La Mission E prend le nom officiel de Porsche Taycan

Celle-ci devrait être produite à partir de l’an prochain.

Le sens du terme Taycan

porsche taycan sportive electrique-02

Chez Porsche, les noms des différents véhicules ont généralement un lien concret avec le modèle correspondant et ses caractéristiques : ainsi le nom Boxster décrit la combinaison du moteur boxer et du design roadster; Cayenne dénote la fougue, le Cayman est incisif et agile, et la Panamera offre plus qu’un Gran Turismo standard, ce qui lui a permis de remporter la course longue distance Carrera Panamericana. Le nom Macan est dérivé du mot indonésien pour tiger, avec des connotations de souplesse, de puissance, de fascination et de dynamique.
De la même façon, le nom officiel de la nouvelle Porsche électrique peut se traduire littéralement par «jeune cheval vif», en référence à l’image du blason de Porsche, qui représente un cheval cabré depuis 1952.

Notre nouvelle voiture de sport électrique est solide et fiable; C’est un véhicule qui peut parcourir de longues distances et qui incarne la liberté

explique Oliver Blume, président du directoire de Porsche AG. Le nom oriental a une autre signification et fait référence au lancement de la première voiture de sport électrique avec l’âme d’une Porsche.

Porsche Taycan : des performances inédites dans le monde des sportives électriques

porsche taycan sportive electrique-3

Deux moteurs synchrones délivreront une puissance de plus de 600 ch (440 kW) permettant d’atteindre un 0 à 100 km/h en à peine 3,5s et un 0 à 200 km/h en moins de 12 secondes! Cette performance est d’autant plus exceptionnelle qu’à cela s’ajoute un niveau de puissance continu sans précédent parmi les véhicules électriques : le Taycan permet des démarrages répétés sans aucune perte de performance entre les runs. Par ailleurs, l’autonomie maximale du véhicule est supérieure à 500 km.

Porsche Taycan : des investissements futurs doublés

Dans son plan de développement, Porsche a prévu d’investir près de 6 milliards d’euros dans l’électromobilité d’ici 2022, doublant ainsi les dépenses initialement prévues par l’entreprise. Sur les 3 milliards d’euros supplémentaires, environ 500 millions d’euros seront utilisés pour le développement des variantes et produits dérivés du Taycan, environ 1 milliard d’euros pour l’électrification et l’hybridation de la gamme existante, plusieurs centaines de millions pour l’expansion des sites de production, et près de 700 millions d’euros pour les nouvelles technologies, les infrastructures de recharge et la mobilité intelligente.
Les investissements vont bon train chez Porsche et l’électrification est devenue une véritable priorité. Nul doute que les autres modèles en bénéficierons dans les prochaines années.

Extension des locaux au siège de Zuffenhausen

Au siège de Porsche à Zuffenhausen, Un nouvel atelier de peinture ainsi qu’une nouvelle zone de montage seront dédiée au Porsche Taycan. Un convoyeur pour le transport des corps peints et des moteurs vers la zone d’assemblage final sont également en cours de construction. L’usine de moteurs existante est en cours d’extension pour fabriquer des moteurs électriques et l’atelier de carrosserie sera également développé. D’importants investissements sont également prévus pour le centre de développement de Weissach. La production du Porsche Taycan permettra de créer près de 1200 nouveaux emplois à Zuffenhausen!

Retrouvez ci-dessous l’infographie présentant le Porsche Taycan :

infographie Porsche Taycan

Guide d’achat – Porsche 911 2.0l de 1965-69 : quels amortisseurs choisir ?

A consulter :









Les amortisseurs sont hélas bien souvent négligés de manière générale par les utilisateurs qui disent (et on peut les comprendre), « au contrôle technique le résultat est bon, j’ai encore 70 % d’efficacité » . Hélas, jusqu’à présent les bancs des contrôles techniques n’ont pas les bons appareils car les contrôles sont faits en compression avec l’ensemble des pièces constituant l’amortissement, à savoir pour le cas de nos 911 2.0 amortisseurs et barres de torsion, celles-ci jouant un rôle non négligeable. En réalité si on enlevait ces dernières on tomberait tout de suite à 40% d’efficacité pour les seuls amortisseurs ayant environ 70000 km pour des conditions d’utilisation route.
Mais entrons dans « le mystère de l’amortissement » et avant d’explorer en détail des références des amortisseurs montés sur les modèles 2.0, il est nécessaire de savoir quel est :

  • Son rôle
  • Son type selon le produit utilisé
  • Son type selon sa technique de fabrication
  • Son type selon son montage
  • Son fonctionnement et son tarage

C’est pourquoi la première partie de cet article explique de manière simple et compréhensible les différents axiomes cités ci-dessus qui s’appliquent à tous les modèles de 1965 à 1989. Ainsi au fur et à mesure des mois qui vont venir au cours desquels nous balaieront l’ensemble des modèles jusqu’à 1989, il sera nécessaire pour les possesseurs de 911 de ces différents millésimes d’y faire référence afin de choisir le bon amortisseur devant équiper leur 911.

La deuxième partie de ce dossier a pour but de rappeler de quels modèles (et de quelle marque) étaient équipées les 911 2.0 en « première monte ».

Le troisième volet est de montrer avec quels amortisseurs équiper votre 911 aujourd’hui. Pour cette partie, compte tenu du fait que la marque Boge qui fournissait en première monte la majorité des 911 des années 1970 et 1980 ne propose plus que quelques références, (qui peuvent également être marqués Sachs, les deux marques étant associées), nous nous sommes limités à ne parler que des deux autres marques homologuées par le constructeur à l’époque : Koni et Bilstein. En effet, pour Koni, déjà sur les 2.0, l’usine proposait leurs produits en option ou les montait d’origine pour les 911 les plus performantes. Pour Bilstein, s’il faudra attendre la 2.2 pour que l’usine propose en option officiellement ses produits, aujourd’hui nombreux sont les possesseurs de 2.0 en équipant leur modèle, alors il est utile d’en connaître la gamme proposée.
Et bien évidemment nos conseils de choix étant attendu par tous, cette dernière rubrique essaiera justement de faire en sorte que vous ne vous trompiez pas selon votre utilisation.

Rôle de l’amortisseur

L’amortisseur est un des trois éléments constituant la suspension d’une 911des générations 1964/1989, les deux autres étant :

  • la barre de torsion pour la stabilité en ligne droite
  • et la barre antiroulis pour la stabilité en courbe.

Il a pour rôle d’atténuer la violence des chocs et des vibrations ressentis par le châssis suite à tous les défauts du revêtement des routes. Le challenge pour les ingénieurs est alors de trouver le meilleur compromis entre tenue de route et confort pour toutes les surfaces de chaussées et dans toutes les conditions météorologiques, ce qui n’est pas du tout une sinécure !

Types d’amortisseurs selon le produit utilisé

Guide achat porsche 911 2l de 1965 à 1969 : les amortisseurs et barres de torsions 02

Il existe deux produits utilisés pour permettre l’amortissement :

  • la combinaison huile/air
  • et la combinaison huile/gaz

Les 911 «Classic» étaient équipées de la version à huile/air proposée par Boge en première monte jusqu’en 1984, puis en version huile/gaz durant ce millésime.

La combinaison huile/gaz est un peu plus efficace car, de par nature, l’huile a une capacité de variation de pression limitée selon l’enfoncement du piston. De plus, en utilisation sur mauvaise route ou sur circuit, elle monte à une température trop élevée pour garantir une efficacité constante, car il ne faut jamais perdre de vue qu’un amortisseur hydraulique convertit l’énergie cinétique donnée par les mouvements du piston en énergie thermique.

En conséquence, si lorsque l’huile est froide l’amortisseur n’a pas un bon rendement, à chaud lors de fortes contraintes (mauvaise route et circuit) l’huile risque d’entrer en émulsion (comme si elle bouillait) et de perdre son efficacité. C’est pourquoi en combinant le gaz (qui lui est froid) et l’huile on obtient un résultat plus homogène non seulement en instantané mais également en endurance, aussi bien pour une utilisation intensive qu’en durée de vie.

Types d’amortisseurs selon leur technique de fabrication

Guide achat porsche 911 2l de 1965 à 1969 : les amortisseurs et barres de torsions 03Il existe deux techniques de fabrication :

  • soit monotube,
  • soit bitube.

La version monotube présente juste la séparation de l’huile et du gaz par un piston dans un seul cylindre (figure C d’un amortisseur arrière), alors que dans la version bitube il y a un cylindre de petit diamètre contenant l’huile située à l’intérieur du gros cylindre que représente le corps de l’amortisseur contenant soit l’air, soit le gaz selon la version (figure A amortisseur arrière, figure B amortisseur avant).

En termes d’efficacité, les deux systèmes se valent, avec une petite faiblesse dans la tenue à chaud pour les versions bitubes, mais qui on l’avantage d’être mieux protégés des agressions extérieures (de type caillou par exemple) vu qu’il y a finalement une sorte de double cloison avec les cylindres séparés.

Types d’amortisseurs selon leur technique de montage

Pour le train arrière, il n’y a qu’un type de montage possible avec la tige du piston d’amortisseur dirigée vers le haut. Ci-dessous modèles Koni et Bilstein.

Guide achat porsche 911 2l de 1965 à 1969 : les amortisseurs et barres de torsions 04

Pour l’essieu avant, comme Boge, Koni et Bilstein proposent le même type de montage classique avec également la tige du piston d’amortisseur dirigée vers le haut,

Guide achat porsche 911 2l de 1965 à 1969 : les amortisseurs et barres de torsions 04

Bilstein propose en plus son principe inversé de tige du piston dirigé vers le bas de l’amortisseur qui, bien évidemment, ne peut être utilisé qu’avec des jambes de force spécifiques Bilstein. L’amortisseur fonctionne à l’envers avec la tige du piston fixée par une clavette au pied du corps de celui-ci comme montré sur le schéma ci-après.

Guide achat porsche 911 2l de 1965 à 1969 : les amortisseurs et barres de torsions 06

L’avantage de ce dernier type de montage étant qu’ainsi la masse non suspendue est diminuée puisque le corps de la cartouche, qui en est la partie la plus lourde, est remonté vers le haut, ce qui est toujours cela de pris pour améliorer la tenue de route puisque la masse non suspendue devient moins élevée en bout d’essieu et recentrée vers le point milieu général des masses.

Koni propose également ses propres jambes de force mais avec un fonctionnement d’amortisseurs de type classique, l’avantage étant une rigidité plus élevée de ces jambes de force utile pour la tenue de route en appui ; en revanche seules les cartouches de la marque peuvent être utilisées. Enfin on peut équiper les jambes de force Boge par des cartouches Boge, Koni et Bilstein.

Fonctionnement et tarage des amortisseurs

Comme son nom l’indique l’amortisseur « amortit », et pour parvenir à ce résultat, deux principes antagonistes doivent être appliqués : la détente et la compression.

Guide achat porsche 911 2l de 1965 à 1969 : les amortisseurs et barres de torsions 07
Fonctionnement d’un amortisseur bitube

En détente, le piston de l’amortisseur se dirige dans le cylindre vers le haut, et en compression vers le bas. Lors des mouvements, il faut donc que l’huile (et le gaz pour les versions combinant les deux produits) passe alternativement sous et au-dessus du piston, sinon aucun mouvement ne serait possible ou bien l’ensemble exploserait, c’est le rôle des clapets ou soupapes de faciliter ce transfert.

C’est le calcul de la résistance de ces derniers éléments à la pression de l’huile (et du gaz), donc de la freiner, qui donnent le tarage. Plus la résistance est forte vers le haut, plus le chiffre de tarage en détente est élevé et plus la résistance vers le bas est forte, plus le chiffre de tarage en compression est élevé.

Pour les amortisseurs assurant un compromis entre le confort et la tenue de route, le tarage en détente est deux fois plus fort que celui en compression ; cela s’explique tout simplement
par le fait que lorsqu’une roue tombe dans un trou de chaussée, il ne faut pas que celle-ci le
fasse de manière trop violente à la fois pour éviter de secouer ses occupants, mais aussi pour
éviter des dommages aux organes mécaniques du train concerné, alors on freine le plus
possible cette «descente» dans le trou et pour cela il faut un tarage en détente conséquent.
Ce raisonnement n’a pas de valeur pour les modèles de compétition dont les objectifs sont
différents, bien entendu, comme on le verra plus loin dans le dossier.

A noter que les différences flagrantes de tarage entre Koni et Bilstein sont liés à leur technique de fabrication, avec un résultat sensiblement identique.

Références des amortisseurs en première monte

Guide achat porsche 911 2l de 1965 à 1969 : les amortisseurs et barres de torsions 08

MONTAGE DE SERIE POUR LES MILLESIMES 1965 A 1968 : 901/911/911T/911L
BOGE
AVANT : PCG341901.00
ARRIERE : PCG333051.00

MONTAGE DE SERIE POUR LE MILLESIME1969 : 901/911/911T/911L
BOGE
AVANT : PCG341903.00
ARRIERE : PCG333051.00

Si vous êtes vigilants, vous avez noté dans les références ci-dessus que nous ne parlons pas de quels amortisseurs est équipée en série la 911 E sortie en 1969. En effet celle-ci bénéficie d’une nouveauté sous la forme d’une suspension hydropneumatique à l’avant (l’arrière conservant ses amortisseurs classiques avec un tarage spécifique) de la même marque Boge (en option sur les autres versions) ! La marque voulant améliorer le confort tout en préservant les qualités de tenue de route, Porsche avait retenu cette solution comme sur une Citroen DS ! Donc plus de barres de torsion, ni de barre antiroulis à l’avant, La jambe de force comportait le liquide permettant une d’obtenir une assiette constante avec une flexibilité variable. Le sujet ici n’étant pas d’entrer dans une explication d’ingénieur, il faut juste savoir que pour promouvoir ce nouvel équipement et l’expérimenter avant sa commercialisation, lors du Marathon de la route de 1968, les trois Porsche engagées étaient ainsi équipées et que l’une d’entre elles remporta l’épreuve ! L’expérience dura quatre ans, puisqu’il fût possible jusqu’au modèles 2.4 de 1973 de monter ce type d’amortissement avant. Cependant il y avait quelques soucis de fiabilité et nombreux furent les possesseurs qui remplacèrent ce montage spécial par le système classique.

MONTAGE DE SERIE POUR LES MILLESIMES 1966 A 1968 : 911 S
KONI
AVANT PCG341902.00
ARRIERE 901333051.12
Option possible pour les autres modèles

MONTAGE DE SERIE POUR LE MILLESIME 1969 : 911 S
KONI
AVANT PCG341904.00
ARRIERE 901333051.12
Option possible pour les autres modèles.

Il est à noter que les amortisseurs de la marque Boge montés en première monte sur la majorité des modèles 2.0 étaient en version « huile/air » alors que Koni et Bilstein proposèrent très vite des amortisseurs aux tarages plus forts et qui plus est à combinaison huile/gaz pour certains d’entre eux. Compte tenu de la rareté de ce dernier procédé au début des années 1970, on peut penser que Porsche a été un fer de lance en poussant ses sous-traitants à le développer compte tenu du rendement de ce système. Il faudra cependant attendre le printemps 1985 pour que toutes les 911 soient pourvues d’amortisseurs combinant huile et gaz.

Quels amortisseurs sont disponibles aujourd’hui ?

Boge qui fournissait donc les 911 en première monte autrefois a fusionné avec Sachs, et ne propose plus à ce jour que quelques références.

Par contre Koni et Bilstein ont tellement bien compris l’intérêt commercial de l’image porteuse que véhicule Porsche qu’elles ont au contraire développé une gamme de produits plus large pour les 911 anciennes qu’à l’époque où celles-ci sont sorties, comme nous allons le voir. Donc nous développerons ci-après la gamme de chacune de ces deux marques.

Guide achat porsche 911 2l de 1965 à 1969 : les amortisseurs et barres de torsions 09

logo koni amortisseurs Porsche 911

La marque Koni propose une gamme de cartouches aux caractéristiques différentes selon les modèles de 911 2.0 avec les versions suivantes bitube à huile/air (préfixe 86/80), puis huile/gaz basse pression (préfixe 8040).

Leur particularité est que tous ces amortisseurs sont réglables par démontage ; il ne faut d’ailleurs pas se tromper car si cette possibilité de modifier le tarage est un plus, il faut savoir que compte tenu du travail que cela demande, ce réglage est destiné avant tout à compenser l’usure au fur et à mesure des kilomètres.
Par ailleurs comme la marque Koni était livrée en première monte sur les modèles les plus performants comme les 2.0S, les jambes de force étaient également fournies par ce fabricant si bien que pour ces modèles seules les cartouches de remplacement proposées par la marque peuvent s’y adapter. Bien évidemment rien n’interdit de changer ces jambes de force par celles proposées par d’autres marques, mais à part dans certains cas particuliers, cela ne présente pas d’intérêt sans oublier que l’on perdrait le côté historique du modèle. Côté appellation, ils se nomment « classic ». Côté couleur, en principe ils sont rouges, mais il ne faut pas s’arrêter à la couleur, ce qui compte c’est de bien préciser la référence à votre distributeur.

CARTOUCHE AVANT POUR JAMBE BOGE

MILLESIMES 1965/1966/1967/1968 : TOUTES VERSIONS CONFONDUES

REFERENCETARAGE: DETENTE/COMPRESSIONAPPELLATION
86-1394 110/35CLASSIC

MILLESIME 1969 : TOUTES VERSIONS CONFONDUES
REFERENCE TARAGE : DETENTE/COMPRESSION APPELLATION

REFERENCETARAGE: DETENTE/COMPRESSIONAPPELLATION
86-1647 110/35CLASSIC

CARTOUCHE AVANT POUR JAMBE KONI

MILLESIMES 1965/1966/1967/1968 : TOUTES VERSIONS CONFONDUES
REFERENCE TARAGE : DETENTE/COMPRESSION APPELLATION

REFERENCETARAGE: DETENTE/COMPRESSIONAPPELLATION
86-1308 110/35CLASSIC

MILLESIME 1969 : TOUTES VERSIONS CONFONDUES

REFERENCETARAGE: DETENTE/COMPRESSIONAPPELLATION
86-1638 110/35CLASSIC

AMORTISSEUR ARRIERE

MILLESIMES 1965/1966/1967/1968 : TOUTES VERSIONS CONFONDUES

REFERENCETARAGE: DETENTE/COMPRESSIONAPPELLATION
80-2080 105/45CLASSIC

MILLESIME 1969 : TOUTES VERSIONS CONFONDUES

REFERENCETARAGE: DETENTE/COMPRESSIONAPPELLATION
80-2088 105/45CLASSIC

logo bilstein amortisseurs

Bilstein n’a pas équipé d’origine ou sur option les modèles 2.0 puisqu’il fallut attendre le millésime 1971 pour voir cette possibilité apparaître sur la 911 2.2. Par contre la gamme est aujourd’hui complète puisque les premières 2.0 peuvent être également équipées d’amortisseurs de la marque.

Ces amortisseurs ont pour particularités la combinaison huile/gaz quel que soit le modèle et qu’ils ne sont pas réglables. En ce qui concerne les jambes de force, Bilstein à partir de la 2.0 1969 en propose une comme l’a fait Koni dès la sortie de la 911.

Côté appellation, en fonction de leur tarage, le nom change et on trouve : série, turbo, sport-route, course, 1000 lacs. Côté couleur c’est un peu la bouteille à l’encre car avec les mêmes références on peut trouver du vert et du jaune notamment, alors comme pour Koni ce qui compte c’est la référence pour être certain d’avoir l’amortisseur choisi.

CARTOUCHE AVANT POUR JAMBE BOGE

MILLESIMES 1965/1966/1967/1968/1969 : TOUTES VERSIONS CONFONDUES

REFERENCETARAGE: DETENTE/COMPRESSIONAPPELLATION
P360112 130/76SERIE

CARTOUCHE AVANT POUR JAMBE BILSTEIN

MILLESIME 1969 : TOUTES VERSIONS CONFONDUES

REFERENCETARAGE: DETENTE/COMPRESSIONAPPELLATION
R36 5001160/127TURBO
RE3 5050225/112SPORT-ROUTE
RE3 5049H1200/170COURSE
RE3 5049161/160COURSE
RE3 61220270/100MILLE LACS

AMORTISSEUR ARRIERE TOUTES VERSIONS CONFONDUES

REFERENCETARAGE: DETENTE/COMPRESSIONAPPELLATION
B46 0167 238/78 SERIE

Faire le bon choix de vos amortisseurs

Guide achat porsche 911 2l de 1965 à 1969 : les amortisseurs et barres de torsions 10

Vous allez dire c’est bien gentil tout cela, mais devant un tel choix que dois-je prendre ? D’abord il faut noter que les deux marques proposent de très bons produits et pour soigner leur image, ce n’est pas pour rien qu’elles s’impliquent toutes les deux dans le sport automobile de haut niveau. Ensuite, précisons que, tels que présentées, les références données ci-dessus reprennent une proposition de combinaisons avant arrière/homogène, ce qui n’empêche nullement (en tenant compte du montage possible ou non selon le modèle, et là il faut se renseigner auprès de votre garagiste spécialisé dans les 911) de panacher selon votre utilisation.

Par ailleurs Porsche ne conseille pas de monter des amortisseurs au tarage trop élevé sur les versions Targa, précaution non suivie par certains propriétaires qui le font sans voir pour autant leur pare-brise voler en éclats sous les contraintes ou autres vibrations !! Enfin, les combinaisons proposées par chacune des marques le sont également en fonction des diamètres des barres de torsion et des barres antiroulis de chaque modèle, ce qui veut dire que si on décide de panacher à sa façon, il faut également tenir compte de ces éléments pour ne pas compromettre l’équilibre de la 911.
Ces paramètres étant posés, pour vous aider dans vos choix classons en trois grandes catégories l’utilisation des 911 Classic : la promenade dominicale, puis les longues virées combinant autoroute, routes secondaires et circuit une ou deux fois par an pour terminer par les « accrocs » du circuit.

Nos conseils pour une utilisation en mode balade dominicale

Compte tenu que Koni ne propose qu’une référence pour les modèles 2.0, on peut dire que leur proposition est adaptée pour les usagers faisant essentiellement de la promenade dominicale, les tarages proposés ne convenant pas au circuit ou conduite très rapide en montagne par exemple. On peut mettre en parallèle pour ce type d’utilisation les Bilstein dits de « série ».

Vu la proposition limitée de Koni (même s’il est toujours possible de demander un tarage personnalisé), si on fait de la route secondaire rapide et un peu de circuit, monter des jambes de force Bilstein en sélectionnant le modèle « Sport-route » semble le mieux approprié ; avec ce choix de tarage, la 911 a une meilleure assiette, prend moins de roulis et absorbe sans faire de rebonds tous les types de routes. Si on fait du rallye historique, mettre la version « Mille Lacs » sera un plus car souvent les itinéraires de ces sorties empruntent des routes défoncées, les tarages choisis sur ces versions permettent alors de « survoler les trous » !

Enfin pour les purs pistards, la version à tarages 200/170 sera adaptée à tous les types de revêtements alors que la version 161/160 sera avant tout destinée aux circuits au revêtement parfait car avec le peu de débattements qu’ils présentent, les rebonds sont inévitables
Si on veut sortir du cadre du remplacement classique, vu l’ampleur prise aujourd’hui par les courses historiques, Bilstein a développé une gamme de jambes de force avant et d’amortisseurs arrière dont le corps extérieur est fileté, ce qui permet avec des ressorts appropriés de régler en plus la hauteur de caisse à la demande (présentés ci-dessous).

Guide achat porsche 911 2l de 1965 à 1969 : les amortisseurs et barres de torsions 11

Evidemment inutile de préciser que sur les belles secondaires françaises, la 911 devient plutôt ingérable vu la dureté ainsi engendrée ; par contre sur circuit c’est un vrai régal. Evidemment là on entre dans un domaine très spécifique, entraînant des renforcements obligatoires de la « caisse » vu les contraintes engendrées par de tels combinés !

Mais bien évidemment, les seuls amortisseurs sont insuffisants pour assurer une suspension, d’autres éléments interviennent comme les barres de torsion et les barres antiroulis…qui feront l’objet de notre prochain dossier ainsi que le freinage dont l’efficacité est également liée à l’ensemble des éléments de suspension !

C’est officiel : il n’est plus possible de commander une Porsche neuve

Si vous tentez de configurer une Porsche, vous vous heurterez au message ci-dessous. La cause n’est pas un bug informatique : la marque allemande n’a officiellement plus le droit de vendre de voitures neuves en raison de normes antipollution non respectées. Il faudra prendre votre mal en patience ou bien opter pour une voiture déjà en stock.

Plus possible commander Porsche neuve

Des normes toujours plus contraignantes

Les constructeurs de voitures sportives font face à des contraintes écologiques toujours plus strictes. Auparavant réservé aux voitures diesel, le filtre à particule fait son apparition sur les voitures essence. Dans un autre registre, la Peugeot 308 GTI restylée en a hérité. Chez Porsche, il en sera de même. Pire encore, la marque allemande s’y est prise bien trop tard, la condamnant à ne plus avoir le droit de vendre de voitures neuves en Europe.

Un message préventif alerte les internautes souhaitant configurer la Porsche de leur rêve. Il est possible de s’amuser en ligne mais signer un bon de commande n’est pas à l’ordre du jour. Le nouveau cycle de mesure, nommé WLTP, durcit encore davantage les contraintes et le filtre à particule n’est désormais plus une option.

D’ailleurs, qu’est-ce qu’un filtre à particule ?

Le filtre à particule est un dispositif destiné officiellement à détruire les particules fines. Installé sur la ligne d’échappement, il les collecte puis les brûle lors de cycles réguliers. Un filtre à particule doit donc se régénérer régulièrement pour pouvoir efficacement se débarrasser des particules qui l’encrassent petit à petit. Les régénérations se font lors de trajets longs. Pour les moteurs diesel, destinés aux gros rouleurs, ce n’est pas véritablement un problème. Pour les moteurs essence, davantage conseillés aux urbains, il faudra réaliser de grands trajets plus fréquemment.

Parfois source de problème, le filtre à particule doit être remplacé tous les 10 ans, en moyenne, et cela représente un coût pouvant dépasser les 2 000 € chez certains constructeurs premium. Sujet à controverse, le filtre à particule est également accusé de ne pas éliminer, mais de rendre les particules encore plus fines afin qu’elles ne soient plus détectées par les appareils de mesure. Les rendant ainsi plus toxiques car pouvant pénétrer plus facilement dans l’organisme.

Acheter une Porsche neuve en 2018

Si vous comptiez acquérir une Porsche neuve en 2018, il faudra être patient. Selon le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, les livraisons de Panamera et Cayenne neufs ne reprendront qu’à partir de mars 2019. Pour les autres productions, aucun délai n’a été annoncé. La date d’annonce de la future Porsche 911 pourrait-elle ainsi être avancée ? Affaire à suivre…

Un marché de l’occasion dont les cotes pourraient bondir les prochains mois

S’il n’y a plus de véhicules neufs à vendre, il va bien falloir vendre des voitures, d’autant plus que les commerciaux de chez Porsche ont leur rémunération fortement indexée sur leur volume de ventes avec un fixe relativement bas. Les véhicules précommandés par les Centres Porsche ne suffiront pas pour couvrir les besoins de véhicules à la vente.

D’ailleurs à l’heure actuelle, de nombreux Centre Porsche cherchent à plus largement étoffer leur parc de véhicules d’occasion en faisant appel à des consultants Porsche externes. Cet engouement pour les Porsche d’occasion pourrait bien entraîner une augmentation de la cote des Porsche dès les prochaines semaines… l’offre et la demande a toujours été l’élément déterminant de la cote des Porsche. 911andCo va suivre de près son évolution et vous tiendra informés sous peu.

Une Porsche 918 Spyder arbore un covering « Pink Pig »

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Un covering chargé d’histoire pour cette Porsche 918 Spyder, récemment couverte d’un covering aux couleurs de Pink Pig, une livrée portée par la Porsche 917/20 des 24 Heures du Mans de 1971. Une réalisation plutôt insolite en hommage à cette voiture de course emblématique…

Un peu d’histoire : la Porsche 917/20

La Porsche 917 a fait son apparition en 1970. Elle était alors proposée en deux versions : 917 K, avec une longueur de 4,12 mètres, lui valant le surnom de queue courte. Puis la 917 LH, de 4,66 mètres en 1970 et 4,61 mètres en 1971, queue longue pour les intimes. Une troisième sorte vit le jour, sous forme d’un prototype expérimental, en 1971 ; la 917/20.

Elle concourut aux 24 Heures du Mans de cette même année et se caractérisait par une aérodynamique encore plus travaillée. Elle portait le numéro 23 et fut engagée par l’équipe Martini Racing Team. Sa peinture, des plus originales, reprenait un rose cochon parsemé de traits rouge indiquant les quartiers de découpe des morceaux d’un porc ! D’où le surnom de Pink Pig (cochon rose) attribué à cette voiture. Une voiture qui n’est pas parvenue à finir la mythique course sarthoise et qui abandonna suite à des freins défaillants.

Un covering hommage

L’heureux propriétaire de cette Porsche 918 Spyder rutilante a eu l’idée de faire un hommage à « Pink Pig ». Au programme, un covering reprenant à la fois la couleur et les détails de l’aïeule. Nous y retrouvons ainsi les traits de découpe, les noms de morceaux du porc et le numéro 23, dans une typographie à l’ancienne. La particularité vient également du fait que le covering a un effet usé, comme si la voiture avait réellement participé aux 24 Heures du Mans. Auparavant, les routes n’étaient pas aussi lisses et il fallait compenser avec la boue !

Porsche 918 Spyder Pink Pig

Une livrée unique en son genre qui nous ferait presque regretter les jantes grises et surtout, les étriers de frein vert fluo, apanage des Porsche à moteur hybrides. Qu’importe, le clin d’œil historique est plus que réussi !

Il n’y aurait pas une, mais deux Porsche 911 hybrides !

Cela fait plusieurs mois que nous parlons de la future génération de Porsche 911, la huitième génération baptisée officiellement 992. Un modèle attendue avec ferveur par les porschistes mais qui en laisse dubitatif un bon nombre. La principale raison : un moteur hybride, d’abord nié par Porsche, puis finalement adopté. Selon Auto Express, il y aurait deux Porsche 911 à moteurs hybrides qui pourrait voir le jour avec cette nouvelle génération de Porsche, la 992.

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Deux 911 hybrides au programme…

Selon le magazine britannique Auto Express, Porsche envisagerait non pas une, mais bien deux Porsche 911 hybrides, carburant à la fois à l’essence et à l’électricité. S’il semble légitime de se poser la question du « pourquoi », il suffit d’analyser la gamme de la Panamera pour comprendre. Sur la berline de la marque, deux moteurs hybrides : la 4 e-Hybrid, et ses 462 chevaux, ainsi que la Turbo S e-Hybrid, développant 680 chevaux.

Par ailleurs, pour pouvoir continuer à produire des 911 à moteur atmosphérique (même en faible nombre), Porsche n’a pas d’autre choix que de diminuer au maximum les émissions de CO2 de l’ensemble de sa gamme, y compris la gamme 911 !

Il y a donc fort à parier que Porsche développe une déclinaison Turbo ou Turbo S hybride, motorisée similairement à la Panamera la plus exclusive. C’est d’ailleurs ce que nous avait révélé une source sûre. Quant à la deuxième version, que nous imaginons moins puissante : comment se positionnerait-elle ? Aux côtés des 911 Carrera S et Carrera T, y aurait-il une Carrera E-Hybrid ? Tout le laisse à penser. Où alors toutes les 911 Carrera (y compris Carrera 4, S et 4S) passerait-elles à l’hybrides ? Non rassurez-vous… nous n’en sommes pas encore là, heureusement !

futur porsche 911 992 hybride

Un sujet qui divise

Les porschistes sont en général assez réfractaires aux changements importants sur la 911. Le recourt à la suralimentation sur les actuelles Porsche 911 (991) restylées a quelque peu choqué. L’apparition de moteurs hybrides ne devrait donc pas faire l’unanimité au début.

Toutefois, ceux qui ont déjà connu (et conduit surtout) de bonnes voitures hybrides savent que l’ajout d’un moteur électrique permet d’améliorer sensiblement les performances. Plus de couple, des accélérations plus franches encore et une consommation en baisse. Face aux normes environnementales toujours plus liberticides, Porsche n’avait pas le choix que de recourir au moteur hybride pour continuer sa très forte croissance à l’international.

Moteur et transmission ?

Hormis le coupé Honda CR-Z, les voitures hybrides héritent d’une transmission automatique. Sans doute, nous retrouverons la boîte PDK sur ces 911 hybrides. Quant au Flat-6, Porsche pourrait très bien le conserver, ainsi que la suralimentation. La future Porsche 911 pourrait être dévoilée cette année, fort probablement au Mondial 2018 de l’Auto à Paris.

Porsche Casting Deauville 2018, une 4ème édition sous le signe de la réussite !

Mise à jour du 29/10/2018 : RETROUVEZ ICI LE PROGRAMME COMPLET ET LES CONDITIONS D’INSCRIPTION AU PORSCHE CASTING DEAUVILLE 2019

Un soleil radieux, 270 équipages et leurs belles Porsche présents, une organisation sans faille aussi bien dans les activités proposées que dans le timing, cette 4ème édition du Casting Porsche de Deauville fût donc parfaitement réussie de ce point de vue.

Porsche Casting de Deauville : une organisation toujours meilleure chaque année

D’abord, pour l’accueil des participants, le point information du Porsche Club Normandie s’était nettement amélioré cette année, si bien que chacun pouvait avoir tous les renseignements possibles de manière claire…..

casting porsche de deauville 2018 01

… et aller ensuite s’installer au bon emplacement qui lui était réservé !

Démarrage des festivités le vendredi soir

Les festivités commençaient par une nouveauté cette année avec la possibilité dès le vendredi soir de partager un repas animé par l’équipe de danseuses et son chanteur du cabaret « La Folie Douce ». Succès immédiat pour cette nouveauté puisque le lieu était complet ! Moment fort du week-end et certainement le plus apprécié des deux soirées proposées ; certains se couchant fort tard.

Dès le samedi matin, tandis que certains se contentaient de déambuler au « village », soit pour acquérir les produits proposés par les exposants

….ou la boutique du club

….soit pour regarder la rétrospective de la marque des modèles sortis au cours de ces 70 ans de saga Porsche dans tous les pays du monde

….Ou bien encore partaient pour un joli périple les menant au Calvados Experience du « Père Magloire » dont la visite fût appréciée de tous. La dégustation de Calvados y restant légère pour respecter le code de la route !

Un concours d’état des plus relevé

L’après-midi avait lieu le concours d’état dont votre serviteur était le responsable. Une trentaine de participants se présentait ! Le propriétaire de cette 2.2 de 1971 ne savait pas encore qu’il allait obtenir la 2éme place de sa catégorie, alors que celui de cette 356 de 1960 sortant de 6 ans de restauration et évoquant sa version GT allait être un peu déçu de ne pas être dans les trois premiers de sa catégorie (1948/1973). La règle de base du concours d’état étant voiture d’origine, elle s’en éloignait trop avec ses baquets, son arceau, son moteur amélioré, etc. Mais par contre cela a donné une idée aux membres du jury : créer » un prix spécial du jury » pour de telles types d’autos présentées…et qui sera mis en place dès l’an prochain !

Réparties en quatre catégories, on peut regretter que les modèles de 1948 à 1973 étaient trop peu nombreux ; les propriétaires deviennent trop frileux pour sortir leurs autos et ils ont tort ! Une Porsche est faite pour rouler quel que soit son âge comme cette Porsche 912 de 1966 ! La catégorie la plus représentée étant celle des modèles 1974/1989.

Pour les modèles 1989/1998, de très beaux modèles comme cette 944 Turbo S et 964 cabriolet, alors que pour les modèles 1998/2005 les 996 et Boxster étaient présents.

Pour terminer sur le concours d’état, noter cette magnifique 914 2.0 qui a gagné sa catégorie : 25000 km, 1ére main jamais repeinte qui cotoie une Boxster 987 Macadamia qui a été le « coup de cœur du jury » !

Bien évidemment en parallèle au village, d’autres s’en mettaient plein les yeux en admirant les voitures apportées par Porsche Imsa Performance dont le président/directeur n’est autre que Raymond Narac, également du même statut pour les concessions Porsche de Rouen et Caen. Ce qui est formidable avec Raymond Narac c’est qu’il donne l’impression d’être toujours disponible, un petit mot pour l’un, un sourire pour l’autre et toute son équipe fait de même. Il est aussi à l’aise au volant que dans la discussion et toujours prêt à faire plaisir au public… en toute simplicité !

Pour continuer dans les personnalités présentes, Marc Meurer le nouveau président de Porsche France et Claude Varon, président de la fédération des Porsche Clubs de France ont également honoré de leur présence cette 4ème édition, en compagnie de leurs épouses, montrant ainsi qu’ils sont bien conscients de l’importance de cet événement en Normandie qui a des retombées sur la clientèle de la France entière.

Que ces 962 et RSR sont belles !

La famille de celui qui fût un ambassadeur de la marque avec sa collection de toutes les Porsche RS, Eric Coicaud trop tôt disparu en fin 2017 lui rendait hommage en exposant un de ses derniers modèles acquis sous la forme d’une 911 R sortant tout droit du « service exclusiv » de la marque. Merci à elle.

Le samedi soir il y avait une remise de prix de la tombola dont en premier prix une superbe montre Chopard d’une valeur de 5000 euros ! Puis chacun se retrouvait au Casino Barrière pour un cocktail dinatoire. Cette nouvelle formule de repas a été le seul point à revoir du week-end : pas de chaises et tables en nombre suffisant pour se retrouver entre amis, queue interminable pour être servi. Personne ne leur en voudra d’avoir voulu innover, mais il semble important de revoir ce point pour la prochaine édition.

Le dimanche matin, nouvelle promenade touristique sur un parcours magnifiquement dessiné qui menait au complexe automobile de l’E.I.A à Pont Lévêquechacun pouvait faire 4 tours du circuit et participer à un challenge karting.

Merci à Morgane pour ce cliché et tous les autres qui seront publiés sur notre page Facebook dès aujourd’hui 😉 !

Puis c’était retour au parking de l’Hôtel Royal de Deauville pour les autos et repas excellent en bord de plage sur les planches de Deauville au « Bar de la Mer », avant la traditionnelle parade dans les rues de Deauville si appréciée du public ; je ne peux dire qu’une chose vivement la 5ème édition de cette événement qui chaque année monte en puissance…. !

Concevoir de nouvelles teintes Porsche : un travail titanesque !

Chez Porsche, les modèles statutaires ont généralement une couleur de présentation forte. Prenons l’exemple du Vert Lézard de la dernière 911 GT3 RS et laissons deux designers nous parler de cette teinte qui ne laisse personne indifférent. Barbara Sika et Daniela Milošević s’attèlent à élaborer les couleurs de demain des futurs Porsche. Un métier passionnant… Mais pas si facile !

Anticiper les tendances

Avant d’aborder plus longuement le choix des teintes (et notamment celle du Vert Lézard), revenons sur le processus d’élaboration d’une couleur. Avant d’en choisir une pour un futur modèle, il convient d’étudier le passé de la marque. Une couleur forte ne peut pas être appliquée à deux reprises, à moins qu’il ne s’agisse d’un hommage.

Dans le cas de la 911 type 991 phase 2 GT3 RS, les inspirations ont été plurielles. Il y a les magasins de meubles, qui annoncent toujours les tendances avec un petit peu d’avance. Il y a aussi les commandes individuelles de peintures. Elles peuvent aussi esquisser des tendances. Car pour créer une couleur, l’anticipation est indispensable. Il faut savoir que chaque nouvelle peinture de la marque est testée pendant deux années consécutives avant d’être proposée officiellement.

Porsche Vert Lézard

Pour cela, un échantillon est laissé dans une zone désertique pendant 24 mois, face aux intempéries, testée à la résistance et à la décoloration. Cette peinture est également aspergée d’eau salée et même de nettoyant pour jantes. C’est seulement après ces tests draconiens qu’une couleur peut être appliquée sur des voitures de série. Vous l’aurez compris, développer une nouvelle teinte, chez Porsche, cela demande du temps et de l’inspiration.

Le Vert Lézard : une peinture de caractère

Concernant le choix du Vert Lézard pour l’actuelle Porsche 911 GT3 RS, les deux designers évoquent le fait que ce modèle « repousse les limites de ce qui est techniquement possible« , il fallait donc une couleur impactante, qui se remarque car ce « n’est pas une voiture que vous allez cacher si vous la conduisez ». Ce vert, avec sa pointe de jaune, met bien en valeur les courbes et les qualités de cette voiture. Notons aussi qu’il s’agit de la couleur de communication officielle, c’est à dire que ce vert est présent sur tous les documents internes et externes inhérents à la GT3 RS.

Porsche Vert Lézard

Le vert est une couleur déjà employée chez Porsche, et dont l’image reste forte. Repensons au célèbre Viper Green des 911 Classic et Série-G (la Carrera RS 2.7 en fut également habillée). Plus récemment, la Porsche 911 GT3 RS (997 phase 1) fut aussi présentée dans une élégante peinture verte. Quant à la millionième Porsche 911, c’est aussi dans une belle robe verte qu’elle fut dévoilée au monde entier.

Le vert, chez Porsche, est une couleur marquante. Milošević la décrit comme « un superbe vêtement qui met parfaitement en valeur les qualités de la voiture ». Quant au Vert Lézard, il fut choisi pour ses expressions de sportivité et d’agilité.

Mais outre ces problématiques, Porsche doit également veiller à ce que ses nouvelles teintes s’intègrent bien au sein de la gamme. Sur ce point encore, le travail ne doit pas être de tout repos…

Une décoration Martini sur votre Porsche 911 (991), cela vous tente ?

Martini Racing et Porsche, c’est une longue histoire débutée il y a tout juste 50 ans. En 1968, pour la première fois, une Porsche 907 arbore une décoration à l’effigie de la célèbre vermouth italienne. Depuis, ces partenariats n’ont jamais vraiment cessé, faisant de la livrée Martini, un mythe. À ce sujet, la marque allemande propose désormais un kit de stickers pour décorer sa Porsche 911 type 991.

Un kit déco exclusif

Avec Tequipement, Porsche s’est enrichie d’un département de personnalisation pratique et astucieux. L’on y trouve de tout : spoiler avant, lettrage latéral, sorties d’échappement chromées, rétroviseurs sportdesign mais également bagagerie, jantes, tapis de sol ou encore un kit de sticker Martini Racing !

Ce kit inédit, exclusivement proposé pour le marché allemand, actuellement, peut s’adapter à toute Porsche 911 type 991 phase 1 ou phase 2, c’est à dire les modèles depuis 2012. Tant les versions Carrera que Turbo ou GT3 sont concernées. Le kit se compose de plusieurs parties. Outre les bandes latérales en bas des portières, une large bande parcourt la voiture du bouclier avant jusqu’à celui de l’arrière. Pour les 911 dotées d’un aileron, une bande supplémentaire est fournie. Bien sûr, tout est fourni à la bonne taille, il n’y a donc pas d’ajustements à faire.

Porsche livrée Martini

En revanche, ne sont pas éligibles les 911 dotées d’un toit coulissant électrique et les cabriolets. Notons aussi que toutes les couleurs de carrosserie n’offriront pas le même rendu des stickers. Nous ne pouvons que vous les recommander sur des carrosseries blanches ou noires

Si ce kit déco vous intéresse, il vous faudra débourser 1 071 €.

Une housse exclusive

Le département Tequipement propose également une housse exclusive à l’effigie de Martini Racing. Elle est proposée en deux références ; pour les 911 avec le pack Sport Design (référence : 991 044 000 35), ou bien celle avec l’Aerokit Cup (référence : 991 044 000 36), pour un ajustement parfait. Coût : 595 €.

Porsche livrée Martini

En renouant avec cette livrée historique, Porsche pourrait bien grimper encore dans l’estime des passionnés de la marque. Martini Racing fait partie intégrante du passé sportif de la marque. Bien avant que la marque allemande n’introduise ces produits, de nombreux passionnés avaient déjà réalisé, par eux-même, une livrée Martini Racing sur leur 911 !

Guide d’achat – Porsche 911 2.2L, 2.4L, 2.7 RS : évolution des carrosseries et des équipements

Dans cette nouvelle partie de notre guide des Porsche Classic, notre ami Thierry TESSON nous amène à la découverte de l’évolution des carrosseries et des équipements des Porsche 911 2.2L, 2.4L, 2.7 RS.

A consulter également :






PARTIE 1 : EVOLUTION DES CARROSSERIES

Carrosserie des Porsche 911 2.2L – Millésimes 1970/1971 – Séries C et D

Pour ces deux millésimes, extérieurement la carrosserie et ses divers éléments de décoration évoluent peu. La grille de ventilation du capot est légèrement modifiée avec la pose d’un treillis pour empêcher la chute d’objets sur le moteur et devient également en aluminium sur les versions E déjà d’actualité sur les versions S.

La forme de la clenche est modifiée avec sa gâchette à l’intérieur protégée par celle-ci.

De son côté le rétroviseur rond Durant est toujours d’actualité sauf pour les marchés Allemands et Américains.

Rétroviseur rond Durant

Les parties centrales des pare-chocs et leurs butoirs sont également en aluminium, ici il y a en plus l’option caoutchouc sur ceux-ci et la barre de protection.

Protection de pare-choc avant d’une Porsche 911 2.2l

Sur les versions E et S les butoirs sont de série et en option sur la T. A noter que ces butoirs deviendront pour toutes les versions une option dans le courant des séries D millésime 1971.

Protection de pare-choc arrière d’une Porsche 911 2.2l

Côté sigles ils sont couleur or sur les E et S et argent sur les T. Un autocollant 2.2 apparaît sur la vitre arrière.

Côté roues et pneus, le T et équipée de série de jantes en tôle de 5,5j x 15 avec des pneus (comportant toujours des chambres à air) en 165/80/15.

Jante tôle de Porsche 911 2.2T

De leur côté, les Porsche 911 2.2E ont de série des jantes acier en 6j x 15 avec des pneus 185/70/15 et les Porsche 911 2.2S les Fuchs en 6j x 15 avec des pneus 185/70/15, cette monte pouvant être montée en option sur les T et E.

Jante Fuchs de Porsche 911 2.2S

Il existe également en « option confort » des Fuchs 14 pouces de 5,5 pouces avec pneus 165/80 très peu demandées. Enfin pour améliorer la protection contre la rouille une couche de PVC souple est appliquée sous le soubassement de la caisse pour la série C millésime 1970, complétée par un dépôt de zinc sur la série D millésime 1971. Pour les Targa, de nouvelles formes des joints améliorent l’étanchéité entre le toit et la carrosserie.

Numéros de châssis des 911 2.2L

MODELESMILLESIMENUMEROS DE CHÂSSISPRODUCTION
911 T Coupé19709110100001 à 91101024182418 EX
911 T Coupé Karman19709110120001 à 91101241264126 EX
911 T Targa19709110110001 à 91101125452545 EX
911 E Coupé19709110200001 à 91102013041304 EX
911 E Coupé Karman19709110220001 à 9110220667667 EX
911 E Targa19709110210001 à 9110210933933 EX
911 S Coupé19709110300001 à 91103017441744 EX
911 S Targa19709111100001 à 9111310729729 EX
911 T Coupé19719111100001 à 91111025832583 EX
911 T Coupé Karman19719111120001 à 91111219341934 EX
911 T Targa tous pays19719111110001 à 91111134763476 EX
911 E Coupé19719111200001 à 91112010881088 EX
911 E Targa19719111210001 à 9111210935935 EX
911 S Coupé19719111300001 à 91113014301430 EX
911 S Targa19719111310001 à 9111310788788 EX

Carrosserie des Porsche 911 2.4L – Millésimes 1972/1973 Séries E et F

Cette photo d’archives de l’usine des 2.4l de 1972 montre qu’à l’époque les acheteurs avaient bon goût avec toutes ces couleurs parmi lesquelles une rare caisse grise est bien esseulée !

Il existe également en « option confort » des Fuchs 14 pouces de 5,5 pouces avec pneus 165/80 très peu demandées. Enfin pour améliorer la protection contre la rouille une couche de PVC souple est appliquée sous le soubassement de la caisse pour la série C millésime 1970, complétée par un dépôt de zinc sur la série D millésime 1971. Pour les Targa, de nouvelles formes des joints améliorent l’étanchéité entre le toit et la carrosserie nombreux pompistes se trompent et prennent ce conduit pour remplir le réservoir….. d’essence avec toutes lespompistes se trompent et prennent ce conduit pour remplir le réservoir….. d’essence avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer, dès la série F, le dit-réservoir retrouve sa place initiale !

Trappe à huile d’une Porsche 911 2.4 de 1972

La mode du chrome commence à disparaître, si bien que la grille de ventilation du moteur devient noire dès la série E avec un sigle 2.4 qui reste brillant ; de son côté le sigle 911 devient de couleur gris foncé comme le sigle Porsche du bas du capot.

Grille de capot d’une Porsche 911 2.4S

Pour continuer dans la disparition progressive des couleurs argentées, les grilles placées à côté des clignotants, de cette couleur sur la série E passent au noir pour la série F.

Grille d’aération d’une Porsche 911 2.4l de 1972
Grille d’aération d’une Porsche 911 2.4l de 1973

Les entourages de feux arrière subissent le même traitement.

Entourage aspect chromé Porsche 911 2.4 de 1972
Entourage aspect noir Porsche 911 2.4 de 1972

Le rétroviseur rond Durant est toujours de série sauf pour certains pays comme l’Allemagne et les USA où un rétroviseur rectangulaire de plus grande surface est exigé, cette version étant disponible en option pour les acheteurs qui le souhaitent.

Rétroviseur rond Durant d’une Porsche 911 2.4l
Rétroviseur rectangulaire d’une Porsche 911 2.4l de 1973

Pour améliorer l’aérodynamique un spoiler prononcé apparaît de série sur la version S de la série E, en option sur les E et T, il devient de série sur la E également sur la série F. Les butoirs sont en option sur toutes les versions. Ils sont très laids en 1973 sur les versions USA car en une espèce de mousse en élastomère.

Spoiler de Porsche 911 2.4S

La baguette chromée inférieure de bas de caisse de série sur les versions E et S de série en 1972 devient une option comme sur la T pour la E en en 1973, le sabot de protection d’aile arrière qui était de série sur la version E 1972 devient aussi une option sur la série F de 1973.

Bas de caisse d’une Porsche 911 2.4S
Sabot de protection d’aile arrière d’une Porsche 911 2.4S

Concernant les jantes, si les tailles proposées sont identiques aux modèles 2.2l, une modification importante apparaît courant 1972 avec la disparition de la chambre à air remplacée par un pneu dit « Tubeless ». Les jantes sont modifiées dans leur construction afin de pouvoir recevoir ces pneus avec notamment un talon empêchant l’air de s’échapper.

Nouvelle jante avec son talon Ancienne jante sans talon
Sabot de protection d’aile arrière d’une Porsche 911 2.4S Sabot de protection d’aile arrière d’une Porsche 911 2.4S

Pour sa part le lettrage Targa passe de la couleur or à la couleur gris foncé alors que pour la série F de nouvelles jantes en aluminium coulé dites ATS équipent d’origine la version E. Enfin le modèle Targa à conduite à droite jusqu’alors indisponible est introduit sur la série F.

Lettrage Targa passe de la couleur or à la couleur gris foncé
Jante ATS

Numéros de châssis des 911 2.4L

MODELESMILLESIMENUMEROS DE CHÂSSISPRODUCTION
911 T Coupé reste du monde19729112500001 à 91121019631963 EX
911 T Coupé USA19729112100001 à 91121029312931 EX
911 T Targa reste du monde19729112510001 à 91125115231523 EX
911 T Targa USA19729112110001 à 91121118211821 EX
911 E Coupé reste du monde19729112200001 à 91122011241124 EX
911 E Targa reste du monde19729112210001 à 9112210861861 EX
911 S Coupé reste du monde19729112300001 à 91123017501750 EX
911 S Targa reste du monde19729112310001 à 9112310989989 EX
911 T Coupé reste du monde19739113500001 à 91135018751875 EX
911 T Coupé USA19739113100001 à 91131012521252 EX
911 T Targa reste du monde19739113510001 à 91135115411541 EX
911 T Targa USA19739113110001 à 9113110781781 EX
911 E Coupé reste du monde19739113200001 à 91132023661366 EX
911 E Targa reste du monde19739113210001 à 91132110551055 EX
911 S Coupé reste du monde19739113300001 à 91133014301430 EX
911 S Targa reste du monde19739113310001 à 9113310925925 EX

Carrosserie des Porsche 911 2.7RS – Millésime 1973 Séries F

Ce modèle qui devait être construit à 500 exemplaires a vu sa production portée à 1508 modèles vu son succès. Nous parlons ici exclusivement des modèles de série, donc exception faite des prototypes sans numéros de châssis (10 ex), des modèles d’homologation RSH (17 ex), des modèles de compétition usine (8 ex) et des versions RSR (49 ex). Nous reviendrons sur ces versions lorsque nous aborderons les modèles 911 de course…

S’il était prévu de ne fabriquer que des versions allégées, le service marketing craignant que les clients ne souhaitent un minimum de confort il fût décidé de proposer deux versions. Dès sa commercialisation, la 2.7 RS est présentée sous deux types de carrosserie, la première porte le code M472 dite « Touring » (Confort) dont la carrosserie est très proche de celle de la 2.4S alors que la version dite « Light » (Sport) qui porte le nom de code M471 est allégée autant que possible pour un modèle destiné à rouler sur la route et non exclusivement en circuit.

Carrosserie Version Touring code M472

L’exemplaire ci-dessus sortant d’une magnifique restauration des Ateliers Gobin situés à Neuville de Poitou 86170 comporte les particularités suivantes par rapport à une caisse de 2.4S. D’abord, même si ce n’est pas visible à l’œil nu, il faut savoir que l’épaisseur des tôles du toit, du capot et des ailes est plus mince.  Ensuite les vitres sont plus fines alors que le pare-brise également plus fin est fabriqué par la société belge Glaberbel. Passons à ce qui est visible en commençant par le pare-chocs qui est en acier alors que le spoiler comporte un bossage, celui-ci permettant le montage sur demande d’un réservoir d’huile supplémentaire.

Jupe avant d’une Porsche 911 2.7RS Touring

A l’arrière on remarque d’abord la forme du capot différente avec la fameuse queue de canard destinée à améliorer la stabilité à haute vitesse en complément du spoiler avant.

Jupe arrière d’une Porsche 911 2.7RS Touring

On remarque également l’élargissement des ailes arrière de 50 mm permettant le montage de jantes de 7 pouces (pour la première fois sur une 911 de « série », si on met de côté la vingtaine de 911 R qui elle aussi possédait des jantes de 7 pouces à l’arrière) avec des pneus en 215/60/15 contre 6 pouces pour l’avant avec des pneus en 185/70/15.

Jante arrière de Porsche 911 2.7RS
Jante avant Porsche 911 2.7 RS

Petite précision sur la décoration installée sur la queue de canard indiquant que nous sommes en présence d’une 2.7RS car vous vous posez certainement la question : « comment se fait-il que sur la Touring il y a un autocollant Carrera RS sur la queue de canard (comme sur les versions Light) et non un vrai sigle en relief. En fait il faut savoir que même si sa production n’a duré qu’un an, il y a eu des évolutions en cours de production. Sur ce point précis seuls les premiers 500 exemplaires de la version Touring ont eu ce sigle en relief, les exemplaires suivants ont reçu l’autocollant.

Sigle aileron Porsche 911 2.7RS Touring
Autocollant de l’aileron de la Porsche 911 2.7RS Light

Côté décoration les bandeaux Carrera sont proposés en option sous quatre couleurs : noir, rouge, bleu et vert.

Autocollant Carrera de la Porsche 911 2.7 RS

Dans le cas où la robe est retenue en Blanc Grand Prix, l’option d’un bandeau de couleur autre que le noir entraîne que les branches des jantes Fuchs soient assorties à la couleur du bandeau retenu comme ci-dessus en bleu. A partir du 1200ème exemplaire environ les caisses récupèrent globalement les mêmes éléments que ceux des 2.4S, avec en plus un traitement anticorrosion appliqué sur le soubassement.  Une autre évolution sera sur cette version en fin de production la suppression des parties caoutchouc sur les butoirs alors qu’une barre an aluminium les reliant apparaîtra. Noter sur la vitre droite arrière latérale l’autocollant fixé d’origine qui rappelle les victoires des 917 en Can-Am et Inter Série en 1972.

Parements bleus de la 911 2.7 RS dans sa livrée en Blanc Grand Prix.

 Il y aura 1308 versions Touring de fabriquées dont 100 à conduite à droite.

Carrosserie Version Light code M471

Porsche 911 2.7 RS Light

La version Light de par la pose de certaines parties de carrosserie en plastique et un équipement de confort intérieur plus succinct, pèse environ 100 kg de moins que la version Touring, soit 1014 kg. A l’arrière la queue de canard en plastique sur une structure en aluminium est toujours présente avec son autocollant Carrera RS, le sigle 2.7 brillant étant également sauvegardé. Le capot est fixé par des attache rapides en caoutchouc alors que le pare-chocs est également en plastique. Les vitres de custode ne sont pas ouvrantes.

A l’avant le pare-chocs avec le spoiler intégré est également en plastique, sauf pour la France dont le service d’homologation l’a refusé où il reste donc en métal.

Profitons de ce cliché qui montre que le rétroviseur extérieur rond Durant était toujours d’actualité dans certains pays et d’ailleurs plus en harmonie avec le côté sportif de la 2.7 RS ; hélas en Allemagne les acheteurs devaient se contenter du rétroviseur rectangulaire, le premier nommé étant interdit.  Terminons par le nombre d’exemplaires de versions Light construites qui s’élève à 200 dont 17 à conduite à droite.

Numéros de série à l’intérieur desquels les 1508 exemplaires des versions Touring et Light sont intégrés : de 9113600001 à 9113601590.

Références des peintures et des options

Nous vous invitons, afin que vous puissiez trouver toutes les options et couleurs proposées sur l’ensemble des modèles 2.2l, 2.4l et 2.7RS, de vous reporter à notre guide technique du site qui les a toutes répertoriées. Un petit point particulier à propos de la 2.7 RS qui contrairement à ce que l’on pourrait penser n’avait pas de nuancier spécifique.  Par contre certaines couleurs « spéciales » ont rarement été choisies par les acheteurs comme celle-ci en vert chartreuse de référence 6767. Alors son passionné de propriétaire n’a pas hésité à lui consacrer un garage spécifique avec sa décoration d’époque !

PARTIE 2 : EVOLUTION DES EQUIPEMENTS

Equipements intérieurs des Porsche 911 2.2L Millésimes 1970/1971 – Séries C et D

Par rapport aux modèles 2.0l, le but est surtout de rendre plus pratiques les commandes que de vraiment enrichir l’équipement. Ainsi on peut atteindre les manettes situées de part et d’autre du volant (revêtu de cuir sur la version S) avec les doigts sans quitter celui-ci. La manette de gauche actionne les clignotants, l’appel de phares et l’inverseur codes/phares, la manette de droite actionne les essuie-glaces et le lave-glace.  La serrure a désormais quatre positions avec pour les versions USA un bruiteur rappelant au conducteur de retirer la clé avant de quitter la voiture !

Tableau de bord de la Porsche 911 2.2S de 1971

Pour continuer sur le tableau de bord, la radio peut se fondre dans celui-ci, ce qui est beaucoup plus joli qu’auparavant, alors que le cendrier possède un petit éclairage. Si la série C de 1970 possède encore le sigle du modèle sur le couvercle de la boite à gants, celui-ci disparaît sur la série D de 1971. Sur ces modèles série C de 1970 il y a une poignée d’ouverture de la boite à gants avec sa serrure sur la gauche, en 1971 pour la série D la poignée disparait et la serrure passe au centre avec son verrouillage intégré par rotation.

Boite à gants d’une Porsche 911 2.2S de 1971

De grands bacs de portière apparaissent sur les contre-portes, avec un ouvrant sous l’accoudoir qui intègre désormais une nouvelle palette d’ouverture de la porte remplaçant le bouton des 2.0l.

Les lève-vitres électriques sont disponibles sur option.  Les 2.2l sont les derniers modèles à avoir deux lampes d’éclairage du coffre. Le réservoir d’essence fait 65 litres et sur option on peut en avoir un de 110 litres. Le bocal de lave-glace est toujours dans le coffre sous la jupe avant avec accès à côté de la serrure elle-même proche de la plaque de numéro de châssis. La roue de secours est normale, et si on a le réservoir de 110 litres, celle-ci se pose dessus !

glace est toujours dans le coffre sous la jupe avant avec accès à côté de la serrure elle-même proche de la plaque de numéro de châssis. La roue de secours est normale, et si on a le réservoir de 110 litres, celle-ci se pose dessus !

Coffre avant d’une Porsche 911 2.2
Roue de secours d’une Porsche 911 2.2

Notre choix

Un modèle E Targa de 1971 emporterait mon adhésion dans sa livrée la plus simple qui rend la pureté à sa carrosserie et en version française de manière à avoir le rétro Durant.

Equipements intérieurs des Porsche 911 2.4L Millésimes 1972/1973 – Séries E et F

La mode est au noir, si bien que l’aspect tissé du bas du tableau de bord et des contre-portes est remplacé par un revêtement lisse qui de loin peut faire penser à du cuir. Comme sur les modèles 2.2l, le sigle sur la boîte à gants n’existe plus alors que côté levier de vitesse, sur les modèles série F de 1973 apparaît un gros bourrelet en caoutchouc à sa base. Ici nous avons l’option sièges sport Recaro toujours disponible. On aperçoit également les ceintures à enrouleurs, nouveauté en série dès les 2.4l dès la série E de 1972.

Sièges avant Porsche 911 2.2

Les sièges arrière ne changent pas Les supports de dossier ne sont plus chromés mais peints en noir avec un levier de réglage placé côté intérieur de la glissière.

Sièges arrières Porsche 911 2.2l

Côté réservoir d’essence, de série on a celui de 65 litres et sur option on a aussi la version 110 litres. Mais apparaît une nouvelle possibilité avec le choix d’un réservoir de 85 litres et dans ce cas la roue de secours en tôle possède un pneu « galette » qui se gonfle avec un compresseur fourni avec la voiture.

Pour terminer précisons que les phares reçoivent des ampoules H4 sauf pour la France et les USA qui conservent les ampoules H1.

Notre choix

Pour sa rareté et sa particularité je choisirais un modèle de la série E 1972 avec sa

trappe à huile sur l’aile. Je prendrais un coupé en version E dont les chromes sont toujours présents dans sa présentation la plus simple, sans les longues portées qui lui cassent la ligne et qui n’ont jamais été une option pour ceux que l’on voit sur plusieurs de nos clichés mais un accessoire proposé par les concessionnaires français. En effet depuis plusieurs années c’est un fabricant français qui fournissait à l’usine pour sa section compétition ces phares, alors en toute logique les concessionnaires français les proposèrent rapidement, si bien qu’on peut même trouver sur certains bons de commande cet achat complémentaire.

Equipements intérieurs des Porsche 911 2.7RS Millésime 1973 – Série F

Equipements Version Touring code M472 

Sièges avant de la Porsche 911 2.7 RS Touring

Globalement la version Touring possède l’équipement d’une 2.4S. Les sièges arrière sont toujours d’actualité et sont recouverts de tissu. Contrairement à une idée reçue les sièges baquets restent une option comme le montre cette 2.7RS Touring qui ne l’a que côté conducteur.

Equipements Version Light code M471

Sièges de la Porsche 911 2.7 RS Light

Pour gagner du poids cette version est équipée de sièges baquets légers avec appuie-tête qui sont réglables en inclinaison par vissage et dévissage d’une molette sur un axe fixé à la base du siège et du dossier du siège. Il n’y a plus de sièges arrière ni de montre au tableau de bord.

Les contre-portes n’ont plus de vide poche, ni d’accoudoir et le déverrouillage d’ouverture de la porte se fait par une simple sangle et la boite à gants n’a plus de couvercle.

Sangle servant à la fermeture de la porte – Porsche 911 2.7 RS Light

Du côté des compteurs, pour les 500 premiers exemplaires on peut trouver sur les deux versions des compteurs gradués jusqu’à 250 km/h ou bien 300 km/h ; en principe pour les exemplaires suivants les compteurs sont gradués jusqu’à 300 km/h.

Compteur de vitesse 250 km/h
Compteur de vitesse 300 km/h

Enfin la 2.7RS a d’origine le réservoir de 85 litres et la roue de secours avec pneu galette est une jante Fuchs !

Notre choix

Celui-ci est assez évident, à savoir que je choisirais une version Light Allemande car elle a le pare-chocs avant d’origine en plastique (en France pour rappel il est en métal) sur laquelle j’adapterais le rétroviseur rond Durant interdit dans ce pays. Evidemment pour cela il faudrait que je gagne au loto vu le prix délirant atteint par ces rares versions à la vente…

Références des peintures et des options

Nous vous invitons, afin que vous puissiez trouver toutes les options d’équipement proposées sur l’ensemble des modèles 2.2l, 2.4l et 2.7RS, de vous reporter à notre guide technique du site qui les a toutes répertoriées. 

Une page va se tourner avec ces derniers modèles 1973 car à partir du millésime 1974 de profonds changements vont intervenir aussi bien du point de vue aspect que technique…ce que nous commencerons à étudier prochainement !

Guide d’achat – Porsche 911 2.0l de 1965-69 : les boites de vitesses mécaniques

A consulter :









Nous allons voir au fur et à mesure des différents articles consacrés aux boîtes de vitesses des 911 une évolution aussi importante que celle des moteurs, avec en plus des possibilités de choix pour les premières générations vraiment exceptionnelles.

Généralités et prérequis

boite vitesse Porsche 911 1965-1969

Au départ, il est prévu de séparer les familles des boîtes de vitesses dites de « type 901 » de celles de « type 902 », les premières correspondant à des boîtes à cinq rapports et les autres à des boîtes à quatre rapports, avec leur attribution selon le type soit à la 911 soit à la 912. Au final, cette règle n’est pas respectée les deux préfixes étant utilisés quel que soit le nombre de rapports et le modèle.
Si lors du premier millésime, seul un type de boîte de la famille des « 901 » apparaît, dès 1966 la famille des « 902 » cohabite avec celle-ci.

boîte de vitesse porsche 911 classic 1965 1969 01La caractéristique de ces deux familles est la commande dite « en patte de chien » avec la première en bas à gauche alors que les autres rapports se trouvent en face les uns des autres, la marche arrière étant située pour sa part en face de la première en haut à gauche.

 

Entrons plus en avant dans le corps de ces boîtes de vitesses qui s’inspire largement de celui équipant depuis de nombreuses années la 356. Le système de synchronisation est semblable avec une sécurité améliorée dans le sens où il n’est plus possible d’engager un rapport sans que la synchronisation d’un rapport à l’autre ne soit pas parfaite même si le conducteur insiste !
Compte tenu du couple plus élevé du moteur six cylindres, le carter principal est d’une seule pièce en alliage d’aluminium coulé en coquille. Il contient l’embrayage, le différentiel et la boîte de vitesses. Ce carter possède trois ouvertures : une côté moteur pour l’embrayage, une latérale gauche servant à monter le différentiel et une à l’avant pour glisser les arbres et pignons. Le couvercle contient pignons de marche arrière, de première et d’entraînement du compteur kilométrique. Le couple accepté par ce nouveau carter est de 190 Nm.

boîte de vitesse porsche 911 2l 1965 1969

Point très important : vu la destination éventuelle du modèle à la course, les pignons sont indépendants de l’arbre qui les porte ce qui permet de les remplacer individuellement, sauf celui de première (pour les boîtes quatre vitesses) et de deuxième (pour les boîtes cinq vitesses) qui sont solidaires de l’arbre. Ainsi on peut choisir et changer les pignons facilement.

Bien évidemment si on change ceux solidaires de l’arbre, ce dernier est également déposé comme on le voit ci-dessous.

boîte de vitesse porsche 911 2l 1965 1969

Le différentiel est lubrifié par la même huile que celle destinée aux pignons ; il contient un pignon de sept dents et une couronne de 31 dents, ce qui donne un rapport de pont de 4.428.

L’embrayage est dit à sec, c’est-à-dire que la commande se fait par un câble partant de la pédale d’embrayage qui fait fonctionner l’ensemble du mécanisme d’embrayage (dont le disque fait 215 mm de diamètre), permettant alors le passage des rapports.

Rapports de boîtes de vitesses et ponts

Vendue exclusivement avec une boîte de vitesses à cinq rapports pour le millésime 1965, à partir du millésime suivant, la 911 est équipée de série d’une boîte à quatre rapports, la boîte cinq devenant une option. En réalité, la majorité des clients retient celle-ci, d’autant plus que pour certains marchés, elle est une option gratuite ou (et) fait partie des équipements commandés d’office par l’importateur. En plus de ceux de série, il existe bien évidemment tout un panel de rapports spéciaux pour les circuits, rallye, ou courses de côte, sans oublier des rapports définis à la demande du client. Enfin côté ponts, là encore en complément de ceux de série, on trouve des ponts spéciaux pour les mêmes cas de figure sans oublier que tous les ponts peuvent être équipés en option d’un autobloquant. Avant de vous en livrer les entrailles, quelques définitions techniques des termes employés s’imposent.

Qu’est-ce qu’un rapport de démultiplication ?

couple conique ou pont boîte de vitesse porsche 911 2l de 1965 à 1969Lorsqu’on parle de rapports de boîtes de vitesses on emploie toujours cette notion de « rapport de démultiplication » qui est en quelque sorte le terme repère. Celui-ci est déterminé par le nombre de dents de chaque pignon de chaque rapport de la boîte associé au nombre de dents de ceux du couple conique appelé couramment « le pont ».

Pour éviter de se noyer, il faut juste retenir que plus les nombres de la combinaison de ces deux éléments sont élevés, plus la démultiplication finale est courte, donc plus les accélérations sont rapides (et les reprises) mais moins la vitesse de pointe est élevée, car on arrive très vite au régime maximum autorisé du moteur. Pour illustrer ce point vous trouvez dans les tableaux la démultiplication finale obtenue sur le dernier rapport.

Si en plus on associe à la boîte un pont à la courte démultiplication, les accélérations et reprises sont encore améliorées, mais à grande vitesse le moteur « mouline ».

Qu’est-ce qu’un différentiel ?

Lorsqu’une voiture prend un virage, la roue motrice intérieure tourne moins vite que la roue extérieure à celui-ci, alors on installe un élément mécanique appelé différentiel permettant sans contrainte aux pièces mécaniques reliées aux roues de tourner à ces différences de vitesses.

différentiel boîte de vitesse porsche 911 2l 1965 1969

Qu’est-ce qu’un différentiel autobloquant ?

C’est un élément technique ajouté au différentiel permettant d’éviter à la roue qui se déleste (la roue intérieure dans un virage par exemple) ne se mette à patiner. Il agit en freinant celui-ci pour éviter un trop grand écart de vitesse de rotation entre les roues motrices. Il s’exprime en pourcentage et sur les 911 de ces années-là il est mécanique. Il en existe deux versions au catalogue de 1965 à 1969 : à 40% (le plus courant utilisable pour tous les tracés) et à 80% (destiné avant tout aux circuits) dont le code option est 220. On trouve en complément sur le carter de boîte le chiffre « 12 » indiquant qu’elle est pourvue de cet équipement. Cependant bien évidemment comme d’habitude chez Porsche rien n’interdit de demander des réglages de tarage différents.

Millésime 1965 Série 0

 boîte de vitesse porsche 911 2l millésime 1965

Pour ce millésime, seul le moteur 130 cv existe et la 911 est exclusivement équipée d’une boîte à cinq rapports, son type est 901/0.

Rapports de la boîte type 901/0

1ère : 2.833         2ème : 1.778           3ème : 1.217             4ème : 0.962           5ème : 0.821

Pont : 4.428                 Démultiplication finale dernier rapport : 3.635

Millésime 1966 Série 0

boîte de vitesse porsche 911 2l millésime 1966

En 1966, toujours pour le seul moteur de 130 cv au catalogue, les ingénieurs raccourcissent les rapports de la boîte cinq vitesses afin de favoriser les accélérations et reprises, elle se nomme de type 902/1.

Rapports de la boîte  type 902/1

1ère : 3.090       2ème : 1.889               3ème :1.318                 4ème : 1.040               5ème : 0.857

Pont : 4.428                 Démultiplication finale dernier rapport : 3.794

Millésime 1967 Série 0

boîte de vitesse porsche 911 2l 1965 1969 05

Évolution technique importante lors de ce millésime avec l’installation d’un joint de cardan sur les arbres de transmission évitant des vibrations, qui auparavant pouvaient entraîner à force une usure des éléments de la boîte de vitesses.
Par ailleurs pour ce millésime 1967 apparaissent les boîtes à 4 rapports. De plus une version 911 S apparaît avec un moteur de 160 cv.
Ainsi on trouve la boîte 4 de type 902/0 pour le modèle de base alors qu’avec le lancement de la 911 S dont le moteur développe 160 cv une boîte 5 vitesses au dernier rapport plus long de type 901/02 apparaît tandis que sur la boîte 4 de type 901/11 destinée au même moteur les trois derniers rapports sont allongés. Dans tous les cas le rapport de pont est identique et la démultiplication finale sur le dernier rapport est identique sur les boîtes quatre et cinq rapports. . En conséquence que l’on soit en boîte 4 ou en boîte 5, la vitesse de pointe est obtenue au même régime et les reprises sur le dernier rapport sont identiques.
Le type de la boîte cinq rapports du moteur 130 cv est inchangée, garde sa référence de type 902/1, en conséquence ses rapports ne sont pas repris ci-dessous.

Rapports de la boites à quatre rapports type 902/0 pour le moteur 130 cv

1ère : 3.090                 2ème : 1.684                      3ème : 1.125                         4ème : 0.857

Pont : 4.428               Démultiplication finale dernier rapport : 3.794

 

Rapports des boîtes à quatre rapports type 902/11 pour le moteur 160 cv

1ère : 3.090                 2ème : 1.631                       3ème : 1.040                       4ème : 0.793

Pont : 4.428               Démultiplication finale dernier rapport : 3.511

 

Rapports de la boîte à cinq rapports type 901/02 pour le moteur 160 cv

1ère : 3.090      2ème : 1.889               3ème :1.318                 4ème : 1.040               5ème : 0.793

Pont : 4.428                 Démultiplication finale dernier rapport : 3.511

Millésime 1968 Série A

boîte de vitesse porsche 911 2l millésime 1968

En 1968 est lancée la 911 T de 110 cv équipée d’une boîte 4 vitesses de type 901/10, mais qui peut recevoir une boîte 5 vitesses en option de type 901/03 aux rapports identiques à ceux de la boîte 5 équipant la 911 S. Vu qu’il n’y a aucune modification importante sur les boîtes des moteurs 130 et 160 chevaux, vous trouvez ci-dessous exclusivement les rapports des boîtes de vitesses de la nouvelle 911 T 110 cv ! Rapports de la boîte à quatre rapports type 901/10 pour le moteur 110 cv : 1ère : 3.090      2ème : 1.631      3ème : 1.040      4ème : 0.793 Pont : 4.428               Démultiplication finale dernier rapport : 3.511

Rapports de la boîte à cinq rapports type 901/03 pour le moteur 110 cv

1ère : 3.090     2ème  : 1.889     3ème :1.318      4ème : 1.040     5ème : 0.793 Pont : 4.428              Démultiplication finale dernier rapport : 3.511

Millésime 1969 Série B

boîte de vitesse porsche 911 classic 1969
911 S Targa 1969 en attente de livraison

Pour tenir compte de l’évolution du couple de la 911 S de 1969 qui atteint 183 Nm avec ses 170 cv, les carters qui étaient en aluminium coulé en coquille jusqu’en 1968 deviennent moulés sous pression. Durant ce millésime les deux versions cohabitent jusqu’à épuisement du stock des modèles conçus selon la technique originelle, sachant que la version « modernisée » est d’abord destinée aux modèles vendus aux USA. Leurs types en boîte 4 sont 901/06 et 901/07 pour celles avec carter en aluminium coulé en coquille et en boîte 5 de types 901/12 et 901/13 pour celles avec carter en aluminium moulé sous pression.
Les rapports de boîtes et de ponts de série sont communs quelle que soit la puissance du moteur : 110 cv à carburateur de la T, 140 cv à injection de la E et 170 cv de la S !

Rapports des boîtes à quatre rapports types 901/06 et 901/12 tous moteurs

1ère : 3.090      2ème : 1.631      3ème : 1.040      4ème : 0.793 Pont : 4.428      Démultiplication finale dernier rapport : 3.511

Rapports des boîtes à cinq rapports types 901/07 et 901/13 tous moteurs

1ère : 3.090      2ème : 1.889      3ème :1.318      4ème : 1.040      5ème : 0.793 Pont : 4.428      Démultiplication finale dernier rapport : 3.511

Les boîtes de vitesses spéciales 1967/1969

A partir du millésime 1967, il est possible d’obtenir pour les modèles 2.0 des boîtes de vitesses cinq vitesses aux rapports spéciaux étudiés par l’usine et vendus tel quel.

Cela permet aux pilotes de ne pas avoir à faire tous les calculs et d’acquérir, en fonction des types de courses qu’ils font, les boîtes de vitesses adaptées à leurs besoinss. On peut compléter ces variantes par des ponts adaptés ainsi que les autobloquants tarés spécifiquement, même si la norme classique de 40 et 80 % est la plus couramment utilisée. Les rapports de boîte sont établis selon leur destination d’usage de la 911 et non selon leur puissance.
Cette publicité de 1967 symbolise parfaitement l’axiome : tourisme sportif la semaine, course le week-end !

boîte de vitesse spéciales porsche 911 classic 1967-1969

Standard : millésimes 1967/1968, type 901/50 et millésime 1969, types 901/75 et 901/80

La version dite « Standard » reçoit une première assez longue, puis trois rapports rapprochés et une cinquième permettant d’obtenir une vitesse de pointe suffisante sans faire mouliner le moteur outrageusement. Leurs types sont 901/50 pour les millésimes 1967 et 1968, alors que pour le millésime 1969, leur type est 901/75 pour celles avec carter en aluminium coulé en coquille et 901/80 pour celles avec carter en aluminium moulé sous pression.

Rapport de la boîte standard

1ère : 2.643      2ème : 1.778      3ème :1.318      4ème : 1.000      5ème : 0.821 Pont : 4.428      Démultiplication finale dernier rapport : 3.635

Rapide : millésimes 1967/1968, type 901/53 et millésime 1969, types 901/78 et 901/83

boite vitesse porsche 911 R 1967
Porsche 911 R de 1967

Pour les amateurs de « Courses et rallyes rapides » nécessitant trois premiers rapports relativement longs, on raccourcit ceux-ci alors que les deux derniers sont semblables à la version « standard ».
Leurs types sont 901/53 pour les millésimes 1967 et 1968, alors que pour le millésime 1969, leur type est 901/78 pour celles avec carter en aluminium coulé en coquille et 901/83 pour celles avec carter en aluminium moulé sous pression.

Rapport de la boîte rapide

1ère : 2.400      2ème : 1.600      3ème :1.217      4ème : 1.000       5ème : 0.821 Pont : 4.428      Démultiplication finale dernier rapport : 3.635

Nürbürgring : millésimes 1967/1968, type 901/54 et millésime 1969, types 901/79 et 901/84

Vu que les pilotes essayeurs de l’usine mettent au point les 911 sur le circuit du Nurburing sans oublier que de nombreuses courses s’y déroulent, il est évident qu’une boîte spéciale pour ce circuit est proposée ! Ce qui paraît surprenant est que les rapports de première et de cinquième vitesses soient courts, mais on peut faire confiance à la justesse de calcul des ingénieurs… !
Leurs types sont 901/54 pour les millésimes 1967 et 1968, alors que pour le millésime 1969, leur type est 901/79 pour celles avec carter en aluminium coulé en coquille et 901/84 pour celles avec carter en aluminium moulé sous pression.

Rapport de la boîte Nürbürgring

1ère : 2.643      2ème : 1.600       3ème :1.318       4ème : 1.080       5ème : 0.926 Pont : 4.428      Démultiplication finale dernier rapport : 4.100

Terrain d’aviation : millésimes 1967/1968, type 901/52 et millésime 1969, types 901/77 et 901/82

Si aujourd’hui les courses sont proscrites sur les terrains d’aviation, elles servent par contre aux revues spécialisés et autres médias pour y mesurer les accélérations et vitesses de pointe des Supercars et Hypercars. Autrefois ces pistes servaient au contraire à y faire des courses d’accélération entre plusieurs voitures, alors l’usine propose une boîte aux rapports courts.
Leurs types sont 901/52 pour les millésimes 1967 et 1968, alors que pour le millésime 1969, leur type est 901/77 pour celles avec carter en aluminium coulé en coquille et 901/82 pour celles avec carter en aluminium moulé sous pression.

Rapport de la boîte « Terrain d’aviation »

1ère : 2.833 2ème : 1.889 3ème :1.476 4ème : 1.217 5ème : 1.040 Pont : 4.428 Démultiplication finale dernier rapport : 4.605

Enfin, pour les courses de côte où la vitesse de pointe est peu élevée, mais où par contre la pente et les virages serrés sont de mise, il faut une boîte avec des rapports très courts afin de favoriser l’accélération pure et les reprises comme on le voit dans leur définition.
Leurs types sont 901/51 pour les millésimes 1967 et 1968, alors que pour le millésime 1969, leur type est 901/76 pour celles avec carter en aluminium coulé en coquille et 901/81 pour celles avec carter en aluminium moulé sous pression.

Course de côte : millésimes 1967/1968, type 901/51 et millésime 1969, types 901/76 et 901/81

1ère : 2.833 2ème : 2.000 3ème :1.550 4ème : 1.318 5ème : 1.217 Pont : 4.428 Démultiplication finale dernier rapport : 5.388

Notre choix

Porsche 911 Targa

Si pour les moteurs on peut faire une vraie proposition de choix, pour les boîtes de vitesses, celui-ci se résume à donner la priorité aux versions boîtes quatre vitesses ou aux boîtes cinq vitesses. La première idée qui vient à l’esprit est de privilégier les boîtes cinq vitesses qui par définition permettent une meilleure progressivité dans les accélérations et dans les reprises sur les rapports intermédiaires grâces à un étagement plus judicieux de la boîte de vitesses. Par contre comme on l’a vu les reprises sur le dernier rapport sont identiques vu que leur démultiplication finale est la même. Par ailleurs, à part pour les versions du moteur 110 cv, rares sont présentes les boîtes 4 sur les moteurs 130, 140, 160 et 170 cv ; donc au final le choix est très limité. Cependant, entre un superbe exemplaire boîte 4 (moteur, boîte, couleur d’origine) et une version boîte 5 qui n’a justement plus sa mécanique d’origine, en état de carrosserie moyen au même prix, il peut être intéressant d’acquérir le premier nommé, ceci d’autant plus dans les conditions de promenade où ces 911 sont utilisées aujourd’hui.

Enfin côté fiabilité, que ce soit en boîte 4 ou en boîte 5, celles-ci n’ont pas de défaut de conception, un changement d’huile régulier étant juste la précaution à prendre, sans oublier un maniement souple du levier de vitesses…

A consulter :

[AMPBTN link=’https://911andco.fr/guide-d-achat-porsche-911-faire-le-bon-choix-de-sa-911-classic/’ icon=’fa fa-list’ ]SOMMAIRE DE NOTRE GUIDE DES PORSCHE[/AMPBTN]

[AMPBTN link=’https://911andco.fr/guide-dachat-porsche-911-2-0l-de-1965-1969-motorisation-choisir/’ icon=’fa fa-paint-brush’ ]GUIDE D’ACHAT – Porsche 911 2.0l de 1965-1969 : Quelle motorisation choisir ?[/AMPBTN]

Fiches techniques boîtes de vitesses 2.0 litres de série

MODÈLEMILLÉSIMECYLINDRÉEPUISSANCECOUPLEBOITE 4 VITESSESBOITE 5 VITESSES
901 ET 911 rest/mond19651991 cm3130 cv ˆ 6100 tr/mn174 Nm ˆ 4200 tr/mn901/0
911 rest/mond19661991 cm3130 cv ˆ 6100 tr/mn174 Nm ˆ 4200 tr/mn902/1
911 rest/mond19671991 cm3130 cv ˆ 6100 tr/mn174 Nm ˆ 4200 tr/mn902/0902/1
911 S rest/mond19671991 cm3160 cv ˆ 6600 tr/mn179 Nm ˆ 5200 tr/mn901/11901/02
911 T rest/mond19681991 cm3110 cv ˆ 5800 tr/mn156 Nm ˆ 4200 tr/mn901/10901/03
911 rest/mond19681991 cm3130 cv ˆ 6100 tr/mn174 Nm ˆ 4200 tr/mn902/0902/1
911 et L USA19681991 cm3130 cv ˆ 6100 tr/mn174 Nm ˆ 4200 tr/mn902/0902/1
911 S rest/monde19681991 cm3160 cv ˆ 6600 tr/mn179 Nm ˆ 5200 tr/mn901/11901/02
911 T rest/monde19691991 cm3110 cv ˆ 5800 tr/mn156 Nm ˆ 4200 tr/mn901/06 et 901/12901/07 et 901/13
911 T USA19691991 cm3110 cv ˆ 5800 tr/mn156 Nm ˆ 4200 tr/mn901/06 et 901/12901/07 et 901/13
911 E rest/monde19691991 cm3140 cv ˆ 6500 tr/mn175 Nm ˆ 4500 tr/mn901/06 et 901/12901/07 et 901/13
911 S rest/monde19691991 cm3170 cv ˆ 6800 tr/mn183 Nm ˆ 5500 tr/mn901/06 et 901/12901/07 et 901/13

Fiches techniques boîtes de vitesses 2.0 litres spéciales (valable tous moteurs de 911)

MILLÉSIMETYPE DE COURSEBOITE 5 VITESSES
1967/1968STANDARD901/50
1969STANDARD901/75 ET 901/80
1967/1968RAPIDE901/53
1969RAPIDE901/78 ET 901/83
1967/1968NURBURING901/54
1969NURBURING901/79 ET 901/84
1967/1968TERRAIN AVIATION901/52
1969TERRAIN AVIATION901/77 ET 901/82
1967/1968COURSE DE COTE901/51
1969COURSE DE COTE901/76 ET 901/81