Interview de Jürgen Barth : pilote usine… Et vainqueur des 24 Heures du Mans 1977

0

Né en 1947, Jürgen Barth est tombé très tôt dans la marmite… Son père Edgar fut pilote de Formule 1. Le fiston a suivi les traces paternelles. Longtemps pilote d’usine Porsche, Jürgen Barth a contribué au développement de modèles mythiques, à l’image des 956 et 962… Mais l’homme a également participé aux 24 Heures du Spa. Ou encore aux 24 Heures du Mans avec une victoire en 1977 aux côtés de Jacky Ickx et Hurley Haywood, au volant d’une Porsche 936. Véritable touche-à-tout, virtuose de la mécanique et doté d’un bon coup de volant, Jürgen a accepté de répondre à nos questions. Chronique d’une interview que nous ne sommes près d’oublier…

Jürgen votre première participation aux 24 Heures du Mans, en 1971, s’est soldée par une huitième position, comment réussit-on un tel exploit ?

C’était assez intéressant parce que je roulais avec un pilote sarthois, René Mazzia un entrepreneur au Mans. Je suis arrivé là-bas je ne parlais pas beaucoup français. D’ailleurs, les deux seuls mots que je connaissais étaient « marteau » et « tournevis ». Au moment où j’ai dû aller faire la vérification de la voiture, j’avais entendu un drôle de bruit dans le moteur.

Source photo : Wikipedia

Après cette vérification j’avais décidé d’enlever le moteur de la voiture et de démonter le moteur le lundi soir même, et c’est là que j’ai vu que le piston avait touché la culasse. Je n’avais aucun matériel… J’avais pris un élément pour enlever le matériel du piston et j’en ai profité pour remonter le tout ensemble. Après cela, tout roulait très – très – bien. C’était moi qui conduisait de nuit, car René n’aimait pas cela. Pour ne pas nous faire prendre, je mettais son casque et ainsi, le commissaire de stand ne voyait pas la différence. À la fin nous étions arrivés à une très bonne place puisque nous étions premiers en GT. Mais notre couple conique a rendu l’âme au pire moment, nous avons dû rouler doucement et fini deuxième à la classe. C’est comme cela que j’ai finis ma première fois au Mans, c’était fantastique.

En 1977, vous aviez remporté les 24 Heures du Mans aux côtés de Jacky Ickx et Hurley Haywood. Que ressent on à ce moment là ?

C’était une course vraiment intéressante. Nous nous sommes bagarrés contre Renault (ndlr : des Alpine A442). Notre team Porsche Racing avait 3 voitures, dont la 935 et la 936 avec Jacky Ickx et Henri Pescarolo. Hélas les deux voitures se sont cassées très vite. Notre voiture aussi avait un problème de pompe à injection. Et cela, dès le début de la course… Nous avions perdu 25 minutes aux stands.

Une fois la réparation faite, nous reprenions environ à la quarantième place. C’était compliqué. Après la casse de la voiture de Jacky Ickx, l’usine a décidé de le mettre avec moi en double voiture. Nous roulions comme des dingues ! Mention spéciale à Jacky qui roulait incroyablement vite, surtout dans les virages. Petite anecdote rigolote, il n’aimait pas ma voiture, mais à la fin, nous avions été plus vite avec la mienne !

Hurley Haywood nous a rejoints, mais au bout de son deuxième tour le moteur s’est cassé, c’était frustrant. Le piston s’était grippé, ce qui causa un trou dedans, et un arrêt de 45 minutes aux stands. Pendant ce temps, tous nos concurrents s’étaient classés… C’était compliqué, car quand vous rentrez au stand au Mans, vous commencez déjà un nouveau tour, et nous devions faire ce dernier tour en maximum 3 fois le temps de qualification initial. Pour réussir à temps, la team avait mis une montre dans ma Porsche, et ça a fonctionné, nous avions fini premiers !

Avant la compétition vous étiez pilote d’usine Porsche en sport prototype, en quoi consistait votre travail ?

D’abord, j’ai commencé chez Porsche comme apprenti mécanique, puis en apprenti business, jusqu’en 1982 où j’ai continué au service client pour montrer notamment les modèles 962 et 956. Dans la même année, j’ai fini troisième en tant que pilote réserve.

Quel évènement vous a le plus marqué durant votre carrière de pilote ?

Je suis très content d’avoir gagné les 1 000 kilomètres du Nürburgring où j’ai gagné la bague qui ne me quitte plus depuis. Ce que j’adore faire aussi ce sont les rallyes extrêmes, comme celui de Monte-Carlo en 1979, avec Roland Kussmau, au volant d’une Porsche 924 Turbo. J’ai un souvenir particulier pour celui de 1979 en Australie. Nous avions 20 000 kilomètres à parcourir en 2 semaines seulement, avec notre Porsche 924 Carrera dans des conditions bien difficiles.

Que conseillerez-vous à un pilote débutant ?

De rouler toujours avec la tête, de prendre le virage doucement et de sortir vite.

L’Adac GT Master que vous avez fondé en 2007 se déroule en ce moment même, comment vous est venue l’idée de ce championnat ?

La petite histoire débute avec Patrick Peter et Stéphane Ratel, nous avions créé le BPR (Barth – Peter – Ratel). En 1992, le groupe C était timide et il n’y avait plus de course pour « vendre des voitures ». Après 2 ans de course GT, il y a eu tellement de succès, que pour la course des 1 000 kilomètres de Suzuka, environ 53 voitures étaient venues spécialement d’Europe.

Après cela, Bernie Ecclestone est arrivé… Mais il n’aimait pas les modèles de cette série. En parallèle il commençait à faire de la télévision. S’en suivit une grande bagarre entre Patrick Peter et lui. Peter entama un procès contre Ecclestone et il le gagna. Mais il à dû prendre congé. Par la suite; avec Stéphane Ratel, nous avons commencé à créer et organiser des courses GT en France et en Allemagne.

Quels véhicules trouve-t-on dans votre garage ?

Je possède 2 Porsche 911 3.0 turbo, mes Porsche 924 de courses (de Monte-Carlo, et d’autres, comme le Safari), et ma Porsche 356.

À quoi ressemblent vos journées désormais ?

Je me réveille 8 h 30 ou 9 h 00, et passe la journée à travailler à mon bureau de 9 h 30 à 19 h 30.

Que pensez vous de l’évolution des porsche 911 modernes, depuis la 991 phase 2 et les carrera turbo ?

Ils ont des belles voitures, mais elles sont devenues très imposantes… Je préfère une 911 SC (de préférence en cabriolet) pour les petites routes de campagne plutôt qu’une 991 ou une 992 ! Mais pour le quotidien, je préfère tout aussi bien un Cayenne ou un Macan, pour le confort.

Quel est votre avis sur l’électrification future des différentes gammes de porsche ?

Je suis très confiant ! D’ailleurs je roule déjà en Porsche Cayenne Hybrid. En ville, je conduis en mode tout électrique. À mon avis, la Taycan va être une voiture phénoménale. Le monde à besoin de cela, il a besoin de changer, de s’adapter. Il y a une vraie demande en Allemagne. De plus je suis toujours surpris par l’accélération de mon Cayenne en mode tout électrique ! La seule chose que je regrette lorsque je roule à son bord, c’est que les points de recharge ne sont pas affichés clairement.

Merci Jürgen !

Les Porsche 911 (992) bientôt proposées avec la boîte manuelle

Voici une nouvelle qui ravira les porschistes ! La marque allemande vient en effet de confirmer la venue prochaine de la boîte de vitesse manuelle à 7 rapports au sein de la Porsche 911 (992). Il est vrai que depuis son lancement, la belle ne pouvait être configurée qu’avec la boîte à double embrayage PDK. Terriblement efficace mais pas forcément au goût de certains qui préfèrent passer leurs vitesses manuellement, « à l’ancienne ». Mais voyons cela plus en détails.

La boîte manuelle… Oui mais…

Il y a déjà deux ans, la position de Porsche par rapport à la boîte de vitesse manuelle était claire. Tant qu’il y aura de la demande, la boîte mécanique demeurera. Ainsi, pour la première fois, il sera possible de configurer une Porsche 911 de dernière génération (type 992) avec une boîte de vitesse manuelle. Enfin presque. Dans les faits, seuls certains marchés sont concernés, à l’image des États-Unis.

Ajoutons aussi que toutes les motorisations ne seront pas concernées. Pour l’heure, seules les Carrera S et 4S, coupé ou cabriolet, pourront être configurées en boîte manuelle. Rassurez-vous, il n’y aura pas de surcoût. Si vous souhaitez la boîte manuelle sur votre future 911, vous pourrez opter pour la transmission mécanique sous la forme d’une option gratuite. La boîte PDK à huit rapports est alors substituée au profit d’une boîte mécanique sept rapports.

L’avenir de la boîte manuelle…

La boîte mécanique, chez Porsche, est toujours très appréciée bien qu’elle ne constitue pas le gros des ventes. D’ailleurs, les Cayenne, Taycan, Panamera et Macan ne peuvent être configurées qu’en boîte automatique. Si vous désirez une Porsche « à l’ancienne », vous devrez choisir entre un 718 Boxster ou Cayman… Ou bien patienter jusqu’à ce que la Porsche 911 (992) débarque en France. Notons qu’elle disposera d’un différentiel à glissement limité mécanique de série, du pack Chrono Sport et de la suspension pilotée PSM avec différents modes de conduite.

Les futures 911 (992) GT3 et GT3 RS conserveront certainement la boîte de vitesse manuelle également. Quant aux Carrera S et 4S dotées de la boîte manuelle, le 0 à 100 km/h sera légèrement moins démonstratif avec 4,0 secondes contre 3,7 avec la boîte PDK.

Porsche Classic en Bourgogne avec « Auto Art Event Normandie »

Après avoir pratiquement arpenté toute la Normandie lors des quatre précédentes éditions, l’entité événementielle Auto Art Event Normandie (dont ma compagne Sylvie et moi-même sont les maîtres d’œuvre) a décidé cette année d’emmener les quarante équipages inscrits avec leurs anciennes découvrir la Bourgogne les 7 et 8 septembre derniers. Après s’être retrouvés à Beaune le vendredi soir, le samedi matin les participants passent au travers de vallons et villages bien connus portant le nom de grands crus comme « Nuits Saint Georges ».

Puis ils rejoignent « Le Clos De Vougeot », magnifique château, propriété depuis 1944 de la confrérie des Chevaliers du Tastevin, avec des vignes de différents cépages qui l’entourent, tous plus goûtus les uns que les autres.

Après la visite des lieux, direction le Nord de la Bourgogne en traversant les vignobles de Gevrey-Chambertin, avant d’emprunter la Combe de Lavaux, avec sa route dessinée parmi les méandres de ce massif montagneux où se régalent aussi bien 928 que 911.

Parvenus à Blaisy-Bas, pratiquement à la frontière de la Bourgogne, les équipages se restaurent avant de continuer leur périple.

Mêmes si le celui-ci est dessiné à la limite de la Bourgogne, il semble intéressant d’aller jusqu’au plateau de Langres où se trouvent les sources de la Seine où la pluie s’invite, logique puisqu’il faut bien alimenter le futur cours d’eau qui va devenir un fleuve long de 776 kilomètres avant de se jeter dans la mer entre Le Havre et Honfleur.

Beaucoup des équipages ne connaissaient pas cet endroit où il est très marrant de voir ce petit filet d’eau……

Puis les quarante Porsche redescendent vers le sud et font une pose au point culminant de la Bourgogne où la montagne de Séne appelée également des « Trois Croix », s’élève à 521 mètres, permettant de découvrir un panorama à 360 degrés donnant sur le Jura et même le Mont Blanc !

Dracy le Fort accueille ensuite le groupe pour une soirée où le 5éme anniversaire de cette rencontre annuelle est dignement fêté. Les 30 ans de la 964 sont marqués avec un gâteau comportant la 964 RSR pilotée par Yurgen Barth lors des 24 heures du Mans 1993.

Par ailleurs les possesseurs de 964 présents ont le plaisir de recevoir la maquette de la 964 RSR pilotée une seule fois en commun par Walter Rohrl et Yurgen Barth.

Le dimanche matin, le parcours reprend vers Savigny les Beaunes…………

….afin d’y rejoindre le château de monsieur Pont…

passionné de voitures Abarth (avec lesquelles il a gagné dans les années 1970 beaucoup de courses), de motos et d’avions qui y a accumulé une collection impressionnante.

Lors du déjeuner, les différents partenaires sont remerciés alors que tous les participants reçoivent un cadeau. L’ambiance y est de plus en plus familiale le temps d’un week-end et après une dernière photo parmi les avions chacun reprend la route vers sa villégiature.

Si bien évidemment comme chaque année, il y a eu quelques pannes à déplorer, il faut souligner la solidarité du groupe car à chaque fois, ceux qui ont subi celles-ci ont été entourés par les autres équipages.

Pour conclure, si comme organisateurs, moi-même et ma compagne sont conscients qu’il y a encore quelques améliorations à faire, c’est quand même avec un certain plaisir que nous avons reçu les messages des équipages nous félicitant pour le niveau de qualité d’organisation, du parcours, des repas. Tout ceci dans une ambiance festive ce qui n’empêche pas une certaine classe digne de notre marque. Alors à l’année prochaine pour la 6eme édition, dont le lieu, au moment où j’écris ces lignes n’est pas encore défini. 

La Porsche Taycan 4S arrive pour concurrencer Tesla

La Porsche Taycan – première berline 100% électrique de la marque – était très attendue. Le constructeur a choisi de présenter d’abord les versions les puissantes, nommées Taycan Turbo et Taycan Turbo S. À la clé, des tickets d’entrée à plus de 155 000 € qui ont quelque peu calmé les ardeurs et fait beaucoup rires les passionnés de Tesla. Porsche a néanmoins une nouvelle carte à jouer avec la présentation officielle de la Taycan 4S, qui se positionne avec un prix de départ à 108 000 €. Un bon compromis ?

Moins de puissance mais pas moins de style !

Esthétiquement, la Porsche Taycan 4S ressemble à s’y méprendre aux versions Turbo et Turbo S. Le look demeure inchangé à l’exception des jantes, bien qu’en option, il soit possible de choisir les jantes de la Taycan Turbo. Les étriers de frein sont de couleur rouge sur cette version. Pour identifier à coup sûr un Taycan 4S, il faut se référer au diffuseur. Son design est très légèrement plus simpliste et sans partie colorée sur la partie basse. Les bas de caisse sont aussi uniformément noirs.

Néanmoins, le sigle 4S à l’arrière demeure une valeur sûre pour ne pas se tromper d’une version à une autre. L’intérieur demeure également similaire. Sans surprises donc.

Deux puissances au choix !

Initialement, la Porsche Taycan 4S reçoit une batterie de 79,2 kWh, contre 93,4 kWh pour les Taycan Turbo et Turbo S. Cette batterie « Performance » offre la puissance déjà très raisonnable de 530 chevaux, le 0 à 100 km/h en 4,0 secondes et une vitesse de pointe bridée à 250 km/h. La recharge rapide permet toujours de passer de 5 à 80% en 22 minutes seulement. L’autonomie pourrait atteindre les 470 kilomètres. Néanmoins, contre un supplément de 6 576 €, il est possible d’équiper votre Taycan 4S de la batterie « Performance Plus », permettant d’afficher 571 chevaux.

Vendue à partir de 108 632 €, la Porsche Taycan 4S entrera plus directement en concurrence avec la Tesla Model S. Il y a fort à parier que cette version retiendra l’attention des futurs acheteurs de Taycan. Les livraisons interviendront dès le mois de janvier 2020.

Porsche a présenté le 718 Cayman GT4 Sports Cup Edition

Cela fait déjà quinze ans que la marque allemande organise ses « Porsche Sports Cup« . Il s’agit d’une série d’événements dédiés aux clients et aux clubs de la marque. Des rencontres festives et sportives où la passion automobile règne en maître. Pour célébrer l’occasion, Porsche a offert une édition spéciale au 718 Cayman GT4. Voyons plus en détails cette Porsche 718 Cayman GT4 Sports Cup Edition… Qui pourrait devenir rapidement un collector !

Une livrée exclusive pour ce 718 Cayman GT4

Tout d’abord, si vous désirez acquérir une 718 Cayman GT4 Sports Cup Edition, il vous sera nécessaire de choisir entre une carrosserie blanche ou noire. Quel que soit votre choix, des bandes rouges habilleront la partie supérieure du bas de caisse, avec l’inscription « 15 » en découpe. De l’avant à l’arrière, une double bande rouge parcourt la carrosserie. Un sticker Porsche, de couleur rouge, est appliqué sur l’aileron tandis que sur le capot, ce même lettrage est découpé du sticker. L’ensemble respire la sportivité et fait preuve d’une belle cohérence puisque les jantes reçoivent un même liseré rouge. Il en est de même pour les coques de rétroviseurs et les supports de fixation de l’aileron.

Les jantes, en 20 pouces, sont en noir, habillées donc par un liseré rouge. Les étriers de frein passent aussi en noir, tout comme les logos, à l’arrière. Notons qu’une housse de protection, de couleur noire et avec deux bandes rouges, est offerte avec cette Porsche Cayman GT4 Sports Cup Edition. Un look bien fini en somme et immédiatement reconnaissable.

Un intérieur richement sublimé

À bord, nous trouvons deux baquets habillés de cuir noir avec surpiqures rouges. Petite particularité néanmoins, la partie intérieure du baquet conducteur est en cuir rouge. Tandis que pour le passager, c’est du cuir noir. L’accoudoir porte la mention « Porsche 15 Jahre Sports Cup Deutschland » en relief sur de l’alcantara. Les ceinture passent également en rouge. Des tapis de sol personnalisés prennent place tout comme une marque rouge en haut du volant. Divers détails rouges ont aussi été ajoutés à différents endroits, comme les boucles permettant d’ouvrir les portières. Tout réside dans le soin accordé aux détails.

Mécaniquement, tout demeure d’origine avec notamment le Flat-6 atmosphérique de 4 litres développant 420 chevaux. Le prix de vente n’a pas été communiqué pour le moment ni même le nombre d’exemplaires qui seront commercialisés.

La future Porsche 911 (992) GT3 Touring sur piste !

Les Porsche les plus exclusives sont souvent victimes de leur succès. Et par définition, de spéculation. Ce fut le cas avec la célèbre 911 R, basée sur la 911 type 991 phase 1. Lors du restylage, la R s’est muée en GT3 Touring avec un tirage non limité pour éviter le phénomène de spéculation. Cette version sportive, onctueux mix entre sportivité et élégance s’apparente à une 911 GT3… mais sans aileron. Nos confrères de Gocar sont parvenus à immortaliser un prototype de la future 911 (992) GT3 Touring sur le Nürburgring. Une déclinaison très attendue par les fans…

La meilleure des 911 ?

Supprimer l’aileron, améliorer le confort, redessiner la grille de capot arrière… Les modifications pour aboutir à une 911 GT3 Touring semble assez minces… Pourtant, le succès de cette version, inaugurée sur la 911 type 991 restylée est bien réel. Alors forcément, Porsche ne pouvait que reconduire la recette. D’ailleurs, comment pouvons-nous expliquer un tel engouement pour la GT3 Touring ?

La 911 GT3 Touring est sans doute l’une des versions se rapprochant le plus du cahier des charges de rêve des porschistes. Finition soignée, juste le nécessaire à bord, des configurations attractives, un look plutôt passe-partout mais directement identifiable… Et surtout : un moteur atmosphérique et une boîte manuelle. Tous ces ingrédients seront reconduits sur la future génération, que nous apercevons ici. Les jantes proposées demeureront celles de la GT3 traditionnelles, laissant percevoir d’imposants disques de frein rainurés et des étriers rouges.

Qu’attendre de la 911 (992) GT3 Touring ?

Pour cette seconde génération de 911 GT3 Touring « moderne », la question se pose : que retrouvera-t-on ? Déjà, le Flat-6 atmosphérique de 4.0 litres dont la puissance pourrait atteindre les 550 chevaux, toujours avec une boîte de vitesse manuelle. L’aileron arrière plutôt imposant de la (future) GT3 est ôté au profit de l’aileron rétractable « classique » des versions Carrera. Moins d’appui, mais plus d’élégance. La date présentation de cette version n’a pas encore été communiquée.

TechArt s’est attaqué à la Porsche 911 (992)

Faut-il encore présenter le préparateur allemand TechArt ? Réputé pour ses préparations parfois excentriques, TechArt vient de présenter sa vision de la dernière génération de Porsche 911, la 992. Pour l’occasion, la sportive allemande s’habille d’un kit carrosserie, d’un intérieur revu, de jantes dorées très originales et d’un curieux aileron. Mais ce n’est pas tout, les détails sont nombreux et les clients pourront choisir pour le kit entier… Ou seulement certaines pièces !

Un look extraverti !

La sobriété est rarement l’apanage de TechArt. Pour la huitième génération de Porsche 911, le préparateur a opté pour un look résolument sportif, avec un kit carrosserie complet. Le pare-choc avant en cinq parties est bicolore, avec des lignes travaillées depuis le pack Sport Design de Porsche. Le capot s’habille en noir, des touches dorées parsèment la carrosserie tandis qu’un discret spoiler de toit prend place en haut de la lunette arrière. Les jupes latérales terminent assez bien la ligne tout en confirmant l’aspect sportif des Porsche 911 type 992.

L’arrière est également très agressif, avec un diffuseur retravaillé intégralement. L’ensemble est plutôt élégant même si l’imposant aileron semble quelque peu rajouté. D’autant plus que l’aileron mobile originel demeure actif. Notons cependant que cet aileron (modèle II) reste facultatif, un modèle (I) plus discret est possible. L’élément visuel le plus marquant est certainement les jantes TechArt Daytona II, de couleur doré, en 20 pouces à l’avant et 21 pouces à l’arrière.

De la puissance en plus, mais pas seulement

TechArt propose d’augmenter la puissance des 911 (992) Carrera 4S. La reprogrammation permet d’atteindre les 510 chevaux, contre 450 d’origine. Cette gestion présente l’avantage de ne concerner que les modes Sport et Sport Plus. Le couple culmine alors à 610 Nm, soit un gain de 80 Nm. Point fort : le « Wet mode » est compatible avec la reprogrammation. Notons que la préparation inclut d’office un échappement Sport Techart aboutissant sur une double sortie, avec valves dynamiques. La suspension revue permet d’abaisser votre 911 (992) de 30 millimètres.

Intérieur : des personnalisations intéressantes

TechArt propose également des personnalisations intérieures intéressantes pour la Porsche 911 type 992. Ainsi, la sellerie cuir peut être combinée à de la laine vierge, pour un rendu plus authentique encore. Les seuils en carbone lumineux en carbone ou les couvre pédales en aluminium pourraient bien séduire les amateurs, tout comme les volants sports, joliment surpiqués avec d’innombrables possibilités de customisation. Les prix des différentes pièces et équipements n’ont pas encore été dévoilés.

Panamera : une édition pour célébrer les 10 ans

La Porsche Panamera est née en 2009, c’était il y a dix ans. Pour célébrer cet anniversaire, la firme de Stuttgart a dévoilé une édition spéciale. Avant de vous présenter en détail cette Panamera unique en son genre, revenons brièvement sur l’histoire de la Porsche Panamera. Un pari plutôt osé, puisqu’il s’agit de la première berline de grande série, signée Porsche.

Une belle lignée, de la 989 à la 970… Puis la 971 !

L’origine de la Panamera remonte à la Porsche 989, un concept-car qui préfigure les grandes lignes de la future berline à succès. Et pourtant, nous étions en 1988… La Panamera a d’abord vu le jour sous la forme d’un concept-car avant d’être commercialisée, dès 2009. Le succès fut au rendez-vous. La première génération (type 970) s’est vendue à plus de 10 000 exemplaires en quatre mois.

À l’image des 911, la Porsche Panamera s’est muée en de multiples versions. Moteurs essence, diesel et même hybride cohabiteront longuement. Le restylage de 2013 apporte un regard nouveau et permet d’atteindre les 570 chevaux en version Turbo S.

La seconde génération de Porsche Panamera (type 971) est commercialisée depuis 2017. Celle-ci arbore une ligne plus moderne, plus élégante encore. Plus de moteur diesel mais une gamme hybride composée de deux niveaux de puissance, allant jusqu’à 680 chevaux. Les moteurs essence demeurent, aussi bien en V6 que V8. Notons que le break Sport Turismo a fait son apparition avec cette génération de Panamera.

La Porsche Panamera 10ème anniversaire

Pour les 10 ans, Porsche a opté pour une édition limitée plutôt sobre d’apparence. En effet, la base est une Panamera 4, dont vous aurez le choix entre le moteur thermique ou hybride, berline ou Sport Turismo. La carrosserie est habillée d’un noir métallisé. Sur les portes, nous trouvons une signature « Panamera 10« , ainsi que sur les seuils de portes. Les jantes Sport Design en 21 pouces sont couvertes d’or blanc satiné. Nous retrouvons des touches d’or blanc satiné à différents endroits de l’habitacle.

À bord justement, on découvre le toit panoramique de série de série sur cette édition limitée ainsi qu’un système permettant d’amortir la fermeture des portes. Les sièges avant électriques et chauffants sont aussi de série, tout les phares LED, le système audio Bose, le Park Assist, la suspension pneumatique PASM. Sur la Panamera 4 E-Hybrid, le chargeur 7,2 kW est offert (3,6 kW habituellement).

Jouant la carte de l’élégance et du raffinement, la Porsche Panamera 10 years Edition est déjà disponible à la commande. Le plus difficile sera certainement de faire le choix entre la version berline ou Sport Turismo… Bien que la problématique du moteur, entre un V6 biturbo de 330 chevaux ou bien son homologue hybride, dont la puissance cumulée essence-électrique permet d’atteindre 462 chevaux, en dépit d’un tarif plus élevé de 14 000 €. Le surcoût de cette édition spéciale est d’environ 7 000 €, mais la belle dotation compense très largement.

  • Porsche Panamera 4 Édition 10 Ans : 116 596 euros
  • Porsche Panamera 4 Sport Turismo Édition 10 Ans : 118 997 euros
  • Porsche Panamera 4 E-Hybrid Édition 10 Ans : 130 036 euros
  • Porsche Panamera 4 E-Hybrid Sport Turismo Édition 10 Ans : 132 317 euros

Hennessey Performance s’attèle à la Porsche Taycan

C’est que nous appelons ne pas perdre de temps. Dévoilée il y a quelques semaines, la Porsche Taycan a déjà fait un détour chez Hennessey Performance. Ce préparateur texan travaille actuellement sur la berline 100% électrique de Porsche. Au programme, des « modifications simples » dans un premier temps. Pour les préparations complètes, il faudra patienter encore quelque peu. Mais avec 680 ou 761 chevaux de série, la Porsche Taycan n’est pas la plus mal lotie…

L’intérêt de John Hennessey pour la voiture électrique n’est pas nouveau. Avec la Taycan, Hennessey a réalisé un exercice périlleux. Au niveau du style, les modifications seront assez légères. Les pare-chocs sont légèrement plus proéminents, en faisant usage de la fibre de carbone. Nous noterons aussi de nouvelles jantes et de nouveaux pneus. L’intérieur aurait également fait l’objet d’évolutions mais pour l’heure, nous n’avons pas de visuel. C’est donc la surprise ! Quant au choix de la couleur, ce vert citron électrique est très original à défaut d’être discret.

Lorsque nous évoquons Hennessey, comment ne pas faire écho aux surpuissantes Venom F5 et GT, dont le cap des 1 000 chevaux n’est qu’une formalité ? Avec la Porsche Taycan, Hennessey prend des gants. Pour le moment, les modifications sont d’un ordre purement esthétique. Mais le PDG de Hennessey Performance n’exclue pas de « voir ce qu’il serait possible de faire« . Mais attention, ne nous attendons pas à des modifications profondes, voire même à un changement de moteur électrique, l’objectif est de rouler « un peu plus vite« .

Les visuels présentés sur cet article proviennent du site de Hennessey et sont purement virtuels. Le préparateur recevra un premier exemplaire de développement en début d’année 2020. Les choses ont donc encore le temps d’évoluer. Peut-être que ceux qui trouvent pingres les 761 chevaux de la Porsche Taycan Turbo S pourront donc trouver leur bonheur auprès de Hennessey Performance

Voici la future Porsche 911 (992) GTS

La Porsche 911 de huitième génération commence à étendre sa gamme. Après les versions Carrera, Carrera 4, S et 4S et de nombreuses rumeurs sur les versions Targa ou Turbo, c’est finalement la version GTS que nous pouvons découvrir sur ces quelques photos volées. Visuellement, pas de grand changement, si ce n’est que l’exemplaire photographié est plutôt sobre d’apparence, avec la couleur Gris Craie. Mais en y regardant de plus près, plusieurs indices laissent à penser qu’il s’agit bien de la nouvelle Porsche 911 GTS. Un cheminement logique, en somme !

Cette future Porsche 911 (992) GTS reprend les spécificités de cette version dédiée au plaisir de conduite… et des yeux. Ainsi, nous retrouvons une esthétique composée d’un pack ajoutant des éléments noirs, comme les jantes, les feux, les contours de vitre. L’intérieur adoptera également une sellerie spécifique GTS, mêlant cuir et alcantara noir, avec de belles surpiqures rouges. Notons aussi que le diffuseur reprend le style de celui du pack Sport Design, avec davantage de parties foncées et bien sûr, l’échappement sport. Pour revenir sur les jantes, elles disposeront d’un écrou de serrage central. Un attribut habituellement réservé aux voitures de course. Au niveau des équipements, Porsche inclura certainement tout ce qui peut accentuer le plaisir de conduite sans pour autant (trop) piocher dans les options, comme le pack Chrono Sport, le PASM ou le PDCC.

La puissance pourrait passer à 480 chevaux. La base serait reprise d’une Carrera S, dont le 6-cylindres biturbo de 3 litres pourrait donc passer de 450 à 480 chevaux. La 911 (992) GTS serait proposée en coupé, cabriolet et probablement Targa, en propulsion ou avec la transmission intégrale. Il y a de bonnes chances que cette déclinaison soit la prochaine proposée car elle est attendue au début d’année 2020.