Guide d’achat – Porsche 964 Carrera 4 et Carrera 2 3.6L de 1989 à 1994

Préambule

A la fin des années 1970, faute d’évolution la 911 est en péril car ses ventes s’effondrent, il faut dire que le directeur de Porsche Ernst Fuhrmann axe ses efforts sur les modèles à moteur avant…ce qu’une partie de la clientèle n’accepte pas. En janvier 1981 il est remplacé par Peter W Shultz qui va avec Ferry Porsche et Ferdinand Piech tenter de rajeunir la 911. Ainsi en s’inspirant des fameuses Audi Quattro créées par Ferdinand Piech, Peter W Shultz va lancer la création d’une 911 quatre roues motrices avec l’aide technique de Helmuth Bott.

Au salon de Francfort en Septembre 1981 un prototype est présenté sous la forme d’une 911 Cabriolet Turbo sans aileron avec ce mode de transmission (alors que de son côté la 911 Cabriolet deux roues motrices sort pour le millésime 1982). On distingue le miroir placé sous la caisse afin de montrer au public la nouvelle transmission.

Aujourd’hui ce prototype est exposé au musée Porsche. Avec ses sièges blancs signés Ferry Porsche et sa couleur blanc nacré spécifique, il est très beau !

Si l’idée est lancée, c’est Jacky Ickx qui va pousser l’usine afin que pour le paris-Dakar 1984 celle-ci conçoive une 911 à transmission intégrale ! Si Jacky Ickx fait 6ème, René Metge l’emporte sur ce modèle !

En parallèle, l’usine développe une vraie voiture laboratoire de type 953 apparue en 1983 destinée au groupe B de Rallye qui est stoppé brutalement suite au manque de sécurité des voitures. Si pour le Paris-Dakar 1985, les trois 953 devenues 959 dans leur version rallye abandonnent, par contre en 1986 René Metge l’emporte alors que Jacky Ickx fait 2èmePour honorer René Metge lors de ses 80 ans, il y a quelques semaines, l’usine a apporté au Porsche Center du Mans, cette extraordinaire Porsche 959 !

L’usine en développe également une version circuit sous le nom de code 961 qui fait 7ème aux 24 h du Mans 1986 aux mains de l’équipage Metge/Ballot-Léna.

Mais il faut amortir les frais d’étude, car les projets 959 et 961 ont coûté très cher. Il est donc décidé en haut lieu de produire celle qu’on peut appeler aujourd’hui avec le recul comme étant la première Super Car de Porsche : la 959 de route (dont le prototype est connu sous le code 965).

Elle est vendue de 1987 à 1988 à 283 exemplaires toutes versions confondues…dont la maintenance va s’avérer plus que délicate compte tenu de sa complexité !

Ce que l’on peut dire c’est que tous ces efforts n’ont pas été vains car ils vont servir à aider à la mise au point d’une 911 rajeunie avec le lancement au millésime 1989 de la 964 Carrera 4 dans sa version Coupé.

Une vraie hérésie pour certains car une 911 doit être à deux roues motrices…heureusement la 964 Carrera 2 sortira au millésime 1990, sous toutes ses définitions de carrosserie : Coupé, Targa et Cabriolet, dont la 964 Carrera 4 va également bénéficier !

Carrosserie et Equipements des Porsche 964 Carrera 4 et Carrera 2 3.6L 1989,1990, 1991,1992,1993, 1994.

Précisons qu’extérieurement et intérieurement à quelques détails près les deux versions sont identiques, alors ce chapitre va surtout montrer les évolutions du modèle 964 au cours des millésimes. L’ensemble du nouveau modèle a nécessité 87% de nouvelles pièces, et grâce à l’ingéniosité des ingénieurs justement la ligne globale de la 911 est toujours aussi pure malgré l’intégration de gros pare-chocs à l’avant et à l’arrière conformément aux nouvelles normes de sécurité en cas de choc. Ceux-ci peuvent toujours recevoir sur option des amortisseurs de choc alors que les lave-phares sont de série. En Europe les clignotants sont orange et les antibrouillards jaunes.

Côté nuances de peinture, de nouvelles couleurs apparaissent avec ici une référence dite « spéciale », bleu Baltique métallisé pour notre 964 Carrera 4 et une peinture métallisée dite de série de référence Bleu Cobalt pour notre 964 Carrera 2. Le code de la peinture est situé sur la joue d’aile intérieur avant gauche (ici celle de notre 964 Carrera 4). Une étiquette comportant les codes des principaux équipements du modèle se trouve sous le capot avant. Ici celle de notre 964 Carrera 2.

Noter que les balais d’essuie-glace sont toujours peu efficaces même si à partir de millésime 1992 ils reçoivent un double ressort pour mieux les plaquer sur le pare-brise.

Les rétroviseurs extérieurs hérités de la 3.2 équipent les millésimes 1989, 1990, 1991 alors qu’à partir de 1992 ils sont beaucoup plus aérodynamiques avec leur forme arrondie.

Les feux antibrouillards sont bien intégrés dans le bandeau rouge arrière incliné alors que l’essuie-glace arrière désormais fixé àtravers la lunette arrière est toujours proposé en option. Le sigle comporte évidemment le chiffre 4 ou 2 selon la transmission du modèle. La grande nouveauté à l’arrière concerne l’aileron. Afin de lui conserver une ligne très pure, les ingénieurs ont réussi à l’intégrer sans dénaturer l’aspect de la carrosserie. Ils lui ont ajouté un moteur électrique lui permettant de se déployer automatiquement à partir de 80 km/h et de se refermer à partir de 10 km/h. Ainsi on a de l’appui à haute vitesse alors qu’à basse vitesse ce n’est pas nécessaire ! De plus ce déploiement de l’aileron permet d’accroître la quantité d’air permettant au moteur de respirer, la quadrature du cercle en quelque sorte. Cependant afin de pouvoir en graisser l’articulation et également permettre au conducteur de faire son petit effet l’aileron peut être déployé à l’arrêt. Dans un premier temps la commande en est située sous le capot arrière mais dès 1990, un bouton situé sur la console centrale en facilite l’utilisation !

L’étanchéité des feux arrière a toujours été un souci sur la 911 et la 964 n’échappe pas à la règle, avec des traces de condensation à l’intérieur. Il faut attendre le millésime 1992 pour trouver des joints renforcés avec des lamelles d’aération.

Côté intérieur s’il faut avoir recours au catalogue d’options pour obtenir un équipement pléthorique, ce qui change est le côté très cossu de l’habitacle alors que le conducteur bénéficie pour la première fois d’un repose-pied à côté de la pédale d’embrayage. Les sièges peuvent être recouverts de simple tissu, de tissu à carreaux, de tissu marqué Porsche, de velours comme ici, choisi de couleur bleu marine avec des raies blanches. Des sièges sports sont également disponibles sur option.

Si le simili est également possible, moyennant supplément de prix on peut obtenir du cuir dans différentes couleurs et d’aspect (ici nous avons affaire à du cuir drapé plus cossu). En tout une quarantaine de références est disponible pour choisir son intérieur alors que pour la moquette une dizaine de possibilités est également offerte !

Les sièges arrière, s’ils sont toujours destinés aux jeunes enfants de par la conception même de la 964, sont également plus rembourrés, avec des ceintures trois points d’origine. Le système de verrouillage permettant de rabattre les sièges arrière identique à celui des 911 3.2l situé au pied des dossiers pour les millésimes 1989 à 1991 va être modifié à partir de 1992 avec l’adoption de boutons intégrés au haut des dossiers.

Si le réglage des sièges en hauteur et en inclinaison se fait électriquement de série, le réglage en longueur reste une option. On peut également obtenir les sièges chauffant comme le montre le bouton basculeur à droite sur notre 964 Carrera 4 !

Sur le tableau de bord des cadrans au goût du jour apparaissent avec pas moins de 13 témoins lumineux alors qu’il faut avoir recours aux options pour bénéficier d’un ordinateur de bord disponible à partir du millésime 1990. De même les airbags sont en option pour les premiers millésimes, puis deviennent de série au printemps 1991sur les versions européennes (alors qu’ils sont déjà de série au millésime 1990 pour les USA et le Canada), la boite à gants prenant alors place sous la planche de bord. Pour les modèles à conduite à droite, seul le conducteur peut en bénéficier à partir de 1993.

L’équipement comporte également une alarme dont le boîtier se trouve dans le coffre avant pour les deux premiers millésimes, puis pour les millésimes suivants sous le siège passager ou conducteur ensuite selon le pays destinataire ! les contre portes sont reprises de la 911 3.2l avec des haut-parleurs de série, alors que si on veut améliorer la qualité du son des haut-parleurs installés sous la plage arrière sont disponibles en option.

La climatisation est une option….pratiquement toujours retenue !

Si sur la console centrale, on trouve les commandes des feux de détresse et de verrouillage intérieur des portes, on y trouve également la commande manuelle de levage de l’aileron arrière. Sur la 964 Carrera 4 on trouve à droite de cette commande celle du blocage de différentiel, nous y reviendrons plus loin.

Pour terminer sur l’équipement, notons la présence du compresseur pour gonfler les pneus, différent entre le millésime 1990 (notre 964 Carrera 4) et 1992 (notre 964 Carrera 2). Bien évidemment comme auparavant une boite à outils assez complète est fournie avec en plus un triangle de pré signalisation !

Moteurs des Porsche 964 3.6L 1989, 1990, 1991, 1992, 1993, 1994.

De type M64/01 le 6 cylindres à plat refroidi par air est conservé, la cylindrée passe à 3600 cm3, avec une puissance de 250 cv Din à 6100 tr/mn et un couple de 310 Nm à 4800 tr/mn. Malgré son augmentation de cylindrée le moteur pèse 14 kg de moins que celui de la 3.2l. Bien évidemment, toute la gestion de l’injection et de l’allumage est confiée à une centrale électronique de dernière génération. Pour les 964 Carrera 4 1989 destinées à la France, le catalyseur (désormais en acier inoxydable et non en céramique) n’étant pas encore obligatoire, on peut trouver en occasion certains exemplaires qui n’en sont pas équipés. La turbine de diamètre 255 mm adopte douze pales au lieu de onze sur la 911 3.2l, alors qu’un petit testeur en appui sur la courroie de refroidissement permet de savoir avec un témoin qui s’allume au tableau de bord lorsque celle-ci est cassée.

L’allumage bénéficie de deux bougies par cylindre afin d’optimiser la combustion avec un double allumeur dont la synchronisation va poser des problèmes sur les premiers millésimes. En effet le deuxième allumeur est entraîné par le premier au moyen d’une petite courroie qui se trouve dans un environnement surchauffé. Cette surchauffe entraîne une fatigue très rapide de la dite courroie qui se brise, provoquant un décalage de l’allumage, donc la détérioration de la mécanique. Avec le retour d’expérience l’usine ajoute au millésime 1992 une petite durite chargée d’amener de l’air frais sur la courroie. Modification faite par le réseau sur les modèles antérieurs comme ici.

Afin d’encore améliorer le refroidissement du moteur, celui-ci comporte dans ses culasses des conduits intégrant une pellicule de céramique, au bénéfice des dites culasses car cette matière bien connue pour ses qualités de très mauvaise conductrice de la chaleur empêche celle des gaz d’échappement de s’y propager. Ainsi la température diminue de 40 degrés à ce niveau, permettantalors la suppression des soupapes d’échappement au sodium équipant les moteurs de toutes les générations précédentes. Si l’ensemble du moteur est toujours aussi robuste, celui-ci connait des fuites d’huile interne par manque de résistance des joints moteur et par l’absence de joints de culasse dans le bloc jusqu’au printemps 1991. Jusqu’au millésime 1991, le collecteur d’admission en aluminium engendre une résonnance désagréable. A compter du millésime 1992 la matière plastique le remplace faisant disparaître ce désagrément.

Ces caractéristiques permettent les performances vérifiées avec la boite de vitesses mécanique (la boite de vitesses automatique dite « Tiptronic » n’existera pas pour la quatre roues motrices). La 964 Carrera 4 étant légèrement en retrait de par son poids plus élevé (1450 kg) que celui de la 964 Carrera 4 (1350 kg).

0 à 100 km/h en 5,7s (égalité) et  1000 mètres départ arrêté en 25,2s (25,4s pour la quatre roues motrices) et 260 km/h en pointe (258 km/h pour la quatre roues motrices).

Côté reprises, prenons celles-ci de 80 à 180 km/h qui donnent un très bon 11,6 s (11,9s pour la quatre roues motrices).

Boites de vitesses des Porsche 964 3.6L 1989, 1990, 1991, 1992, 1993, 1994.

Avec ce chapitre nous abordons la vraie innovation apparaissant avec la 964 : LA TRANSMISSION A QUATRE ROUESMOTRICES ! Sur la figure ci-dessous nous distinguons très bien l’arbre reliant la boite de vitesses au train avant et les cardans s’y raccordant.

Pour cette première transmission « intégrale » introduite dans sa gamme, l’usine utilise ce qui se fait de mieux en électronique afin de faire modifier la puissance transmis à chacun des trains en fonction de l’adhérence de chacun de ceux-ci. Dans des conditions « habituelles » 31 % de la puissance est transmise au train avant et 69% à l’arrière.

Des capteurs permettent ensuite de modifier cette répartition si les conditions d’adhérence changent. En situation exceptionnelle une commande sur la console centrale permet de verrouiller le différentiel avec un report de la puissance sur l’avant ou l’arrière. Ce qui est intéressant c’est de noter qu’en situation extrême avec la 964 Carrera 2, seulement 60% de la puissance passe au sol alors qu’avec la version quatre roues motrices on arrive à 85%. De son côté la transmission de la 964 deux roues motrices reprend la base de la 911 3.2l avec bien évidemment des améliorations, même si l’adoption d’un volant moteur bimasse afin de diminuer les vibrations posa de nombreux soucis jusqu’au millésime 1991,la partie amortissement en caoutchouc se dégradant. Une amélioration à ce niveau fut adoptée en 1992 !

Sachant que la version Tiptronic (des modèles 964, 993, 996 et 997) fera l’objet d’un futur dossier spécifique, nous nous limitons ici aux évolutions des boites de vitesses mécaniques à cinq rapports de nos 964 quatre et deux roues motrices. Précisons que chacune des versions a ses propres rapports de boite et qu’en plus ils sont différents selon les pays de destination. Les modifications sont indiquées en rouge.

964 Carrera 4 1989/1990/1991/1992/1993/1994 Versions G64/00 Europe et reste du monde (hors Suisse et Taiwan).

1ere : 3,500   2eme : 2,118   3eme : 1,444   4eme : 1,086   5eme : 0,868   Pont : 3,444

964 Carrera 4 1989/1990/1991/1992/1993/1994 Version Suisse G64/01.

Pour ce pays afin de diminuer le bruit, les quatre premières vitesses voient leurs rapports allongés, ce qui entraîne de moins bonnes reprises alors que celui de la cinquième étant conservé, les reprises sur ce rapport sont évidemment conservées.

Rapports 1ere : 3,154   2eme : 1,895   3eme : 1,333 4eme : 1,029 5eme : 0,868 Pont : 3,444

964 Carrera 4 1989/1990/1991/1992/1993/1994 Version G64/02 Taiwan.

Là, les reprises sont également catastrophiques en cinquième car si c’est déjà médiocre sur les quatre premiers rapports, puisqu’on y reprend ceux du modèle Suisse (G64/01), en plus le dernier rapport passe de 0,868 à 0,756 !

Rapports 1ere : 3,154   2eme : 1,895   3eme : 1,333   4eme : 1,029 5eme : 0,756 Pont : 3,44

Pour la 964 Carrera 2, en plus d’être différents selon les pays de destination, les rapports des boites de vitesses changent selon les millésimes ! Noter qu’un autobloquant est disponible sur option. Noter qu’en France l’importateur commande d’office cet équipement sauf avis contraire du client.

964 Carrera 2 1990, 1991, Version G50/03 Europe et reste du monde (hors Suisse) 

1ere 3,500   2eme 2,059   3eme 1,407   4eme 1,086   5eme 0,868   Pont 3,444

964 Carrera 2 1992, 1993, 1994 Version G50/05 USA, Japon, Australie, Canada

A compter du millésime 1992, pour ces pays (aucun changement pour les pays européens), afin de diminuer le bruit et la consommation, si les rapports restent les mêmes, par contre le pont passe à 3,333 ce qui entraine une démultiplication finale bien plus longue, entraînant de moins bonnes reprises.

Rapports   1ere 3,500   2eme 2,059   3eme 1,407   4eme 1,086   5eme 0,868   Pont 3,333

964 Carrera 2 1990,1991, 1992, 1993, 1994 Version G50/02 Suisse (sans autobloquant) ou G50/04 (avec autobloquant)

Les quatre premiers rapports de la boite manuelle sont allongés pour de raisons de bruit, les reprises sont donc plus laborieuses, heureusement le rapport de 5éme est le même que sur la version G50/03.

Rapports 1ere 3,154   2eme 1,895   3eme 1,333   4eme 1,029   5eme 0,868   Pont 3,444

Châssis et Freins des Porsche 964 3.6L 1989, 1990, 1991, 1992, 1993, 1994.

Un châssis « moderne » s’impose vu que la direction assistée dégressive est adoptée (à basse vitesse l’assistance est
augmentée pour diminuer à grande vitesse afin de conserver les sensations au volant) et que l’ABS est également installé sur le système de freinage qui est à assistance hydraulique sur la 964 Carrera 4 et à assistance par dépression sur la 964 Carrera 2. Alors les barres de torsion de la 911 3.2l disparaissent au profit à l’avant de triangles avec jambes de force alors qu’à l’arrière on retrouve également des triangles et des combinés ressorts/amortisseurs.

A partir de 1991 un châssis Sport type M030 est disponible sur les deux versions. Les amortisseurs sont plus fermes,les ressorts sont durcis et plus courts alors que la barre stabilisatrice avant passe de 20 mm à 22 mm, celle de l’arrière conservant le diamètre de 20 mm des versions de base.

Côté freinage, on trouve des disques ventilés aux quatre coins avec des étriers à quatre pistons (diamètres 40 et 36 mm) à l’avant et des disques de diamètre de 298 mm d’une épaisseur de 28 mm alors qu’à l’arrière pour la 964 Carrera 4 on trouve des étriers à quatre pistons (de diamètres 30 et 28 mm) et à deux pistons seulement pour la 964 Carrera 2 (diamètre 40 mm) avec des disquesde diamètre de 299 mm et d’une épaisseur de 24 mm pour les millésimes 1990 et 1991. A partir de 1992 la 964 Carrera 2 adopte le même montage à l’arrière que la 964 Carrera 4 !

Côté jantes c’est la révolution avec la disparition des Fuchs au profit de Speedline qui équipe les deux versions jusqu’au millésime 1991. A partir de 1992, on trouve de nouvelles jantes d’aspect Cup toujours dans les mêmes dimensions ! Leur diamètre est de 16 pouces avec une largeur de 6 pouces à l’avant et de 8 pouces à l’arrière.  Les pneus sont des 205/55 à l’avant et des 255/50 à l’arrière !

A partir de ce millésime il est possible d’obtenir sur option des jantes d’aspect identique d’un diamètre de 17 pouces avec une largeur de 7 pouces à l’avant et de 8 pouces à l’arrière ; les pneus équipant ces jantes étant des 205/40 et 255/40 respectivement.

Au volant

Lorsqu’on prend le volant des deux versions l’une après l’autre le même jour, on trouve de nombreux points communs comme la direction assistée précise sans être collante particulièrement appréciable en ville alors que le passage des rapports a encore progressé par rapport aux 911 3.2l. La pédale d’embrayage a juste la fermeté qui convient grâce à la commande hydraulique decelui-ci. L’excellent étagement de la boite sur les versions françaises combine à la fois accélérations et reprises de bon aloi. Au niveau freinage, de gros progrès apparaissent sur la 964 grâce à sa puissance sans craindre un quelconque blocage grâce à l’ABS !

Passons aux différences qui se situent au niveau de la tenue de route. Avec la 964 Carrera 4, dans un premier temps on estséduit par sa sécurité grâce à sa transmission…à des vitesses disons raisonnables, mais lorsqu’on accélère le rythme, sans que la sécurité diminue c’est la sensation de lourdeur du train avant qui apparaît en virage, ce qui devient vite désagréable, la voiture se déhanche, prend beaucoup de roulis et devient plutôt floue en précision avec une direction qui transmets le poids. Lorsqu’ensuite on prend le volant de la 964 Carrera 2 sur le même parcours on retrouve exactement le comportement d’une 911 3.2l avec plus de précision et plus de sécurité grâce aux freins. En virage son comportement est resté typique de la 911 originelle, ce qui est le meilleur compliment qu’on puisse lui faire avec en plus en ligne droite une meilleure stabilité grâce aux suspensions.

La Porsche 964 3.6L Carrera 4 Lightweight 1991.

L’ingénieur Yurgen Barth, bien connu à la fois comme étant le metteur au point de nombreuses Porsche et vainqueur des 24 H du mans 1977 veut lancer une 964 « de course » non homologuée pour la route en envisageant une série de courses monomarque créée spécialement aux USA. L’usine lui donne son accord et c’est ainsi que 22 exemplaires aux numéros de séries spécifiques (à 6 chiffres au lieu de 17 pour les versions « route ») sont construits. Si ce nombre d’exemplaires produits est si limité c’est parce que ce projet de course monomarque en quatre roues motrices n’existera pas, la formule mondiale Cup en deux roues motrices la remplaçant ! Ceci n’empêche pas de s’intéresser à cette version qui fait aujourd’hui le bonheur des collectionneurs. D’abord, l’ennemi étant le poids pour les performances, la caisse est drastiquement allégée, tout en étant rigidifiée : pas de revêtement de protection sur les tôles, intérieur sans moquettes et autres isolants, portes et capot avant en aluminium, vitres fixes latérales en plastique avec trappe d’ouverture. Les rétroviseurs sont fixes et très profilés. Les antibrouillards sont supprimés et remplacés par des bouches conduisant l’air par des « boas » jusqu’au étriers de freins pour mieux les refroidir. Notons l’entourage des phares de couleur noire.

Pas de moteur pour l’aileron arrière qui est fixe et spécifique côté aspect et en matière allégée. Le poids passe ainsi de 1450 kg à 1105 kg.

A l’intérieur on trouve un arceau de sécurité complet Matter, des sièges Recaro légers et des harnais complétant l’équipement de course sans oublier les coupe-circuit intérieur et extérieur. Un volant Momo spécifique est posé alors que la console centrale reçoit deux manettes permettant de réglermanuellement la répartition de la puissance entre l’avant et l’arrière et aussi de droite à gauche.

Côté moteur, la puissance est portée à 265 chevaux à 6750 tr/mn alors que chaque banc de cylindres possède son propre catalyseur. La boite possède cinq vitesses à rapports rapprochés avec un embrayage de course. Le volant moteur est monomasse alors que le réservoir d’huile est monté en avant du train arrière pour un meilleur équilibre du châssis, avec une trappe de remplissage latérale qui rappelle les 911 de 1972. Les trains sont réglables dans tous les sens. Une barre antirapprochement est fixée sur les têtes de fixation du train avant alors que l’on voit à droite deux réservoirs du liquide de frein car il y a un répartiteur dans l’habitacle afin de pouvoir comme l’on veut à l’avant et à l’arrière.

Noter que côté couleurs, on trouve douze exemplaires Blanc Grand Prix, un Jaune, un Vert Amazone, deux Rouge Indien, un Noir, un Noir Métallisé et quatre Gris Polaire comme celui de notre modèle détaillé !

Notre Choix

Sans hésiter je choisirais une 964 Carrera 2 en version Coupé avec le toit ouvrant et le kit suspension M030 car à mon avis elle représente la dernière 911 la plus proche de l’originelle de par sa ligne et son caractère avec tous les avantages de la modernité disponible au début des années 1990 (direction assistée et ABS essentiellement) ! A éviter absolument la version 964 Carrera 4 de Taiwan car avec ses démultiplications de boite de vitesses hyper longues, le moteur s’écroule ! Il est également souhaitable d’éviter d’acquérir les modèles 964 Carrera 2 USA, Canada, Japon et Australie à compter du millésime 1992 dont le pont plus long affecte les reprises. Après plus de 45000 exemplaires produits la 964 tirera sa révérence lors du millésime 1994 !

Notre prochain dossier sera consacré aux modèles Turbolook, Anniversaire et Speesdster de la 964.

Ric Hochet : le héros qui roule en Porsche !

Préambule

Avec les séries Tv, vous connaissez tous l’inspecteur Colombo et son Cabriolet 403, le détective Nestor Burma et son Cabriolet 504 ou bien encore le Commissaire Laurence et son Coupé Facel Vega ! Comme Porschistes convaincus vous avez bien évidemment lu plusieurs albums du Reporter/Détective Ric Hochet et ses Porsche. Par contre peut-être n’en connaissez-vous pas toute son histoire, alors en ce moment de fêtes, je vous propose de vous plonger dans sa généalogie !

Notre héros, créé par l’association d’un scénariste, A.P Duchâteau (né en 1925 en Belgique et décédé en 2020) et d’un dessinateur, Tibet (Gilbert Gascard de son vrai nom et qui est né à Marseille en 1931et décédé en 2010) fait les délices des soirées des lecteurs du JOURNAL TINTIN (entre autres) où ses aventures commencent à paraître. Nous sommes alors en 1955, et très vite Ric Hochet, d’un adolescent particulièrement intelligent, fouineur et un peu inconscient de par la jeunesse de ses quinze ans, devient un journaliste attiré par des reportages tournant vite à l’enquête policière, au point que par moments, on ne sait plus s’il est journaliste ou détective !

Bien évidemment, un jour ou l’autre, devant le succès de la série, publier un album s’impose et c’est chose faite à partir de 1963. L’aventure dure jusqu’au décès de Tibet avec 78 albums parus, même si ce dernier est incomplet car en cours de réalisation lors de la mort de Tibet. Ces albums sont traduits en seize langues différentes, alors que le duo Duchâteau/Tibet, au cours de leur carrière, deviennent respectivement directeur littéraire et directeur artistique des éditions du Lombard bien connues des lecteurs de bandes dessinées.

Ric Hochet en Cabriolet 356

On peut comparer Ric Hochet à Tintin, autre grand reporter détective. La grosse différence entre les deux étant leur moyen de transport, car si Tintin n’a pas de préférence, Ric Hochet, qui a un côté Playboy, se déplace uniquement en voiture avec d’abord un Cabriolet MGA Jaune. Mais très rapidement, un Cabriolet 356 devient sa compagne pour ses virées, les capacités routières de cette dernière étant plus à même d’aider son incorrigible propriétaire de poursuivre ou d’échapper aux escrocs émaillant ses enquêtes.  La première chose qui saute aux yeux est que la couleur de la 356 est la même que celle de la MGA, avec un jaune vif qui devient la couleur fétiche de notre héros pour toutes les voitures qui vont suivre, même si, avant qu’il n’adopte définitivement la Porsche comme « voiture de fonction », on le voit dans un coupé Volvo 1800 rouge (ou même dans une 2CV) avant que le dessinateur ne le « repeigne » en jaune !

Cette 356 connaît de nombreuses aventures, et dans « L’Ombre du Caméléon », on la retrouve sur le côté lors d’une poursuite avec les truands. Ce qui est très particulier à Ric Hochet, si on le compare à l ‘inspecteur Burma par exemple, c’est que ce dernier traverse les années avec son 504 cabriolet, alors que la production automobile bien évidemment évolue autour de lui alors que notre héros, lui, suit l’évolution de la gamme Porsche au fur et à mesure des années, même s’il se convertit aux nouveaux modèles avec quelques années de retard par rapport à leur sortie.

Par contre il ne vieillit pratiquement pas, comme les personnages qui l’entourent, le commissaire Bourdon qui est devenu son ami, et qui comme l’inspecteur accompagnant Burma dans ses aventures, arrive toujours après que l’énigme ait été découverte, Nadine la nièce de celui-ci qui visiblement, a des relations plus qu’amicales avec Ric, ou bien encore le professeur Hermelin savant fou pour certains ou farfelu pour d’autres, sans oublier l’ inspecteur Ledru ou Richard le père de Ric ancien truand repenti.

Ric Hochet en 911 2.0L Targa

Mais revenons à ses Porsche : le Cabriolet 356 est remplacé par la première 911 2 litres Targa. Cette Targa connaît une triste fin puisqu’elle est détruite lors d’un accident alors que des truands tiraient la brave 911 avec un camion, la voiture finissant sa course contre un arbre. Heureusement que déjà la sécurité des 911 est optimum, sinon son pilote aurait vu sa vie s’arrêter là !!!

Ric Hochet en 911 2.4L Coupé

Un Coupé 2.4l remplace cette Targa, ce qui permet à Ric Hochet de devancer la 406 de « Taxi 3 », puisque dans « Le Trio Maléfique », il met sa 911 sur deux roues pour passer dans une rue étroite.

Ric hochet en 2.7 Carrera Targa

Mais très vite, notre héros revient au modèle Targa, et il ne choisit pas n’importe lequel, puisqu’il s’offre une 911 2.7 Carrera Targa avec un aileron.

On ne peut pas dire que ce soit son meilleur choix esthétique, mais il faut dire qu’à l’époque tout le monde veut avoir un aileron car la fameuse 930 Turbo vient d’être présentée !!

Ric Hochet en 930 Turbo Coupe

La puissance des voitures des truands évoluant, Ric Hochet ne peut pas faire autrement que de prendre possession d’une 930 Turbo (non sans avoir fait une escapade parmi les PMA avec une 924), modèle qu’il conserve jusqu’au milieu des années 90. Celle-ci grâce à sa puissance lui permet d’engager des courses-poursuites mémorables avec les truands !!

Ric Hochet en 993 Bi-turbo

Ayant été gagné par le virus du Turbo, on le retrouve ensuite au volant d’une 993 Bi-turbo, véhicule qu’il utilise jusqu’à la fin des années 2000 !  

Notoriété

Ric Hochet atteint une telle notoriété qu’une exposition lui est consacrée à Bruxelles à l’occasion du quarantenaire de la 911 avec en plus un buste à son effigie en bronze et résine réalisé à 205 exemplaires ! Il ne lui manque que le passage à une série Tv, qui, malgré plusieurs tentatives n’aboutit pas ! En 2002 à Roquebrune-sur-Argens, un boulevard « Ric Hochet » est inauguré en l’honneur de Tibet qui y séjourne régulièrement. Puis en 2004 lors du Mondial de l’Automobile, un espace est consacré aux voitures des héros de bandes dessinées où on trouve bien entendu Ric Hochet et sa 911 2.0 Targa ! Une maquette existe également !

Ric Hochet en 997

On pense qu’au début des années 2000 que Ric Hochet va prendre possession d’une 996, GT3 de préférence, mais en fait c’est au volant d’une 997 qu’il apparaît lors du dernier album inachevé (A la Poursuite du Griffon d’Or) par le duo Duchateau/Tibet, ce dernier décédant en cours de réalisation de celui-ci ! Cette 997 n’est d’ailleurs pas colorisée dans cet album inachevé !

Ric Hochet la suite

Après un arrêt de 5 ans, en 2015 avec l’accord des familles et du scénariste Duchâteau, la série reprend avec le dessinateur Van Liemt  et le scénariste Zidrou qui, depuis ont produit cinq albums (le dernier en 2021) où l’on retrouve les Porsche de notre héros !

Alors vu qu’on trouve à peu près tous les albums de cette bande dessinée en occasion, la faire connaître aux enfants des Porschistes en en déposant sous le sapin serait une bonne idée…

Guide d’achat-Porsche 997 Turbo, Turbo S, GT2 RS de 2010, 2011, 2012 et 2013.

Préambule

Pour la version phase 2 de la 997 Turbo, si côté évolution de l’aspect extérieur les modifications par rapport aux modèles phase 1 des années précédentes est relativement minime, par contre côté moteurs et transmissions, la technique évolue lors de son lancement au millésime 2010 ! De plus une version limitée très typée « sport » pour ne pas dire « circuit » va être lancée en 2011 avec la reprise du terme RS des versions à moteurs atmosphériques sous le nom de 997 GT2 RS qui mérite qu’on s’y arrête ! Nous n’oublierons pas non plus deux autres séries limitées très intéressantes…

Carrosserie et équipements des Porsche 997 Turbo Phase 2 3.8L 2010, 2011, 2012 et 2013.

Dès le millésime 2010, les deux carrosseries Coupé et Cabriolet sont produites. La couleur de lancement pour la version S étant le bleu glacier illustré par les photos ci-dessous. Mais il n’est pas évident de distinguer facilement une 997 Turbo phase 2 d’une phase 1 car les différences « de look » sont limitées ! Pour toutes les versions (Turbo, Turbo S), à l’avant on peut remarquer les grilles des entrées d’air de couleur titane ainsi que de nouveaux phares aux ampoules bi-xénon (déjà apparues sur la phase 1).

Latéralement on voit que les rétroviseurs ont pris de l’ampleur alors….

….qu’à l’arrière un œil averti peut constater une légère augmentation du diamètre des sorties d’échappement ainsi que des feux plus fins avec des diodes.

Côté jantes, qui font toujours 19 pouces de diamètre avec une largeur à l’avant de 8,5 pouces et à l’arrière de 11 pouces, équipées de pneus en 235/35 et 305/30 respectivement, le dessin est différent selon que nous sommes en présence d’une Turbo ou d’une Turbo S.

Sur la Turbo les jantes forgées sont à cinq doubles-bâtons, polies sur leur face extérieure, et de couleur titane sur leur partie intérieure. Sur la Turbo S, les jantes de même taille ont l’aspect de celles des RS Spyder avec écrou central et cachent des étriers de freins jaunes caractéristiques des modèles recevant les fameux disques en céramique (tous ces équipements étant disponibles en option sur la Turbo).

Pour le reste, à l’extérieur il n’y a pas d’autres modifications, notamment au niveau de l’aileron qui se lève toujours automatiquement à partir de 120 km/h et se rabaisse de la même manière lorsque la vitesse retombe à 60 km/h ! Les cabriolets ayant toujours pour la sécurité un arceau se déployant en une fraction de seconde en cas de retournement pour protéger leurs occupants d’un écrasement éventuel !

Les longueurs et largeurs sont identiques à celles des 997 Turbo phase 1 avec pour rappel : une longueur de 4450 mm et une largeur de 1852 mm avec des voies avant et arrière de 1490 mm et 1548 mm respectivement.

L’équipement reprend les mêmes caractéristiques que sur la phase 1, c’est-à-dire au haut de gamme auquel correspond la Turbo avec un pack cuir complet allant du tableau de bord, en passant par les contre-portes.

Les sièges Confort (Sport sur option comme sur cet exemplaire, des baquets en carbone étant également disponibles) sont réglables électriquement dans tous les sens alors que les seuils des portes reçoivent le sigle Turbo.

Le volant (derrière lequel on voit les cinq compteurs à fond blanc avec le sigle Turbo) est bien évidemment réglable en hauteur et profondeur. Il est disponible de base ou multifonctions et chauffant sur option. Pour les versions à boite de vitesses PDK, pour la Turbo sur option comme ici il comporte trois branches chromées avec des palettes de commande de passage des vitesses derrière. Ce volant est de série sur la Turbo S. La forme du levier de passage des vitesses mécanique est spécifique à la Turbo alors que celui de la boite robotisée PDK possède son propre aspect.

La climatisation automatique est bien sûr présente.  Pour la sécurité six airbags sont présents dont deux latéraux alors que le système Bose de haut de gamme avec 13 haut-parleurs peut emplir l’habitacle d’un son sublime d’opéra ! L’essuie-glace arrière reste une option. Le coffre a une contenance limitée à 105 litres de par la présence de la transmission à quatre roues motrices. Bien évidemment comme pour les modèles atmosphériques, on peut sur option obtenir un équipement sportif comportant notamment un demi-arceau de sécurité mais il n’existe pas de version spécifique « ClubSport » pour la 997 Turbo. Et on peut toujours avoir un Hard-top en option pour le Cabriolet.

Sur la Turbo S, d’un coût de base supérieur de 24000 euros supérieur à celui de la Turbo, on trouve de série : les phares directionnels adaptatifs, le pare-brise teinté dégradé, l’autobloquant (dit Porsche Vectoring), la boite PDK, les freins céramiques, les jantes à écrou central, le pack sport chrono, le volant avec les palettes, l’intérieur tout cuir bicolore, le chargeur CD, le régulateur de vitesses, les sièges sports adaptatifs ou carbone…et le moteur plus puissant !

Pour terminer sur les coloris des carrosseries, j’invite nos lecteurs à aller dans notre « Guide Technique, codes Couleurs Porche 997 » où ceux-ci sont répertoriés.

Moteurs des Porsche 997 Turbo Phase 2 2010, 2011, 2012 et 2013.

Grosse évolution sur le moteur qui passe d’une cylindrée de 3600 cm3 à 3800 cm3 ! Ce nouveau moteur bi-turbo de type MA1.70 (géré par le système Bosch EMS SDI 3.1) reçoit l’injection directe permettant de diminuer son effet polluant tout en augmentant sa puissance et son rendement. Si on retrouve le Variocam Plus sans oublier un Turbo à Géométie Variable ainsi que la lubrification à carter sec avec sept pompes à huile, on y a ajouté le système d’admission à expansion dérivé de celui de la 997 GT2. Toujours dans un but de diminuer la pollution, un nouvel échappement est adopté alors que les pistons sont en aluminium ! Avec toutes ces améliorations le moteur développe désormais 500 cv de manière constante de 6000 à 6500 tr/mn. Son couple étant de 650 Nm de 1950 à 5500 tr/mn. De plus pendant quelques secondes (si l’acheteur a coché l’option pack Sport Chrono Turbo) on peut grâce à un bouton obtenir un boost supplémentaire portant le couple à 700 Nm de 2100 à 4000 tr/mn grâce à une pression du turbo augmentée de 0,2 bar. En complément, pour éviter que lors des accélérations violentes, le moteur lui-même ne déséquilibre la 997 Turbo, des vérins hydrauliques (inclus dans l’option Pack Sport Chrono Turbo) permettent au moteur de toujours garder la même position. Le nom du système est PADM.

La rigidité des supports de moteur PADM est ajustée avec l’électricité via le bouton Sport.

Sur la version S, (qui se distingue immédiatement grâce à son superbe collecteur d’admission en carbone), le moteur voit sa puissance portée à 530 cv de manière constante de 6250 à 6750 tr/mn et son couple permanent de 700 Nm de 2100 à 4250 tr/mn. Pour obtenir ces chiffres, la pression du turbo est portée à 1 bar et une modification de la programmation du boitier électronique est effectuée.   

Ces caractéristiques permettent les performances suivantes vérifiées des « Coupé » :

3.8l de 500 cv à boite de vitesses robotisée PDK : 0 à 100 km/h en 3,3s, 80/120 km/h en 1,8s, 1000 mètres départ arrêté en 20,7s et 311 km/h en pointe.

3.8l de 530 cv à boite de vitesses robotisée PDK : 0 à 100 km/h en 3,1s, 80/120 km/h en 1,9s, 1000 mètres départ arrêté en 20,5s et 315 km/h en pointe.

Ces performances sont, particulièrement explosives, notamment les reprises de 80 à 120 km/h où le gain est d’une demi-seconde sur cet exercice, ce qui est très important.

Boites de vitesses des Porsche 997 Turbo Phase 2 3.8L 2010, 2011, 2012 et 2013.

Si la boite de vitesses manuelle à six rapports de type G97/55 reprend les caractéristiques de celle équipant la 997 Turbo phase 1, avec sa commande à câbles et un volant moteur bi-masse, il n’en est pas de même pour la version sans pédale d’embrayage proposée en option sur la 997 Turbo et de série sur la 997 Turbo S !

En effet, la boite de vitesses robotisée à sept rapports PDK est dorénavant proposée avec évidemment un renforcement de certains éléments pour tenir compte de la puissance supérieure à celle équipant les 997 phase 2 à moteurs atmosphériques.

Le succès est tel qu’aujourd’hui nous pouvons dire que celui qui possède une 997 Turbo phase 2 à boite de vitesses manuelle a entre les mains un vrai « collector » vu sa rareté ! Profitons de ce chapitre pour rappeler un point important sur l’entretien de cette boite PDK. En effet certains exemplaires subissent des casses, pas par conception, mais par défaut d’entretien. En fait, il y a deux types de vidanges à faire : d’abord la vidange de l’huile de la partie « robot » qui comprend l’actionnement des fourchettes et la lubrification des embrayages (illustrés en rouge) qui doit être faite tous les 6 ans ou 90000 km et la deuxième qui concerne « les pignons » (illustrés en bleu) qui doit être faite tous les 12 ans ou 180 000 km.

Hélas beaucoup d’utilisateurs n’étant pas au fait de cette particularité, soit par méconnaissance, soit par négligence, attendent trop longtemps pour faire la première vidange…avec les risques que cela comporte… alors vu que le prix du remplacement d’une telle boite coûte très cher, je ne peux que vous conseiller de bien respecter ces préconisations. Il faut également préciser que sur le livret utilisateur, cet entretien fondamental n’est pas assez bien expliqué !

Sinon, pour les deux types de boites, la transmission dans les deux cas se fait au travers de quatre roues motrices avec une nouveauté importante puisqu’il n’y a plus de viscocoupleur mais un différentiel comportant plusieurs disques pilotés par électronique appelé PTM pour Porsche Tracking Management. Ainsi en fonction de la route, de l’appui en virage ou ligne droite, le couple envoyé sur chaque roue est optimisé permettant une adhérence et une motricité excellentes.

Châssis et Freins des Porsche 997 Turbo Phase 2 3.8L 2010, 2011, 2012 et 2013.

Côté châssis, nous retrouvons le système Mac Pherson à l’avant et le système à essieu multibras à l’arrière. Les tarages des amortisseurs, ceux des ressorts et la taille des barres stabilisatrices sont adaptées au poids du modèle Turbo. Nous retrouvons comme sur les modèles atmosphériques la suspension pilotée PASM liée (voir sa description de fonctionnement dans notre dossier consacré à ce modèle) en lien avec le système de contrôle de trajectoire (PSM). Il est possible d’obtenir sur option un châssis sport sur le Coupé.

Côté freins, sur la 997 Turbo phase 2, à l’avant nous trouvons des étriers monoblocs en aluminium de couleur rouge à six pistons qui pincent des disques de 350 mm de diamètre. A l’arrière les étriers comportent quatre pistons pinçant des disques de même diamètre . Évidemment en option les fameux freins à disques céramiques (avec des étriers jaunes) sont disponibles avec des diamètres de 380 mm à l’avant et de 350 mm à l’arrière. Nous retrouvons de série ces freins aux qualités d’efficacité et d’endurance exceptionnelles sur la 997 Turbo S phase 2 !

La Porsche 997 GT2 RS Phase 2 3.8L 2011.

Après la 993 GT, la 996 GT2 et la 997 GT2, Porsche sort une version très sportive de la 997 Turbo (qui n’existe qu’au millésime 2011) appelée comme il se doit 997 GT2 RS avec deux roues motrices. Dans le cas présent, l’usine va encore plus loin que pour la précédente 997 GT2 avec une définition du modèle allant vers la piste pure et dure !

Carrosserie et Equipements de la Porsche 997 GT2 RS 3.8L 2011.

Cette 997 GT2 RS affirme haut et fort sa personnalité avec un capot avant en carbone qui saute aux yeux alors que la lèvre du bouclier avant est de taille plus importante.

Les grilles des entrées d’air avant, les rétroviseurs et les entrées d’ailes (sans barre de séparation centrale) au niveau des ailes arrière sont également en carbone.

L’aileron arrière à double étage est plus gros (avec à sa base les prises d’air) et se termine par une lèvre également en carbone.

A l’arrière les ailettes des sorties d’air (plus importantes) sont aussi en carbone, le sigle GT2 RS étant un autocollant pour gagner du poids !

Tous ces éléments en carbone permettent d’abaisser le poids à 1370 kg à vide, soit 70 kg de moins que celui de la 997 GT2 !

Pour le nuancier le client a le choix entre deux couleurs de série : le Rouge Indien ou l’Argent GT. Sur option il peut obtenir le Noir Verni ou le Blanc Carrara. Mais bien évidemment moyennant quelques euros supplémentaires le client peut recouvrir sa belle d’une peinture sur échantillon !

Côté finition nous retrouvons dans l’habitacle un mélange de cuir et d’alcantara avec une combinaison de couleurs rouge et noir (ou entièrement noir sur demande). Ainsi le volant, le centre des sièges baquets (en carbone allégés et fixes ou bien à dossier inclinables), les poignées de maintien, le dessus des accoudoirs, les ceintures de sécurité, le frein à main, le ciel de toit, les lanières d’ouverture des portes reçoivent l’alcantara en rouge. Le reste de l’habitacle recevant soit de l’alcantara noir ou du cuir de la même couleur. Une extension cuir en remplacement de l’alcantara noir peut être obtenue sur option. Le modèle reçoit d’office le pack Clubsport avec l’arceau de sécurité arrière (où évidemment les sièges ont été supprimés), les harnais six points, l’extincteur et le pré-équipement de coupe batterie, mais pas aux USA où c’est interdit.

Le carbone est également présent sur les baguettes décoratives ainsi que sur les aérateurs  et les seuils de portes.

Enfin le compte tours est toujours de couleur titane alors que sur la boite à gants on trouve le numéro du modèle car nous sommes en présence d’une série limitée, conséquente avec ses 500 exemplaires mais limitée quand même par rapport à la 997 GT2 et ses 3169 exemplaires produits !

Moteur de la Porsche 997 GT2 RS 3.8L 2011.

De nombreuses modifications sont effectuées sur le moteur de 3800 cm3 afin d’optimiser sa puissance qui développe dorénavant 620 cv à 6500 tr/mn pour un couple de 700 Nm de 2250 à 5500 tr/mn. Il est de type M97/70. Pratiquement 100 cv de plus que le moteur de la 997 GT2 permettent d’espérer des performances ahurissantes… ! Sans entrer dans les détails, il est bon de savoir que la pression du turbo a été portée à 1,6 bar, que le boitier électronique a subi une nouvelle programmation, que les échangeurs sont plus importants et que toutes les pièces ont été renforcées. Pour le reste, on retrouve notamment la lubrification par carter sec de la 997 GT2 !

Ces caractéristiques permettent les performances vérifiées suivantes :

 0 à 100 km/h en 3,5 s, 20,4 s au 1000 mètres départ arrêté et 330 km/h en pointe.

Boite de vitesses de la Porsche 997 GT2 RS 3.8L 2011.

Alors que cette fois l’embrayage est monomasse (bimasse sur la 997 GT2) la boite exclusivement manuelle de type G97/88, reprend les caractéristiques de celle de la 997 GT2 avec un différentiel autobloquant  de tarage à 28% en accélération et 40% en décélération. Les bagues de synchronisation sont renforcées et l’étagement identique à celui de la 997 GT2 :

1ère : 3,15        2ème : 1,88     3ème :1,40       4ème : 1,09         5ème : 0,889           6ème : 0,73

Pont : 3,44

On retrouve le « launch contrôle » de la 997 GT2, avec son accélération violente et jouissive alors que la motricité totale est conservée grâce au contrôle du système !

Châssis et Freins de la Porsche 997 GT2 RS 3.8L 2011.

Si la base de la suspension est la même que celle de la 997 GT2 (pilotée avec modes sport ou piste), l’ensemble a été durci afin de pouvoir faire passer les performances sur le goudron…tout au moins sur piste car sur route, elle est si dure qu’elle en est pratiquement inutilisable sur les petites départementales…sans oublier ses performances de folie ! Et bien évidemment tout est réglable : parallélisme, barres stabilisatrices et carrossage sans oublier la hauteur de caisse. Vu la puissance ,le contrôle de la stabilité et de la motricité est très sophistiquée et déconnectable sur demande avec la particularité que contrairement aux autres modèles il ne se reconnecte pas lors d’un freinage disons plus que limite, donc attention sur le mouillé particulièrement.. !

Les jantes de diamètre de 19 pouces sont de taille 8,5 pouces de large à l’avant alors qu’à l’arrière elles sont de 12 pouces de large avec des pneus de 245/35 et 325/30 respectivement. Profitons en pour parler des jantes qui peuvent être choisies de couleurs Argent, Noire Brillant ou Or Blanc. Pour les freins on retrouve les disques céramiques de la 997 GT2 avec un diamètre à l’avant de 380 mm et à l’arrière de 350 mm !

997 Turbo S 3.8l Chinoise 10ème Anniversaire 2011.

Afin de célébrer ses 10 ans de présence en Chine, Porche lance en 2011 une série plus que limitée de sa 997 Turbo phase 2 puisque la production comporte 10 exemplaires seulement . Si mécaniquement elle est strictement identique à la 997 Turbo S de série, esthétiquement elle reçoit des particularités intéressantes comme sa couleur Gold Bronze spécifique.

 « La caisse » reçoit l’équipement aérokit avec une lèvre avant plus importante et un aileron fixe.

A l’avant le capot est en carbone ainsi que l’entourage des phares.

L’aileron est également en carbone alors que le sigle arrière est tout simplement 911 en toute sobriété !

Les jantes  Fuchs son celles du Speedster avec une couleur noire mate !

L’intérieur fait la part belle à l’alcantara (centre des sièges, ciel de toit, entourage du volant (derrière lequel on trouve des compteurs à fond noir), planche de bord inférieure, levier de la boite PDK) et au carbone (aérateurs, poignées de portes, couvercles des vide poches des contre portes). Le cuir est aussi présent alors que dans de nombreux endroits on trouve des surpiqures couleur carrosserie.  

Le sigle 10ème anniversaire de couleur or se retrouve sur le seuils de portes alors que le numéro de l’exemplaire est fixé sur le couvercle de la boite à gants.

En même temps que le lancement de ce modèle, Porsche ouvre également trois nouveaux centres Porsche à Taizhou, Zhengzhou, Haikou et l’aéroport de Chengdu, et organise un certain nombre d’événements à travers le pays, pour célébrer leurs dix ans dans le Royaume du milieu. Et à partir de cette année-là la vente des modèles Porsche ne va cesser de croître… !

997 Turbo S 3.8L 918 Spyder Edition 2011.

La « petite et la grande » si j’ose dire mais c’est juste pour imager la différence entre la super grande routière qu’est la 997 Turbo S Spyder Edition et l’Hyper Car qu’est la 918 Spyder ! Vu les longs délais de livraison pour obtenir leur super Porsche, l’usine décide de proposer aux acheteurs de ce modèle d’acquérir une 997 Turbo S également spécifique dans les deux carrosseries Coupé et Cabriolet. Précisons que côté mécanique et équipement c’est un clone de la 997 Turbo S ! Mais certaines spécificités lui donnent un caractère unique et exclusif !

Pour l’extérieur côté nuancier on trouve trois couleurs : Noir Basalte Métallisé, Argent Gt Métallisé et Gris Météore Métallisé, toutes avec des jantes RS Spyder de 19 pouces noires. Pour rappeler l’hypercar, on trouve un certain nombre de pièces peintes en vert acide comme la base des rétroviseurs dont la coque est en carbone, les étriers de freins ou le sigle des portières.

Le S du sigle arrière est également de couleur vert acide alors que la prise d’air à la base des ailes arrière est en carbone.

Lorsqu’on ouvre la porte on trouve le sigle vert acide sur les baguettes de seuil en carbone alors qu’on voit le réglage électrique ds sièges sports adaptatifs à 18 positions. Ceux-ci reçoivent au niveau de la tête une couture Edition 918 Spyder également vert acide.

Derrière le volant à palettes recouvert de cuir on trouve les cadrans noirs avec les aiguilles de couleur vert acide alors que les entourages des aérateurs, les baguettes de décoration de la planche de bord sont en carbone comme la poignée du frein à main ainsi que l’entourage des leviers d’ouverture des portes.

Petit détail montrant le côté soigné retenu par l’usine avec la figure de la voiture couler vert acide sur l’écran GPS.

Deux plaques évoquant le modèle sont apposées, la première sur les ailes avant et la deuxième sur le couvercle de la boite à gants reprenant le numéro de la 918 Spyder commandée par le client.

Pour terminer, côté nombre d’exemplaires, 918 devaient en être produits. A ce jour nous n’avons pas de chiffres mais il n’est pas certain que cette production soit effectivement sortie des chaînes de montage !

Notre Choix

Sans avoir de limite de budget, je n’hésite pas, une 997 GT2 RS serait dans mon garage et transportée sur plateau pour arpenter les circuits…après avoir pris des cours de pilotage auprès de Christophe Tinseau !

Sinon un Cabriolet Turbo S Bleu Glacier aurait ma préférence pour faire le Tour de l’Europe en toute sérénité !

Pour varier les genres notre prochain guide sera consacré à une ancienne qui intéresse de plus en plus de passionnés : la 964 !

Guide d’achat occasion : Porsche 911 (997) Turbo et 911 (997) GT2 de 2007, 2008 et 2009

Préambule

Alors que la version à moteur atmosphérique de la 911 Type 997 est sortie au millésime 2005, celle à moteur Turbo est présentée en 2006 pour être commercialisée à partir de millésime 2007. Ce modèle Turbo va marquer une grosse différence de puissance par rapport à la 996 Turbo alors que ses trains roulants et surtout sa boite de vitesses, particulièrement dans sa version Tiptronic, vont également totalement être revus. Comme pour les versions à moteur atmosphérique, nous pouvons distinguer les phases 1 produites de 2007 à 2009 et les phases 2 produites de 2010 à 2012. Dans ce nouveau guide des Porsche 911 d’occasion, nous allons examiner en détail les 997 Turbo et GT2 phase 1.

Carrosserie et Equipements des Porsche 911 (997) Turbo Phase 1 3.6L de 2007, 2008 et 2009.

Pour le millésime 2007, seule la carrosserie Coupé est produite, le Cabriolet étant lancé au millésime 2008. Nous retrouvons sur tous les types de carrosseries les optiques de la 997 atmosphérique (avec ampoules bi-xénon de série) alors que les entrées d’air dans le bouclier avant ont une surface plus importante, tout en y intégrant les clignotants et les feux de position. De leur côté, les antibrouillards ronds sont disposés de chaque côté de ce bouclier, alors que la lèvre avant se prolonge sur les bas de caisse latéraux.

Au niveau du profil de la sportive, nous retrouvons de grandes entrées d’air avec une barre centrale à la base des ailes arrières  avec une intégration couleur carrosserie, les rétroviseurs (anti-éblouissement et à capteurs de pluie) sont identiques à ceux des versions atmosphériques. Les jantes d’un diamètre de 19 pouces sont nouvelles avec leurs cinq bâtons ajourés de couleur argent et leurs rebords couleur titane. Elles s’intègrent parfaitement avec les rondeurs de la caisse qui fait 44 mm de plus en largeur à l’arrière que les versions de base atmosphériques. Ces jantes de 19 pouces de diamètre font 8,5 pouces de large à l’avant et 11 pouces de large à l’arrière avec des pneus en 235/35 et 305/30 respectivement.

Lorsque nous nous tournont vers la poupe, nous remarquons un nouvel aileron arrondi aux extrémités. Celui-ci se lève automatiquement à partir de 120 km/h et se rabaisse à partir de 60 km/h. Au sujet de cet aileron, il y a une petite différence au niveau de la hauteur de son déploiement entre la Coupé et le Cabriolet. Sur le premier nommé, celui-ci se lève de 30 mm alors que sur le deuxième il se lève de 65 mm afin de conserver le même coefficient de pénétration dans l’air qui est remarquable avec 0,31 !

Les grilles latérales d’évacuation de l’air chaud à la base du bouclier arrière (identiques sur les deux carrosseries) ont un nouvel aspect ainsi que les sorties d’échappement proches d’une forme ovoïde. Avec sa capote et ses arceaux de protection à déploiement automatique an cas de retournement, le poids passe de 1585 kg pour le Coupé à 1620 kg pour le Cabriolet. Notez que le capot arrière et les portes en aluminium permettent un poids en légère baisse par rapport à la 996 Turbo !

Côté mesures, si l’empattement est identique à ceux des versions atmosphériques, la longueur totale passe de 4427 mm à 4450 mm et la largeur de 1808mm à 1852 mm avec des voies avant et arrière de 1490 mm et 1548 mm.

L’équipement correspond au haut de gamme, destination première du modèle. Ainsi, nous trouvons un pack cuir complet allant du tableau de bord, en passant par les contre-portes,(les seuils des portes recevant le sigle Turbo), les sièges Confort (Sport sur option) réglables électriquement dans tous les sens, et le volant (derrière lequel un voit les cinq compteurs à fond blanc avec le sigle Turbo) qui bien évidemment est réglable en hauteur et profondeur. Il est disponible de base ou multifonctions comme ici. Le levier de vitesses est spécifique pour les versions à boite de vitesses mécanique.

Pour la sécurité, 6 airbags sont présents alors que le système Bose de haut de gamme permet d’écouter son morceau de musique préféré avec l’ampleur qui convient. L’essuie-glace arrière reste une option. Le coffre a une contenance limitée à 105 litres de par la présence de la transmission à quatre roues motrices. Bien évidemment comme pour les modèles atmosphériques, vous pouviez, sur option obtenir un équipement sportif comportant notamment un demi-arceau de sécurité, mais il n’existe pas de version spécifique « ClubSport » pour la 997 Turbo.

Enfin le cabriolet peut recevoir un hard-top sur option !

Pour terminer, sur les coloris des carrosseries, j’invite nos lecteurs à aller dans notre « Guide Technique, codes Couleurs Porche 997 » où ceux-ci sont répertoriés.

Moteurs des Porsche 997 Turbo Phase 1 3.6L 2007, 2008 et 2009.

Le nouveau moteur bi-turbo de type M97/70 (géré par le système Bosch Motronic ME 7.8.1) développe 480 cv à 6000 tr/mn pour un couple de 620 Nm de 1950 à 5000 tr/mn, ce qui représente un gain appréciable de 60 cv et de 60 Nm sur une plage plus large que celui de la 996 Turbo lors de son lancement ! De plus l’option pack Sport Chrono Plus, si elle est retenue par l’acheteur, permet pendant 10 secondes lorsqu’on appuie sur le bouton dédié à son fonctionnement, une augmentation de la pression de la suralimentation de 0,2 bar apportant entre 2100 et 4000 tr/mn 60 Nm de couple en plus. Point très important pour la fiabilité, le moteur est équipé d’un vrai carter sec séparé qui reçoit l’huile provenant du moteur envoyée par deux pompes dédiées entraînant une lubrification sans aucune rupture dans sa chaîne contrairement aux moteurs atmosphériques qui connaîtront des soucis de fiabilité, car dépourvus de cette technique !

Nous retrouvons également le Variocam Plus, sans oublier un Turbo à Géométrie Variable. Sans entrer dans une description technique pointue, en résumé on peut dire que malgré les deux turbos, la progressivité d’arrivée de la puissance est toujours un problème, à bas régime pas assez et à haut régime trop violent. Alors l’usine équipe les turbos d’ailettes à « géométrie variable ». Celles-ci sont pilotées électroniquement afin qu’elles s’ouvrent progressivement en fonction du régime moteur, ainsi quel que soit celui-ci, il y a toujours une bonne puissance, progressive, effaçant la brutalité liée aux turbos !

Ces caractéristiques permettent les performances vérifiées des « Coupé » :

3.6l de 480 cv à boite de vitesses mécanique : 0 à 100 km/h en 3,7s, 1000 mètres départ arrêté en 21,6s et 310 km/h en pointe.

3.6l de 480 cv à boite de vitesses Tiptronic 0 à 100 km/h en 3,6s, 1000 mètres départ arrêté en 21,5s et 310 km/h en pointe.

Temps minimum de 80 à 120 km/h avec la boite de vitesses Mécanique : 2,3s 

Temps minimum de 80 à 120 km/h avec la boite de vitesses Tiptronic S : 2,1s 

Surprise à ce sujet : si dans les deux cas les performances sont exceptionnelles, la version à boîte Tiptronic permet de meilleures accélérations et reprises que la boite Mécanique pour la première fois dans l’histoire Porsche !

Boites de vitesses des Porsche 997 Turbo Phase 1 3.6L 2007, 2008 et 2009.

La boite de vitesses manuelle à 6 rapports de type G97/50 reprend les caractéristiques de celle équipant la 996 Turbo, avec sa commande à câbles et un volant moteur bi-masse. Elle est renforcée afin d’encaisser la puissance supérieure.

Rapports de la boite de vitesses mécanique de type G97/50 :

1ère : 3,81           2ème : 2,13           3ème : 1,48         4ème : 1,18        5ème : 0,97     6ème : 0,79

Pont : 3,44

La boite de vitesses Tiptronic S n’a que 5 rapports mais ses vitesses de passage ont été optimisées et les clients ne s’y sont pas trompés, car le nombre d’acheteurs intéressés par ce type de transmission va croitre rapidement…

La transmission dans les deux cas se fait au travers de quatre roues motrices avec une nouveauté importante puisqu’il n’y a plus de viscocoupleur, mais un différentiel comportant plusieurs disques piloté par électronique appelé PTM pour Porsche Tracking Management. Ainsi, en fonction de la route, de l’appui en virage ou ligne droite, le couple envoyé sur chaque roue est optimisé permettant une adhérence et une motricité excellentes.

Châssis et Freins des Porsche 997 Turbo Phase 1 3.6L 2007, 2008 et 2009.

Côté châssis nous retrouvons le système Mac Pherson à l’avant et le système à essieu multibras à l’arrière. Les tarages des amortisseurs, ceux des ressorts et la taille des barres stabilisatrices sont adaptées au poids du modèle Turbo. Nous retrouvons comme sur les modèles atmosphériques la suspension pilotée PASM liée (voir sa description de fonctionnement dans notre dossier consacré à ce modèle) en lien avec le système de contrôle de trajectoire (PSM). Il était possible d’obtenir sur option un châssis sport sur la version Coupé.

Côté freins, à l’avant, nous trouvons des étriers monoblocs en aluminium à six pistons qui pincent des disques de 350 mm de diamètre. A l’arrière, les étriers comportent quatre pistons pinçant des disques de même diamètre. Evidemment, en option les fameux freins à disques céramiques sont disponibles avec des diamètres de 380 mm aux quatre coins !

La Porsche 997 Turbo GT2 Phase 1 3.6L 2008 et 2009.

Après la 993 GT et la 996 GT2, Porsche sort une version très sportive de la 997 Turbo appelée comme il se doit GT2 avec deux roues motrices. Bien évidemment pour bien la différencier aussi bien esthétiquement que mécaniquement de la 997 Turbo «  de base », l’usine y met tous les ingrédients nécessaires.

Carrosserie et Equipements de la Porsche 997 Turbo GT2 3.6L 2008 et 2009.

N’existant que dans sa version Coupé, de profil, à part les nouvelles jantes, on ne voit pas une grosse différence d’aspect par rapport à la 997 Turbo avec notamment les entrées d’air latérales…

… mais lorsqu’on s’approche et qu’on détaille la carrosserie, on voit vite les modifications apportées.

A l’avant, les entrées d’air sont plus importantes afin d’améliorer le refroidissement des radiateurs et des freins alors que la lèvre du spoiler et l’extracteur à la base du capot génèrent un appui améliorant la tenue du train avant au sol.

A l’arrière, un nouvel aileron à double étage apparaît avec à sa base sur le capot des prises d’air destinées à améliorer l’admission de celui-ci au moteur. Le sigle GT2 en impose d’office ! Noter également les sorties d’échappement rondes ainsi que le dessin spécifique des ouïes latérales à la base du bouclier destinées à évacuer l’air chaud des freins et du moteur. Le poids de 1440 kg à vide diminue de 140 kg par rapport à, la 997 Turbo laissant augurer des performances « ébouriffantes » vu le rapport poids/puissance !

Côté finition, nous retrouvons dans l’habitacle un mélange de cuir et d’alcantara avec deux possibilités de combinaisons de couleurs : noir ou gris foncé.

Les sièges baquets de série sont nouveaux avec un dossier rabattable (en carbone) et des airbags latéraux. Ils peuvent sur demande être remplacés par des sièges sports adaptatifs à réglage électrique. Bien évidemment, sport oblige, pas de sièges arrière présents sur le modèle  Le volant est celui de base avec le cerceau recouvert d’alcantara.

Le compte-tours est de couleur titane alors que l’alacantara se trouve sur le levier de frein à main.

La radio Bose est bien présente. Le pack Sport Chrono Plus reste une option. Sur option également, le traditionnel Pack Clubsport peut être demandé avec son demi-arceau boulonné, son extincteur, son harnais de sécurité six points pour le pilote sans oublier le pré-équipement coupe-batterie et le revêtement ignifugé des baquets !

La production de la 997 GT2 s’élève à 3169 exemplaires sont produits sur les deux millésimes. 

Moteur de la Porsche 997 Turbo GT2 3.6L 2008 et 2009.

De nombreuses modifications sont effectuées sur le moteur de 3600 cm3 afin d’optimiser sa puissance qui développe 530 cv à 6500 tr/mn pour un couple de 680 Nm de 2200 à 4500 tr/mn. Il est de type M97/70S. De nombreuses pièces sont allégées comme le carter de vilebrequin et les culasses (en alliage léger) ou les pistons (en aluminium). Côté lubrification, pas de modification par rapport à celui de la 997 Turbo avec son carter sec et ses nombreuses pompes à huile alors que côté refroidissement les échangeurs eau/huile sont plus gros. Les turbines des turbos à géométrie variable sont plus importantes apportant également un gain de puissance par une augmentation du mélange air/essence. Enfin les échappements sont en titane, donc sans aspérités freinant les gaz, ce qui est toujours bon à prendre pour le rendement !

Ces caractéristiques permettent les performances vérifiées suivantes :

 0 à 100 km/h en 3,8 s, 20,7 s au 1000 mètres départ arrêté et 327 km/h en pointe.

Boite de vitesses de la Porsche 997 Turbo GT2 3.6L 2008 et 2009.

Exclusivement disponible en boite mécanique, celle-ci est spécifique. De type G97/88, elle comporte un différentiel autobloquant  avec un tarage à 28% en accélération et 40% en décélération. Les bagues de synchronisation sont renforcées alors que l’étagement des rapports est différent de celui de la 997 Turbo avec une démultiplication plus longue :

1ère : 3,15        2ème : 1,88     3ème :1,40       4ème : 1,09         5ème : 0,889           6ème : 0,73

Pont : 3,44

Nouveauté pour cette transmission qu’on peut appeler comme une sorte de Lunch Control avant l’heure. Embrayage débrayé, le pilote accélère en surveillant son manomètre de pression de Turbo, et lorsque celui-ci s’affiche à 0,9 bar, il doit relâcher la pédale d’embrayage. L’accélération est violente alors que la motricité totale est conservée grâce au contrôle du système !

Châssis et Freins de la Porsche 997 Turbo GT2 3.6L 2008 et 2009.

Si la base de la suspension est la même que celle des autres 997,  le châssis possède une suspension pilotée avec une hauteur abaissée de 25 mm. Avec deux modes, sport ou piste. Et bien évidemment tout est réglable : parallélisme, barres stabilisatrices et carrossage sans oublier la hauteur de caisse. Vu la puissance le contrôle de la stabilité et de la motricité est très sophistiquée et dé connectable sur demande avec la particularité que contrairement aux autres modèles il ne se reconnecte pas lors d’un freinage disons plus que limite, donc attention sur le mouillé particulièrement.. !

Les jantes de diamètre de 19 pouces sont de  taille 8,5 pouces de large à l’avant alors qu’à l’arrière elles passent à 12 pouces avec des pneus de 235/35 et 325/30 respectivement.

Pour les freins, l’option céramique des 997 Turbo est de série sur la 997 GT2.

Notre Choix.

Sans parler budget, je prendrais une 997 GT2 parmi les 3491 exemplaires fabriqués alors que par ailleurs, pour un choix plus raisonnable un Cabriolet 997 Turbo en boite Tiptronic me paraîtrait bien adapté pour une utilisation grand tourisme tout en me décoiffant ce quil me reste de cheveux !

Dans notre prochain dossier, nous verrons que la 997 Turbo phase 2 est plus qu’une évolution, alors que la 997 GT2 RS devient une vraie balle…!

Nouveau cabriolet TECHART GTstreet R : 800ch de pur plaisir !

Après avoir dévoilé sa TECHART GTstreet R en juin, TECHART présente aujourd’hui la variante Cabriolet.

A savoir que seul 87 unités, cabriolet et coupé confondus, seront produites !

Partant d’une Porsche 911 Turbo S Cabriolet, cette nouvelle GTstreet R taquine les extrêmes sur piste tout en restant agréable au quotidien.
En plus du programme GTstreet R composé d’un ensemble aérodynamique, d’un système d’échappement sport TECHART et de roues forgées TECHART Formula VI, Techart nous propose des performances améliorées. Tous les composants sont développés et fabriqués selon les exigences de haute qualité de TECHART – « engineed in Germany ». Le kit GTstreet R Cabriolet est disponible à partir de 63 000 euros HT et peut être commandé dès maintenant.

Des composants légers en fibre de carbone sont utilisés pour lléger le bolide et améliorer l’aérodynamisme de la GT STREET R Cabriolet. Un kit aérodynamique des plus athlétique avec un tablier avant, un capot aérodynamique en fibre de carbone, des ailes allégées associées à des extensions de passage de roue, des jupes latérales, un tablier arrière et un aileron arrière en carbone, lui donne un look très agressif. Les grandes entrées d’air assurent un flux d’air optimisé vers les refroidisseurs intermédiaires.

Le cabriolet TECHART GTstreet R est disponible avec 2 niveaux de puissance

Le powerkit TECHART TA092/T1.1 avec la gestion TECHTRONIC booste la 911 Turbo S Cabriolet avec 60 ch supplémentaires et génère une puissance totale de 710 ch sur simple pression d’un bouton. Le couple maximal augmente de 100 Newton mètres supplémentaires et lui permet de disposer d’un couple total de 900 Nm.

Le powerkit TECHART TA092/T2.1 lui donne de nouveaux turbocompresseurs améliorés associés à un nouveau logiciel perfectionné pour la gestion du moteur et l’unité de commande de la transmissionCe kit lui permet d’atteindre 800 ch pour un couple de 950 Nm de couple et une vitesse de pointe de 350 km/h !

Le niveau du véhicule peut être abaissé de 25 mm avec le jeu de ressorts sport TECHART et garantit une expérience de conduite plus sportive par rapport à la 911 Turbo Cabriolet standard, tandis que le nouveau kit de coilover permet un abaissement de 5 mm à 30 mm.

Une sonorité à couper le souffle

Le paysage sonore de cette GT STREET R Cabriolet est unique ! Le système d’échappement sport soudé à la main est encore plus apprécié dans le cabriolet. La commande des soupapes – avec une large gamme d’acoustique entre le réglage des soupapes ouvertes et fermées – fait de ce cabriolet le compagnon idéal aussi bien au quotidien que sur circuit.

Les dimensions des roues et des pneus ont augmenté avec l’aérokit GTstreet R et promettent une meilleure maniabilité avec une voie plus large de 30 mm sur l’essieu avant. La roue forgée TECHART Formula VI est disponible en 20 et 21 pouces avec verrouillage central ainsi que dans sa propre variante avec et sans disques aérodynamiques.

Avec un mélange de haute qualité d’Alcantara®, de cuir, de tissus traditionnels et de revêtements individuels en fibre de carbone, nous retrouvons un intérieur des plus sportif et des mieux fini. Un volant sport TECHART fabriqué à la main et des détails exclusifs complètent l’intérieur de la GTstreet R Cabriolet.

La sélection apparemment infinie d’options de personnalisation peut maintenant dès aujourd’hui être expérimentée dans le Configurateur TECHART 3D.

Guide d’achat – Porsche 911 Type 997 GT3 Phase 1, Phase 2 et 997 GT3 RS Phase 1, Phase 2 des Millésimes 2007 à 2012

Préambule

Comme pour la 996, l’usine va produire deux phases de sa 997 GT3 ainsi que deux phases de sa 997 GT3 RS (seulement sortie en phase 2 pour la 996 GT3 RS). En plus une ultime version dite 4.0 RS sera produite en 2012 ! D’une certaine manière, nous pouvons dire que si les 996 GT3 pouvaient être comparées aux 964 RS de par leur philosophie, ces 997 GT3 peuvent être comparées aux 993 RS, étant l’évolution ultime d’une génération de 911.

Commençons par la phase 1 présentée au printemps 2006, mais commercialisée au millésime 2007.

Carrosserie et Equipements des Porsche 997 GT3 et 997 GT3 RS Phase 1 Millésimes 2007, 2008 et 2009

Dans sa version « de base », côté aspect extérieur, la GT3 reprend la forme et les dimensions de la 997, avec un extracteur au bout du capot avant améliorant l’appui à haute vitesse. Un nouveau spoiler comprenant des entrées d’air importantes apparaît permettant un meilleur refroidissement du radiateur d’huile central et des disques de freins !

 Sur les côtés, les jupes de bas de caisse ont un nouvel aspect alors que les jantes passent à 19 pouces de diamètre pour des largeurs de 8,5j pour l’avant et de 11j pour l’arrière.  Leur dessin à bâtons arrondis donne un effet aérodynamique particulièrement réussi ! Les pneus sont des 235/35 à l’avant et des 305/30 à l’arrière.

Un nouvel aileron rappelant celui des 996 phase 1 est monté. Il peut se régler sur un angle de 7 degrés selon l’appui souhaité alors que sur le capot deux entrées d’air améliorent le refroidissement du moteur.

Le bouclier arrière comporte des fentes verticales de chaque côté afin de faciliter la sortie de l’air et l’échappement est dorénavant central avec une double sortie, inspiration de la version Cup de circuit !

Il n’y a pas de roue de secours et sur option un réservoir de grande capacité de 90 litres est disponible.

Côté habitacle il y a deux versions de 997 GT3 de proposées : l’une avec le pack Confort ou Touring, l’autre avec le pack Clubsport.

Le pack Confort constitue la version « de base » avec ses sièges Sports comprenant de l’alcantara et du similicuir. Alcantara que l’on retrouve sur le ciel de toit ainsi que sur le levier de changement de vitesses, le frein à main, la console centrale et le volant (réglable en hauteur et profondeur).

Les sièges adaptatifs à réglages électriques sont en option, mais le plus intéressant est l’option sièges baquets en carbone, le plus souvent retenue par les clients. Les ceintures de sécurité pouvant être choisies en rouge, jaune, gris ou noir. Il n’y a pas de sièges arrière, et l’on retrouve le sigle GT3 sur la moquette recouvrant la cloison pare-feu du moteur.

Par contre, nous gardons un certain luxe puisque les rétroviseurs et les vitres sont toujours électriques alors que les leviers d’ouverture de portes sont conservés également, sans oublier la radio avec lecteur CD.

Le compte tours est de couleur titane (d’autres couleurs peuvent être demandées sur option comme le rouge, le blanc, le jaune). Le pack Sport Chrono Plus restant une option.  

Pour ceux qui se destinent à faire du circuit, le pack Clubsport est proposé gratuitement…ou presque ! Ce pack comprend un arceau boulonné, un harnais six points côté conducteur (celui du côté passager restant une option), un extincteur ainsi que le nécessaire pour monter un coupe-batterie…installés à la livraison par la concession où le client a commandé sa 997 GT3.

Mais l’usine d’une certaine manière l’usine fait payer cette option, car il faut prendre d’office les sièges baquets carbone habillés de tissu ignifugé (20kg au lieu de 40kg pour les sièges Sports), d’une valeur de 4000 euros !

Lors de ce même millésime, la version 997 GT3 RS apparaît avec deux couleurs de base : gris arctique à parements orange (jantes, rétroviseurs, bandes latérales, arceau, bouts verticaux de l’aileron en carbone, sticker de capot arrière), noire à parements orange (jantes, rétroviseurs, bandes latérales, arceau, bouts verticaux de l’aileron en carbone, sticker de capot arrière). Deux autres couleurs spéciales sont également au catalogue : orange à parements noirs (jantes, rétroviseurs, bandes latérales, aileron en carbone, sticker de capot arrière), l’arceau étant orange, puis le vert à parement noirs (jantes, rétroviseurs, bandes latérales, aileron en carbone, sticker de capot arrière), l’arceau étant vert.

Enfin, une nuance blanche sans parements particuliers est disponible également, la seule partie noire étant l’aileron en carbone, le sticker de capot arrière, le petit absorbeur d’air sur le bouclier avant alors que l’arceau est blanc et les jantes gris métal.

Les ailes arrière sont plus larges, car elles adoptent celles des 997 Carrera quatre roues motrices. Les jantes et pneus ont les mêmes dimensions que ceux de la 997 GT3.

L’aileron est différent de celui de la GT3, plus classique d’aspect que ce dernier mais plus efficace côté appui. Comme pour la 996 GT3 RS, on trouve un sticker définissant la version à la place d’un sigle en plastique. Le capot est en carbone avec les entrées d’air de refroidissement du moteur alors que la lunette arrière est en polycarbonate comme les vitres de custode.

A l’intérieur, nous trouvons une bande repère centrale jaune sur le volant recouvert d’alcantara (que l’on retrouve d’ailleurs un peu partout dans l’habitacle) et le sigle RS sur la cloison pare-feu.

 Evidemment, l’option Packsport de la 997 GT3 est montée, (un arceau cage six points pouvant être demandé sur option). Ici un exemple de la nuance verte avec en plus la console centrale et les passages des harnais assortis. Côté confort, si l’on garde les leviers d’ouverture des portes, il n’y a plus de vide-poches latéraux.  La climatisation n’est plus d’origine mais reste une option gratuite alors que le PCM est lui payant !

Avec tous ces équipements plus légers que sur le modèle 997 GT3 de base, le poids à vide passe de 1395 kg à 1375 kg. Cette version phase 1 des 997 GT3 et 997 GT3 RS produite sur les millésimes 2007 et 2008 est fabriquée en tout à 5463 exemplaires.

Moteur des Porsche 997 GT3 et 997 GT3 RS Phase 1 Millésimes 2007, 2008 et 2009

Le moteur de type six cylindre M97.76 est une évolution de celui de la 996 GT3 phase 2 avec sa cylindrée de 3600 cm3. Il développe la même puissance sur les 997 GT3 et 997 GT3 RS. Il passe de 381 cv à 7400 tr/mn à 415 cv à 7600 tr/mn ! Son couple étant porté de 385 Nm à 5000 tr/mn à 405 Nm à 5500 tr/mn.

Avec de telles caractéristiques, il apparait que les courbes de puissance ont été déplacées vers le haut, le régime moteur maxi passant à 8400 tr/mn…! Cette augmentation des régimes est due à un ensemble de pièces allégées dans le moteur : pistons, soupapes, avec en plus des bielles en titane. La gestion en est confiée à un système Bosch ME 7.8 alors que l’échappement est nouveau également. Bien évidemment le carter sec est conservé pour la bonne lubrification du moteur en virage ! Sur la 997 GT3 RS le volant moteur est mono masse en remplacement du bi-masse de celui de la 997 GT3.

Les performances progressent avec un temps vérifié de 4,4s et 4,3 pour le 0 à 100 km/h respectivement pour chacune des versions, le 1000 mètres départ arrêté étant parcouru en 22,3s et 22,2s. Par contre les reprises stagnent sur le 80/120 km/h, ceci étant lié au décalage du couple vers le haut du compte-tours ! La vitesse de pointe passe à 308 et 310 km/h.

Boite de vitesses des Porsche 997 GT3 et 997 GT3 RS Phase 1 Millésimes 2007, 2008 et 2009

La boite de vitesses de type G97/90 (identiques sur les deux versions) est encore renforcée avec de nouvelles bagues de synchronisation et l’adoption d’un échangeur huile/eau pour un meilleur refroidissement. Le différentiel autobloquant est taré à 28% en accélération et à 40 % en décélération. Un nouvel étagement des rapports de la boite de vitesses (sauf le premier qui reste identique à celui de la boite des 996 GT3) apparaît pour tenir compte des régimes et de la puissance des moteurs. Les rapports des 2ème, 4ème et  6ème  sont allongés alors que ceux des 3ème et 5ème rapports sont raccourcis. Le pont a un rapport identique de 3.44. 

          Modèles tous pays Type G97.90            

1ère :     3,82

2ème :    2,15                                                                                                 

3ème :    1,64                                                  

4ème :    1,29                                                  

5ème :    1,06                                                  

6ème :    0,91

Pont : 3,44   

Châssis et Freins des Porsche 997 GT3 et 997 GT3 RS Phase 1 Millésimes 2007, 2008 et 2009

Côté châssis, celui de la 997 GT3 est différent de celui de la 997 GT3 RS. Pour la 997 GT3, nous retrouvons celui des 997 de base, mais avec en plus le PASM avec des caractéristiques particulières, la caisse étant abaissée de 30 mm par rapport à celle-ci. Evidemment l’ensemble des trains est réglable et la suspension peut être durcie en appuyant sur un bouton en fonction de ce qu’on veut : Normal, la suspension est ferme mais adaptée à la route ou Sport avec la suspension qui devient très dure et doit être réservée au circuit. Un anti-patinage complète l’évolution technologique, bien utile sur route mouillée !

Pour la GT3 RS (en plus du châssis décrit ci-dessus), nous trouvons des porte-moyeux plus résistants et de nouveaux bras transversaux sur l’essieu arrière permettant un réglage plus précis du carrossage. La voie est plus large 34 mm avec l’adoption des ailes des versions quatre roues motrices.

Côté freinage, celui-ci, progresse avec l’adoption des étriers de freins en aluminium de couleur rouge, avec six pistons à l’avant et quatre pistons à l’arrière. A l’avant, les pistons font respectivement 38, 32 et 28 mm de diamètre. Les disques faisant 350 mm de diamètre aussi bien à l’avant qu’à l’arrière. Les freins céramiques avec les étriers jaunes étant disponibles sur option avec un diamètre porté à 380 mm sur les deux trains. Les pistons dans ce cas à l’avant faisant respectivement 32, 30 et 28 mm de diamètre.

Carrosserie et Equipements des Porsche 997 GT3 et 997 GT3 RS Phase 2 Millésimes 2010-2011

Pour la phase 2, la carrosserie évolue avec à l’avant l’apparition d’une lame inférieure de plus grande taille, des grilles dans les bouches d’absorption d’air pour protéger les radiateurs alors que l’extracteur d’air supérieur est peint couleur carrosserie. L’entourage des phares en carbone (bi-xénon de série) ici présent restant une option. Le capot et les portes sont en aluminium.

A l’arrière sur le capot (composé d’un mélange de carbone et de plastique) est monté un nouvel aileron plus harmonieux qui comporte sur ses dérives extérieures le sigle 3.8.

Le bouclier arrière comporte en sa partie haute un extracteur de l’air chaud du moteur, des fentes latérales d’extraction d’air plus importantes que sur le modèle précédent alors que la ligne inférieure en est adoucie. Noter également les feux affinés à Led !

Les jantes à bâtons d’un nouveau dessin comportent un écrou de fixation central. La taille de celles-ci est identique à la phase 1 avec pour rappel : 19 pouces de diamètre pour des largeurs de 8,5j pour l’avant et de 11j pour l’arrière. Elles reçoivent les mêmes dimensions de pneus avec des 235/35 à l’avant et des 305/30 à l’arrière.

A l’intérieur, peu de changements puisqu’on retrouve l’alternance d’alcantara et de cuir déjà présente sur la 997 GT3 phase 1 ainsi que son équipement. Le poids est de 1395 kg.

De son côté, la 997 GT3 RS est proposée en trois nuances de base : Gris Anthracite, Bleu Aquatique, Blanc Carrara. Les jantes, rétroviseurs, dérives de l’aileron, pouvant être au choix retenus en Or clair ou Rouge Indien. Les sigles GT3 RS et Damiers que l’on trouve en plusieurs endroits sur la carrosserie étant alors de la couleur de ces accessoires.

Laspect « Course » est encore plus flagrant sur cette nouvelle version avec son aileron très imposant (cachant la lunette arrière en polycarbonate) avec toujours sa lame en carbone (réglable en inclinaison)  et des supports en aluminium renforcé. Les ailes avant reçoivent des élargisseurs vu que la voie est plus large de 26 mm, les bas de caisse sont plus imposants et le diamètre de sorties d’échappement font 5 mm de plus que sur la 997 GT3. Les ailes arrière reprenant celles des Carrera 4.

Les jantes à écrou central font 9j et 12 j de large respectivement à l’avant et à l’arrière. Les pneus passant à 245/35 et 325/30.

Du point de vue équipement, le volant a les branches en matière plastique de couleur noire et nous retrouvons d’office le pack Clubsport alors que dans un but d’allégement les leviers d’ouverture des portes disparaissent remplacés par des sangles. Bien évidemment le sigle RS 3.8 se trouve sur la cloison pare feu ainsi que sur le haut des sièges qui sont noirs. Le poids diminue passant à 1370 kg. A partir du millésime 2010, l’usine ne communique plus ses chiffres de production, donc à part d’être bien introduit auprès du service archives du constructeur pas possible de savoir le nombre fabriqué de 997 GT3 et 997 GT3 RS phase 2 !

Moteur des Porsche 997 GT3 et 997 GT3 RS Phase 2 Millésimes 2010-2011

Contrairement aux 997 GT3 et 997 GT3 RS phase 1, dont les moteurs sont identiques, ceux de la phase 2 sont différents sauf la cylindrée qui passe de 3600 cm3 à 3797 cm3. Le moteur de type M 97.77 équipant la 997 GT3 voit sa puissance passer à 435 cv  à 7600 tr/mn pour un couple de 430 Nm, soit 20 cv et 25 Nm de plus que la 997 GT3 phase 1. Cette puissance augmentée est due à l’augmentation de cylindrée et d’un nouvel échappement alors que toute la partie mobile du moteur reprend les caractéristiques de la 997 GT3 phase 1 décrites au chapitre la concernant. Le refroidissement et la lubrification du moteur sont encore optimisés avec des pompes à huile plus importantes notamment. Nouveauté avec l’apparition de la suspension dynamique du moteur en option sur la 997 GT3 et de série sur la 997 GT3 RS évitant à celui-ci de bouger sur ses fixations. Enfin en position Sport, il y a comme un effet Turbo sur le moteur qui gagne temporairement 35 Nm à certains régimes.

De son côté, afin de bien la différencier, grâce à de nouveaux collecteurs dadmission plus importants, et dun nouveau  filtre à air la 997 GT3 RS reçoit un moteur de même cylindrée de type M97.77R porté à la puissance de 450 cv à 7900 tr/mn, pour un couple de 430 Nm à 6750 tr/mn, au régime de maximum de 8500 tr/mn. La suspension dynamique du moteur étant de série.

Les performances progressent avec un temps vérifié de 4,1s et 3,9s pour le 0 à 100 km/h respectivement pour chacune des versions, le 1000 mètres départ arrêté étant parcouru en 21,8s et 21,6 s . Les reprises 80/120 km/h progressent avec 2,2 s et 1,5s ! La vitesse de pointe passe à 311 km/h et 303 km/h.

Boites de vitesses des Porsche 997 GT3 et 997 GT3 RS Phase 2 Millésimes 2010-2011

La boite de vitesses de type G97.90 voit ses différents composants encore renforcés, et elle reçoit un nouvel échangeur huile/eau pour mieux la refroidir. Le volant bi-masse de la 997 GT3 est allégé alors qu’on retrouve le volant mono masse sur la 997 GT3 RS. Si la démultiplication des rapports de la première ne change pas, sur celle de la 997 GT3 RS de type M97.92, on a raccourci celui de 6ème vitesses qui passe de 0,91 à 0,88 afin de tenir compte du plus haut régime de couple, du freinage aérodynamique entraîné par le gros aileron et les pneus plus larges, qui ne favorisent pas les reprises à bas régime ! Le rapport de pont étant inchangé ainsi que le différentiel autobloquant.

Châssis et Freins des Porsche 997 GT3 et 997 GT3 RS Phase 2 Millésimes 2010-2011

Côté châssis, nous retrouvons les caractéristiques de la phase 1 avec en plus la possibilité d’avoir sur option le levage de l’essieu avant de 30 mm bien utile vu le nombre de ralentisseurs que l’ont trouve sur les routes aujourd’hui. Le PSM laisse plus de marge au « pilote » avant d’entrer en action. Les freins reprennent les mêmes caractéristiques que ceux de la phase 1 avec pour l’avant une augmentation de diamètre pour les versions acier qui passent de 350 mm à 380 mm de diamètre. Les versions céramiques étant inchangées.

Carrosserie et Equipements de la Porsche 997 GT3 RS 4.0L Millésime 2011

Avant de tirer sa révérence, la 997 GT3 RS M97.74 a droit à une ultime évolution qui est une vraie surprise pour la clientèle avec l’apparition d’une version dotée d’un nouveau moteur de 4000 cm3 avec quelque spécificités d’aspect et d’équipement. A côté de l’icône 997 de course elle ne démérite pas !

Commençons par les nuances de peinture qui se limitent à deux possibilités : le Blanc Carrara et le Noir même si certains acheteurs demanderont une peinture sur échantillon différente ! Sur ces peintures on trouve des stickers mélangeant le rouge indien et le gris argent GT. Le plus spectaculaire étant la bande grise entourée du rouge partant du capot avant, qui continue sur le toit pour terminer au bas du capot arrière, avec son sigle 4.0 RS à sa base. Profitons-en pour noter que l’on retrouve le petit absorbeur d’air sur le bouclier avant et l’extracteur d’air sur le bouclier arrière.  

Nous retrouvons le gris sur la coque des rétroviseurs alors que leur base est rouge. Le sigle 4.0RS de couleur rouge étant prolongé sur les flancs par une bande grise entourée de rouge également.

Nous retrouvons le gris autour des clignotants et des bouches de prise d’air. Noter l’apparition de petits flaps sur le bord des ailes de couleur grise destinés à appliquer l’avant au sol à grande vitesses.

Sur l’aileron de forme légèrement différente de celui de la 997 GT3 RS 3.8, le sigle Porsche de couleur grise est imposant. Noter la forme nouvelle du capot arrière lié à une prise d’absorption d’air plus généreuse destinée au moteur.

Côté jantes celles-ci peuvent être choisies en gris, blanc ou noir brillant si on a retenu le blanc en couleur carrosserie et seulement en gris et noir si on a choisi le noir en carrosserie. 

A l’intérieur, nous avons le choix entre intégralement noir alternant cuir et alcantara ou avec l’alcantara de couleur rouge y compris pour le ciel de toit.

Nous pouvons choisir entre trois types de sièges avec de gauche à droite avec du cuir sur les bourrelets extérieurs et de l’alcantara en leur centre : sièges baquets fixes, sièges baquets dossier inclinable, et sièges sports confort à réglage électrique. Ils ont bien évidemment le sigle RS 4.0 brodé sur le haut de leur dossier. Ils peuvent être choisis intégralement noirs.

Dans l’habitacle, notez les branches en métal brillant du volant et le repère central sur celui-ci de couleur rouge. Le toit en alcantara rouge est présent sur cet exemplaire.

Le tableau de bord comporte le sigle RS 4.0 sur le compte tours, alors que ce sigle se retrouve également sur les seuils de porte en carbone. Vu que le modèle est une série limitée à 600 exemplaires, une plaque numérotée est posée sur le couvercle de la boite à gants.

 Si les jantes on été choisies blanches avec la peinture de la carrosserie blanche, l’arceau est blanc. Avec la même peinture blanche, si les jantes ont été retenues grises, l’arceau est peint également en gris. Enfin si la peinture des jantes a été choisie noire l’arceau est de couleur noire. Noter le sigle RS 4.0 sur la cloison pare-feu. Le poids descend à 1360 kg !

Moteur de la Porsche 997 GT3 RS 4.0L Millésime 2011

Le nouveau moteur de type M97.74 voit sa cylindrée portée à 3996 cm 3 grâce à un allongement de la course. L’usine utilise aussi certaines pièces de la version Course RSR comme le vilebrequin alors que les culasses, le collecteur d’admission et les bielles sont nouveaux. Grâce à ces modifications la puissance atteint 500 cv à 8250 tr/mn pour un couple de 460 Nm à 5750 tr/mn, soit 50 cv de plus que le moteur 3.8l et surtout 30 Nm de couple en plus à un régime inférieur de 1000 tr/mn (430 Nm à 67850 tr/mn pour le 3.8l), promettant ainsi de meilleures reprises ! Afin que l’air arrive directement sur les filtres à air BMC, les boites en carbone sont ajourées !

Du point de vue des performances, on peut être déçu par le résultat obtenu vu qu’en accélération pure, le 0 à 100 km/ vérifié est de 3,9s (comme le 3.8l de 450 cv) et le 1000 m départ arrêté en 21,7 s (21,6s pour le 3.8l de 450 cv). Par contre à bas régime le couple permet de meilleures reprises comme le  80/120 km/h en 6ème en 3,5 s au lieu de 3,7s pour le 3.8l de 450 cv. La vitesse de pointe frôlant les 310 km/h avec 309 km/h vérifiés !

Côté fiabilité, il s’avérera que ce moteur est hélas assez fragile avec un certain nombre de casses constaté !

Boites de vitesses de la Porsche 997 GT3 RS 4.0 Millésime 2011

La boite de vitesses exclusivement manuelle à six rapports ne subit pas de modifications par rapport à celle équipant la 997 GT3 RS 3.8l.

Châssis et Freins de la Porsche 997 GT3 RS 4.0L Millésime 2011

Ils sont identiques à ceux de la 997 GT RS 3.8l. Côté poids on arrive à 1360 kg, soit 10 kg de moins que la 997 GT3 RS 3.8l.

Clin d’œil aux 997 GT3 et 997 GT3 RS

J’appelle ce complément d’information « clin d’œil » car il ne s’agit pas d’une série spéciale basée sur la mécanique des 997 GT3 et 997 GT3 RS mais sur leur aspect esthétique. En effet, pour la Chine, sur la base d’une Carrera S, au millésime 2011, on habille le modèle d’un équipement aérodynamique rappelant ces versions sportives, notamment avec son aileron. Nous trouvons également une décoration latérale identique à celle de la 997 GT3 RS ainsi que ses rétroviseurs rouges. Les jantes sont les Sport Design noires avec un liseré rouge.

Trois couleurs existent : Rouge Indien, avec les décorations noires, Blanc Carrara et Noir Basalte avec décorations rouges. Sur le haut du pare-brise on trouve le sticker Porsche en rouge !

A l’intérieur, on trouve les sièges baquets (coque carbone) avec le centre recouvert d’alcantara, alors que des inserts rouges se trouvent sur la console centrale. Le cadran du chronomètre et des compteurs sont à fond rouge, les ceintures et les poignées de portes étant rouges comme l’entourage cuir des tapis de sol. Le volant à palette et boite PDK étant d’office comme la suspension pilotée et le sport plus. Des baguettes en carbone soulignent le tableau de bord. Ce modèle exclusif est fabriqué à 30 exemplaires, avec une plaque du numéro de l’exemplaire apposé à l’intérieur.

Notre choix

Pour son rapport performances/fiabilité/prix je choisirais la 997 GT3 3600 cm de 415 cv , l’idéal pour faire des tracks-days ! Sinon, en oubliant le côté budget, je retiendrais la 997 GT3 RS 3.8l phase 2 de 450 cv tellement son aspect course y transpire !

Essai Porsche 911 GT3 991 MK1 475ch

En cette belle journée d’été, quel plus beau terrain de jeu que la région de Ribeauvillé et ses belles courbes entre vignes et collines pour tester cette superbe Porsche 911 GT3 (991 Phase 1)  de 475ch dans sa livrée Martini Racing.

La belle affiche un peu moins de 20.000km au moins au moment de sa prise en main.

Remercions le spécialiste Porsche et de belles voitures sportives, Myoto de Mommenheim qui nous a proposé le test de la belle sportive pour cet essai sur route.

Nous apprécions tout particulièrement ce spécialiste de la marque allemande car il vous fourni un rapport complet de l’état du véhicule avant même la commande. Chaque élément du véhicule (freins, pneus, batterie, bas de caisse, amortisseurs, éléments de directions…) est passé au crible et vous est fourni en photo pour éviter toute mauvaise surprise.

Cela vous permet d’éviter la mauvaise surprise de pièces usées à l’achat ou même d’un véhicule accidenté. Sur le sujet, Clément Wieser et son équipe font tout le nécessaire pour vous proposer des véhicule sain et sûr. Bravo pour leur professionnalisme.

La 911 GT3 n’a pas à faire ses preuves sur circuit. J’ai pu la tester sur circuit et notamment en tant que passagé de Christophe LAPIERRE, quaintuple vainqueur de Porsche Carrera Cup qui m’a fait découvrir les limites d’une sportive qui ne peut que vous amener très …très loin dans les émotions et les sensations.

A noter que notre belle sportive de 475ch dispose de plus de 29.000€ d’options.

L’essai de cette 911 GT3 a débuté par la découverte de son intérieur avec ses superbes sièges baquets. Notre sportive est équipée du pack GT3, indispensable pour vraiment profiter de la belle sur circuit. Avec mes problèmes de dos, j’avais quelques craintes pour cet essai de près de 4H qui nous a permis d’arpenter à différentes allures les plus belles routes d’Alsace.

Au final, lors de nos deux arrêts, j’étais plutôt étonné de ne pas ressentir de douleur.

Le maintien est certes ferme, la position des plus basse, mais l’ergonomie des sièges fait que nous nous y sentons plutôt bien et que les effets d’une longue route ne se fait pas sentir.

Nous débutons notre parcours par l’autoroute A35 puis A 351, sur une telle parcelle routière, nous restons sur le mode normal de gestion de la boite PDK. L’ambiance dans le cockpit de notre avion de chasse est des plus agréables. Les finitions présente dans ce modèle me font me sentir à l’aise car très proche de ma précédente 911 (une 911 Type 991 MK1 GTS Cab). Nous retrouvons la finitions avec des éléments en carbone, l’alliance de l’alcantara et du cuir avec surpiqure blanche qui sied parfaitement à la belle Martini Racing. Au niveau de la sonorité, la mélodie reste toujours agréable dans le cockpit, même la radio éteinte. D’ailleurs, j’ai toujours eu du mal à comprendre que l’on passe son temps à écouter de la musique avec une si belle mélodie à disposition dans l’habitacle de sa belle sportive.

Sur cette parcelle d’autoroute ou l’on passe successivement de 130, à 90, puis à 110…. Etc… le comportement routier reste agréable. Nous ne ressentons pas les aspérités de la route aussi bien pour le passager que pour le conducteur, bien qu’il ne s’agisse pas de la plus belle parcelle de route en Alsace.

Puis nous avons bifurqué vers les petites routes de vignoble alsacien. Que de plaisir d’arborer ces route dans un tel bolide. Passage en mode dynamique avec le mode Sport PDK. Notre 911 GT3 est d’une précision chirurgicale et ne laisse pas un seul doute sur sa trajectoire.

Arrivé dans le premier village, nous ralentissons, mais nous ne perdons aucune miette de sa magnifique sonorité, même à faible allure dans les rues étroites de ce petit village où son flat6 se met à vrombir de manière encore plus rocailleuse en raison des bâtiments proche de la route qui lui font écho.

En sortant de ce village nous nous dirigeons vers le château du Haut-Koenigsbourg et c’est là que sa conduite devient intéressante en mode dynamique.

Son freinage est des plus incisif. Un peu normal vu que notre bijou est équipé de freins céramiques (9264€).

Les virages s’enchaîne avec la plus grande aisance et avec un tel plaisir de conduite.

La sonorité du Flat6 atmosphérique de 475ch est un vrai plaisir pour les oreilles.

La relance est terrible. Les dépassements se veulent rassurant même si le nombre de zone de dépassement est des plus restreint.

Point de balade dans les vignobles alsaciens sans passage dans une excellente cave à Hunawihr.

Fin de la dégustation et retour tranquille chez Myoto pour la fin de cet essai.

Un grand merci à Myoto, Spécialiste des plus sérieux de véhicules Haut de gamme d’occasion en Alsace, et tout particulièrement de Porsche.

Guide d’achat Occasion – Porsche 997 Phase 2 3.6L et 3.8L de 2009 à 2012

Préambule

Pour le millésime 2009, la 997 phase 2 apparaît. Si certains points esthétiques sont revus, le pas le plus important franchi concerne les moteurs totalement nouveaux et la nouvelle boite PDK qui remplace la boite Tiptronic. Alors étudions en détail ces évolutions !

Carrosserie et Equipements des Porsche 997 Phase 2 3.6L et 3.8L 2009, 2010, 2011,2012.

Pour le millésime 2009, la carrosserie est revue dans certains détails (pour les trois versions Coupé, Cabriolet et Targa) qui non seulement apportent  une évolution esthétique mais également améliore certains points techniques. Ainsi les phares bi-xénon deviennent de série sur toutes les versions alors qu’il est possible d’obtenir en option un éclairage directionnel, ce qui est un plus pour la sécurité sur les routes sinueuses. Conformément à la nouvelle législation qui impose les veilleuses de jour qui s’allument dès que vous mettez le contact, nous trouvons des ampoules à led. Pour le refroidissement du moteur on a encore modifié la forme des bouches de prise d’air avant qui comportent dorénavant des grilles (celle du centre recevant derrière elle un radiateur d’huile supplémentaire lorsqu’on retient l’option de la nouvelle boite PDK sur laquelle nous reviendrons). Les lave-phares ont un aspect chromé de série mais peuvent sur option être commandés couleur carrosserie ou personnalisés.

Les feux arrière sont légèrement modifiés avec une forme plus fine, leur côté terminal se présentant en pointe. Dans le but de mieux refroidir le moteur, la forme de la grille arrière a été également modifiée. Nous retrouvons sur cette version S, les quatre sorties d’échappement qui sont du plus bel effet. Sur option, il est possible d’avoir un échappement « Sport ».  Nous trouvons ici également intégrés dans le bouclier arrière, les détecteurs (option) d’assistance au parking bien utiles.

Les rétroviseurs sont agrandis pour répondre à la législation. Sur option, il est possible d’équiper votre 911 d’un capteur de pluie et un anti-éblouissement en complément de leur commande électrique. Bien évidemment l’arrière de la caisse des versions quatre roues motrices sont plus larges de 44 mm et un bandeau rouge fait une liaison entre les feux arrière comme sur les 996.

Les jantes sur le modèle base sont en 18 pouces de diamètre, en largeurs de 8 et  10,5 pouces (option 11 pouces) équipés de pneus en 234/40 et 195/30 à l’avant et à l’arrière respectivement. Sur le modèle S en série (option sur le modèle de base) on trouve des jantes en 19 pouces de diamètre, en largeurs de 8 (option 8,5 pouces) et 11 pouces (option 11,5 pouces) équipées de pneus en 235/35 et 295/30 à l’avant et à l’arrière respectivement. Ci-dessous présentation des trois jantes les plus couramment montées sur ces 997 phase 2 avec dans l’ordre, les jantes Carrera II en 18 pouces, puis en 19 pouces les jantes Sport Design et les jantes Carrera S II. On voit que les étriers de freins sont peints en noir sur la version de base et en rouge sur la version S.

En complément pour élargir les voies, sur option il est possible d’obtenir des cales de 5 mm. Enfin l’écusson de la marque au centre de la jante en couleur (de série il est noir) n’est obtenu que sur option également !

Si la finition est toujours de bon aloi, l’équipement se complète avec la possibilité d’avoir en option des sièges baquets avec dossier en carbone comme ici.

Sur option les sièges de série peuvent être chauffants et ventilés sans oublier une fonction mémoire des réglages lorsqu’ils sont retenus en réglage entièrement électrique. Sur la version de base les compteurs sont de couleur noire alors qu’ils sont de couleur argent  sur la version S. Evidemment on peut obtenir sur option d’autres couleurs. Le volant de série a un diamètre de 370 mm, chauffant sur option mais celui que je trouve le plus beau est celui-ci obtenu sur option avec ses palettes de commande la boite PDK du plus bel effet !

Côté environnement agréable apporté par le cuir, tout est possible avec les contre portes revêtues de celui-ci ou même sur les lamelles d’aération.

Le PCM évolue pour plus de facilité de commande alors que le GPS est toujours une option comme le régulateur de vitesse.

Au millésime 2011, un nouveau modèle apparait, la Carrera GTS (en carrosseries Coupé et Cabriolet), qui possède quelques caractéristiques esthétiques particulières. Extérieurement, ce qui se remarque immédiatement est le montage des jantes RS Spyder 19 pouces à écrou central des Turbo S, clin d’œil aux voitures de course, mais on peut opter gratuitement pour les jantes à cinq boulons Carrera Sport Design ! Elle possède les ailes larges des versions Carrera 4 qu’elle soit retenue avec cette transmission ou en deux roues motrices.  On trouve en plus, côté esthétique, dans le bouclier avant deux petits montants verticaux, alors que la lame noire le bordant dessous est un peu plus grande. Sur le côté, de nouveaux bas de caisse noirs relativement imposants sont posés. Enfin les sigles Carrera GTS sont de série alors qu’on remarque les sorties rondes de l’échappement sport.

A l’intérieur on remarque l’Alcantara qui domine et qui se mari harmonieusement avec le cuir : sur le volant, qui de série est à branches chromées aussi bien en boite manuelle que PDK (avec les palettes de commande en plus dans ce cas), sur le centre des sièges (dans leur version Sport à deux réglages électriques de série), sur les couvre vide-poches de portières ainsi que sur les poignées de porte. Il existe sur option un pack comprenant des surpiqures rouges sur les sièges, le tableau de bord, le haut des contreportes. Un sigle Carrera GTS se trouve sur les seuils de portes. Noter également que les sièges arrière ne sont fournis que sur demande pour les versions Coupé, sinon de série c’est une deux places.

Moteurs des Porsche 997 3.6L et 3.8L 2009, 2010, 2011, 2012.

Les moteurs sont entièrement nouveaux avec notamment la suppression du fameux roulement IMS et se révéleront sans aucun défaut de conception. Les casses étant dues à un mauvais entretien ou à une utilisation exagérée des hauts régimes ! L’adoption de l’injection directe améliore grandement le rendement qui est gérée aux petits oignons par le système Bosch EMS SDI 3.1. Il est complété par une optimisation du mélange air/essence. Le taux de compression devient assez élevé en passant de 11,3/1 à 12,5/1 du moteur de la phase 1 au moteur de la phase 2 ! Les paliers d’arbres à cames sont intégrés dans les culasses alors que la lubrification est assurée par cinq pompes à huile ! On retrouve le carter sec intégré qui a en plus une pompe à huile pilotée par électronique. Cette fois l’usine s’est donné les moyens d’éviter tout déjaugeage au moteur ! On retrouve en complément le système Variocam du moteur précédent.

Dune cylindrée de 3614 cm3 le moteur de base de type MA1/02 développe une puissance de 345 ch à 6500 tr/mn et un couple de 390 Nm à 4400 tr/mn.

De son côté le moteur S  de type MA1/02 a une cylindrée de 3800 cm3, développe une puissance de 385 cv à 6500 tr/mn pour un couple de 420 Nm à 4450 tr/mn.

En option on retrouve le fameux kit X51 qui porte la puissance à 408 cv à 7300 tr/m pour un couple de 420 Nm à 4200 tr/mn avec l’échappement Sport faisant partie du kit. Il équipe de série la 997 Carrera GTS.

Ces caractéristiques permettent les performances vérifiées des différents moteurs en version deux roues motrices et boite PDK :

3.6l de 345 cv : 0 à 100 km/h en 4,7s, 1000 mètres départ arrêté en 23,5s et 287 km/h.

3.8l de 385 cv : 0 à 100 km/h en 4,3s, 1000 mètres départ arrêté en 22,6s et 300 km/h.

Côté reprises, sur le 6ème rapport, il y a progression pour les deux moteurs qui réalisent d’ailleurs le même temps de 9s.

Boites de vitesses des Porsche 997 Phase 2 3.6L et 3.8L 2009, 2010, 2011, 2012.

Les boites de vitesses manuelles à six rapports de type G97/05 (deux roues motrices) et G97/35 (quatre roues motrices) reprennent le principe de celle équipant les 997 phase 1. On a encore amélioré la synchronisation, donc la précision du passage des vitesses. Elle peut recevoir sur option un autobloquant alors que l’embrayage reçoit une assistance de démarrage en côte. Cette boite manuelle est également disponible sur la 997 Carrera GTS.  

Mais la grande nouveauté est la nouvelle boite de vitesses robotisée dite PDK proposée en option sur tous les modèles y compris la 997 Carrera GTS, qui remplace la boite de vitesses Tiptronic sur les moteurs atmosphériques. Leurs références sont CG100 en deux roues motrices et CG130 en quatre roues motrices.   Sans entrer dans des détails d’ingénieur trop fastidieux, en voici son principe de fonctionnement. Dans un seul carter on trouve deux boîtes intégrées, l’une comprenant les rapports des 1,3,5 et 7eme vitesses (plus la marche arrière) et l’autre les rapports des 2,4,et 6ème vitesses. Pour faire fonctionner les deux boîtes il est nécessaire d’équiper chacune d’entre elles d’un embrayage. Ce double embrayage relie celles-ci par l’intermédiaire de deux arbres de commande indépendants transmettant le couple du moteur en alternance sans aucune coupure car le rapport supérieur est déjà en attente d’être activé, chacun des embrayages se fermant et s’ouvrant à tour de rôle, permettant aux changements de rapports de s’effectuer en un éclair !

En voici les démultiplications.

Rapports :   1ere : 3,91       2eme : 2,29      3eme : 1,65     4eme : 1,30 5éme : 1,08     6éme : 0,88       7éme : 0,62   Rapport de pont : 3,44

Bien évidemment la boîte peut fonctionner totalement automatiquement ou manuellement. Si on choisit le mode manuel (sélectionné en basculant le levier central vers la gauche) on utilise soit le levier soit les boutons situés de part et d’autre des branches du volant installés de série. Dans les deux cas il faut pousser le levier ou les boutons pour monter les rapports et tirer sur ceux-ci pour les descendre. Mais dès le millésime 2010, apparaît en option le volant doté de palettes dont le maniement est plus naturel puisqu’on tire sur la palette de droite pour monter les rapports et qu’on tire sur celle de gauche pour les descendre. Il est même possible moyennant finances de faire équiper  en concession les modèles qui n’en sont pas pourvus !

Cette boîte de vitesses devient particulièrement intéressante lorsqu’ on y associe l’option  pack Sport Chrono Plus, qui reste aussi une option pour la 997 Carrera GTS (qui joue également sur d’autres paramètres sur lesquels nous reviendrons plus loin). Sur le tableau de bord apparaissent alors deux touches : « sport » et « sport plus ».

Si on appuie sur la touche « sport » la gestion de la boîte de vitesses devient nettement plus sportive. Aussi bien en position automatique que manuelle les régimes de passage des rapports sont plus élevés en un temps plus court à l’accélération comme à la décélération avec le petit coup de gaz qui va bien à la descente entre deux vitesses. Si on appuie en plus sur la touche « sport plus » la boîte en devient presque brutale au point de réserver cette possibilité lorsqu’on fait du circuit (le septième rapport étant inutilisable dans cette configuration). Mais on a accès également à un « petit plus » qui est le contrôle de départ appelé « launch control ». Idéal pour un départ style grand prix aux péages par exemple : on met la boîte en position D ou M, on appuie sur le frein avec le pied gauche, on accélère à fond avec le pied droit. Lorsque le régime atteint 6500 tr/mn un affichage « launch contrôl » apparaît sur le volant et à ce moment on relâche la pédale de frein pour décoller telle une fusée ! De plus dans cette configuration pour les modèles bénéficiant de l’échappement sport les clapets s’ouvrent pour en entendre les vocalises !

Châssis et Freins des Porsche 997 Phase 1 3.6L et 3.8L 2009, 2010, 2011, 2012.

Avec l’augmentation des performances l’ensemble des ressorts, amortisseurs et barres antiroulis a été renforcé sur des voies légèrement agrandies. Avec l’option PASM (pour Porsche Active Suspension Management) pour la Carrera de base et de série sur les versions S et GTS (abaissement de la caisse de 10 mm), le système module tout seul selon les charges appliquées aux roues la fermeté des amortisseurs. De plus si on a retenu l’option « Pack Sport Chrono Plus » et qu’on appuie sur la touche « Sport  Plus », le PASM se met aussitôt en position dure, ce qui est pratique sur circuit ou route au revêtement parfait mais trop raide sur mauvaises routes, il faut alors le désactiver tout en gardant le bénéfice des autres paramètres donnés par cette touche « miracle ». Il existe aussi un pack (P17) combinant deux options : la M030 pour un châssis rabaissé de 20mm et la M220 pour le différentiel arrière à glissement limité. De son côté la direction a reçu de nouveaux réglages pour en améliorer l’efficacité à tous niveaux : fermeté, touché, retour au volant d’informations liées à la route, démultiplication. Enfin le PSM (contrôle de trajectoire) est de série, ce système agit sur les freins automatiquement roue par roue en fonction de l’assiette de la voiture. Il est associé à l’ABD qui est un différentiel de freinage et à l’ASR qui contrôle la motricité. En modes « sport » et « sport plus » il agit plus tard et peut même être déconnecté pour ceux qui veulent être totalement maîtres de leur 997 S ou GTS. cependant en cas de freinage appuyé il se remet en fonctionnement par sécurité.

Côté freins pour les deux versions, les disques sont en acier et passent de 318 mm de diamètre à l’avant à 330 mm pour une épaisseur nettement augmentée puisqu’elle passe de 24 mm à 34 mm. A l’arrière le diamètre est porté de 299 mm à 330 mm alors que l’épaisseur passe de 24 mm à 28 mm. Un plus combinant à la fois la facilité de conduite et la sécurité est l’apparition d’une aide au démarrage en côte. En effet lorsqu’on lâche la pédale de freins pour reprendre celle de l’accélérateur, durant deux secondes la pression reste dans le circuit de freinage permettant aux plaquettes de continuer leur action sur les disques évitant ainsi de reculer et aussi de ne pas emballer inutilement l’embrayage donc de prolonger sa vie ! Pour les plus sportifs des disques de freins céramiques (PCCB) sont disponibles sur option (diamètre 350 mm à l’avant et à l’arrière). On les reconnait notamment à la couleur jaune des étriers de freins alors que les disques sont plus imposants.

Pour terminer sur les trains un élément de sécurité que je ne saurais trop conseiller aux acheteurs de retenir en option est le contrôle de la pression des pneus, toute perte d’air s’affichant par une alerte au tableau de bord ! Par contre il faut savoir que les capteurs aux roues sont équipés de piles à changer tous les 4 ans environ pour la « modique somme de 600 euros » avec la reprogrammation !

Au volant.

Dans un premier temps je mets le levier PDK en position automatique alors que la gestion du moteur, de la boîte et de la suspension restent en position de base. Dès le démarrage en ville je me sens comme un poisson dans l’eau car j’ai l’impression de connaître cette 997 S comme si j’avais déjà fait des milliers de kilomètres à son volant. Quelle douceur de fonctionnement : les vitesses passent pratiquement sans que je m’en rende compte sur un filet de gaz, la suspension est très agréable sans être trop molle et la direction est absolument parfaite d’équilibre entre précision et fermeté. Ce qui m’intrigue le plus est le comportement du freinage car c’est la première fois que je conduis une Porsche équipée de l’option freins céramiques et là encore c’est la surprise. En effet je pensais qu’à froid ou à basse vitesse ces freins seraient moins réactifs que les freins acier classiques alors que c’est exactement le contraire ! A l’attaque ils sont bien plus francs que ceux de série, la course morte de la pédale est inexistante avant l’effet souhaité sans nuire à leur progressivité.

Il est temps de passer aux grands espaces pour profiter de la puissance du moteur et justement une belle quatre voies bien revêtue se présente. J’appuie sur le bouton « sport plus » afin d’obtenir la configuration la plus sportive : la suspension devient très ferme, l’accélérateur plus réactif et la boîte de vitesses passe les rapports très rapidement. Et c’est parti pour un moment de « rodéo » particulièrement jouissif tout en laissant la boîte en position entièrement automatique car je veux pour l’instant me concentrer sur les accélérations et les freinages…et je ne suis pas déçu ! Une vraie balle la 997 S dans ces conditions avec un freinage tel que j’appelle les harnais au secours ! Je m’amuse à l’approche de chaque rond-point à « sauter » quelques chicanes mobiles ou plutôt immobiles qui elles sont debout sur les freins alors que de mon côté j’attends le dernier moment ou plutôt j’en ai l’impression car l’efficacité des freins céramique est tellement sidérante que je freine trop tôt ! Vite quittons cette quatre voies et vérifions les capacités du châssis sur route sinueuse mal revêtue sur laquelle je débranche la position dure de la suspension réservée à l’asphalte parfait ou le circuit et je mets la boîte en position manuelle afin de profiter de palettes au volant. Heureusement que les baquets sont présents car sinon je ne vois pas comment je tiendrais dans les sièges vu la vitesse à laquelle on passe les virages. L’autobloquant ajoutant à l’efficacité et donnant une motricité totale même si le plaisir est là car on peut quand même faire glisser l’arrière si on insiste ! Et dire qu’il faut rentrer alors que le circuit de Croix en Ternois est si proche…. !

Les Séries Spéciales de la 997 Phase 2.

Si pour la phase 1 une seule série spéciale a existé avec la 997 Coupé Club America, pour la phase 2, trois modèles en nombre limité sont produits par l’usine (avec les moteurs de base, la RS4.0 faisant l’objet d’un autre dossier) avec à savoir : en 2010 la 997 Sport Classic, en 2011 la 997 Black Edition et la 997 Speedster dont nous allons préciser ci-après les particularités. Pour être exhaustifs, citons pour mémoire quatre autres miniséries produites à quelques exemplaires : 997 Carrera GTS Brumos 59 fabriquée à 5 exemplaires, 997 Carrera S Centurion fabriquée à 3 exemplaires, 997 Carrera 4S Pon aux Pays-Bas fabriquée à 15 exemplaires et la 997 Carrera 4S Gelderland aux Pays-Bas fabriquée à 5 exemplaires.

La 997 Sport Classic 2010.

 Avec 250 exemplaires produits, on se trouve devant une vraie rareté qui réunit toute une panoplie d’équipements provenant du service Exclusive qui fête ses 25 ans d’existence officielle. L’extérieur se distingue par l’ajout de l’option Pack Design qui comprend le bouclier avant, les jupes latérales peintes couleur carrosserie dont la nuance est unique dénommée « Gris Sport Classic ».

Les jantes ont l’aspect des Fuchs des années 80/90 qui cachent des étriers de freins pinçant les disques en céramique alors qu’à l’arrière une queue  de canard fait un clin d’œil à la mythique 2.7 RS avec en plus deux prises d’air ajoutées pour un meilleur rendement du moteur !

Sur le toit, comme un clin d’œil à certaines voitures de course un double bossage apparaît alors qu’une double bande gris foncé passant entre ces bossages est prolongée à chaque extrémité de cette 997 magnifique !

L’intérieur reçoit un cuir naturel Expresso qui recouvre absolument tout ce qui est possible : le tableau de bord, les lamelles des aérateurs, le haut des contreportes, le volant, les baguettes, etc. Les sièges reçoivent en leur centre un cuir tressé comme celui des contreportes, ils possèdent également l’écriture « Sport Classic ». On trouve également des surpiqures et des passepoils gris clair. Noter le levier de boite de vitesses manuel car la PDK n’est pas proposée sur ce modèle.

Le couvercle de la boite a gants reçoit le numéro de l’exemplaire alors que les seuils de portes (en aluminium et non en acier) sont siglés «Sport Classic » !

Les compteurs  (comme le frein à main) sont entourés d’aluminium alors que le centre du compte tours reçoit la double bande gris clair du toit.

L’équipement est pléthorique avec les sièges électriques sport plus adaptatifs chauffants, le régulateur de vitesse, le chrono du tableau de bord, etc. Côté motorisation le moteur est la version X51 et ses 408 chevaux alors que le châssis reçoit loption sport et son rabaissement de 20 mm! Si la transmission est à deux roues motrices la caisse est celle plus large des Carrera 4 avec 44 mm de plus.

Pour en terminer un petit mot sur le prix qui paraissait élevé à l’époque avec ses 200000 euros, soit 100000 euros de plus qu’une Carrera S. Aujourd’hui elle se trouve autour des 300000 euros, ce qui est un vrai budget mais c’est aussi à mon avis le prix à, payer justifié pour avoir la plus belle des 997 atmosphériques en version Coupé à moteur X51 !

La 997 Black Edition 2011.

Comme pour tous ses modèles depuis quelques années, l’usine sort une série limitée lorsqu’un modèle arrive à la fin de sa vie de production. Ainsi dans le cas présent l’usine choisit un modèle de base avec le moteur 3614 cm3 de 345 cv avec au choix la boite manuelle ou PDK, le châssis et les freins de série qu’elle intègre dans la carrosserie de base en deux roues motrices avec le choix de deux couleurs : noir verni ou sur demande le noir intense. Elle est disponible en Coupé ou Cabriolet. Les jantes sont chromées, permettant de sortir un peu cette version de sa tristesse.

A l’intérieur tout est noir (même la console centrale peinte couleur carrosserie), seul le volant sport avec ses branches en aluminium, les leviers d’ouverture des portes (et leur seuil lorsqu’on ouvre la porte) et les baguettes du tableau de bord donnant un peu de gaieté à l’ensemble. Le numéro du modèle (fabriqué à 1963 exemplaires) se trouve sur le couvercle de la boite à gants. Côté options équipant d’office le modèle, on trouve le pare-brise teint dégradé, le PCM, la radio aux enceintes Bose, les phares bi-xénon et les radars de stationnement. 

A titre personnel, vu que je n’apprécie nullement le noir sur une carrosserie et encore moins sur une Porsche, ce modèle avec son intérieur noir ne peut en aucun cas me donner l’envie d’en acquérir un malgré sa rareté et son surcout de l’ordre de 15000 euros aujourd’hui par rapport à une 997 Carrera S rouge indien si désirable ! Mais comme il en faut pour tous les goûts… !

La 997 Speedster 2011.

Si les premiers Speedster Porsche sont apparus dans les années 1950, le dernier produit avait pour base la 964. Alors comme un clin dœil au premier modèle de la marque la 356, lusine décide justement de fabriquer à 356 exemplaires un Speedster basé sur la 997 !

Extérieurement la couleur retenue par l’usine pour ce modèle est le Bleu Profond, (un Blanc Carrara étant également disponible) qui lui va particulièrement bien. Les jantes d’aspect Fuchs noires de  19 pouces de diamètre, l’entourage des phares noir et les grilles d’aération de cette couleur lui donnant une belle harmonie. Cependant sur demande spéciale certains acheteurs ont choisi d’autres couleurs comme le gris métal, un rouge indien ou le jaune vitesse par exemple.

Si décapotée (capote à fonctionnement manuel) la ligne est très belle, capotée la 997 Speedster réussit le tour de force d’être également superbe, son pare-brise plus bas de 4 cm n’étant pas étranger à ce profil très élancé. Les deux bossages arrière s’intégrant parfaitement dans l’ensemble ! Noter les étriers jaunes, symboles des disques céramiques installés d’office pour freiner l’auto et ses 408 cv (option X51) monté sur le châssis deux roues motrices avec la caisse des Carrera 4 et ses ailes à l’arrière plus larges de 44 mm ! Deux sorties rondes caractérisent l’échappement soulignant le bouclier arrière au dessin très proche de celui de la 997 Sport Classic.

A l’intérieur, le cuir est partout avec des touches de bleu poses avec parcimonie donnant une classe folle à l’habitacle. Ces touches spécifiques sont de la couleur carrosserie lorsqu’on a choisi une autre teinte. Evidemment on trouve le logo Speedster sur le haut des sièges. Le numéro de lexemplaire se trouve sur le couvercle de la boite à gants et sur les seuils de portes.

 La boite PDK est de série comme le volant sport à palettes et le pack Sport Chrono Plus sans oublier le différentiel autobloquant.. En fait l’équipement est pléthorique avec les sièges adaptatifs à réglage électrique sans oublier la possibilité de mémoriser leur position.

Son prix lors de sa sortie était à peu près le même que celui de la 997 Sport Classic, soit 200000 euros. Aujourd’hui sa cote est également la même avec 300000 euros !

Notre Choix.

D’ordinaire je n’ai pas trop de difficultés pour faire un choix, mais dans le cas présent, vu la variété des modèles qui furent proposés par l’usine, ce n’est pas évident. Si je raisonne sans penser au budget, le 997 Speedster boite PDK dans sa livrée bleue s’impose, et si je pense au budget alors je choisirais un Cabriolet 997 Carrera GTS, boite PDK en deux roues motrices Rouge Indien avec le pack intérieur à surpiqures rouges qui représente certainement le meilleur compromis. Mais franchement dans la gamme de la 997 phase 2, chaque modèle est une réussite, sans soucis mécaniques particuliers et de plus c’est la dernière 911 qui vit vraiment… !

Guide d’achat : Porsche 911 Type 997 Phase 1 3.6L et 3.8L de 2005 à 2008

Préambule

Ce dossier consacré aux 997 atmosphériques « de base » est limité à celles qu’on appelle les  phases 1, soit du millésime 2005 au millésime 2008. Les phases 2, soit du millésime 2009 au millésime 2012 seront étudiées dans un autre article. On peut dire que quelque part, les 997 constituent l’optimisation de la nouvelle génération de 911 apparue avec les 996, au même titre que la 993 l’est par rapport aux 964 ! Globalement  on peut dire que le bon en avant est vraiment important lorsqu’on  a la chance de détailler, puis de conduire une 996 et une 997 le même jour !    

Carrosserie et Equipements des Porsche 997 Phase 1 3.6L et 3.8L 2005, 2006, 2007, 2008

Côté aspect extérieur, le point le plus important lorsqu’on regarde l’avant c’est de retrouver les optiques rondes de la 911 initiale (équipées d’ampoules bi-xénon de série sur les modèles S, en option sur la version Carrera), ceux des 996, même modifiés au cours des millésimes n’ayant jamais été acceptés par la clientèle pure et dure du modèle ! Au niveau du bouclier les entrées d’air ont une forme nouvelle. Noter que l’entrée d’air centrale n’est qu’esthétique pour les versions en boite manuelle, alors que pour les versions en boite Tiptronic elle sert à refroidir un radiateur supplémentaire situé derrière.

 Du point de vue carrosserie on retrouve quelques rondeurs, ce qui avait été perdu sur les 996.  Ces rondeurs se retrouvent aussi bien sur les ailes avant que sur celles de l’arrière et même le capot arrière bénéficie d’un certain arrondi. Esthétiquement on peut dire que l’unanimité est de rigueur sur le bien fondé de cette refonte de la carrosserie de la 911.

Côté mesures, si l’empattement est identique à celui des 996 (2350 mm), la largeur passe à 1808 mm, soit 43 mm de plus que la 996, la hauteur et la longueur étant globalement identiques à celles de la 996 à 5 mm près de plus. Les versions quatre roues motrices ayant des ailes arrière plus larges ajoutant un côté sensuel du modèle si cher pour certains clients. On retrouve un aileron (qui comporte un 3ème feu stop) qui se déploie  à partir de 120 km/h et se rétracte à partir de 80 km/h. Le bouclier arrière redessiné allant vers également plus de rondeur abrite des échappements aux formes différentes selon le moteur dont est équipé le modèle : rectangulaires avec le moteur de base, ronds avec le moteur S.

Mais si le client a choisi l’option « Echappement Sport » alors les deux sorties d’échappement situées de chaque côté du bouclier sont d’un diamètre différent !

Les rétroviseurs et les clenches ont une nouvelle forme.

Afin d’améliorer la rigidité de la caisse, de nombreux points sont renforcés et l’assemblement des tôles est particulièrement soigné à l’usine.

Côté poids, en deux roues motrices, celui-ci augmente de 20 kg par rapport à la 996 avec 1345 kg pour le Coupé. Le Cabriolet avec ses renforts spéciaux et le poids du mécanisme de la capote passe à 1450 kg. Un kit Aérokit est également disponible sur option comme sur la 996.

La version Targa (qui sort au millésime 2007) est beaucoup plus lourde avec ses 1510 kg, il faut dire aussi que cette carrosserie n’existe qu’en quatre roues motrices, ce qui augmente évidemment le poids avec la transmission avant.

Le toit est transparent et coulissant et l’accès au coffre (qui devient important lorsque le dossier des sièges arrière sont rabattus) se fait par un hayon, ce qui facilite le chargement des bagages. Pour le reste, on retrouve l’équipement des autres versions.

Quand aux coloris de l’ensemble des carrosseries, j’invite nos lecteurs à aller dans notre « Guide Technique, codes Couleurs Porche 997 » où ceux-ci sont répertoriés.

Les jantes de série sont en 18 pouces de diamètre pour les versions équipées du moteur le moins puissant, avec une  largeur de 8 pouces à l’avant et de 10 pouces à l’arrière. Les pneus étant des 235/40 et 265/40 respectivement. Pour les versions S, le diamètre passe à 19 pouces avec des largeurs de 8 et 11 pouces alors que les pneus sont des 235/35 et 295/30. Ce montage est proposé en option pour les versions de base. De plus différents dessins sont proposés avec par ordre ci-dessous de gauche à droite : Carrera, Carrera S, Carrera Classic et Sport Design. Les fabricants de ces jantes étant : Ronal, BBS et Lemmerz.

Côté équipements, l’intérieur est totalement renouvelé. La ligne de la planche avant retrouve un aspect rappelant les anciennes 911 avec une ligne plus tendue que sur la 996. On peut avoir une finition cuir, carbone, bois, aluminium, totale ou partielle. Les choix sont pratiquement infinis moyennant « espèces sonnantes et trébuchantes » !

Bien évidemment on conserve les cinq compteurs du tableau de bord.

Sur option on peut choisir d’être renseigné sur la pression des pneus et également obtenir un pack Sport Chrono (on y reviendra aux chapitres moteur, boite et châssis) qui comporte notamment un chronomètre au tableau de bord permettant de noter ses temps au tour sur circuit.

Trois types de volants sont disponibles, le premier « classique » sur le modèle de base, le deuxième « sport » sur le modèle S (option sur le modèle de base) et le troisième « multifonctions » en option sur les deux versions. La colonne de direction se règle aussi bien en profondeur qu’en hauteur sur 40 mm.

La console centrale comporte toujours de nombreux boutons de commande divers même si les commandes des vitres électriques n’y apparaissent plus car elles sont déplacées sur le haut des contreportes ! Noter que celles-ci d’un nouvel aspect possèdent des éclairages en leurs angles.

Si bien évidemment on retrouve les airbags (avec des protections supplémentaires par rapport aux 996), la climatisation, l’ordinateur de bord, des vitres, les rétroviseurs électriques, on trouve sur option un PCM avec un écran agrandi complété sur option d’un GPS.

On peut également avoir sur option un chargeur de CD situé dans le coffre (le son qui en sort est superbe avec les 9 haut-parleurs installés de série dans l’habitacle) ainsi qu’un combiné téléphonique. Le régulateur de vitesses est disponible sur option alors que le levier de commande des vitesses peut être monté en option avec un débattement court.

Les sièges ont un nouvel aspect, avec une plus grande hauteur et sont réglables dans tous les sens. Si de série ils ne le sont électriquement qu’en inclinaison, sur option ils peuvent l’être également en longueur et en hauteur. Ils sont recouverts de cuir de série alors qu’en option on peut obtenir en « finition sport » avec les bourrelets supplémentaires au niveau des épaules et des cuisses.

On retrouve les « strapontins » rabattables à l’arrière permettant d’obtenir un coffre supplémentaire de 205 litres, limité à 135 litres dans le cabriolet. Au sujet de celui-ci la capote est encore améliorée, permettant une meilleure insonorisation alors que sa conception  reprend celle de la 996. La vitre intégrée est en verre avec le saute-vent de série. Par contre le hard-top n’est plus de série livré avec le modèle. Le dossier de sièges arrière est toujours très vertical, donc pas très confortable.

Côté châssis l’option M030 est proposée, comprenant un rabaissement de la caisse de 10 mm, des amortisseurs plus fermes et des barres anti-rouis plus grosses, les jantes de 18 pouces remplaçant alors celles de 17 pouces, les pneus devenant des 225/40 à l’avant et des 285/35 à l’arrière.

Moteurs des Porsche 997 Phase 1 3.6L et 3.8L 2005, 2006, 2007, 2008.

Les moteurs sont de deux cylindrées différentes. Le premier de type M96/05 a une cylindrée de 3596 cm3, pour une puissance de 320 cv à 6800 tr/mn et un couple de 370 Nm à 4250 tr/mn. Le deuxième de type M97/01S a une cylindrée de 3824 cm3, pour une puissance de 355 cv à 6600 tr/mn et un couple de 400 Nm à 4600 tr/mn. En option on retrouve le fameux kit X51 sur cette cylindrée, donnant alors une puissance de 381 cv à 7200 tr/mn pour un couple de 415 Nm à 5500 tr/mn. Evidemment on retrouve les culasses à quatre soupapes par cylindre des moteurs des 996. Si la lubrification comporte un carter sec, celui-ci est intégré dans le bloc, le réservoir d’huile y étant alors inclus avec une alimentation en huile des culasses par l’intermédiaire de trois pompes. Vu les soucis de lubrification chronique des moteurs des 996, on a installé des centrifugeurs d’huile afin de supprimer la mousse qui se mélange à l’huile pour que le précieux lubrifiant joue bien son rôle qu’elles que soient les circonstances.

On retrouve le système Variocam de calage des soupapes d’admission des moteurs des 996 alors que le refroidissement par eau est encore renforcé par de nouveaux radiateurs de plus grande contenance (avec une pompe à eau à plus fort débit sur le 3.8l). La gestion de fonctionnement et pilotée par un système Bosch Motonic ME 7.8. L’admission est en matériau composite. Pour le kit X51 on trouve un système d’admission en aluminium, des collecteurs d’échappement modifiés ainsi qu’un nouveau programme dans le boitier électronique. L’échappement sport est ajouté ainsi qu’une boite à air en carbone qui contient un résonateur pour éviter un bruit du moteur trop important à certains régimes, mais lui apportant un son qui va du  rauque aux aigus bien agréable !

Ces caractéristiques permettent les performances vérifiées des différents moteurs :

3.6l de 325 cv : 0 à 100 km/h en 4,9s, 1000 mètres départ arrêté en 24,9s et 284 km/h.

3.8l de 355 cv : 0 à 100 km/h en 4,8s, 1000 mètres départ arrêté en 23,8s et 288 km/h.

3.8l kit X51 381 cv : 0 à 100 km/h en 4,9s, 1000 mètres départ arrêté en 23,6s et 296 km/h.

Côté reprises indiquées ci-dessous par ordre des puissances des moteurs, il est intéressant de noter que le kit X51 dans le cas présent apporte une plus grande souplesse en 6ème grâce à une courbe de couple parfaitement travaillée par les ingénieurs malgré une puissance obtenue à haut régime.

80 à 120 km/h en 6ème : 9,5s  80 à 120 km/h en 6ème : 9,3s  80 à 120 km/h en 6ème : 8,6s.

Côté fiabilité si ceux-ci sont plus solides que ceux des 996, vu que leur conception de base est la même, ils ne sont pas à l’abri de casses dus à la rupture du fameux roulement IMS (bien que plus gros) et à des rayures de cylindres particulièrement sur les 3.8l. De plus à part en 2005 sur le moteur de base, on ne peut plus changer en préventif le roulement IMS car sa trappe d’accès est soudée et non vissée vu que son diamètre est plus large que cette fameuse trappe, donc on ne peut pas le sortir du bloc. Autre défaut spécifique à ce nouveau modèle : il arrive fréquemment que le raccord entre la batterie, le démarreur et l’alternateur tombe en rideau !

Comme pour les 996, éviter de faire du circuit avec ces modèles ne peut que les aider à faire des milliers de kilomètres sans souci. Noter également que lorsqu’on a choisi le Pack Sport Chrono et qu’on a sélectionné son rôle avec la touche Sport du tableau de bord, alors l’accélérateur réagit plus promptement.

Boites de vitesses des Porsche 997 Phase 1 3.6L et 3.8L 2005, 2006, 2007, 2008.

Les boites de vitesses manuelles à six rapports de type G97/01 (deux roues motrices) et G97/31 (quatre roues motrices) reprennent le principe de celle équipant les 996. Sa commande à câbles voit sa précision améliorée alors que les boites Tiptronic à cinq rapports de type A97/01 ( deux roues motrices) et A97/31(quatre roues motrices) rapports évoluent également du point de vue rapidité des passages en mode automatique mais également en mode manuel lorsqu’on utilise aussi bien le levier que les boutons sur le volant (si on a chois l’option volant multi fonctions) dans ce cas.  De plus la boite est encore plus réactive si on a le pack Sport Chrono lorsqu’on a sélectionné au tableau de bord la touche Sport.

Ci-dessous une version Boite Mécanique G97/31.

Elles peuvent être équipées en option d’un différentiel autobloquant. Ces boites de vitesses sont très fiables avec un plus pour la version S qui possède côté embrayage un réglage automatique du jeu au fur et à mesure de son usure.

Châssis et Freins des Porsche 997 Phase 1 3.6L et 3.8L 2005, 2006, 2007, 2008.

Côté châssis on retrouve le système Mac Pherson à l’avant et le système à essieu multibras à l’arrière. Les pièces qui les constituent sont allégées car on y a augmenté une grosse part d’aluminium comme sur les amortisseurs. Les tarages des amortisseurs, ceux des ressorts et la taille des barres stabilisatrices sont adaptées au poids du nouveau modèle ainsi que du point de vue de la précision de conduite sans oublier le confort voulu par le constructeur. Globalement, la suspension est un peu plus ferme que sur les 996 mais avec une précision améliorée grâce au nouveau calibrage de la direction. Le PSM qui permet de contrôler la trajectoire est de série mais moins « castrateur » qu’auparavant où il agissait en tout ou rien. Ainsi les capteurs situés sur l’anti patinage et le système de freinage agissent de manière plus progressive permettant ainsi au conducteur de ne pas sentir trop fortement l’effet du PSM, qui, il faut bien le dire améliore la sécurité, surtout sur route mouillée.

Sur le modèle S apparaît une nouvelle technologie : la suspension pilotée dite PASM. Ce système qui abaisse le châssis de 10 mm agit en permanence sur l’amortissement (en fermeté) qui se modifie grâce à des capteurs qui relèvent  les mouvements de caisse, aussi bien en roulis qu’en cabrage ou plongée. Noter que comme d’habitude les ressorts des cabriolets sont moins fermes que sur les Coupés. Le PASM possède deux positions de réglage : Normal et Sport. Sur la route on utilise généralement la première position, ceci d’autant plus que si on augmente le rythme alors même en position de base l’électronique enregistre ce rythme plus élevé notamment dans les virages et alors durcit lui-même la suspension. La position Sport est réservée au circuit ou aux routes parfaitement revêtues.

Par ailleurs il existe une option Châssis Sport (gratuite sur la S et exclusivement en boite manuelle) comprenant des ressorts plus courts, des amortisseurs plus fermes et un différentiel autobloquant électronique et qui nest possible quavec les jantes en 19 pouces de diamètre. Il est réservé à une clientèle acceptant d’être beaucoup plus « secouée » et adepte d’une précision « chirurgicale » du châssis. A titre personnel je ne vois pas l’intérêt de cette suspension sur des modèle destinés avant tout au « tourisme rapide ».

Côté freins, à l’avant nous trouvons des étriers monoblocs en aluminium à quatre pistons. Sur le modèle de base, on en trouve deux de 40 mm de diamètre et deux de 36 mm. Ils pincent des disques ventilés et percés de 318 mm de diamètre. Sur le modèle S, les pistons font respectivement 44 mm et 36 mm et pincent des disques ventilés et percés de 330 mm de diamètre. A l’arrière, son retrouve le même montage avec des pistons de 30 mm de diamètre et de 28 mm sur les deux versions. Ils pincent des disques ventilés et percés de 299 mm de diamètre pour le modèle de base et de 330 mm pour le modèle S.

En option, on trouve les fameux freins en céramique qui n’étaient disponibles jusque là que sur les 996 GT3 et Turbo avec leurs étriers à six pistons à l’avant et quatre à l’arrière. Ils pincent des disques de 350 mm aussi bien à l’avant qu’à l’arrière. Vu leur fragilité et leur coût de remplacement, et malgré leur grande efficacité, il faut savoir que leur remplacement coûte « un bras » !

La Série Spéciale 997 Club Coupé America Millésime 2006.

Pour fêter les cinquante ans dexistence du Club Porsche Américain, deux clubs sunissent pour demander à lusine de leur sortir en 50 exemplaires une version S à la finition particulière. Elle est dévoilée en Pennsylvanie lors de la 50ème Porsche Parade à Hershey.

Sa couleur exclusive Bleu Azur Californie ressemble à celle des 356 de référence Azur.

Mécaniquement le moteur est équipé du kit X51 et son échappement Sport alors que le pack Sport Chrono est également présent. Les jantes sont les Sport Design.

A l’intérieur on trouve un cuir biton crème/ noir ou gris/noir avec les sièges sports et la console centrale couleur carrosserie. Sans oublier les seuils de portes siglés 911 club Coupé et le toit ouvrant.  Le volant sport est également attribué à cette version.

La numérotation du modèle est inscrite sur les contre-portes.

Seuls des membres de clubs USA et Canada peuvent s’en porter acquéreurs. Sur les 50 exemplaires produits, un ira au musée Porsche, 48 seront vendus et un exemplaire sera tiré au sort parmi les membres du club América !

Pour la petite histoire, il faut savoir qu’en France je connais un exemplaire de 997 ainsi qu’un Boxster 987 ayant cette couleur du plus bel effet. En effet l’usine a repris cette couleur sur quelques modèles millésime 2007 sur la 997 et sur le Boxster, bardés d’options et servant de teste couleur auprès du public. Au final cette nuance ne sera jamais au catalogue de série !

Au volant

Avec toutes les améliorations apportées sur les 997 par rapport aux 996 dans les domaines aussi bien technique que d’équipement et finition, on peut dire que lorsqu’on se retrouve au volant on apprécie immédiatement les progrès obtenus. Ayant pu faire une prise en mains d’une version de base deux roues motrices, je dois dire que le bond est plus qu’important. La facilité de conduite à vitesse touristique est assez sidérante avec une direction très précise, un comportement routier très sain, sans surprise tout en ayant un bon confort et sans bruits parasites montrant un progrès dans les ajustages des différents composants de la caisse. La boite de vitesses est très bien guidée, le moteur largement suffisant alors que le seul domaine qui reste décevant est le freinage avec toujours son manque de mordant à l’attaque de la pédale !

La 997 Phase 1 3.6L et 3.8L un bon choix ?

Si on regarde la ligne, l’évolution de la finition, l’équipement,  il n’y a pas à hésiter par rapport à une 996 (si on en a le budget car évidemment elle est plus chère). Si on regarde l’aspect technique l’écart par rapport à une 996 est plus limité, même si la nouveauté PASM est très intéressante et ce ne serait pas sur ce point que je la retiendrais sauf que côté moteur elle est globalement plus fiable, les casses liées au roulement IMS étant moins nombreuses. Après le choix entre une version deux roues motrices et quatre roues motrices sera lié au fait que cette dernière a un aspect plus sensuel car du point de vu routier, personnellement je préférerai toujours celui des deux roues motrices.

Notre prochain dossier sera consacré à la 997 phase 2 qui va elle bénéficier de grosses évolutions dans tous les domaines !

PORSCHE CARRERA CUP des 14‐15‐16 MAI 2021 – Circuit du Castellet – 2ème manche

Après Magny‐Cours, c’était au tour du mythique circuit Paul Ricard d’accueillir la 2 ème manche de la Porsche Carrera Cup.

Résultat en catégorie PRO

La catégorie PRO a largement été dominée en Course 1 par Jaxon EVANS N° 20 ‐ Team Martinet by Alméras.

Lors de la deuxième de cette catégorie PRO, c’est Dorian BOCCOLACCI N° 19 de la Team Martinet by Alméras qui s’impose. Le Team Martinet By Alméras fait le carton plein en PRO pour cette 2ème journée de la Porsche Carrera Cup.

Résultat en catégorie PRO AM

Lors de la course 1, c’est Jérôme BOULLERY N° 7 de la Team YDEO by Racing qui s’impose.

Il l’emporte devant le légendaire Christophe LAPIERRE, quintuple vainqueur de la Porsche Carrera Cup, dans sa Porsche 911 numérotée 911 du Team Martinet By Alméras.

Nicolas Misslin N° 55 du Team BWT Lechner Racing prend la 3ème place de cette 1ère course.

Lors de la course 2, c’est Nicolas MISSLIN qui s’impose devant Jérôme BOULLERY et François LANSARD N° 888 (du Team MRT by CLRT)

A noter que dans cette deuxième course de la catégorie PRO AM, Christophe LAPIERRE n’a pu défendre ses chances en raison d’un abandon pour réservoir percé.

Résultat en catégorie AM

Dans cette catégorie, l’originalité aura d’avoir un même podium pour les 2 courses :

1 er – Maxence MAURICE N° 59 – Team IMSA Performance

2 ème – Tugdual RABREAU N°77 – Team CLRT

3 ème Franck LEHERPEUR N°44 – Team CLRT

A noter l’exploit de ce Team qui a su remonter une caisse en 3 jours suite à l’accident survenu à Magny‐Cours de l’auto de Victor BLUGEON N° 74.

Rendez‐vous les 18, 19 et 20 Juin pour la 3 ème manche à SPA FRANCORCHAMPS…