achats ! C’est un des moments où la passion prend le pas sur la raison…
Cet endroit, véritable temple pour tout porschiste qui se respecte, mérite bien qu’on lui célèbre son anniversaire.
Ce showroom représente l’aboutissement du travail de toute une équipe et de la vision d’un passionné en particulier, Bertrand Vien, son dirigeant.

200 passionnés et 80 porsches présentes pour un anniversaire des plus réussi

Pour ce premier anniversaire dédié au showroom Sélection RS, les passionnés sont venus en nombre, parfois même de très loin pour témoigner leur soutien, leur amitié à toute cette équipe de passionné.
Une journée riche en partage et en émotions pour tous les chanceux ayant pu faire le déplacement.
Pour l’occasion, Bertrand et toute son Équipe ont mis à disposition un parking, situé à l’arrière du bâtiment.

Cet espace surveillé a rassemblé 80 véhicules représentant un très bel échantillon des différentes générations et versions de Porsche.
Même si tous les modèles de la gamme Porsche étaient les bienvenus, la mythique 911 était très largement représentée.
Les véhicules étaient triés par générations et disposaient d’un espace confortable afin d’éviter tout contact entre les véhicules.
Parmi les modèles les plus remarquables, nous pourrons citer une 911-R, des GT3, GT3-RS (964, 997 & 991) et pas moins de trois exemplaires de l’impressionnante et exclusive 991 GT2-RS.

La journée à débuter par une ballade sur les routes des alentours de Vesoul. Profitant du fait que cette journée était organisée en même temps que les journées du patrimoine, 55 voitures se sont rendues en cortège jusqu’au château de Ray-sur-Saône pour y admirer son parc arboré, son architecture ainsi que la vue panoramique sur les villages voisins.

De retour à la boutique Sélection RS, l’ouverture du showroom pour la journée a été officialisée après un petit mot de bienvenue du dirigeant.

Le showroom a été spécialement aménagé pour admettre l’affluence des quelque 200 invités inscrits.
À l’extérieur, un espace réceptif couvert à permis d’accueillir un brunch accompagné de boissons et de succulents produits locaux.
Des animations ont eu lieu toute l’après-midi, avec, enter autres :
– un grand quizz permettant des remporter des lots,

Benoît Deliége, artiste Porsche, qui a peint un tableau en direct,

– un orchestre avec chanteur et un animateur qui ont assuré la partie sonorisée de la journée.

Toute l’Équipe de la boutique a été mobilisée, aidée par des Porschistes et amis bénévoles pour prendre soin des clients… tous considérés comme VIPs en ce jour de fête !
Une offre promotionnelle comprenant de beaux cadeaux a été mise en place pour le bonheur de tous.
Bien entendu, si l’anniversaire est célébré chaque année, à coup sûr nous serons présents !!!
Merci à toutes et à tous pour cette inoubliable journée !
Pour le plaisir des yeux, voici quelques photos supplémentaires célébrant ce superbe évènement :

Porsche arrête les moteurs diesel

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Le diesel, c’est désormais officiellement terminé chez Porsche. De nombreux amoureux de la marque avaient crié au scandale lorsqu’il y a un peu moins de 10 ans (en 2009), des blocs diesels s’invitaient dans la gamme. Une hérésie, un manque total de vision et de respect de la philosophie Porsche selon de nombreux fans. La parenthèse diesel se referme, avec en ligne de mire le développement de l’électrique.

La chute du Diesel, le retrait de Porsche

Porsche Cayenne S diesel

Le dimanche 23 septembre 2018 restera dans l’histoire de la marque comme le jour de l’annonce de la sortie du diesel de la part de Porsche. Déjà mise à mal par le scandale des moteurs truqués avec Volkswagen comme leader, la technologie diesel ne cesse de reculer. Oliver Blume, patron de la marque Porsche, a officialisé la fin de cette motorisation. Désormais, le cap est mis sur les moteurs à essence et les voitures hybrides, sans oublier les véhicules 100 % électriques.

Cet arrêt des motorisations diesel chez Porsche est-il lié à une prise de conscience soudaine qu’il faut privilégier des motorisations « plus nobles » ? S’agit-il de la prise en compte de l’avis des fans et des clients historiques de la marque ? Pas vraiment ! Officiellement, ce sont les ennuis créés par la crise du diesel « le dieselgate » qui font réfléchir. « Nous n’avons jamais développé et produit des moteurs diesel nous-mêmes mais l’image de Porsche a quand même souffert ». En effet, les moteurs truqués et les scandales qui viennent secouer le monde du diesel depuis plusieurs années éprouvent l’image de tous les constructeurs qui équipent leur modèle. Porsche y compris.

10 ans de diesel chez Porsche

cayenne platinium s diesel 2017

Pour Porsche, le diesel représente 12 % des véhicules en circulation. Désormais, en renonçant à cette technologie, Porsche se positionne clairement, et se distingue notamment de ses concurrents allemands. En effet, tant Volkswagen que BMW assurent continuer à développer le diesel. Chez Porsche, on est beau joueur, et Oliver Blume explique que « le diesel reste une technologie d’avenir pour d’autres constructeurs, notamment Volkswagen et Audi, autres marques du groupe ».
Le tout premier véhicule diesel de Porsche était un Porsche Cayenne équipé du 3.0 TDI du Volkswagen Touareg, c’était à la fin de l’hiver 2009. Il s’agissait à l’époque d’une transition « choc ».
Pour rappel, Volkswagen a admis avoir équipé 11 millions de moteurs diesels avec un logiciel capable de fausser les tests pour vérifier les normes antipollution. Une tricherie qui a déjà coûté 27 milliards d’euros au groupe, notamment via des campagnes de rappel ou encore des frais de justice.

Porsche 718 Boxster Spyder et Cayman GT4 : dernières infos !

D’après nos dernières informations, c’est au prochain Salon de Genève, en mars 2019, que les Porsche 718 Cayman GT4 et 718 Boxster Spyder devraient être présentés. Ces deux modèles devraient mettre tout le monde d’accord puisqu’ils devraient tous les deux disposer d’un Flat-6 et ne pourront être configurés qu’avec une boîte de vitesse manuelle ! De bonnes nouvelles, en somme !

Cayman GT4, Boxster Spyder : le look

Nous avons réalisé, en couverture de cet article, un photomontage présentant le design de chacune de ces versions. Le 718 Cayman GT4 conserverait le look de la précédente version avec probablement un bouclier avant plus agressif que celui habituellement monté sur les versions « classiques ». L’aileron sera toujours de la partie, permettant d’améliorer l’appui à haute vitesse.

futur 718 boxster spyder XL

Concernant le 718 Boxster Spyder, il reprendra le cache moteur à double bosselage, permettant d’améliorer l’aérodynamique et conférant à ce modèle, un look unique. À l’arrière, un diffuseur plus imposant prendrait place, avec une double sortie d’échappement centrale. Comme ses prédécesseurs, la capote serait manuelle et s’apparenterait davantage à un cache. À l’avant, nous imaginons la présence d’un bouclier avant plus agressif.

Flat-6 et boîte manuelle pour tout le monde !

Bonne nouvelle : si de plus en plus de Porsche succombent au moteur turbo – comme ce sera probablement le cas pour la future 911 GT3 – les deux modèles que nous vous présentons ici resteront atmosphériques. Mieux encore, d’après nos dernières informations du jour : les Cayman GT4 et Boxster Spyder disposeraient du moteur de la 911 type 991 phase 1 avec une cylindrée réalésée de 3.8 litres à 4.0 litres, permettant de disposer d’une puissance de 410 chevaux. Soit un gain de 25 chevaux par rapport à la précédente génération.

Porsche 718 Cayman GT4

Autre nouvelle intéressante : ces deux modèles ne seraient proposés qu’avec une boîte de vitesse manuelle, conformément à la demande des puristes. Un choix intéressant car les Cayman GT4 et Boxster Spyder s’adressent à un public exigeant et conservateur. Le Cayman GT4 est une sportive accomplie, offrant une parfaite répartition des masses, un comportement joueur mais très équilibré. Quant au Boxster Spyder, il ajoute à cela le plaisir de rouler cheveux au vent…

Cependant, il faudra noter la présence d’un filtre à particule. Une nécessité pour répondre aux normes antipollution en vigueur. La sonorité, d’après notre source, ne serait « pas terrible« . Il faudra attendre leur sortie pour en avoir confirmation.

Cayman GT4 et Boxster Spyder : dès 100 000 € !

Pour acquérir l’un de ces futurs modèles, il faudra débourser un minimum de 100 000 €. Pour rappel, le Cayman GT4 de 2015 était vendu à partir de 88 310 €. Quant au Boxster Spyder, la version basée sur la génération 981 était facturée à partir de 82 430 €… Et pour la 987, le prix de base n’était « que » de 65 459 €. Autant dire que ces deux voitures 100% plaisir ne seront pas des plus accessibles…

Porsche Cayman 718 GT4 mule SPYSHOT 2018 4 696

Autre information essentielle, le tirage de ces modèles ne seront pas limité (du moins officiellement). Tant qu’il y aura des ventes, il y aura de la production. Ce qui devrait limiter la spéculation car nous imaginons que l’engouement du public sera très fort. Pensez donc : une Porsche équilibrée, avec un Flat-6, une boîte manuelle et une puissance généreuse !