Guide d’achat-Porsche 911 2.2L, 2.4L, 2.7 RS de 1970 à 1973 : les boites de vitesses mécaniques

A consulter également :






D’abord, en ce qui concerne le fonctionnement général des boites de vitesses, de la définition d’un différentiel, d’un autobloquant, etc, nous invitons nos lecteurs à se reporter à notre guide d’achat des boites de vitesses mécaniques des modèles 2.0.

Ensuite pour cette étude consacrée à celles équipant les 911 des millésimes 1970 à 1973, nous allons voir que si la boite 901 des 911 2.2l bénéficie de légères modifications techniques, le point le plus important est le lancement d’une nouvelle version de référence 915 lors du millésime 1972 équipant la nouvelle 911 2.4l. Celle-ci de par sa conception extrêmement robuste, va par la suite perdurer jusqu’au modèle 911 3.2 millésime 1986 en acceptant de faire passer la puissance de 231 cv de celle-ci.

Comme pour les modèles 2.0, l’équipement de série des versions 2.2l et 2.4l est la boite à quatre vitesses avec option cinq vitesses (très souvent commandée d’office par l’importateur français, si bien que souvent on croit que cette version était de série). Par contre pour l’Angleterre, l’usine fournit exclusivement la version cinq vitesses. Pour la 2.7 RS, s’il existe bien une version quatre vitesses dans le manuel atelier, personnellement je n’en ai jamais vu une équipée ainsi, mais exclusivement des boites cinq rapports ; alors ce sera exclusivement pour mémoire que les rapports de la version quatre vitesses seront donnés.

L’apparition de cette boite de type 915 va entraîner la suppression des boites de vitesses spécifiques spécial compétition, certainement pour des questions d’amortissement des coûts vu leur diffusion relativement limitée.

Notez que comme pour la boite de type 901, la 915 sortira en version Sportomatic, jusqu’aux 911 3.0 SC 180 cv, puis elle disparaîtra lors de l’apparition de la 911 3.0 SC 188 cv. Nous en examinerons ultérieurement les détails lors du dossier spécifique que nous consacrerons à la boite Sportomatic toutes versions confondues. Avant d’en arriver là, étudions ci-après en les entrailles des transmissions de ce qui nous intéresse aujourd’hui.

Boites de vitesses des Porsche 911 2.2L Millésimes 1970 Série C et 1971 Série D

Porsche 911 2.2 T Targa

Compte tenu qu’il n’y a aucune évolution notable entre les millésimes 1970 et 1971, nous avons réuni ces deux millésimes dans la même partie. Avec l’apparition de moteurs plus puissants un embrayage de plus grand diamètre est nécessaire. Ainsi le disque passe de 215 mm à 225 mm. En complément, afin d’améliorer la pression effectuée sur le disque le plateau est entraîné par des lames d’acier flexibles en remplacement des bossages précédents moins efficaces. De plus la butée d’embrayage modifiée permet le montage d’un ressort plus fort sans que le conducteur n’en pâtisse par un effort plus élevé lorsqu’il débraye.

Pour ce millésime, quel que soit le pays et quelle que soit la puissance du moteur (125 cv, 155 cv, 180 cv), les boites de vitesses portent les mêmes références. Ainsi pour les boites quatre leur nom est 911/00 et pour les boites cinq leur nom est 911/01. Dans les deux cas un autobloquant à 40 ou 80% est proposé en option.

Pour les boites quatre vitesses de type 911/00, seul le dernier rapport (identique quel que soit le moteur) est allongé par rapport aux versions 2.0l, ceci afin de tenir compte d’une vitesse de pointe plus élevée et ainsi d’éviter au moteur de « mouliner » à haute vitesse. Le rapport de pont reste le même.

Rapports de la boite quatre vitesses de type 911/00

1ère : 3.091 2ème : 1.630 3ème : 1.040 4ème : 0.759 Pont : 4.428

Démultiplication finale sur le dernier rapport : 3.360

Pour les boites cinq vitesses de type 911/01, afin d’avoir une belle continuité lors des montées en régime les rapports de 2eme, 3éme, 4éme et 5ème sont allongés (identiques quels que soient les moteurs), le pont restant identique à celui des 2.0l.

Rapports de la boite cinq vitesses de type 911/01 :

1ère : 3.091 2ème : 1.778 3ème : 1.217 4ème : 0.926 5ème 0.759  Pont : 4.428

Démultiplication finale sur le dernier rapport : 3.360

Fiches techniques des boites de vitesses de série des 911 2.2 litres

MODELEMILLESIMECYLINDREEPUISSANCECOUPLEBOITE 4 VITBOITE 5 VIT
911 T Méca rest/mond19702195 cm3125 cv à 5800 tr/mn177 Nm à 4200 tr/mn911/00911/01
911 T Méca USA19702195 cm3125 cv à 5800 tr/mn177 Nm à 4200 tr/mn911/00911/01
911 E Méca rest/mond19702195 cm3155 cv à 6200 tr/mn191 Nm à 4500 tr/mn911/00911/01
911 S Méca rest/mond19702195 cm3180 cv à 6500 tr/mn199 Nm à 5200 tr/mn911/00911/01
911 T Méca rest/mond19712195 cm3125 cv à 5800 tr/mn177 Nm à 4200 tr/mn911/00911/01
911 T Méca USA19712195 cm3125 cv à 5800 tr/mn177 Nm à 4200 tr/mn911/00911/01
911 E Méca rest/mond19712195 cm3155 cv à 6200 tr/mn191 Nm à 4500 tr/mn911/00911/01
911 S Méca rest/mond19712195 cm3180 cv à 6500 tr/mn199 Nm à 5200 tr/mn911/00911/01

Les boites de vitesses spéciales des 911 2.2L

On retrouve pour ces deux millésimes les boites de vitesses spécialement étagées pour les amateurs de rallyes, de courses d’accélération ou de circuit sans oublier la spécifique Nurburing. Elles portent bien évidemment de nouvelles références tout en gardant les mêmes définitions de rapports.

La version « Standard » dite de type 911/80 reçoit une première assez longue, puis trois rapports rapprochés et une cinquième permettant d’obtenir une vitesse de pointe suffisante sans faire mouliner le moteur outrageusement.

Rapports de la boite cinq vitesses Standard de type 911/80

1ère : 2.643 2ème : 1.778 3ème :1.318 4ème : 1.000 5ème : 0.821 Pont : 4.428

Démultiplication finale dernier rapport : 3.635

La version « Courses de côte » dite de type 911/81 pour lesquelles la vitesse de pointe est peu élevée, mais où par contre la pente et les virages serrés sont de mise, il faut une boite avec des rapports très courts afin de favoriser l’accélération pure et les reprises.

Rapports de la boite cinq vitesses Course de côte de type 911/81

1ère : 2.833 2ème : 2.000  3ème :1.550 4ème : 1.318 5ème : 1.217 Pont : 4.428

Démultiplication finale dernier rapport : 5.388

La version « Courses d’Accélération sur les Terrains d’Aviation » dite de type 911/82 nécessite des rapports courts, la vitesse de pointe étant limitée.

Rapports de la boite cinq vitesses Terrain d’aviation de type 911/82

1ère : 2.833 2ème : 1.889 3ème : 1.476 4ème : 1.217 5ème : 1.040 Pont : 4.428

Démultiplication finale dernier rapport : 4.605

La version « Courses et Rallyes Rapides » dite de type911/83 nécessitant trois premiers rapports relativement longs, on raccourcit ceux-ci alors que les deux derniers sont semblables à la version « Standard ».

Rapports de la boite cinq vitesses Courses et rallyes Rapides de type 911/83

1ère : 2.400 2ème : 1.600 3ème :1.217 4ème : 1.000 5ème : 0.821 Pont : 4.428

Démultiplication finale dernier rapport : 3.635

Vu que les pilotes essayeurs de l’usine mettent au point les 911 sur le circuit du « Nurburing » sans oublier que de nombreuses courses s’y déroulent, il est évident qu’une boite spéciale pour ce circuit dite type 911/84 est proposée.

Rapports de la boite cinq vitesses Nurburing de type 911/84

1ère : 2.643 2ème : 1.600 3ème :1.318 4ème : 1.080 5ème : 0.926 Pont : 4.428

Démultiplication finale dernier rapport : 4.100

Porsche 911 2.2 ST Monte-Carlo 1970
La 911 ST 2.2 Rallye 2eme du Monte Carlo 1970 avec Larrousse/Gelin

Fiches techniques des boites de vitesses spéciales des 911 2.2 litres

MILLESIMETYPE DE COURSEBOITE 5 VITESSES
1970STANDARD911/80
1971STANDARD911/80
1970COURSE DE CÔTE911/81
1971COURSE DE CÔTE911/81
1970TERRAIN AVIATION911/82
1971TERRAIN AVIATION911/82
1970COURSES ET RALLYES911/83
1971COURSES ET RALLYES911/83
1970NURBURING911/84
1971NURBURING911/84

Ce qui peut paraître surprenant est que les rapports de première et de cinquième vitesses soient courts, mais on peut faire confiance à la justesse de calcul des ingénieurs… !

Boites de vitesses des Porsche 911 2.4L Millésimes 1972 Série E et 1973 Série F

Comme pour les versions 911 2.2L compte tenu qu’il n’y a aucune évolution notable entre les millésimes 1970 et 1971, on a fondu ces deux millésimes.

Compte tenu de la puissance des moteurs qui augmente avec la cylindrée de 2.4L et en pensant au futur (car on prévoit de croître encore en cylindrée), une nouvelle boite supportant les nouveaux couples doit être conçue. Chez Porsche la course a toujours des retombées sur les modèles de série, ainsi Ferdinand Piech, alors directeur technique en 1969 a conçu avec ses collaborateurs une transmission appelée » type 916 » montée sur le proto 908 en 1969, qui acceptait de supporter les 330 Nm de couple du moteur. Alors l’usine s’inspire de ce modèle pour créer celle qui va s’appeler « type 915 » qui évidemment n’aura aucun mal à encaisser le couple des 2.4L qui culmine en version S à 216 Nm. Moyennant quelques modifications durant sa longue carrière de quatorze ans, elle encaissera jusqu’aux 284 Nm du moteur de 231 cv de la 3.2l !

Techniquement vu qu’elle dérive de la version 916 destinée à la course, la 915 est séparable en deux parties. L’une contient l’embrayage et le différentiel, elle est en aluminium coulé sous pression alors que l’autre fabriquée en alliage de magnésium contient les pièces de la boite elle-même. Ainsi on peut changer les pignons sans toucher à l’embrayage. Par rapport à la type 911 précédente, les pignons de 1ére et de 5éme sont inversés, ce qui permet de changer ceux de cette dernière très facilement en enlevant le couvercle d’extrémité de la boite. Ces pignons sont lubrifiés par barbotage (alors que sur la type 911 il y avait des gicleurs envoyant de l’huile vers les organes les plus sollicités) et les roulements des arbres de transmission sont beaucoup plus gros. Pour tenir compte des nouvelles puissances, les pignons voient leur nombre de dents modifié.

Composants Boite 915

La commande de boîte côté levier de vitesses change complétement par rapport à celles des types 901 et 911. Elle reprend le schéma dit « type Alfa Roméo » avec la première en haut (en bas à gauche sur les précédentes), et la marche arrière en bas à droite en décrochant le levier (en haut sur le même plan que la première sur les types 901 et 911). Sur les boites cinq vitesses, la cinquième est en haut à droite en décrochant le levier. Les possesseurs des versions 2.0l et 2.2l eurent du mal à s’y faire mais avec le temps chacun oublia cette modification.

ordre rapports boite 915

Pour les boites quatre vitesses dites de type 915/12, chacun des rapports est raccourci (quel que soit le moteur) en comparaison de ceux des boites de vitesses des 911 2.2l alors que le rapport de pont reste identique avec 4.448, ce dont on peut s’étonner car la puissance des moteurs augmente !

Rapports de la boite quatre vitesses de type 915/12

1ère : 3.182 2ème : 1.778 3ème : 1.125 4ème : 0.821 Pont : 4.428

Démultiplication finale sur le dernier rapport : 3.635

Pour les boites cinq vitesses dites de type 915/02, les quatre premiers rapports sont raccourcis (quel que soit le moteur) en comparaison de ceux des boites de vitesses des 911 2.2l, alors que celui de cinquième garde la même démultiplication. Pour sa part le rapport de pont reste identique avec 4.428.

Rapports de la boite cinq vitesses de type 915/02 :

1ère : 3.182 2ème : 1.833 3ème : 1.261 4ème : 0.961  5ème 0.759   Pont : 4.428

Démultiplication finale sur le dernier rapport : 3.360

Fiches techniques des boites de vitesses de série des 911 2.4 litres

MODELEMILLESIMECYLINDREEPUISSANCECOUPLEBOITE 4 VITBOITE 5 VIT
911 T Méca rest/mond19722341 cm3130 cv à 5600 tr/mn196 Nm à 4000 tr/mn915/12915/02
911 T Méca USA19722341 cm3140 cv à 5600 tr/mn196 Nm à 4000 tr/mn915/12915/02
911 E Méca rest/mond19722341 cm3165 cv à 6200 tr/mn206 Nm à 4500 tr/mn915/12915/02
911 S Méca rest/mond19722341 cm3190 cv à 6500 tr/mn216 Nm à 5200 tr/mn915/12915/02
911 T Méca rest/mond19732341 cm3130 cv à 5600 tr/mn196 Nm à 4000 tr/mn915/12915/02
911 T Méca USA19732341 cm3140 cv à 5600 tr/mn196 Nm à 4000 tr/mn915/12915/02
911 E Méca rest/mond 19732341 cm3165 cv à 6200 tr/mn206 Nm à 4500 tr/mn915/12915/02
911 S Méca rest/mond19732341 cm3190 cv à 6500 tr/mn216 Nm à 5200 tr/mn915/12915/02

Boites de vitesses de la Porsche 911 2.7RS Millésime 1973 Série F

Sur la boite de type 915 équipant la 2.7RS une modification importante apparaît car avec sa puissance moteur de 210 cv et un couple de 255 Nm à 5100 tr/mn les pignons exigent une excellente lubrification.

Porsche 911 2.7 RS

Alors on installe dans le couvercle avant de la boite de vitesses un pompe à huile avec gicleurs destinés à cette fonction (on s’inspire alors directement du montage de la boite de type 916 de la 908). Cette pompe fonctionne mécaniquement avec l’arbre primaire, elle aspire l’huile et la met sous pression en la faisant passer au travers de gicleurs dirigeant l’huile vers les points de graissage nécessités par un fort échauffement. S’il y a un problème de bouchage du circuit d’huile à un endroit ou un autre, alors un clapet s’ouvre permettant à l’huile de repartir dans le carter.

Vu que cette version 2.7RS est surtout destinée à la compétition, un autobloquant 40% est monté en série, une option à 80% étant disponible. Comme indiqué en préambule, si une boite de vitesses à quatre rapports est référencée dans le manuel d’atelier, personnellement je n’ai jamais vu une seule 2.7RS ainsi équipée. Elle porte la référence type 915/18. Ses rapports sont proches de ceux équipant la type 911/00 des modèles 911 2.2L et sont donc donnés pour mémoire afin que notre étude soit complète.

Rapports de la boite quatre vitesses de type 915/18

1ère : 3.182 2ème : 1.600 3ème : 1.04 4ème : 0.759 Pont : 4.428

Démultiplication finale sur le dernier rapport : 3.360

Pour les versions à cinq rapports dites de type 915/08, on retrouve côté démultiplication pour les trois premiers rapports les mêmes que ceux de la type 915/02 équipant les modèles 2.4l, seuls les rapports de quatrième et de cinquième sont allongée pour tenir compte de la vitesse de pointe de 245 km/h que permet la puissance de 210 cv du moteur !

Rapports de la boite cinq vitesses de type 915/08 :

1ère : 3.182  2ème : 1.833 3ème : 1.261 4ème : 0.926 5ème : 0.724 Pont : 4.428

Démultiplication finale sur le dernier rapport : 3.360

RENDEZ-VOUS LE MOIS PROCHAIN OU NOUS EXAMINERONS EN DETAIL LES TRAINS ROULANTS DE CES VERSIONS 2.2 !

FESTIVAL PORSCHE DE CANNES – 1ÈRE EDITION

Le Porsche Club Méditerranée s’est associé à la ville de Cannes et au Palais des Festivals et des Congrès pour créer le Festival Porsche de Cannes, un événement qui se déroulera les 27 et 28 avril 2019 et qui a vocation a concentrer un maximum de Porsche de prestige.

Festival Porsche de Cannes : un nouvel événement déjà incontournable

Pour cette première édition du Festival Porsche de Cannes, les organisateurs ont choisi un lieu mythique, au pied des marches du Palais des Festivals et à deux pas du Vieux Port et la Croisette. Un cadre rêvé pour y rassembler un maximum de Porsche. Pour cette première édition, prévue les 27 et 28 avril 2019, le programme est assez attrayant.

Il mettra l’accent sur les modèles rares de la firme de Stuttgart. Supercars, modèles exclusifs, séries limitées défileront sur le tapis rouge que bon nombre de stars, de tout horizon, ont déjà foulé. Sont par exemple concernées les 918 Spyder, 911 GT2 RS ou Turbo S Exclusive Edition, Boxster RS 60 ou bien les configurations atypiques comme une 911 Targa Or Boréal. L’originalité, c’est donc l’un des maître-mot de cet événement qui promet d’en mettre plein les yeux… Et les oreilles… Dans un cadre idyllique !

paradis_porsche_2018

Jean-Paul Viala, président du Porsche Club Méditerranée, s’occupera du bon déroulement de l’événement, qui sera ponctué d’activités, de rassemblements et de défilés, pour combler les porschistes venus entre amis ou en famille. D’ailleurs, tous les propriétaires de Porsche sont les bienvenus, qu’ils soient français ou non, à l’image de Paradis Porsche qui se tient à Saint-Tropez en octobre chaque année. Le centre Porsche Antibes, qui propose le service Exclusive Manufaktur, s’est associé à l’événement et participera à la recherche de modèles de prestige. Les inscriptions seront ouvertes la deuxième quinzaine du mois de février. Le nombre de voitures sera limité donc mieux vaudra de ne pas trop attendre.

Le programme : une belle palette d’activité tout au long du week-end

Samedi 27 avril : la journée débutera par un rallye touristique axé sur les spéciales du rallye Monte Carlo. Un moment de détente entre porschistes. La balade se poursuivra sur l’eau avec une balade en bâteau sur les Îles de Lérins. Enfin, la journée s’achèvera sur une soirée de Gala, dans le salon des Ambassadeurs, en tenue de soirée.

Dimanche 28 avril : un concours d’élégance aura lieu, suivi d’une parade sur la Croisette, qui marquera le clap de fin de cette première édition du Festival Porsche de Cannes.

Dates
27 Avril 2019 (Samedi) – 28 avril 2019 (Dimanche)

Lieu
Boulevard de la Croisette
06400 Cannes

Organisateur
Porsche Club Méditerranée

La future Porsche 911 (992) GT3 RS livre ses premiers secrets…

Avant de céder sa place à Frank-Steffen Walliser en tant que directeur du programme 911, August Achleitner a laissé échapper quelques informations quant à la future Porsche 911 GT3 RS, type 992 donc. Actuellement, seules versions Carrera S et Carrera 4S – coupé et cabriolet – ont été présentées officiellement.

Le Flat-6 atmosphérique demeure !

La future déclinaison GT3 RS de la huitième génération de 911 n’est pas à l’ordre du jour et beaucoup d’inconnues demeurent, comme le look qu’elle arborera. Toutefois, des précisions importantes ont fuité. La première, c’est que le Flat-6 atmosphérique de 4 litres de cylindrée sera reconduit. Sur l’actuelle 911 (991) GT3 RS restylée, il délivre pas moins de 520 chevaux et 470 Nm de couple.

En revanche, nous apprenons que Porsche calmerait sa course à la puissance au profit d’une course à l’efficacité. Cela passerait par une recherche plus approfondie sur l’appui. L’objectif demeure bien sûr d’améliorer le rendement sur circuit et cela ne passera pas nécessairement par une augmentation importante de puissance.

La boîte PDK demeurera à 7 rapports !

Nous apprenons aussi que la transmission de cette future 911 GT3 RS – impérativement automatique à double embrayage – fera l’impasse sur l’actuelle génération de PDK à 8 rapports. C’est donc la transmission de l’actuelle GT3 RS, à 7 rapports, qui restera, afin de gagner du poids. Cette version GT3 RS devrait arriver d’ici 2021… Lorsque les versions Turbo et GTS auront été présentées.

Quant à notre illustration de début d’article, elle ne correspondra probablement pas à ce que sera la future GT3 RS, puisque l’appui aérodynamique revisité pourrait bien conduire à une ligne quelque peu différente. En revanche, le toit en carbone, permettant d’abaisser le centre de gravité, déjà proposé en option sur les 992 Carrera S et 4S pourrait être proposé de série.

The Big Three 2019 : en piste avec le Porsche Club Toulouse-Gascogne

J’ai rencontré pour la première fois un petit groupe du Porsche Club Toulouse-Gascogne au Porsche Spring Meeting. Ceux-ci m’avaient proposé de déjeuner ensemble pour faire connaissance. J’ai rencontré un groupe de passionnés ouverts et accueillants, de véritables porschistes de coeur et d’âme. Le Porsche Club Toulouse-Gascogne est aussi connu pour être l’un des Clubs les plus actifs lorsqu’il s’agit d’organiser des sorties circuits. Il faut dire que la région et la proche frontière leur permettent d’accéder à une très belle brochette de circuits. Pour 2019, le Porsche Club Toulouse Gascogne nous propose pas qu’un Big Three ! Mais qu’est-ce donc ?

Le Porsche Club Toulouse Gascogne organise son premier Big Three

Le big Three décrit toujours le trio de tête qu’il s’agisse de basket ou de constructeur automobile. Pour le Porsche Club Toulouse-Gascogne, il s’agit des plus beaux et plus grands circuits espagnols, à savoir :

  • le circuit de Navarre à Los Arcos
  • le circuit d’Aragon Motorland
  • et bien évidemment le circuit de Barcelona Catalunya.

Un magnifique programme pour tous les passionnés de pistes qui peuvent se retrouver sur ces superbes circuits pour partager leur passion commune dans des cadres plus que dépaysants. Mais voyant le programme dans les détails !

Le programme du Big Three

Attention, le Big Three ne représente qu’une partie des sorties circuit de ce Porsche Club dont bons nombres de membres sont férus de pistes. Au programme de cette saison, ce n’est pas moins de 9 sorties pistes réalisables avec le Porsche Club Toulouse, si l’on tint compte du Porsche Spring Meeting où le Club fait partie de l’organisation piste.

En ce qui concerne le Big Three, la saison va commencer par une sortie sur le circuit de Navarre à Los Arcos le samedi 23 mars 2019, dans une région des plus belles, à proximité de Pampelune. A savoir que pour toutes ses sorties, le club propose aux participants de débuter par un Before… et bien évidemment par After pour les plus courageux !

Il faudra ensuite attendre le 15 juin 2019 pour faire rugir sa Porsche sur les 5,433 km du circuit d’Aragon Motorland. Ce circuit des plus récent, construit en 2009, a été conçu par une sommité dans le monde de l’architecture, l’allemand Hermann Tilke, de concert avec le cabinet d’architecture britannique Foster & Partners. Pour l’anecdote, c’est le pilote de Formule 1, Pedro de la Rosa, qui a était consultant technique et sportif lors de la construction de ce splendide circuit qui peut très bien servir de piste d’essai pour les Formules 1. C’est d’ailleurs sur cette piste que s’est préparée la 919 avant de remporter les 24H du Mans.

Le Big Three se terminera le 11 octobre 2019 par l’incontournable et le plus mythique des circuits espagnols : le circuit de Barcelona Catalunya avec ses 4,655 km, ses 16 virages et sa superbe ligne droite qui permet aux Formules 1 d’atteindre de très belles vitesses de pointe.

Des sorties circuits ouvertes à tous

Eh oui, pas besoin de faire parti du club ni de la Fédération des Porsche Club de France pour participer à la majorité des sorties du club. Seul la possession d’une belle Porsche (pléonasme me direz-vous…) et d’une brulante envie d’arpenter le bitume des plus beaux circuits sont nécessaires. N’hésitez pas, dès aujourd’hui, à vous inscrire pour participer à l’une ou plusieurs de ces belles sorties circuits.

Et si vous appréciez l’ambiance du club et la chaleureuse convivialité qui anime ses membres, ce qui sera sans nul doute le cas, n’hésitez pas à franchir le seuil du club pour vous y inscrire. Le Porsche Club Toulouse-Gascogne vous accueillera avec grand plaisir.

A noter que ces sorties ne sont possibles qu’avec le soutien permanent de l’équipe du Centre Porsche de Toulouse qui est toujours présente avec un camion du matériel et des pièces de rechange et 2 mécaniciens sur la totalité des circuits en France et en Espagne.

Pour ce qui est de ma part, c’est avec beaucoup de plaisir que je les retrouverai au Porsche Spring Meeting 2019.

2018 : une excellente année pour Porsche !

Porsche a fait les comptes sur l’année 2018. Les indicateurs sont plutôt positifs puisque la marque de Stuttgart connait une croissance de 4%, en termes de vente, par rapport à 2017. Mais comment expliquer une telle performance ? Nous allons revenir sur des aspects intéressants sur la gamme Porsche d’aujourd’hui et celle de demain.

Les SUV, rois des ventes

Chez Porsche, les deux modèles les plus vendus en 2018 sont les SUV de la marque. Sur les 256 255 voitures commercialisées par Porsche en 2018, ils ont représenté plus de 60% des ventes.

Ainsi, le Macan reste très largement en tête avec pas moins de 86 031 exemplaires vendus. Cela représente toutefois une diminution de 11% par rapport à 2017. Comment expliquer une telle décroissance ? Tout simplement parce que le restylage du « petit » SUV de la marque est arrivé en fin d’année 2018. Les acheteurs ont certainement préféré patienter quelques mois afin de disposer de la dernière mouture.

Le Cayenne a en revanche connu une belle remontée, de 12%, atteignant 71 458 ventes. Nul doute que la gamme récemment renouvelée a aidé. Malgré la disparition du diesel, Porsche est parvenue à proposer une version E-Hybrid attractive et judicieusement placée tarifairement parlant. La gamme se compose actuellement des versions classiques du Cayenne, du S, de l’E-Hybrid et du Turbo. Une gamme complète et attrayante.

La Panamera, un insolent succès

Du côté de la Panamera, l’ascension est fulgurante puisque 38% de ventes supplémentaires ont été enregistrées en 2018 par rapport à 2017. Comment expliquer une telle progression ? La gamme dispose de versions essence et hybride abouties. La version Sport Turismo apporte un véritable plus à la gamme, en s’étendant à une nouvelle clientèle.

Panamera Turbo S E-Hybrid Sport Turismo 2017

Surtout, Porsche a réussi l’exploit de faire de sa version Turbo S, un véritable missile sol-sol de 680 chevaux, capable de performances ahurissantes, tout en maintenant une consommation très réduite. Bien que les rabat-joies aiment répéter que lorsqu’une personne achète une Porsche, c’est parce qu’elle a les moyens de payer son plein de sans-plomb 98, cela serait oublier ceux qui ont une conscience écologique…

Les 718 Boxster et Cayman en (légère) perte de vitesse

Par rapport à 2017, il s’est vendu 1% de Porsche 718 Cayman et Boxster en 2018. Des chiffres globalement stables donc, qui repartiront sans doute à la hausse quand la firme de Stuttgart présentera la version GT4 du Cayman !

La 911 de plus en plus demandée !

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Enfin, nous parlerons de la Porsche 911. Notons qu’il s’agissait de la 911 type 991, restylée. Un modèle alors en fin de carrière qui a connu ses heures de gloire, avec des versions décoiffantes, à l’image des GT2 RS et GT3 RS. Deux versions qui ont placé Porsche parmi les références en terme de sportivité, remportant à plusieurs reprises les meilleurs temps au tour sur le Nürburgring. Une belle prouesse qui devrait se poursuivre en 2019 puisque la marque a dévoilé ses nouvelles 911 dernièrement.

Trois constats sur l’évolution de Porsche en 2018

Terminons cet article par aborder trois points importants chez Porsche, qui permettent de mieux comprendre pourquoi cette marque allemande continue à progresser quand des concurrents doivent essuyer des reculs de ventes sur la même période.

• Le diesel : Porsche a définitivement tourné la page du diesel. Proposé sur les Panamera, Macan et Cayenne, ce carburant a été totalement éliminé de ces gammes. Porsche a toutefois réussi l’impensable : convertir ses acheteurs de diesel en acheteurs de véhicules hybrides. Outre des prix d’achat bien placés, la technologique a convaincu et continue de plaire. Un pari audacieux mais réussi avec brio.

• Les marchés chinois et asiatique : ils connaissent une belle croissance. L’Asie a commandé 10% de Porsche en plus tandis que la Chine culmine à 12%. Les États-Unis et l’Amérique atteignent respectivement 3 et 4% tandis que le marché européen descend de 4%. Des contreperformances qui s’expliquent notamment par la concurrence de plus en plus féroce…

• Une période de transition réussie : Porsche a été confrontée à de nombreux défis (abandon du diesel, suralimentation des 911 Carrera, abandon du Flat-6 sur les 718, développement de l’électrique…). Pourtant, tout se passe pour le mieux. Bien sûr, les puristes ne se remettront certainement jamais du passage au turbo sur les 911. Toutefois, Porsche a répliqué en conservant le moteur atmosphérique et la boîte manuelle sur ses modèles GT3. Un bon moyen de satisfaire un public exigeant tout en satisfaisant ses obligations en matière d’environnement. La gamme dispose d’ailleurs désormais de filtres à particules.

Les Porsche 911 (992) Carrera S et Carrera 4S en version cabriolet dévoilées

Photographiée à de multiples reprises dans des versions à peine camouflées, la Porsche 911 cabriolet de dernière génération (type 992) a été officialisée ce matin. Sans trop de surprise, le style reste très élégant, avec une incrustation soignée de la capote, la possibilité d’opter pour le châssis Sport. Mais cela a un prix…

Un look très raffiné

Chez Porsche, les cabriolets sont apparus dès la seconde génération de 911. Ils ont toujours été des modèles au style assez raffiné, avec une capote en toile, bien sûr. La huitième génération de 911 ne déroge pas à la règle. Le style reste bien sûr très proche de celui du coupé 992. La principale évolution concerne la partie arrière, qui paraît plus massive. La découpe de carrosserie, permettant de loger la capote, est assez bien intégrée. Comme d’accoutumée, plusieurs coloris de capote seront disponibles. Point fort : celle-ci est rabattable en seulement 12 secondes et jusqu’à 50 km/h.

Le châssis Sport proposé en option

Porsche a réussi à proposer, pour la première fois, le châssis Sport avec suspensions adaptatives (PASM) en option sur le cabriolet. Le comportement routier devient alors plus sportif. Pour réussir cet exploit, la 911 cabriolet dispose de barres stabilisatrices renforcées. Notons que de série, nous retrouvons le freinage d’urgence intégrant la détection de piétons ainsi qu’un Wet Mode, afin d’améliorer le comportement sur chaussée humide.

Carrera S ou 4S pour l’heure

À l’image du coupé 911, seules deux versions sont au catalogue pour le coupé actuellement. Il s’agit de nouveau des 911 Carrera S (propulsion) et Carrera 4S (transmission intégrale). La gamme sera par la suite complétée par les versions Carrera, Carrera 4, GTS et Turbo. Ces deux versions disposent du même 6-cylindres à plat biturbo de 3.0 litres développant 450 chevaux. Par rapport aux coupés, les cabriolets perdent en moyenne 0,2 seconde à l’épreuve du 0 à 100 km/h.

Un prix… assez salé

Il faudra compter un surplus supérieur à 14 000 € pour passer d’un coupé à un cabriolet… Ainsi, la nouvelle 911 Carrera S cabriolet s’affiche à partir de 136 655 € tandis que la 4S débute à 144 575 €. Par rapport à la 991, l’augmentation est d’environ 9 000 €. Ces nouveaux modèles sont déjà disponibles à la commande. À l’heure où je rédige cet article, le configurateur n’a pas encore été mis à jour mais cela ne saurait tarder !

Le Porsche 718 Cayman GT4 Clubsport conserve son Flat-6 !

La gamme des Porsche 718 était déjà relativement complète puisqu’elle comprenait les Cayman et Boxster « de base », les versions S, GTS et T. Pour coiffer la gamme, le Cayman GT4 était attendu de pied ferme par les passionnés de la marque. Porsche a commencé par dévoiler la version Clubsport, qui se destine aux compétitions. La version routière devrait arriver prochainement.

Un look très agressif

Le 718 Cayman GT4 Clubsport se caractérise par un look directement identifiable, qui ne laisse guère planer le droute sur ses prétentions sportives ! Pare-choc avant très ajouré, spoiler avant très imposant sobrement habillé d’un logo GT4, imposant diffuseur arrière, aileron généreux. Nous pouvons également remarquer une livrée jaune et noire, avec une décoration dans l’ère du temps et un look volontairement dégradé qui joue la carte du néo-rétro. Bien sûr, chaque écurie pourra décorer ses Cayman GT4 Clubsport comme bon lui semble !

Des évolutions en profondeur

En image, nous pourrions penser, à tort, que Porsche s’est contentée de moderniser le Cayman GT4 de précédente génération. Pourtant, il n’en est rien. La firme de Stuttgart a été jusqu’à utiliser un nouveau matériau en remplacement du carbone. Bien que le rendu soit similaire (notamment sur l’aileron), la fibre naturelle (composite à base de lin et de chanvre), permet une résistance similaire à la fibre de carbone, tout en préservant la légèreté. Les portières et l’aileron en sont ainsi intégralement constitués.

À bord, un arceau cage prend place, ainsi qu’un siège baquet avec harnais six points. L’extincteur est aussi de la partie, tout comme différents éléments de sécurité imposés en compétition. De la 911 GT3 R, nous retrouvons le volant et la suspension avant, qui en dérive directement. Deux versions proposées : la Trackday, avec amortisseurs non-réglables, des aides à la conduite qu’il est possible de paramétrer, la climatisation et un réservoir de 80 litres. Puis la Competition, avec amortisseurs réglables, un répartiteur de freinage et un réservoir de 115 litres. Ces modèles seront vendus respectivement 134 et 157 000 € hors taxe.

Le Flat-6 demeure !

Alors que la génération 982 des Cayman et Boxster avait abandonné le 6 cylindres à plat au profit d’un 4 cylindres suralimenté, peu d’éléments laissaient supposer le retour de cette belle mécanique. Pourtant, le 718 Cayman GT4 Clubsport reprend le Flat-6 de son aïeul. La cylindrée demeure à 3.8 litres tandis qu’il gagne 40 chevaux pour en afficher un total de 425. Une puissance retranscrite exclusivement sur les roues arrière par le biais d’une boîte à double embrayage. La commercialisation débutera courant février pour cette version.

Guide d’achat – Porsche 911 2.2, 2.4 et 2.7 RS de 1970 à 1973. Quelle motorisation choisir ?

A consulter également :






Après avoir décortiqué en profondeur les modèles 911 2.0 litres dans tout ce qui les compose avec pour rappel : les moteurs, les boîtes de vitesses mécaniques, les suspensions et freins, les carrosseries et les intérieurs, nous passons au deuxième grand dossier de nos guides d’achat consacrés aux Porche Classic. Ainsi nous allons étudier les modèles produits des millésimes 1970 à 1973, donc les 911 2.2, 2.4 et 2.7 RS en gardant le même ordre d’examen, en commençant par le chapitre sur les moteurs.

Moteurs des Porsche 911 2.2 Millésime 1970 Série C

02 Guide d'achat Porsche 911 Porsche 911 2.2 Millesime 1970 Serie C

Il est bon de rappeler que dès sa conception, il a été prévu que la cylindrée du moteur évoluerait au fur et à mesure des années en même temps que les autres éléments constituant la 911. L’usine n’oublie pas que face à la concurrence il faut toujours avoir si j’ose dire « un coup d’avance »…

Comme on est arrivés au maximum de puissance que l’on peut mettre dans un moteur 2.0 de série avec 170 cv, on augmente la cylindrée en la passant de 1995 cm3 à 2195 cm3 grâce à un augmentation de l’alésage (diamètre des cylindres) qui passe de 80 mm à 84 mm, la course restant pour sa part inchangée avec 66 mm alors que les têtes de bielles sont renforcées. De leur côté les soupapes d’admission font 46 mm alors que celles d’échappement font 40 mm. Sur les moteurs 2.0, le filet recevant les bougies était dit « rapporté, c’est à dire qu’on faisait un trou dans le bloc et qu’on y enfonçait une pièce appelée « Helicoil » comportant le filet de vissage à l’intérieur. A partir des 2.2, le filet est fait directement dans le bloc. Un nouveau joint de culasse renforcé remplace celui des modèles 2.0 alors que le nombre des ailettes sur les cylindres est plus important en passant à 15. L’allumage est de son côté à décharge par condensateur.

Pour les versions USA, afin d’éviter la dispersion des vapeurs d’essence dans l’atmosphère, on l’équipe d’un système de récupération de celles-ci qui sont envoyées dans un vase d’expansion en passant par un filtre à charbon de bois actif. Ces vapeurs sont ensuite ramenées dans le filtre à air et aspirées par le moteur. Pour le reste, la lubrification, le refroidissement, notamment le débit de la turbine sont identiques à ceux du moteur 2.0.

Trois moteurs avec carter en magnésium sont proposés : un 2.2 T à carburateurs, un 2.2 E et un 2.2 S qui bénéficient d’une injection mécanique.

03 Guide d'achat Porsche 911 Porsche 911 2.2 S Millesime 1970 Serie C

Commençons par la modèle 2.2 T à carburateurs. Pour les pays dits « reste du monde », celui-ci est dit de type 911/03 lorsqu’il est accouplé à une transmission mécanique et de type 911/06 lorsqu’il est accouplé à une transmission sportomatic. Sa puissance est de 125 cv Din à 5800 tr/mn pour un couple de 177 Nm à 4200 tr/mn avec un taux de compression volumétrique de 8.6 :1 Equipé au départ de carburateurs Weber, très rapidement des modèles triple corps 40 TIN de marque Zenith les remplacent. Leur coût moins élevé en étant la raison principale. La coiffe du moteur est noire.

04 Guide d'achat Porsche 911 Porsche 911 2.2 T Millesime 1970 Serie C

Pour les versions destinées au nouveau Continent, donc les USA, avec la pompe à air qui est ajoutée afin de diminuer la pollution le type moteur est le 911/07 (version à boite de vitesses mécanique) et de type 911/08 (version à boite de vitesses sportomatic) sans que la puissance ne soit diminuée.

Continuons avec la version 2.2 E à injection mécanique qui n’est pas importée aux USA. Compte tenu que cette version injection ne passe pas les normes anti-pollution imposées aux USA, il n’est distribué que dans les pays « reste du monde ». Celui-ci est dit de type 911/01 lorsqu’il est accouplé à une transmission mécanique et de type 911/04 lorsqu’il est accouplé à une transmission sportomatic. Sa puissance est de 155 cv Din à 6200 tr/mn pour un couple de 191 Nm à 4500 tr/mn avec un taux de compression volumétrique de 9.1 :1. La coiffe du moteur est verte.

Terminons avec la version 2.2 S à injection mécanique qui n’est pas non plus importée aux USA. Dans sa configuration « reste du monde », il est dit de type 911/02 accouplé à une transmission mécanique exclusivement, la boite de vitesses sportomatic n’étant pas disponible pour cette version de puissance. Celle-ci est de 180 cv Din à 6500 tr/mn pour un couple de 199 Nm à 5200 tr/mn avec un taux de compression volumétrique de 9.8 :1. La coiffe du moteur est rouge.

05 Guide d'achat Porsche 911 Porsche 911 2.2 S Millésime 1970 Série C

Moteurs des Porsche 911 2.2 Millésime 1971 Série D

Très peu de modifications sur les trois versions des moteurs des millésimes 1971 à part le refroidissement de la face interne des calottes des pistons par jets d’huile et le déplacement de la pompe à essence auparavant montée sur la traverse de suspension avant sur un support installé près de du bras de suspension arrière gauche.

MODELEMILLESIMECYLINDREEPUISSANCECOUPLETYPENUMEROS MOTEURS
911 T Méca rest/mond19702195 cm3125 cv à 5800 tr/mn177 Nm à 4200 tr/mn911/036100001 à 6103000
911 T Sporto rest/mond19702195 cm3125 cv à 5800 tr/mn177 Nm à 4200 tr/mn911/066103001 à 6103230
911 T Méca USA19702195 cm3125 cv à 5800 tr/mn177 Nm à 4200 tr/mn911/076103501 à 6104547
911 T Sporto USA19702195 cm3125 cv à 5800 tr/mn177 Nm à 4200 tr/mn911/086105001 à 6107999
911 E Méca rest/mond19702195 cm3155 cv à 6200 tr/mn191 Nm à 4500 tr/mn911/016108501 à 6109955
911 E Sporto rest/mond19702195 cm3155 cv à 6200 tr/mn191 Nm à 4500 tr/mn911/046108001 à 6108374
911 S Méca rest/mond19702195 cm3180 cv à 6500 tr/mn199 Nm à 5200 tr/mn911/02630001 à 6302480
911 T Méca rest/mond19712195 cm3125 cv à 5800 tr/mn177 Nm à 4200 tr/mn911/036110001 à 6113475
911 T Sporto rest/mond19712195 cm3125 cv à 5800 tr/mn177 Nm à 4200 tr/mn911/066119001 à 6119190
911 T Méca USA19712195 cm3125 cv à 5800 tr/mn177 Nm à 4200 tr/mn911/076114001 à 6118119
911 T Sporto USA19712195 cm3125 cv à 5800 tr/mn177 Nm à 4200 tr/mn911/086119501 à 6119728
911 E Méca rest/mond19712195 cm3155 cv à 6200 tr/mn191 Nm à 4500 tr/mn911/016210001 à 6211767
911 E Sporto rest/mond19712195 cm3155 cv à 6200 tr/mn191 Nm à 4500 tr/mn911/046218001 à 6218260
911 S Méca rest/mond19712195 cm3180 cv à 6500 tr/mn199 Nm à 5200 tr/mn911/026310001 à 6311959

Porsche 911 2.2l : notre choix

Je sépare deux catégories, à savoir la 2.2 T et la 2.2 E, puis la 2.2 S. En effet la version 2.2 T est bien plus agréable à conduire que l’ancienne version 2.0 T grâce à une puissance plus élevée mais surtout grâce à une plus grande souplesse à bas régime avec son couple amélioré, au point que les 30 cv de moins sur le papier face à la version 2.2 E ne se sentent pas, alors son agrément performances/prix est le mieux placé. Si je mets à part la version 2.2 S, c’est parce que je pense que c’est le moteur le plus vivant, au son le plus métallique et enivrant dans ses montées en régime des trois versions. Il faut le vivre pour le croire, alors vu le plaisir qu’on en tire, on lui pardonne son léger manque de couple à bas régime, son moteur acceptant quand même de rouler sur un filet de gaz sur le dernier rapport sous réserve ne de pas alors écraser l’accélérateur !

Moteurs des Porsche 911 2.4l Millésime 1972 Série E

06-Guide-d-achat-Porsche-911-Porsche-911-2.4-T-Millesime-1972-Serie-E

Avec une augmentation de cylindrée qui passe au millésime 1972 à 2341 cm3, la 911 franchit un nouveau pas. Cependant afin de garder une bonne fiabilité du moteur, donc sans continuer à diminuer l’épaisseur de métal entre les cylindres par une nouvelle augmentation du diamètre de ceux-ci, donc par une augmentation de l’alésage, la nouvelle cylindrée est obtenue par une augmentation de la course qui passe de 66 mm à 70,4 mm nécessitant la pose d’un nouveau vilebrequin (équilibré par contrepoids sur toutes les versions) ainsi que des bielles plus courtes car passant de 130 mm à 127,8 mm.

Celles-ci sont en acier avec pour la version S plus puissante un traitement dit « Tenifer » améliorant grâce à un passage dans l’azote une solidité supérieure. Afin de refroidir de manière plus efficace des pistons, de l’huile est injectée au fond de ceux-ci.

Enfin afin de répondre aux nouvelles normes antipollution et afin de fonctionner à une essence appauvrie, les rapports volumétriques de chacun des moteurs est diminué. Un radiateur d’huile est installé dans l’aile avant droite et un ventilateur améliorant encore le refroidissement peut y être accolé en option. Par ailleurs pour diminuer le porte à faux arrière, la bâche à huile est déplacée de derrière la roue arrière droite à devant, ce qui nécessite de mettre l’huile par l’extérieur avec une trappe aménagée sur la carrosserie. La couleur des coiffes des moteurs ne change pas. Commençons par la modèle 2.4 T à carburateurs. Pour les pays dits « reste du monde », celui-ci est dit de type 911/57 lorsqu’il est accouplé à une transmission mécanique et de type 911/67 lorsqu’il est accouplé à une transmission sportomatic. Sa puissance est de 130 cv Din à 5600 tr/mn pour un couple de 196 Nm à 4000 tr/mn avec un taux de compression volumétrique de 7.5 :1 Pour les USA le modèle 2.4 T à carburateurs ne passe pas les normes (malgré tout « l’attirail » habituel des pièces ajoutées au moteur pour les respecter comme sur les 2.2 T). Alors l’usine met au point une injection mécanique spécifique pour celui-ci lui permettant de gagner 10 cv. Le type moteur est dit 911/51 lorsqu’il est accouplé à une transmission mécanique et de type 911/61 lorsqu’il est accouplé à une transmission sportomatic. Sa puissance est de 140 cv Din à 5600 tr/mn pour un couple de 196 Nm à 4000 tr/mn avec un taux de compression volumétrique de 7.5 :1. ( Sur notre exemple ci-après, la mode de supprimer la longue tubulure cherchant l’air à gauche du moteur a été supprimée pour le mener au filtre à air n’est pas une bonne idée, car l’air ainsi aspiré est trop chaud ).

07-Guide-d-achat-Porsche-911-Porsche-911-2.4-T-Millesime-1972-Serie-E

Continuons avec la version 2.4 E à injection. Compte tenu que cette version conserve une injection mécanique, elle n’est toujours pas importée aux USA. Donc pour le les pays « reste du monde » celui-ci est dit de type 911/52 lorsqu’il est accouplé à une transmission mécanique et de type 911/62 lorsqu’il est accouplé à une transmission sportomatic. Sa puissance est de 165 cv Din à 6200 tr/mn pour un couple de 206 Nm à 4500 tr/mn avec un taux de compression volumétrique de 8.1 :1. Terminons avec la version 2.4 S à injection mécanique qui n’est pas non plus importée aux USA. Dans sa configuration « reste du monde », le moteur est dit de type 911/53 lorsqu’il est accouplé à une transmission mécanique exclusivement et de type 911/63 lorsqu’il est accouplé à la boite de vitesses sportomatic. Cette dernière version est une nouveauté grâce aux modifications effectuées sur la boite sportomatic lui permettant d’absorber la puissance élevée de 190 Din à 6500 tr/mn pour un couple de 199 Nm à 5200 tr/mn avec un taux de compression volumétrique de 8.5 :1.

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Moteurs des Porsche 911 2.4l Millésime 1973 Série F

09-Guide-d-achat-Porsche-911-Porsche-911-2.4-T-Targa-Millesime-1973-Serie-F

Vu que les pompistes ont souvent confondu la trappe à huile avec un orifice de remplissage d’essence, on la supprime en remettant la bâche à huile à sa place initiale. On installe un serpentin d’huile dans l’aile avant droite à la place du radiateur d’huile installé lors du millésime précédent. Le radiateur et son ventilateur pouvant toujours être installés sur option. Par contre pour les versions T destinés aux USA dont les normes antipollution deviennent de plus en plus strictes, une nouveauté importante apparaît en cours de millésime avec le remplacement de l’injection mécanque à partir de janvier 1973 par une injection K Jetronic Bosch. Cette injection mécanique alimentée par une pompe à essence électrique combine à la fois une fiabilité des réglages par rapports aux carburateurs et est bien moins polluante que ceux-ci ; ce nouveau système d’alimentation demande un nouveau taux de compression qui augmente d’un demi-point passant de 7.5 : 1 à 8.0 :1. Son type moteur est le 911/91 lorsqu’il est accouplé à une transmission mécanique et le type 911/96 lorsqu’il est accouplé à une transmission sportomatic. Sa puissance est de 140 cv Din à 5700 tr/mn pour un couple de 201 Nm à 4000 tr/mn.

10-Guide-d-achat-Porsche-911-Porsche-911-2.4-T-Targa-Millesime-1973-Serie-F

Fiches techniques Porsche 911 à moteurs 2.4 litres

MODELEMILLESIMECYLINDREEPUISSANCECOUPLETYPENUMEROS MOTEURS
911 T Méca rest/mond19722341 cm3130 cv à 5600 tr/mn196 Nm à 4000 tr/mn911/576520001 à 6523284
911 T Sporto rest/mond19722341 cm3130 cv à 5600 tr/mn196 Nm à 4000 tr/mn911/676529001 à 6529224
911 T Méca USA19722341 cm3140 cv à 5600 tr/mn196 Nm à 4000 tr/mn911/516120001 à 6124478
911 T Sporto USA19722341 cm3140 cv à 5600 tr/mn196 Nm à 4000 tr/mn911/616129001 à 6129293
911 E Méca rest/mond19722341 cm3165 cv à 6200 tr/mn206 Nm à 4500 tr/mn911/526220001 à 6221765
911 E Sporto rest/mond19722341 cm3165 cv à 6200 tr/mn206 Nm à 4500 tr/mn911/626629001 à 6229248
911 S Méca rest/mond19722341 cm3190 cv à 6500 tr/mn216 Nm à 5200 tr/mn911/536320001 à 6322586
911 S Sporto rest/mond19722341 cm3190 cv à 6500 tr/mn216 Nm à 5200 tr/mn911/636329001 à 6329147
911 T Méca rest/mond19732341 cm3130 cv à 5600 tr/mn196 Nm à 4000 tr/mn911/576520001 à 6523284
911 T Sporto rest/mond19732341 cm3130 cv à 5600 tr/mn196 Nm à 4000 tr/mn911/676529001 à 6529224
911 T Méca USA jusqu’au 31/12/197219732341 cm3140 cv à 5600 tr/mn196 Nm à 4000 tr/mn911/516530001 à 6533239
911 T Sporto USA jusqu’au 31/12/197219732341 cm3140 cv à 5600 tr/mn196 Nm à 4000 tr/mn911/616539001 à 6539197
911 T Méca USA à partir du 01/01/197319732341 cm3140 cv à 5700 tr/mn201 Nm à 4000 tr/mn911/916130001 à 6136092
911 T Sporto USA à partir du 01/01/197319732341 cm3140 cv à 5700 tr/mn201 Nm à 4000 tr/mn911/966139301 à 6139502
911 E Méca rest/mond19732341 cm3165 cv à 6200 tr/mn206 Nm à 4500 tr/mn911/526230001 à 6232125
911 E Sporto rest/mond19732341 cm3165 cv à 6200 tr/mn206 Nm à 4500 tr/mn911/626239001 à 6239319
911 S Méca rest/mond19732341 cm3190 cv à 6500 tr/mn216 Nm à 5200 tr/mn911/536330001 à 6332231
911 S Sporto rest/mond19732341 cm3190 cv à 6500 tr/mn216 Nm à 5200 tr/mn911/636339001 à 6339136

Porsche 911 2.4l : notre choix

Avec la nouvelle cylindrée, et les contraintes de conception liées aux normes antipollution avec notamment la baisse du taux volumétrique, à la conduite je retiens la version 2.4 E qui combine la, souplesse et la puissance sans oublier une bonne vitesse de pointe. Si la 2.4 S améliore encore les performances de la 2.2 S, elle a perdu le son enivrant de cette dernière qui en faisait le charme.

Moteur des Porsche 911 Carrera 2.7 RS

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La réglementation de la compétition du groupe 3 du début des années 1970 fait que la 911 S 2.4 ne peut pas avoir un moteur de cylindrée supérieure à 2500 cm3, un poids inférieur à 995 kg, des ailes élargies de plus de 5 mm et de modifier l’aérodynamisme de manière significative. Alors l’usine pour qui la compétition est le fil rouge de la marque depuis l’origine avec les excellents résultats qui y sont obtenus décide de créer un modèle homologable en groupe 4 (qui permet justement toutes les modifications interdites au groupe 3) sous forme de cinq cents 911 dérivées de la 911 S qui va s’appeler Carrera 2.7 RS. Le nom Carrera étant donné en souvenir de celui que portait le nom des fameux moteurs quatre arbres des Speedster 550. Le succès est tel qu’en fait plus de 1500 exemplaires en seront produits avec des caractéristiques différentes côté caisse. Les versions « légères » furent mêmes homologuées en groupe 3 dans la classe 2501 à 3000 cm3 car fabriquées à 1036 exemplaires, le minimum étant 1000 exemplaires dans cette catégorie. Nous y reviendrons en détail lorsque nous aborderons le dossier relatif aux voitures de course et dérivés. L’augmentation de la cylindrée qui passe à 2687 cm3 est obtenue par un alésage différent des moteurs 2.4 qui passe de 84 mm à 90 mm. Cependant cette augmentation de l’alésage risquait d’entraîner une plus grande fragilité du bloc. Alors les cylindres Biral avec fûts en fonte ayant des parois épaisses sur les versions 2.4 sont remplacés par de nouveaux cylindres traités de la même manière que ceux équipant les Porsche 917 à la fiabilité devenue légendaire.

Ces cylindres avec fûts en aluminium reçoivent donc un traitement appelé Nikasil qui se présente sous la forme d’un dépôt de carbure de silicium sur les parois des cylindres. On gagne à tous les niveaux : robustesse et moindres frottements améliorant ainsi la puissance.

Pour le reste l’ensemble des pièces moteurs est globalement proche de celui du moteur 2.4 S. Le nombre des ailettes des culasses est diminué passant de 15 à 11, les pistons forgés sont spécifiques et pour la lubrification la quantité d’huile passe de 9 à 13 litres. Le type moteur est dit 911/83, exclusivement accouplé à une transmission mécanique, d’une puissance de 210 cv à 6300 tr/mn pour un couple de 255 Nm à 5100 tr/mn et un rapport volumétrique de 8.5 : 1. Il n’est pas exporté aux USA. La coiffe du moteur est rouge (sur notre exemple ci-dessous pour le fun le propriétaire a fait repeindre en couleur or cette coiffe e la turbine). Les numéros de moteurs vont de 6630001 à 6631551 (même remarque pour la tubulure que sur l’image du moteur 2.4T injection mécanique USA).

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Cette augmentation de cylindrée entraîne une nette amélioration du couple à régime moyen. Ainsi dès 2500 tr/mn le couple est de 200 Nm alors qu’il fallait être à 4500 tr/mn pour avoir le même couple sur le moteur 2.4 S. De même le couple maximum de 216 Nm du moteur 2.4 S était atteint à 5200 tr/mn, alors que sur le nouveau moteur 2.7 RS, ce couple est atteint dès 3300 tr/mn.

Notre choix

Je sais que je vais peut-être aller à contre-courant sur l’avis que je donne sur ce moteur mais dans tous mes dossiers j’essaie d’être le plus objectif possible, en y enlevant le côté passionnel qui caresse en permanence l’échine des Porschistes.

Alors évidemment comme ce modèle est devenu une icône, ne pas être dithyrambique à son propos peut légitimement en déranger certains. Ceci étant dit, si ayant eu le plaisir de conduire plusieurs Carrera 2.7 RS et si bien évidemment j’en ai tiré beaucoup de plaisir, il faut quand même raison garder. Je m’explique : si l’on examine de près celui-ci on se rend compte que le rendement de son moteur n’est pas exceptionnel avec 77 cv au litre contre 82 cv au litre pour le 2.2 S et 79 cv au litre pour la 2.4 S. La compression de 8.5 : 1 est relativement faible face aux 9.8 : 1 du 2.2 S et bien évidemment diminue la vivacité des montées en régime.

En réalité en plus de son moteur puissant, c’est un ensemble de qualités comme la légèreté de sa caisse, les caractéristiques de son châssis et de sa boîte de vitesses qui ont permis à la Carrera 2.7 RS d’obtenir autant de succès en rallye et en circuit.

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Aujourd’hui sa rareté a fait s’envoler ses prix…..qui ne sont absolument pas justifiés, qui sont dus à des « courtiers » conseillant à certaines fortunes (qui ne savent même pas ce qu’est une Carrera 2.7 RS et ne la conduiront jamais) d’investir sur ce modèle qui restent dans les garages…et s’abîment !. Alors heureusement certains propriétaires qui ont acquis leur exemplaire à l’époque où ils étaient encore abordables et qui sont de vrais passionnés les font rouler ; personnellement j’en connais quelques-uns, alors bravo à eux !

Conclusion sur les motorisations des Porsche 911 2.2l, 2.4l et 2.7l de 1970 à 1973

Pour terminer sur ce premier opus des modèles des millésimes 1970 à 1973, à savoir l’examen de leurs moteurs, après en avoir fait le tour, je propose à ceux qui n’en ont pas encore eu l’occasion de conduire un coupé ou Targa 2.2 S et ils verront à quel point celui-ci est le plus attachant de cette gamme …enfin ce n’est que mon avis !

Porsche Design Tower et nouveau Centre Porsche au Pragsattel à Stuttgart

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Nouveau projet de construction de Porsche et Porsche Design à Stuttgart: le constructeur de voitures de sport envisage, avec sa filiale, de construire une nouvelle tour Porsche Design et un nouveau Centre Porsche directement sur Pragsattel, une plaque tournante du trafic dans le nord de la ville.

Porsche Design Tower et nouveau Centre Porsche de Stuttgart achevé fin 2021

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Ce projet de grande envergure sera validé le 21 Décembre 2018, l’idée étant de commencer les travaux dès le premier semestre de 2019. Chez Porsche, pas de perte de temps entre la décision et la mise en oeuvre ! Porsche estime que la construction du Centre Porsche durera deux ans et demi et que la Tour Porsche Design de Stuttgart devrait être achevée environ un an plus tard.

«Avec ce projet de construction au Pragsattel, nous créons un repère pour Porsche dans notre ville natale de Stuttgart. D’une hauteur d’environ 90 mètres, la Porsche Design Tower sera l’un des immeubles de bureaux et résidentiels les plus hauts de Stuttgart et enrichira le paysage urbain de son architecture intemporelle », déclare Lutz Meschke, directeur général adjoint de Porsche AG et président du conseil consultatif de Porsche Design Group.

Le maire de Stuttgart, Fritz Kuhn: «Le projet représente un engagement fort pour Stuttgart. Avec la Porche Design Tower, Porsche crée de grandes attentes tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du bâtiment. La tour occupe une place de choix, directement à l’entrée du bassin de Stuttgart. Et à l’intérieur, le bâtiment souligne l’un des points forts de Stuttgart, à savoir un design innovant. Il est bon que la société ait impliqué l’administration de la ville et le conseil municipal dans sa planification. Nous soutiendrons volontiers Porsche dans le développement de la zone du Pragsattel.  »

Un nouveau Centre Porsche pour Stuttgart

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Le Centre Porsche de Stuttgart (en allemand Porsche Zentrum), qui se trouve actuellement juste en face du musée situé sur la place de Zuffenhausen, devrait emménager dans ses nouvelles installations à la fin de l’année 2021. Deux bâtiments distincts sont prévus: la tour appelée Porsche Design Tower de 20 000 m² environ et le Centre Porsche avec showroom, galerie et atelier. La superficie totale des bâtiments du Centre Porsche couvre une superficie de 9.100 m2. Un grand parking souterrain de deux étages est également prévu, offrant environ 340 places de stationnement.

Detlev von Platen, membre de la direction des ventes et du marketing de Porsche AG: «  Avec la nouvelle succursale de Porsche à Stuttgart, nous créons un point de contact moderne pour nos clients dans un lieu central et bien en vue de la ville. Grâce aux très bonnes liaisons routières et à la conception moderne et spacieuse des bâtiments, la visite du nouveau Centre Porsche sera encore plus attrayante à l’avenir. »

Un luxueux hôtel, un restaurant gastronomique et de nombreux services

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En tant qu’investisseur et développeur de projet disposant de son propre bureau d’architecture, Bülow AG de Stuttgart prend en charge la planification, le développement et la réalisation de la Porsche Design Tower. La société réalisera le projet en étroite coopération avec Porsche Design et Porsche Deutschland GmbH. Des bureaux ainsi qu’un hôtel exclusif avec des salles de conférence, un restaurant gastronomique et des terrasses sont prévus dans la tour. L’hôtel ne sera pas exploité par Porsche Design, mais par une chaîne hôtelière internationale.

La première tour développée par Porsche Design était déjà ouverte en 2017 en Floride (États-Unis): la Porsche Design Tower Miami avec un système de levage de voiture breveté et unique. La cérémonie d’inauguration des travaux de la Porsche Design Tower Frankfurt devrait avoir lieu au premier semestre 2019. Une tour résidentielle de 80 mètres de haut est prévue dans le quartier européen de Francfort. A l’instar de la société de distribution Porsche Deutschland GmbH, le groupe Porsche Design est une filiale à 100% de Porsche AG.

Les futures versions de la Porsche Taycan imaginées par des passionnés

La Porsche Taycan sera déclinée en une gamme complète d’après les dernières déclarations officielles de Porsche. Se basant sur la gamme actuelle de notre constructeur allemand favori, les membres de TaycanForum.com ont imaginé les déclinaisons Taycan Targa et Taycan Sport Turismo qui seront basées sur la plateforme ultra modulable J1. En voici le résultat en images de synthèse.

Porsche Taycan Targa : une ligne à tomber !

Avec un empattement plus court, la Porsche Taycan Targa se découvre grâce à un toit vitré qui coulisse depuis le parebrise jusqu’au hayon pour offrir une vue panoramique sur le ciel sans interruption entre les places avants et arrières. La garde au toit à l’arrière serait volontairement limitée pour parfaire cette ligne tombante digne d’une 911 Targa en mode berline… j’en entends déjà hurler au sacrilège… mais restons zen et bienveillant, il en faut pour tous les passionnés 😉 !

Le rendu en image de synthèse proposé par le forum Taycan est très réaliste et en fera certainement rêver plus d’un. Si jamais elle devait voir le jour, nul doute que la Taycan Targa serait produite sur les lignes de production de Zuffenhausen, mais pas avant 2020-2021, voire davantage !

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Porsche Taycan Sport Turismo : la familiale sportive

En se basant sur des photos d’espionnage et sur la version Mission-E Cross-Turismo, les fans du forum Taycan ont imaginé la version Sport Turismo de la future Porsche Taycan. On découvre une ligne plus sportive pour ce break avec une garde au sol abaissée.
Ce break, aux ailes arrières gonflées, dispose d’un diffuseur arrière surdimensionné pour diriger les flux d’air et optimiser la tenue de route. La voiture est littéralement posée sur ces énormes jantes, prête à dévorer le bitume des autoroutes allemandes à vives allures pour un week-end à la campagne en famille ou pour emmener ses collaborateurs en réunion avec élégance dans un break racé.

De la Mission-E à la gamme complète Taycan

Avec le prototype Mission-E, Porsche rentre dans la course à l’électrification qui se joue entre tous les constructeurs automobiles actuellement. Le prototype, qui a pris le nom de Taycan pour sa version prochainement commercialisée, est déjà annoncé officiellement en deux versions : la Porsche Taycan et la Porsche Taycan Cross-Tourismo.
Porsche propose ici de réunir tous les critères d’achat des cadres supérieurs pour l’achat d’une voiture haut de gamme : une Porsche, 4 vraies places pour les sorties en famille et une motorisation électrique performante.

De quoi rentrer dans le vif du sujet pour Porsche et aller chercher le leader actuel des voitures électriques hautes performances, Tesla avec ses Model S et Model X. Avec ses nouveaux modèles, Porsche va dynamiser ce marché encore jeune et rendre les futurs essais comparatifs palpitants. En soi, le Taycan vient aussi à la rescousse de la marque, car il sera l’unique moyen de faire baisser suffisamment le taux d’émission moyen de la marque pour éviter de trop importantes sanctions au niveau des normes européennes. Rappelons que d’ici peu de temps, la gamme Porsche devra présenter un taux moyen d’émission de CO2 maximum de 89g de CO2 / km, sous peine d’importantes sanctions financières ! Le Taycan à la rescousse de la 911 ?… il semble bien que cela soit le cas à terme !